• Crise climatique : la production de pommes de terre en France au plus bas depuis 27 ans
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    #It_has_begun

    Il a fait trop chaud et trop sec sur les champs de patates cet été : le rendement moyen des pommes de terre en France en 2022, de 39,2 tonnes/hectare, est le plus bas depuis 27 ans, ont rapporté les organisations de producteurs. « Il faut remonter à la campagne 1995-1996 et son rendement national de 38,2 tonnes/ha pour atteindre de tels niveaux », ont souligné l’Union nationale des producteurs de pommes de terre (UNPT) et le Comité National Interprofessionnel de la Pomme de Terre (CNIPT) dans un communiqué.

  • Production électrique mondiale : pour la première fois, l’éolien et le solaire dépassent le nucléaire
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/transitions-ecologiques/production-electrique-mondiale-pour-la-premiere-fois-l-eolien-et-le-solair

    Selon une étude publiée par le think tank allemand Ember, le solaire et l’éolien ont représenté ensemble plus d’un dixième du mix électrique mondial au cours du premier semestre de l’année 2021. De très peu, ils dépassent la production nucléaire.

  • La demande d’électricité augmente… et les énergies renouvelables ne suivent pas
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/transitions-ecologiques/la-demande-d-electricite-augmente-et-les-energies-renouvelables-ne-suivent

    Les besoins en électricité croissent plus vite que le déploiement des énergies renouvelables utilisées pour la produire, alerte jeudi l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Résultat : le recours aux combustibles fossiles, notamment au charbon et au gaz, premières sources du réchauffement planétaire, va exploser pour répondre à cette demande.


    C’est tout l’enjeu des prochaines décennies. L’essor des énergies renouvelables, notamment du photovoltaïque, de l’éolien et de l’hydraulique, sera-t-il assez rapide pour pouvoir décarboner la production d’électricité, dont la demande est vouée à augmenter ?

    La question agite les décideurs, la Commission européenne proposant, dans son plan Climat, de porter la part du mix énergétique de l’UE constituée d’énergies renouvelables à 40 % en 2030, contre un objectif actuel de 32%. Car rien ne sert d’électrifier massivement les procédés pour éviter de recourir aux combustibles fossiles, si cette électricité est elle-même issue de centrales à charbon ou au gaz.

    La suite de l’article payante : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/transitions-ecologiques/la-demande-d-electricite-augmente-et-les-energies-renouvelables-ne-suivent

    #énergie #climat #électricité #environnement #écologie #énergies_fossiles #changement_climatique #pollution #économie #technologie

  • Climat : les gouvernants doivent réguler l’économie, selon un sondage
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    Crédits : TT NEWS AGENCY

    Selon une enquête de l’institut BVA pour Greenpeace, une majorité de Français estime que le « système économique capitaliste » n’est pas « compatible » avec la lutte contre le dérèglement climatique.

    Le système économique actuel n’est pas « compatible » avec la lutte contre le réchauffement climatique et le pouvoir politique doit faire en sorte que les entreprises y participent, au besoin par la contrainte, selon un sondage dimanche.

    Pour 52% le « système économique capitaliste » n’est « pas du tout » (24%) ou « plutôt pas » (28%) « compatible avec la lutte contre le réchauffement climatique », selon cette enquête de l’institut BVA pour l’ONG de protection de l’environnement Greenpeace France.

    Ce sondage est rendu public alors que la Convention citoyenne pour le climat doit présenter le week-end prochain ses propositions pour lutter contre le réchauffement climatique.

  • Sept ans après le #Rana_Plaza, les salariés du textile lâchés face au Covid-19
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    Les ONG appellent les grands groupes de la mode à respecter leurs obligations en matière de droits humains.
    Crédits : Reuters

    À cause de la baisse des ventes liées à l’épidémie, plusieurs grandes marques de vêtements refusent de payer leurs fabricants asiatiques, tant pour les matières premières déjà commandées que pour les articles déjà confectionnés. Des millions d’employés et d’employées de la « fast fashion » se retrouvent sans revenus.

