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http://www.biomedcentral.com

    • (Passionnant) article de décembre 2007 (accessible en ligne)

      BMC Biology | Full text | Extensive population genetic structure in the giraffe
      http://www.biomedcentral.com/1741-7007/5/57

      Abstract
      Background
      A central question in the evolutionary diversification of large, widespread, mobile mammals is how substantial differentiation can arise, particularly in the absence of topographic or habitat barriers to dispersal. All extant giraffes (Giraffa camelopardalis) are currently considered to represent a single species classified into multiple subspecies. However, geographic variation in traits such as pelage pattern is clearly evident across the range in sub-Saharan Africa and abrupt transition zones between different pelage types are typically not associated with extrinsic barriers to gene flow, suggesting reproductive isolation.

      Results
      By analyzing mitochondrial DNA sequences and nuclear microsatellite loci, we show that there are at least six genealogically distinct lineages of giraffe in Africa, with little evidence of interbreeding between them. Some of these lineages appear to be maintained in the absence of contemporary barriers to gene flow, possibly by differences in reproductive timing or pelage-based assortative mating, suggesting that populations usually recognized as subspecies have a long history of reproductive isolation. Further, five of the six putative lineages also contain genetically discrete populations, yielding at least 11 genetically distinct populations.

      Conclusion
      Such extreme genetic subdivision within a large vertebrate with high dispersal capabilities is unprecedented and exceeds that of any other large African mammal. Our results have significant implications for giraffe conservation, and imply separate in situ and ex situ management, not only of pelage morphs, but also of local populations.

      La légende complète de cette partie de l’image est la suivante

      Genetic subdivision in the giraffe based on mitochondrial DNA sequences.
      (A) Approximate geographic ranges, pelage patterns, and phylogenetic relationships between giraffe subspecies based on mtDNA sequences. Colored dots on the map represent sampling localities (see Additional files 1 and 10 for detailed locality information). The phylogenetic tree is a maximum-likelihood phylogram based on 1707 nucleotides of mtDNA sequence (1143 nt of cytochrome b, 429 nt control region and 135 nt of tRNA) from 266 giraffes. Asterisks along branches correspond to node-support values of > 90% bootstrap support. Stars at branch tips identify paraphyletic haplotypes found in Masai and reticulated giraffes.

      Et il y a un résumé génial ici :

      Mais combien y avait-il donc de girafes à bord de l’Arche de Noë ?

      dit autrement :

      Reciprocal monophyly in mtDNA sequences and nearly absolute partitioning in microsatellite data support minimally six species.

      http://phe.rockefeller.edu/barcode/blog/2008/06/13/dna-helps-sort-out-really-big-animals-too-crowding-ark

    • Quelques lignes d’érudition pas inutiles pour élargir le débat :
      Réticulée ?
      Tout comme les girafes évoquées , les artistes et les tortues exposent des dessins très variés sur leurs carapaces réticulées. Je soigne depuis quelques années une plante magnifique offerte par un ami : la Dioscorea Elephantipes renaissant chaque automne de sa grande tubéreuse réticulée, elle étale ses feuilles tout l’hiver et fane à la fin de notre printemps, perd tiges et feuilles actuellement, au mois de juin, car elle est native de l’hémisphère sud, en fait sud-africaine. Chaque année sa tubéreuse grossit ; on l’appelle aussi plante tortue. Par ailleurs il a été dit que certains arbres d’Afrique du sud ( acacias ?) avaient appris à se défendre des girafes réticulées en réseau et qui les dévoraient, en produisant un poison. Ces acacias ( si ce sont eux) sont donc aussi réticulés que les girafes et les artistes.

  • Hémorragie postpartum : accoucher chez soi diminuerait les risques - Le Baby Blog - Doctissimo
    http://bebe.doctissimo.fr/blog/16718-Hemorragie-postpartum-accoucher-chez-soi.html

    Il apparaîtrait que ce qui est mis en cause c’est la surmédicalisation des pratiques hospitalières. En effet, contractions provoquées artificiellement pour accélérer l’accouchement, césarienne d’urgence, gestes invasifs ou incisions chirurgicales...

