• Les gens et le racisme, un problème d’ego
    Ms. DreydFul
    http://msdreydful.wordpress.com/2014/02/25/les-gens-et-le-racisme-un-probleme-dego

    Le mot « racisme » est utilisé partout comme synonyme de « discrimination sur un critère quelconque, trouvée super injuste et insoutenable » par la pensée suprématiste blanche, ce qui a l’étrange impact de faire du mot « racisme » en même temps la référence en matière d’injustice sociale et un mot trop fort, qu’il ne faudrait pas trop utiliser tellement le qualificatif semble horrible.

    Ce qui est juste parfait pour faire perdurer le racisme : on noie complètement sa définition (donc on ne peut plus nommer le système), et en plus, on en fait un tabou terrible.

  • #Antispécisme, l’ultime domination | Ms. DreydFul
    http://msdreydful.wordpress.com/2014/02/03/antispecisme-lultime-domination

    Et c’est bien un problème général antispéciste, quand ce mouvement s’adresse à des interlocuteurs non blancs et souvent pauvres. Ce mouvement dominé par un discours blanc reproche uniformément aux humains leur mentaphobie pour les autres animaux, niant leur propre mentaphobie envers les personnes de couleur. Ainsi, il n’hésite pas à faire des comparaisons appropriatives entre l’exploitation animale et la traite négrière (ou la Shoah), eux qui comprennent pourtant si mal le racisme (Cette comparaison n’a qu’un effet de trigger). Ils n’hésitent pas à parler des nourritures non occidentales comme « exotiques », et à expliquer comment devenir vegan fait manger plus varié (Si tu étais renfermé-e sur ta propre culinaire, ne crois pas que tout le monde a ton privilège). Ils n’hésitent pas à minimiser l’accès inégal aux ressources alimentaires dans le Sud (Comment je suis parfaitement vegan dans un pays du Sud ? Suppléments de B-12 courant les rues ? Hell no) et aux produits annexes (Chaussures vegan ? Je ne crois pas non plus au Cameroun), d’où peut être le peu de visibilité d’africains vegans.

    • (merci @rastapopoulos, j’en déduis que le système de notification marche désormais)

      On avait déjà un peu évoqué sur un autre fil le fait que l’antispécisme venait d’une classe aisée et que ça pouvait le disqualifier.

      L’antispécisme me rappelle deux mouvements. Le premier est celui pour la #décroissance qui m’est cher, et qui est souvent représenté par des personnes de classe aisée (ou en tout cas issus, comme les jeunes). Et effectivement c’est plus facile de renoncer à certaines choses qu’on peut se payer, plutôt que lorsqu’on est refoulé à l’entrée de toute façon. Et la décroissance a aussi vocation à s’appliquer au plus de monde possible pour pas aller dans le mur.

      L’antispécisme me fait aussi beaucoup penser aux mouvements anti-IVG. Dans le sens où il y a une morale sans concession et la défense d’un être vivant qui ne peut ni se défendre ni s’exprimer tout seul. Avec un même habillage de termes (pro-vie et sans cruauté). Mais en général la comparaison passe mal :)

      Concernant l’antispécisme en lui-même, perso je trouve que c’est un spécisme. Les antispécistes tracent une ligne de ce qui ne peut être tué/exploité, et il y a le camp de « ce qui ressemble assez aux humain⋅e⋅s pour être intouchable » et l’autre camp dont on ne sait pas trop ce qu’il faut en déduire (on peut les exterminer du coup ? voir mon seen sur la considération des espèces qu’on certain⋅e⋅s). Et cette ligne est très animalo-centrée, car il s’agit du système nerveux. Et quand je discute de ce que sont capables les plantes, il y a un fort rejet viscéral (avec des absurdités du genre « les plantes ne peuvent pas souffrir car sinon elles souffriraient d’être cramées par le soleil toute la journée »).