    Le 24 avril 2013, au Bangladesh, la tragédie du Rana Plaza faisait prendre conscience à la planète entière des abus de la « fast fashion ». Près de la capitale du pays, Dacca, l’effondrement d’un immeuble en mauvaises conditions tuait plus de 1.100 ouvriers, qui produisaient des articles de mode pour des marques internationales. Sept ans plus tard, une nouvelle catastrophe s’abat sur les salariés de l’industrie textile en Asie. Et les abus de nombreuses multinationales en sont encore une fois la cause, dénoncent des défenseurs des droits humains.

    Confrontées à une baisse de leurs ventes à cause de la crise sanitaire du coronavirus, plusieurs entreprises de distribution de vêtements ont en effet non seulement suspendu du jour au lendemain leurs commandes auprès de leurs fabricants asiatiques. Souvent, elles refusent aussi de payer pour les matières premières déjà commandées, voire pour les articles déjà confectionnés, alerte notamment Human Rights Watch (HRW). "Beaucoup font un usage douteux des clauses générales de force majeure pour justifier leurs violations des termes du contrat", précise dans une enquête menée au Bangladesh le Workers Rights Consortium (WRC) de la Penn State...

    #paywall

  • La pollution de l’air, une « autoroute » pour le coronavirus
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    Dans le Nord de l’Italie ont été observées des « accélérations anormales » de l’expansion de l’infection, « coïncidant de manière évidente, à une distance de deux semaines, avec les concentrations les plus élevées de particules atmosphériques ».
    Crédits : Reuters

    Les particules en suspension dans l’air pollué accéléreraient la diffusion de la maladie, selon des chercheurs italiens. Ils ont en effet constaté une corrélation entre les dépassements des limites réglementaires et la rapidité des contaminations.

    La pollution atmosphérique pourrait non seulement fragiliser l’état de santé des populations confrontées à une épidémie de coronavirus, et donc peser sur le taux de mortalité, comme déjà pointé du doigt par les ONG. Elle accélérerait carrément la diffusion de la maladie.

    C’est hypothèse soutenue par une douzaine de chercheurs et médecins de la Société italienne de médecine environnementale (Società italiana di medicina ambientale, Sima). Dans une récente étude révélée par le quotidien économique Il Sole 24 Ore, ils soulignent l’existence d’une relation entre les dépassements des limites réglementaires relatifs aux particules en suspension PM10 et PM2,5 et le nombre de personnes malades de coronavirus.

    Des coïncidences particulièrement évidentes dans la vallée du Pô
    Les chercheurs ont notamment analysé les données de la pollution de l’air enregistrées en Italie par les agences régionales de la protection environnementale entre le 10 et le 29 février, et les ont mises en relation avec les informations fournies par la protection civile italienne sur le nombre de contaminations, en tenant compte de la période d’incubation maximale estimée à 14 jours. Ils ont observé une correspondance entre les courbes, particulièrement évidente dans la zone du Nord de l’Italie qui a concentré la grande majorité des cas de coronavirus du pays.

    Ici ont été observées des « accélérations anormales » de l’expansion de l’infection, "coïncidant de manière évidente, à une distance de deux semaines, avec les concentrations les plus élevées de particules atmosphériques", écrit Il Sole 24 Ore.

  • Vélos, trottinettes et scooters : les nouvelles mobilités à l’arrêt
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    Les services publics des vélo en libre service, comme V3 à Bordeaux, Bicloo à Nantes, Vélov’ à Nantes et Vélib’ à Paris, fonctionnent encore.

    La grève des transports publics avait dopé leur usage, mais le confinement y a donné un coup d’arrêt : presque tous les vélos, trottinettes et scooters en libre service sont rentrés au garage cette semaine. « Jusqu’à nouvel ordre », disent-ils en choeur.

    « Comme vous, nous nous inquiétons pour les villes que nous aimons (...). Aimer les villes signifie aussi les protéger. Pour l’instant, nous suspendons le service Lime pour aider les gens à ne pas bouger et rester en sécurité », a ainsi écrit la start-up américaine qui, la première, avait lancé ses trottinettes électriques dans les rues parisiennes en juin 2018.

