Intervention des salariés de PSA au conseil national du PS

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  • Le balai comme la moindre des choses - Les blogs du Diplo
    vendredi 12 avril 2013, par Frédéric Lordon
    http://blog.mondediplo.net/2013-04-12-Le-balai-comme-la-moindre-des-choses

    Sans vouloir empiler les paradoxes, il se pourrait pourtant que cette continuité-là recouvre un « changement qui est maintenant », bien réel celui-là, un changement non pas d’orientation de la politique publique — puisque de ce point de vue, c’est bien le même qui prolonge le même ! —, mais un changement plus profond et plus lourd, qui précisément rend possible que la « gauche » poursuive la politique de la droite à ce point d’indistinction : un changement d’alliance de classes. Sans doute l’issue d’une trajectoire historique de long terme qui l’aura vu se déporter tendanciellement, et irréversiblement, vers la droite, le socialisme de gouvernement, après avoir abandonné la classe ouvrière pour se vouer aux dites « classes moyennes », puis « moyennes-supérieures », mais, formellement, toujours « dans le salariat », a maintenant fait, un cran plus loin, le choix de l’alliance… avec le capital.

    Intervention des salariés de PSA au conseil national du PS
    Michel Soudais http://www.politis.fr/Les-PSA-Aulnay-s-invitent-au-PS,21725.html
    http://www.youtube.com/watch?v=hf0CtFWhBFQ&feature=player_embedded#

     !

    Larmes de Filoche contre larmes de crocodile
    Par PIERRE MARCELLE, 11 avril 2013
    http://www.liberation.fr/politiques/2013/04/11/larmes-de-filoche-contre-larmes-de-crocodile_895519

    La même amorale et systémique incompétence éclate au grand jour de ceux qui font des affaires, prétendent le faire au nom d’un bien public, et gouvernent, en nom propre ou en prête-nom. Leur objectif proclamé, risible, obscène et oxymoresque, serait aujourd’hui, si l’on a bien compris, de moraliser le profit. Mais voyez Maurice Lévy, notre Warren Buffet de Publicis, se proposant avant-hier de payer plus d’impôts (et puis finalement, non) ; voyez l’ineffable Jean-Marie Messier qui, après avoir plombé les comptes de Vivendi, emballa vingt millions d’euros d’indemnités conventionnelles ; voyez Pierre Richard qui, ayant planté Dexia, prétendit à une retraite-chapeau de 6 000 000 euros annuels ; voyez Didier Lombard, PDG de France Télécom qui enterra avec le service public une trentaine de salariés suicidés, en déplora la « mode » et conserva encore après sa démission un salaire d’un demi-million d’euros annuels au titre de « conseiller spécial ».