• Les sujets de #SES du #BAC2022 😨
    D’une neutralité politique parfaite, accrochez-vous ⤵️

    https://twitter.com/Les__Infiltres/status/1524748112740249602?cxt=HHwWhMCj_Y-V_6gqAAAA

    « Vous montrerez que l’approche en termes de classes sociales de la société française peut être remis en cause », et ce pile au moment où elle n’a jamais été aussi pertinente.

    Question 2 du bac Blanquer de SES aujourd’hui : « Vous montrerez que l’innovation peut aider à reculer les limites écologiques de la croissance. »
    Ben non.
    C’est pourtant simple : soit on change, soit on crève 🔥
    En Inde et au Pakistan, la température atteint le seuil fatal à l’homme
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/inde-pakistan-temperature-atteint-deja-le-seuil-fatal-a-lhomme_fr_627

    • Recensement des mesures et prises de parole du gouvernement Macron portant atteinte aux avancées sociales ou écologiques.
      https://macron.watch

      Avant de réélire Macron dans un moment d’égarement, prenez quand même le temps de jeter un œil au bilan complet de son quinquennat, réalisé par #MacronWatch jour après jour
      https://twitter.com/Les__Infiltres/status/1500359997494018049?cxt=HHwWgoCy3f3drNIpAAAA

      Le Récap du 04/03/2022

      CAMPAGNE PRÉSIDENTIELLE E. Macron est officiellement candidat. Il explique que son projet pour le prochain quinquennat sera de « travailler plus et poursuivre la baisse des impôts pesant sur le travail.
      Pour rappel, le dogme selon lequel il faudrait travailler plus longtemps avant la retraite repose sur des idées fausses (voir notamment nos récaps dédiés ici et là) ; et la baisse des impôts de production vise (encore une fois) à favoriser les plus riches, au prix de l’austérité pour le reste de la société (source)

      INTERNATIONAL / GUERRE

      Le ministre de l’économie Bruno Le Maire revendique et assume une « guerre économique et financière totale » qui ne soit pas destinée à cibler le seul pouvoir russe, mais dont « le peuple russe en paiera aussi les conséquences » (sic), se félicitant de « voir des queues de russes qui cherchent à avoir de l’argent en liquide » (source) (source)
      Bruno Le Maire reviendra après coup sur ses propos, témoignant de son improvisation diplomatique aux conséquences pouvant être gravissimes : en réponse à ses propos, le vice-président du Conseil de sécurité de Russie a menacer des risques de « guerre réelle » (source) (source) (source) (source)

      AFFAIRES

      Laurent Bigorgne fait l’objet d’une plainte pour être soupçonné d’avoir drogué à son insu une collaboratrice lors d’une soirée avec de la MDMA. Il a reconnu les faits : (source) (source)
      Laurent Bigorgne est tout à la fois très proche des cercles macronistes (et en particulier d’E. Macron et du ministre de l’éducation Jean Michel Blanquer), impliqué dans la création du mouvement « En Marche » (c’est son adresse personnelle qui a été utilisée pour le mouvement à ses début), inspirateur du programme d’E. Macron, et directeur (jusqu’à sa démission cette semaine) du Think Tank « Institut Montaigne », lui même largement inspirateur de la ligne gouvernementale (source) (source) (source)
      Le ministre de la justice Eric Dupond-Moretti a refusé de répondre aux questions des juges de la Cour de justice de la République qui l’avaient mis en examen pour « prise illégale d’intérêts ». Il les a par ailleurs accusé d’avoir « perdu tout sens de la mesure » et d’instruire un « procès en illégitimité » (source) (source)
      Le député LREM Buon Tan, proche de l’Elysée, s’avère être aussi un cadre du Parti Communiste chinois. Ses fonctions n’ont pas été déclarées à la France et à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) et E. Macron a choisi d’ignorer une note du renseignement qui évoquait pourtant « des risques d’ingérence » de la Chine (source)

      ECONOMIE

      Une étude de l’Institut des politiques publiques (IPP) note que la réduction du taux de l’impôt sur les sociétés à 25% ainsi que la baisse de 10 milliards d’euros opérée sur les impôts de production ont avantagé en premier lieu les grandes entreprises industrielles qui emploient plus de 3000 salariés – soit celles qui pratiquent le plus la délocalisation (source)
      Même la Cour des Comptes juge « décevant », « tardif » et « pas à la mesure des enjeux » le soutien accordé aux étudiants lors de la crise épidémique (source) (source)