    Lime a rangé ses engins dans 24 pays, dont la France et ses voisins. Il reste paradoxalement actif en Corée du Sud, important foyer du coronavirus. Son compatriote Bird, qui venait de présenter un nouveau modèle, évoque de même une « pause » en Europe.

    Et la plateforme de VTC Uber a remisé ses vélos et ses trottinettes ("Jump") « afin d’aider à aplatir la courbe de propagation à Paris », selon Laureline Serieys, la directrice générale pour la France et le Benelux de ce service.

  • Renouveler les générations d’agriculteurs, un défi pour nourrir l’Europe
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    Reuters

    Le nombre très bas de jeunes agriculteurs, âgés de moins de 35 ans, constitue un défi pour la transition agricole et la sécurité alimentaire, s’inquiètent des sources agricoles françaises et européennes.

    Qui va produire l’alimentation de demain en Europe ? Le nombre très bas de jeunes agriculteurs, âgés de moins de 35 ans, constitue un défi pour la transition agricole et la sécurité alimentaire, s’inquiètent des sources agricoles françaises et européennes.

    « Il existe de grandes disparités entre les pays, mais en moyenne 5% des agriculteurs seulement ont moins de 35 ans en Europe », a indiqué mardi 28 janvier, à Paris, l’Espagnole Maria Fuentes Merino, coordinatrice à la Commission européenne des politiques de développement rural dans le cadre de la politique agricole commune (PAC).

    « Pour la France, qui est l’un des pays les plus volontaristes sur l’installation des jeunes, ce chiffre s’élève à 8,5% », a-t-elle précisé.

    Des aides à l’actif plutôt qu’à l’hectare
    En Europe, les trois pays qui « remplacent » le mieux les départs d’agriculteurs à la retraite sont l’Autriche, la Pologne et la Slovaquie. La France, avec deux départs sur trois remplacés, se situe en quatrième position, selon le ministère français de l’agriculture. Mais les installations de jeunes sont freinées par une multitude de facteurs, allant du revenu insuffisant de la vente des produits agricoles à l’accès au foncier, en passant par les possibilités de financement, a admis Mme Fuentes Merino.

    Illustration d’un certain décalage avec le reste de l’Union, alors que la Commission propose de consacrer dans la prochaine Politique agricole commune européenne (2022-2027) 2% de la valeur des paiements directs aux installations de jeunes, le syndicat français des Jeunes agriculteurs (JA) voudrait, lui, obtenir 4%. Le vice-président des JA, Aurélien Clavel, a dénoncé cette semaine le système actuel d’attribution des aides européennes à l’hectare, qualifié de « poison », qui « favorise l’agrandissement des exploitations et défavorise les jeunes et ceux qui ont moins de moyens ».

    Il a demandé que les subventions ne soient « plus versées à l’hectare, mais à l’actif », comme le recommandait en octobre un rapport d’économistes publié par France Stratégie, proche du cabinet du Premier ministre français. Même son de cloche du côté du syndicat agricole Confédération paysanne, classé plus à gauche. « Ce sera la seule solution si on veut arriver à faire une transition agricole (avec moins de pesticides chimiques, NDLR), elle ne se fera pas avec moins, mais elle se fera avec plus de paysans », a déclaré son président Nicolas Girod lundi à la presse.

    Aider plus l’installation en maraîchage bio
    « On ne pourra pas changer tout le système du jour au lendemain », répond prudemment le député européen Jérémy Decerle (groupe Renew Europe), lui-même ex-président des JA, qui participait à une table ronde européenne sur le sujet mardi à Paris, organisée par le média européen Euractiv, basé à Bruxelles et présent dans 13 capitales européennes.

    Il souhaite néanmoins une « vraie politique progressive » d’aide à l’installation « à l’échelle européenne » afin d’"enrayer la catastrophe démographique", dans un entretien avec l’AFP. La nécessité de repenser l’accompagnement à l’installation vient notamment d’une demande accrue chez des néo-agriculteurs, souvent non issus du milieu, pour des projets comme le maraîchage bio par exemple, a souligné Nadou Masson, secrétaire nationale chargée de l’installation-transmission à la Fédération nationale d’agriculture biologique (FNAB).