      Et le pire c’est que ce qui vient dans le camp des intouchables n’est pas sacré mais tabou. On ne peut pas tuer donc il faut se protéger par l’exclusion (barrières), on ne peut pas établir de relations car ça pourrait devenir de l’exploitation. J’aime (et je me répète) la relation que pouvaient avoir les aborigènes du monde entier avec leur milieu. Le sacré permet que le milieu et le culturel s’interpénètrent. Et le sacré permet d’être responsable (La relation proie/prédateur pour Derrick Jensen est « If you consume the flesh of another, you take responsibility for the continuation of its community »), ce qui fait la différence entre prélever le juste nombre de bisons ou de saumons, et exterminer les bisons et accumuler le plus de saumon possible.

      #veganisme

    • bonjour @paperli,
      Ton journal « qu’est-ce que le sexisme ? » est interessant mais je m’interroge sur l’automatisme de la récupération du tag #sexisme.
      Ce matin sur ton site je tombe sur ceci
      http://bestofactus.blogspot.fr/2013/12/najat-belkacem-membre-de-la-faf-est.html
      qui me semble être de la pur propagande anti-féministe digne de la manif pour tous. Je me dit que ce lien doit avoir été tagué avec le mot clé #sexisme et du coup à été recupéré automatiquement par le paper.li
      Je ne sais pas trop comment faire pour éviter que des anti-féministes utilisent ce tag pour tout et n’importe quoi. J’ai peut être pas bien compris le fonctionnement de paper.li mais ca me fait bizzar de voire cet « article » au milieu des autres.

    • Voila une petite liste
      quelques tumblr sympas
      http://egalitariste.tumblr.com
      http://humour-feministe.tumblr.com
      http://uneheuredepeine.tumblr.com

      le site de Mar_lard dédié au sexisme geek
      http://www.mhfreq.org

      en anglais le site Feminist Frequency est excellent
      http://www.feministfrequency.com

      sur le racisme et le féminisme
      http://msdreydful.wordpress.com

      ici femmes et mathématiques
      http://www.femmes-et-maths.fr

      Je te ferai suivre quant je pense à d’autres.
       :)

    • Tu part surement d’une bonne intention @paperli @alanshore4 mais je ne comprend pas ton insistance pour me faire administrer cette page. Je ne t’ai rien demandé et je t’ai dit plusieurs fois que je ne voulais pas de compte tweeter et que je ne voulais pas non plus m’occuper d’un site paper.li, même si je n’ai rien contre paper.li. Fait ce site sur le sexisme en ton nom avec ton propre compte ou sous le pseudonyme qui te plait (en évitant quant même d’utiliser mon nom d’artiste si tu veux bien, même si je n’en ai pas la propriété) si le sujet te tiens à cœur et je serais ravie de le suivre et de te signaler si je voie passer des liens inapproprié comme je l’ai fait ce matin, et si j’ai de bons articles à te signalé je le ferais sur seenthis mais stp ne me force pas la main en ouvrant des comptes avec mon nom.
      J’espère que tu ne prendra pas mon refus trop mal, je n’ai rien contre toi et je voie bien que ton regard sur le féminisme et le sexisme a changé depuis nos échanges houleux d’il y a quelques mois et ca me fait plaisir. Oublie l’idée de me faire administré paper.li sur le sexisme, si jamais l’envie me démange de le faire, je serais venir vers toi ce jour là.
      Bonne soirée à toi et merci quant même pour le mal que tu t’es donné.

    • « Sans doute que le #sexisme n’est pas suffisamment important à tes yeux pour investir quelques minutes dans Twitter et dans paper.li. »
      C’est tout à fait ca. Tu sera gentil de m’oublier et de ne plus m’interpeller dans tes messages.
      Passe de joyeuses fêtes.

    • @aude_v, tu sais pourquoi j’ai « tenté » de forcer la main à @mad_meg ? C’est justement parce qu’un mec ne peut pas tenir un journal d’information sur le sexisme. Pourquoi ? Pour toutes les raisons que tu évoques et que je reconnais volontiers.

      On est que l’information que l’on contient, et même la meilleure éducation n’est jamais qu’un formatage. Suis-je le pire des hommes ? Non, mais je ne suis pas une femme.