      DERIVES POLICIERES

      Le conseil de discipline de la police n’a proposé aucune sanction contre la majorité des 13 policiers qui comparaissaient pour avoir longuement tabassé au sol des Gilets Jaunes dans un Burger King à Paris en décembre 2018 : seuls deux d’entre eux sont menacés d’un simple avertissement – soit la plus basse sanction de la fonction publique, qui ne fait l’objet d’aucune mention dans le dossier de l’agent (source) (source)

      SOCIETE

      Le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin déclare que la France veut donner « l’asile à tous les Ukrainiens qui arriveront en Europe » et qu’ils « sont les bienvenus », alors qu’au même moment le harcèlement policier et les expulsions répétées continuent envers les migrants à Calais (source) (source) (source)
      Un accueil et une solidarité à géométrie variable, selon que les réfugiés sont ukrainiens, syriens ou afghans, qui révèle un racisme sous-jacent (source)

      ECOLOGIE

      Pour E. Macron, l’avenir de l’agriculture passe par « numérique, robotique, génétique » (sic) (source)

      SANTE

      E. Macron a décidé, une nouvelle fois seul, sans débat et dans le huis-clos d’un Conseil de défense, de lever le pass vaccinal à partir du jeudi 14 mars prochain. (source)

      MEDIAS

      Le gouvernement français, aligné sur les souhaits de la commission Européenne, annonce des sanctions contre les médias RT et Sputnik : au delà des avis que chacun pourrait avoir sur leurs lignes éditoriales, le problème soulevé est que la décision est appliquée avec un cadre juridique incertain, qui ouvre la porte à l’arbitraire et aux possibilités de censure (source) (source) (source) (source) (source)

      https://macron.watch/2022/03/04/le-recap-du-04-03-2022

  • « Emmerder les Français ? Une belle opération de communication. Macron a fait le pari de tout miser sur la vaccination. Faire porter la responsabilité de la contamination sur les non-vaccinés est une façon habile de faire oublier la sienne, à un moment où cette option s’avère insuffisante. »

    Les oligarques sans doute à la demande du sondage réalisé par William Thay, président du think tank gaulliste Le Millénaire, militant LR qui rêve de devenir « l’homme de l’ombre » puissant auprès d’un élu de premier plan - il cite volontiers en modèle le très influent cardinal de Richelieu et espère plus modestement être candidat aux régionales sur la liste de Valérie Pécresse.
    ( Source Le Figaro ).

    Les interprétations :

    – LREM championne du "self-made-man" et LFI à l’opposé.
    – Le P$ et Europe Écologie les Vendus : « laissez les crever ! »
    – Intéressant concernant ceux qui sont les mieux à même de défendre les fondamentaux de la sécurité sociale !
    – On veut nous faire croire que LREM serait le camp des raisonnables !
    Ne plus soigner les non-vaccinés est donc raisonnable ? Et demain quoi ? On abandonne les fumeurs qui ont un cancer, les accidentés de la route qui ont brûlé un feu ? https://twitter.com/Les__Infiltres/status/1479952085827436551?cxt=HHwWjoC-hZel7IkpAAAA
    Quand on voit le résultat de ce sondage on ne peut que constater que l’extrême centre est radicalisé et nous mène sur une pente glissante vers un crédit social à la chinoise voir : Bons et mauvais Chinois ! https://www.monde-diplomatique.fr/2019/01/RAPHAEL/59403

    – 74%… La radicalisation de l’électorat LREM en un chiffre !
    – C’est un bon révélateur de l’autoritarisme forcené de cet extrême-centre.
    ....

    • William Dab : « Insulter les personnes non vaccinées permet de masquer l’insuffisance de la santé publique de terrain »
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/01/09/william-dab-insulter-les-personnes-non-vaccinees-permet-de-masquer-l-insuffi

      Les propos tenus par le président de la République dans « Le Parisien » n’inciteront pas à la vaccination, au contraire, estime l’épidémiologiste et ancien directeur général de la santé, dans une tribune au « Monde ».

      Tribune. Les récentes déclarations agressives d’Emmanuel Macron vis-à-vis des personnes non vaccinées contre le virus SARS-CoV-2 ont suscité beaucoup de commentaires. Cependant, le point principal n’a pas été souligné : le président de la République a présenté ses propos comme une « stratégie ». D’où la question : qu’est-ce qu’une stratégie de santé publique ?