    Tout premier commentaire :

    surmédicalisation des pratiques hospitalières ???
    meuuuuuuuuuuuuuh non ! c’est un mythe... ;)

    • Les conclusions de l’article original :

      Women and their partners should be advised that the risk of PPH is higher among births planned to take place in hospital compared to births planned to take place at home, but that further research is needed to understand (a) whether the same pattern applies to the more lifethreatening categories of PPH, and (b) why hospital birth is associated with increased odds of PPH. If it is due to the way in which labour is managed in hospital, changes should be made to practices which compromise the safety of labouring women.

      http://www.biomedcentral.com/content/pdf/1471-2393-12-130.pdf

    • Une grossesse et un accouchement ne sont pas des maladies. En partant de ce principe, on devrait peut-être arrêter de traiter les femmes enceintes comme, au choix, du bétail ou des mineures décérébrées.

      Pendant toute ma grossesse, je me suis systématiquement sentie infantilisée, comme si le fait de développer un foetus dans mon utérus me rendait inapte à la réflexion.
      Mon accouchement a été un désastre, je n’étais plus qu’un bout de viande engagé dans des procédures médicales dont j’étais totalement exclue. Une grande partie des soignants ne prenaient même pas la peine de me saluer ou de se présenter avant d’aller voir l’état de mon col de l’utérus. Alors m’informer ou me demander mon avis quant à la manière dont les choses se passaient, fallait même pas y penser. Je ne m’attendais absolument pas à être traitée aussi mal, j’ai été réduite à l’état de matrice, quelque chose qui n’est pas sans évoquer les cuves Axolotl.
      #maltraitance

    • Les sages-femmes qui en France acceptent encore d’aider les mères à accoucher chez elles ne sont pas nombreuses en plus d’être sous-payées. Pourtant, ça coûte nettement moins cher à la société, mais la morale, hein ! Il faut mettre au monde aux Pays-bas ou en Espagne pour naître comme on a envie et en toute sécurité !

      Dommage qu’il n’existe pas dans ce pays de maisons de naissance accueillant les parents plusieurs jours, confortablement installés, accompagnants l’arrivée d’un nouvel être avec de l’aide si ils le demandent.

      Toujours d’actualité, je conseille ce petit livre vindicatif militant : Petit manuel de guérilla à l’usage des femmes enceintes de Françoise Edmonde Morin, qui rappelle qu’il reste des droits aux femmes qui sont enceintes mais qu’il faut toujours les réclamer. (Purée 1985, il a presque 30 ans ce livre !)

    • @seenthis ça fait plusieurs fois que je suis obligée de me reconnecter alors que j’étais en train de modifier un post fait 1 mn plus tôt. Pas moyen de rallonger la durée du cookie automatiquement lorsqu’on poste ? #seenthis_todo

    • Sujet vraiment difficile : pour notre deuxième enfant, accouchement aux forceps, ma femme a souffert de s’être retrouvée au millieu d’un attroupement d’un médecin et de ses étudiants qui déconnaient comme si c’était une séance de TP à la fac. Moi je n’ai rien vu, j’étais avec ma femme, je ne faisais pas attention à eux mais elle en a souffert.

      Pour notre troisième, accouchement super tranquille, j’étais prêt à mordre si des gars débarquaient comme la fois d’avant, mais non c’est resté zen avec la sage femme... Mais 10 min après la libération, hémorragie post natale, j’ai cru voir mourir ma femme qui a été transfusée aussitôt en soins intensifs... On ne connait pas la cause, mais la « surmédication » ne semble pas à propos ici... Erreur humaine ? On ne saura jamais. Quoi qu’il en soit je voue une reconnaissance éternelle à l’urgentiste (roumain) qui l’a sauvée...

      Je sais bien que voir la maternité comme un risque à médicaliser, et gérer les naissance en milieu hospitalier, ça fait considérer les mamans comme du bétail et c’est dommage, mais aujourd’hui je me dis que c’est un moindre mal par rapport à ce qui aurait pu être. Ce qui ne doit effectivement pas nous empêcher d’oeuvrer pour améliorer tout ça... Les politiques de santé publique sont froides, onéreuses et pas très humaines car elles nous ramènent à notre insignifiance statistique, mais il n’empêche que la statistique parle pour elles. L’espérance de vie des femmes est cet indicateur.

      Et comment faire en sorte que l’hopital, cette « industrie » lourde de maintenance du corps humain, modifie son regard sur le patient. Pour les professionnels médicaux, voir défiler des corps plutôt que des personnes est sans doute émotionnellement plus supportable..