Georges Ibrahim Abdallah, un prisonnier politique expiatoire, par Marina Da Silva et Alain Gresh (Le Monde diplomatique, mai 2012)
►http://www.monde-diplomatique.fr/2012/05/DA_SILVA/47661
Georges Ibrahim Abdallah, un prisonnier politique expiatoire, par Marina Da Silva et Alain Gresh (Le Monde diplomatique, mai 2012)
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Libérable depuis 1999, Georges Ibrahim Abdallah reste en prison : sa 9è demande de libération a été rejetée. C’est l’un des plus vieux prisonniers politiques au monde | Monde diplomatique @mdiplo
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►http://blog.mondediplo.net/2013-10-23-Georges-Ibrahim-Abdallah-trentieme-annee-dans-les
Le tribunal d’application des peines de Lannemezan (Hautes-Pyrénées) doit rendre ce mercredi son verdict pour la 9e demande de libération de M. Georges Ibrahim Abdallah. Ce libanais, militant de la cause palestinienne, libérable depuis 1999, est l’un des plus vieux prisonniers politiques du monde. @AlainGresh et Marina Da Silva racontaient son histoire en mai 2012.
Georges Ibrahim Abdallah nommé citoyen d’honneur de la ville de Bagnolet.
Archive : Un prisonnier politique expiatoire, par Marina Da Silva et Alain Gresh - Le Monde diplomatique @mdiplo
Georges Ibrahim Abdallah, un prisonnier politique expiatoire que les USA et Israël ne veulent pas voir libéré, par Marina Da Silva et Alain Gresh @mdiplo
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Il a passé plus de temps en détention que Mandela.
Il est, avec le Palestinien Karim Younes, le militant des Black Panthers Mumia Abu-Jamal ou l’Amérindien Leonard Peltier, l’un des plus vieux prisonniers politiques du monde. Et c’est en France (...) qu’il croupit depuis vingt-huit ans.
Malgré un réseau de soutien actif, qui ne cesse de manifester pour sa libération, le mur du silence médiatique restait difficile à briser. Il l’a été, aussi étonnant que cela puisse paraître, grâce à M. Yves Bonnet, préfet honoraire, ancien directeur de la direction de la surveillance du territoire (DST) (1), qui avait contribué à l’arrestation de M. Abdallah.
Interrogé par France 24, l’ex-patron du contre-espionnage français (entre 1982 et 1985) a fait une déclaration fracassante : « Cette injustice a assez duré ; elle a même dépassé les limites du raisonnable. Plus rien ne justifie son incarcération. Qu’on le mette dans un avion et qu’on le renvoie chez lui, au Liban, où les autorités sont disposées à l’accueillir. » Il a même reconnu son « malaise » après l’accord qu’il avait obtenu en 1985 : M. Abdallah devait être libéré et échangé contre M. Gilles Sidney Peyroles, conseiller culturel français à Tripoli, enlevé en mars de la même année au Liban par la Fraction armée révolutionnaire libanaise (FARL). « J’ai un problème de conscience avec cette affaire. La France a trahi la parole donnée, et on a voulu faire croire qu’à l’époque j’avais négocié tout seul. »
[Protection Palestine]- Le gouvernement français s’acharne sur Georges Ibrahim Abdallah
►http://www.protection-palestine.org/spip.php?article12079
« Un prisonnier politique expiatoire », par Marina Da Silva et Alain Gresh, mai 2012
M. Nicolas Sarkozy a relancé la « guerre contre le terrorisme », procédant, fin mars, à des arrestations aussi spectaculaires qu’inutiles. Durant l’hiver 1985-1986 déjà, des attentats à Paris avaient servi de prétexte à une campagne désignant comme coupables les partisans de M. Georges Ibrahim Abdallah.