      J’ai pensé arrêter le journal sur le sexisme, mais ce n’est pas cohérent avec la pensée humaniste qui est à la base de ce que je suis au plus profond de mon être. Cependant, je le redis, je ne suis pas une femme. On ne peut pas parler de la souffrance des autres sans faire partie de ces autres.

      Que ce soit @mad_meg où une autre qui reprenne le journal, je m’en fiche, mais ce n’est pas à moi de le tenir. Je ne fais qu’assumer l’intérim. Vous n’en voulez pas, tant pis, je me ferai une raison.

      Tu parles de mon enthousiasme de néophyte, ça peut y rassembler, mais vu de mon regard sur ce que je suis, ça ressemblerait plutôt aux hurlements d’un écorché vif. Je ne demande pas à être aimé. J’ai suffisamment d’expérience de la vie pour ne plus me faire d’illusions sur la nature humaine. La vie est faite d’escroqueries de toutes sortes et l’avortement devrait être la règle plutôt que la naissance.

    • @aude_v, tu ne sais pas plus de moi que je ne sais de toi. Tu m’interprètes comme tu veux. Après tout, quand on veut battre son chien, on trouve toujours un bâton.

      Qu’y a-t-il de plus à dire ? Sans doute rien qui puisse plaire à tes yeux et à ta compréhension.

      Faire mes plus plates excuses à @mad_meg ? Pourquoi pas, mais ce serait sans doute, à nouveau, interprété comme une marque de mon sexisme indécrottable.

      Au delà des rapports humains, il y en a qui sont marqués par l’incompatibilité. Les nôtres doivent être de ceux-là. Je le regrette, mais je ferai avec.

      Pourquoi ne demandes-tu pas mon exclusion de SeenThis pour propos outrageants ? Ça soulagerait peut-être ta rage inquisitrice.

      Tu veux que je le fasse moi-même ? Il ne faut même pas demander.

      @fil, tu peux fermer mes comptes en expiation de mes nombreux crimes et délits à l’encontre de l’intelligence humaine. Fais ce que tu veux de mes médiocres écrits. De mon côté, je fermerai ce journal sur le sexisme qui était un outrage odieux à toutes les femmes.

    • @aude_v, la seule chose qui m’ait tracassée, c’était l’imposture d’un homme parlant du sexisme. D’où mon empressement « à refiler le bébé » à quelqu’un de plus compétent et surtout de plus concerné, non pas que je ne sente aucune empathie envers toutes les femmes qui ont à subir le sexisme des hommes, mais de la même manière qu’il est indécent pour un hétéro de parler du combat des homosexuels, ou pour quelqu’un de la classe moyenne de parler de la vrai misère des autres, c’est un autre univers, et chacun cherche à survivre à sa propre souffrance perçue.

      Alors, on peut me faire un procès d’intention, mais on se trompe sur mes intentions, et ça c’est blessant. Je réagis de manière épidermique aux blessures que l’on me fait (l’écorché vif). Oui, j’ai eu des attentes élevées. Comme beaucoup de gens, je fonctionne à la reconnaissance des autres à ce que je fais. Je sais, c’est puéril, mais ça me permet de survivre.

      Dans la vie, on est seul, et la seule façon de changer le monde, c’est de se changer soi-même. Il n’y a pas d’autre façon. Pour changer les autres, on peut juste espérer de les convaincre de ses arguments. On peut amener le cheval à l’abreuvoir, mais on ne peut pas boire à sa place. J’avais préparé tout le travail, mais @mad_meg a refusé de boire pourtant j’étais certain qu’elle avait soif que moi. Je me suis trompé. Il n’y a rien d’autre à dire et les regrets n’y changeront rien.