      Une stratégie recouvre l’ensemble des initiatives favorisant la faisabilité et l’acceptabilité des mesures de prévention. Elle vise à maximiser les bénéfices des actions et à minimiser leurs inconvénients. Elle part du constat que le risque sanitaire n’est pas qu’un objet médical : c’est une notion sociotechnique. Il existe de nombreux exemples d’actions de santé publique d’efficacité médicale démontrée, mais dont les résultats ne sont pas au rendez-vous faute d’une stratégie adéquate. Le dépistage des cancers du sein et de l’utérus chez les femmes et celui du cancer colorectal pour les deux sexes sont des exemples frappants. Si on applique cela à la question des personnes non vaccinées, qu’est-ce que cela signifie ? Nul doute qu’il s’agit d’un enjeu crucial pour l’évolution de l’épidémie et le fonctionnement du système de soins.

      Premièrement, il faut savoir qui sont les personnes non vaccinées et quelles sont leurs motivations. Il est évident que cette catégorie n’est pas homogène. Entre les antivax proprement dits, ceux qui ont des contre-indications médicales, ceux qui hésitent et ceux qui sont méfiants, les postures sont différentes et appellent des réponses différentes. Dans chaque situation, les risques attachés à la contagion et les bénéfices des outils de prévention sont perçus différemment. Qu’en sait-on ? Où sont les enquêtes scientifiques qui permettent de le savoir ? Sans cette compréhension, la santé publique est aveugle.

      Deuxièmement, pour chacun de ces groupes, il convient de lister les outils d’intervention disponibles et de s’interroger sur leur efficacité. Il y a des outils pour tenter de convaincre. Et des outils pour contraindre. Cela va de l’éducation à la santé, jusqu’à la répression, voire l’obligation. Que sait-on de leur intérêt, seuls ou en association ? Et si les données d’évaluation manquent, où est le nécessaire débat démocratique ?

      Troisièmement, il est essentiel de repérer les acteurs favorables et les opposants. Ici, il y a une dimension politique évidente, mais pas que. La question de la confiance dans les autorités et les scientifiques est cruciale, ce que les récents travaux du Conseil d’analyse économique ont bien montré. Comment renforce-t-on cette indispensable confiance dans un contexte éminemment incertain ? En accusant les opposants, en les invectivant, en les méprisant ? C’est trop facile et inefficace.

    • « Insulter les personnes non vaccinées permet de masquer l’insuffisance de la santé publique de terrain »

      « Ecouter avant et décider après »

      Comment gouverne-t-on l’incertitude dans une démocratie, de quelle pédagogie use-t-on ? A un moment, l’exécutif doit trancher, mais il vaut mieux écouter avant et décider après plutôt que l’inverse. De même, faut-il anticiper les risques et les bénéfices attendus et les intégrer dans les messages à destination de la population générale et des groupes non vaccinés, en particulier.

      Ces bases étant posées, la faisabilité s’analyse sur différents axes : techniques, juridiques, financiers et éthiques. Précisément, la question de l’acceptabilité est avant tout une question de valeurs et de culture. Heurter de front les différentes valeurs qui prévalent dans les groupes de personnes non vaccinées diminue fortement les chances de succès et peut susciter des mouvements de révolte sur le mode des « gilets jaunes ». C’est aussi une question de moyens : quelles sont les forces sur le terrain qui seront à même de déployer les actions décidées ?

      En traitant les personnes non vaccinées comme il l’a fait, le président de la République réduit la stratégie au niveau de l’insulte, ce qui permet de masquer que, depuis deux ans, la santé publique de terrain n’a pas été renforcée, les obstacles ne sont pas anticipés (comme la saturation actuelle des pharmacies pour les tests), les protocoles dans les écoles sont inapplicables, l’amélioration de la ventilation des locaux n’est pas promue comme elle le devrait.

      Il n’y a aucune chance que la stratégie présidentielle soit gagnante sur le plan sanitaire. La stigmatisation de certaines catégories de la population, la fabrique d’un conflit entre personnes vaccinées ou non, est une erreur stratégique en matière de santé. Quarante ans de lutte contre le sida nous l’ont démontré. Insulter les personnes non vaccinées, leur dénier le statut de citoyen est un mauvais service rendu à la santé publique.

      #covid-19 #vaccination #non_vaccinés #santé_publique_de_terrain