    « Certains préfèrent se passer des aides » tellement les processus européens sont compliqués et exigeants, déplore-t-elle. La France planche actuellement sur une proposition « d’ouvrir le dispositif d’aide au delà de 40 ans » pour les nouveaux arrivants, souvent en conversion professionnelle, donc plus âgés, a souligné une représentante du ministère.

    Des pensions trop basses
    Une amélioration du système de transmission des exploitations est aussi nécessaire, a jugé le président des JA, Samuel Vandaele : « il en va de la sécurité alimentaire en Europe et de la vie des territoires ruraux » a-t-il estimé, en souhaitant une « loi foncière pour favoriser l’accès des jeunes au foncier ». Dans ce domaine, les prix ont été multipliés par deux en dix ans en France, même s’ils restent plus bas en moyenne que dans le reste de l’UE.

    Pour parvenir à faire « libérer » les terres par les agriculteurs ayant dépassé l’âge de la retraite, le gouvernement français compte notamment sur sa réforme devant garantir une pension d’au moins 1.000 euros à un chef d’exploitation ayant une carrière complète. Actuellement nombre d’exploitants âgés continuent de toucher les aides PAC et repoussent sans cesse leur départ en retraite, les pensions étant notoirement trop basses, de l’aveu même du gouvernement.

  • Le gaspillage augmente, l’économie circulaire recule
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    L’extraction de matières premières notamment ne cesse de croître.
    Crédits : Reuters

    En 2017, les ressources consommées par l’économie mondiale ont encore grimpé, dénonce l’ONG Circle Economy dans un rapport présenté à Davos. Leur taux de réutilisation a en revanche reculé.

    L’économie mondiale est de plus en plus gourmande en ressources, mais de moins en moins circulaire. Le 21 janvier, au Forum économique mondial de Davos, l’ONG Circle Economy a lancé le cri d’alarme. En 2017, 100,6 milliards de tonnes de minéraux, combustibles fossiles, métaux et biomasse ont été utilisés. Mais seulement 8,6% ont été réutilisés, détaille la troisième édition du rapport annuel de l’organisation, le « Circular Gap report ». En 2015, cette proportion s’élevait à 9,1%.

    L’extraction de matières a plus que triplé depuis 1970
    Ce recul est surtout dû à l’extraction de matières premières, qui ne cesse de croître. Entre 1970 et 2017, elle a plus que triplé, progressant de 26,7 à 92 milliards de tonnes. Depuis 2015, elle a augmenté de 9%. Or, la réutilisation de ces ressources n’augmente pas aussi vite : entre 2015 et 2017, elle n’a crû que de 3%, en passant de 8,4 à 8,65 milliards de tonnes.

    La majorité (52,6 milliards de tonnes) des matériaux consommés annuellement au monde sont en effet utilisés pour des produits (énergie ou biens de consommation) qui atteignent leur fin de vie en une année, note le rapport. 42% sont ensuite dispersées dans la nature, 28% sont rejetées sous forme de gaz à effet de serre et 30% deviennent des déchets. 48 milliards de tonnes de matériaux sont en outre stockées sous la forme de bâtiments, infrastructures et biens d’équipement : de plus en plus chaque année, en raison de l’augmentation de la population mondiale.

    #tout_va_bien #extractivisme

  • Coup de gueule du chef de la BEI contre le secteur industriel, jugé trop lent face au changement climatique
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    "Il y a certains patrons de sociétés qui devraient se demander s’ils ne se sont pas endormis à la barre" de leurs entreprises, s’est agacé Werner Hoyer.
    Crédits : Reuters

    Werner Hoyer, chef de la Banque européenne d’investissement, a tenu des propos très durs à l’encontre du secteur industriel, et notamment les constructeurs automobiles qui auraient mis trop de temps à passer du moteur à combustion polluant à des voitures électriques propres. Mais la transition vers une économie neutre en carbone peut réussir « si la volonté existe », a-t-il ajouté.