    • Merci @Aude_v pour ton soutiens et tes explications, et aussi merci @fil et @touti
      @paperli - Par rapport à ton sentiment d’illégitimité pour tenir cette page. Ca dépend vraiment de la manière dont tu présente les choses. Si tu prétend expliquer ce qu’est le sexisme je comprend que ca puisse être délicat pour toi, mais si tu fait un paper.li pour t’aider (toi et d’autres) à comprendre ce qu’est le sexisme c’est une posture tout à fait acceptable pour un homme pro-féministe. Si tu dit « moi je sais ce qu’est le sexisme et je vais vous l’expliquer » c’est différent de si tu dit « Je me demande de qu’est le sexisme, ou on le trouve et comment il se manifeste, cherchons ensemble ». En plus ce n’est pas comme si tu écrivait des articles toi même, c’est juste une compilation de lien sur un sujets, des liens postés et choisis par des féministes donc si tu t’occupait de cette liste tu pourrait le faire tout en gardant une posture humble ou en retrait.

  • Le Womanism, et ce qu’il représente | Ms. DreydFul
    http://msdreydful.wordpress.com/2013/10/17/le-womanism-et-ce-quil-represente

    Je pense que l’illustration la plus ancienne (et parfaite) de la genèse de ces tensions évidentes entre femmes noires et femmes blanches est Sojourner Truth. Sojourner Truth était une ancienne esclave qui a consacré une grande partie de sa vie à la cause des opprimés, et notamment aux mouvements de femmes. Elle est bien connue pour son fameux speech « Ain’t I A Woman ? », donné à la Convention Des Droits Des Femmes en 1851, qui souligne la différence de vécu entre femmes noires et blanches. Bien qu’il n’existe pas de consensus sur l’exactitude du speech (débat controversé), on reprend souvent comme source (2) le compte-rendu d’une féministe blanche Frances Gage qui assista à cette même convention, et dont voici un extrait :

    –----------

    « Dat man ober dar say dat womin needs to be helped into carriages, and lifted ober ditches, and to hab de best place everywhar. Nobody eber helps me into carriages, or ober mud-puddles, or gibs me any best place ! (…) And a’n’t I a woman ? Look at me ! Look at me ! Look at my arm ! (…) I have ploughed, and planted, and gathered into barns, and no man could head me ! And a’n’t I a woman ? I could work as much and eat as much as a man – when I could get it – and bear de lash a well ! And a’n’t I a woman ? I have borne thirteen chilern, and seen ‘em mos’ all sold off to slavery, and when I cried out with my mother’s grief, none but Jesus heard me ! And a’n’t I a woman ? »

    Cet homme là-bas dit que les femmes ont besoin d’être aidées pour monter en voiture, et qu’on doit les porter pour passer les fossés, et qu’elles doivent avoir les meilleures places partout. Personne ne m’aide jamais à monter en voiture, ou à passer les fossés, ou ne me donne une meilleur place ! (…) Et ne suis-je pas une femme ? Regardez-moi ! Regardez-moi ! Regardez mon bras ! (…) J’ai labouré, planté, et rempli des granges, et aucun homme ne me précédait ! Et ne suis-je pas une femme ? Je pouvais travailler autant qu’un homme, et manger autant qu’un homme – quand j’avais assez à manger – ainsi que supporter tout autant le fouet ! Et ne suis-je pas une femme ? J’ai mis au monde treize enfants, et vu la plupart d’entre eux être vendus comme esclaves, et quand j’ai pleuré avec ma douleur de mère, personne à part Jésus ne m’écoutait ! Et ne suis-je pas une femme ?

    #womanism #intersectionnalité #Sojourner_Truth

  • Idéologie anti-oppression, une impasse? | Ms. DreydFul
    http://msdreydful.wordpress.com/2013/09/16/ideologie-anti-oppression-une-impasse

    Certains pensent que nos outils et concepts (intersectionnalité, dénonciation systématique du fait oppressif, splaining, notion de privilège…) pourraient devenir un frein à l’entente, et à la discussion dans nos espaces féministes. Mais je vais vous sortir un scoop : ils sont fait pour ! Ces concepts nous aident à expliquer la réalité, à la mettre au grand jour. Ils ne sont pas là pour la discussion, mais pour révéler l’oppression ! Lorsque vous vous pesez et que la balance affiche un poids, vous n’allez pas commencer à dire que la balance est déréglée, juste parce que le poids affiché ne vous plaît pas ! On peut se poser la question de la pertinence de se peser (Il y a même plutôt intérêt), mais dans notre cas, révéler l’oppression ne devrait pas être remis en cause (à moins d’être un dominant refusant de la voir).
    L’impasse qui est souvent vue et les ruptures observées existent tout simplement, parce que la perspective dominante a échoué à regarder en face l’oppression, qu’elle s’est renfermée sur sa vision des choses. Va-t-on blamer les dominés maintenant de révéler les faits oppressifs pour éviter l’impasse ?

  • Homme Blanc Hétéro* : Le niveau de difficulté le plus faible qui existe | Ms. DreydFul
    http://msdreydful.wordpress.com/2013/06/27/homme-blanc-hetero-le-niveau-de-difficulte-le-plus-faible-qui-

    Les mecs. Imaginez que la vie ici aux Etats-Unis — ou bien sûr, à peu près n’importe où dans le monde occidental — soit un énorme RPG, comme World of Warcraft mais désespérément mondain, où la plupart des quêtes impliquent acquérir de l’argent, des téléphones portables et des donuts, bien que pas toujours en même temps. Appelons ça Le Monde Réel. Vous avez installé Le Monde Réel sur votre ordinateur et vous vous apprêtez à y jouer, mais d’abord vous allez à l’onglet des réglages pour mettre vos codes, bidouiller vos paramètres, et choisir le niveau de difficulté du jeu. Vous y êtes ?

    Ok : Dans le RPG connu comme Le Monde Réel, « Homme Blanc Hétéro » est le niveau de difficulté le plus faible qui existe.

    #féminisme

  • Pour les blancs qui s’opposent au racisme : comment arrêter d’avoir tout faux ! | Ms. DreydFul
    http://msdreydful.wordpress.com/2013/05/14/pour-les-blancs-qui-sopposent-au-racisme-comment-arreter-davoi

    Les preuves que tu es privilégié car blanc sont partout. Parce ce que tu es un petit blanc**, encore plus si t’es un gars, ta voix en tant qu’individu est parmi la population la plus abondamment sur-représentée au sein de la litérature, des mass médias, des gouvernements, de la médecine, de l’Histoire humaine, de l’économie, et la liste continue – encore plus si je dois être encore plus spécifique. L’anglais (ta langue) est reconnue pour être la langue internationale des affaires (1), donc en tant que petit blanc, tu peux parler à de nombreuses personnes importantes. Parce ce que tu es un petit blanc, tu es reconnu d’abord et surtout pour tes capacités intellectuelles (même si tu es un raciste bigot bien connu, à plus fortes raisons, si tu es un gars). Parce ce que tu es un petit blanc, ton potentiel n’est pas juste « protégé » d’être diminué activement à cause de cette inégalité, qui porte le coût des oppressions envers les personnes racisées. En fait, ton potentiel est vraiment littéralement boosté à cause de ton privilège. Même la vision du monde à travers tes yeux est la vision assumée par défaut de tous les humains (Ceci est appelé les optiques blanches***).

  • Parlons privilège blanc, voulez-vous? | Ms. DreydFul

    http://msdreydful.wordpress.com/2013/03/29/parlons-privilege-blanc-voulez-vous

    S’il y a une notion qui n’a pas passé les frontières de notre bonne vieille France, c’est bien le privilège blanc. Elle a sûrement pas obtenue de visa, que voulez-vous ?

    Pas étonnant alors qu’en France, on ne comprenne pas ce qu’est le racisme, et que surtout on ose nous parler de racisme « anti-blanc », ce qui est un véritable oxymore !

    Parce que si vous n’avez pas encore compris ce qu’est le racisme, laissez-moi vous simplifier la vie : le racisme, c’est la légitimation du privilège blanc.

    Le privilège blanc, qu’est-ce que c’est que ca vous me direz ? C’est pouvoir ne pas penser à sa couleur. C’est vivre dans une société où tout ce qui est blanc est l’option par défaut. C’est la valorisation univoque du blanc (que ce soit en le qualifiant beau, intelligent…) : tout ce qui est blanc est positif.