    Le président de la Banque européenne d’investissement (BEI) a vivement critiqué la lenteur des entreprises industrielles à réagir au changement climatique, estimant que certains patrons ne se rendent compte de rien.

    Dans une interview à paraître ce lundi dans le groupe de presse allemand RND, le chef de cette Banque qui relève de l’Union européenne, Werner Hoyer, a affirmé comprendre les inquiétudes au sujet de la perte d’emplois dans les industries traditionnelles.

    « Mais il y a certains patrons de sociétés qui devraient se demander s’ils ne se sont pas endormis à la barre » de leurs entreprises, a-t-il dit, en soulignant que la lutte contre le réchauffement climatique rendait inévitable le fait d’évoluer.

    Il a estimé en particulier que les constructeurs automobiles avaient mis trop de temps à passer du moteur à combustion polluant à des voitures électriques propres.

    Il était « parfaitement clair il y a 15 ans ou même 20 ans » que cette transition aurait « un impact considérable notamment sur les constructeurs automobiles », a-t-il dit.

    « Mais au lieu d’y faire face, de nombreux [industriels] n’ont pas réagi, et ont préféré attendre ».

  • Dès 2020, les trottinettes électriques auront une filière de recyclage
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    Crédits : Sipa

    Elle sera mise en place par la Fédération des professionnels de la micro-mobilité, en partenariat avec deux éco-organismes. Jump vient pour sa part de souscrire un partenariat avec Veolia.

    La Fédération des professionnels de la micro-mobilité (FP2M), qui regroupe différents acteurs du secteur, va proposer à partir du 1er janvier une filière complète de recyclage des trottinettes électriques, tant pour les particuliers que pour les engins en location. Ce guichet unique, « permettant à la fois une mutualisation des coûts et des moyens », va être mis en place en partenariat avec les éco-organismes Screlec et Ecologic, spécialisés dans la prise en charge des piles et batteries usagées ainsi que des déchets électroniques, a précisé la FP2M jeudi dans un communiqué.

    Il permettra la récupération des trottinettes sur des sites identifiés, le démantèlement et la séparation des batteries, leur recyclage ou leur réutilisation, le recyclage des engins hors batteries et leur valorisation potentielle, et enfin la déclaration obligatoire au registre national Syderep de l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).

    Le marché des trottinettes électriques dans son ensemble (location, libre-service et vente) représentera en France environ 200.000 engins à recycler et plus de 300.000 batteries en 2020, selon la FP2M. La durée de vie des trottinettes électriques en vente est en moyenne de trois ans. Environ 10% des batteries reviennent après un an, et plus de 50% la 2ème année, remarque la Fédération. Côté location et libre-service, la durée de vie d’une trottinette électrique est d’environ six mois, et de trois à six mois pour les batteries, ajoute-t-elle.

    Ce même jeudi, mais séparément, Jump (une marque de Uber) et le groupe Veolia ont pour leur part annoncé la signature d’un contrat pour le recyclage des pièces des trottinettes ainsi que des vélos électriques proposés en libre-service sans borne par l’opérateur. Selon ce contrat, dont le montant n’a pas été publié, Veolia prendra en charge les pièces défectueuses ou hors d’usage, avec un objectif de valorisation supérieur à 90%.
    […]
    Lancés en avril à Paris, les engins de Jump sont disponibles via l’application Uber. La société avance que, sur sa 2e génération de trottinettes, cadre et moteur durent plus d’un an.

    L’enjeu de la durabilité est important pour les opérateurs de ces moyens de transports en libre-service, régulièrement critiqués pour le coût environnemental de leur fabrication ou la faible durée de vie des engins. Les trottinettes électriques en libre-service sont arrivées à Paris en juin 2018. Chaque opérateur fait assaut de vertu, écologique notamment, alors que la Mairie de Paris doit prochainement sélectionner les trois qui pourront continuer à opérer, loin de la douzaine qui s’étaient lancés l’an dernier.