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  • Crise des déchets à Saïda (Liban) | Rumor
    http://rumor.hypotheses.org/1511

    [Au #Liban] l’actualité urbaine est dominée par le problème de la mise en décharge des ordures de la région de Saïda, la grande ville du sud du pays. Depuis des années, ces #ordures sont (comme pendant longtemps à Beyrouth) déposées sur ce qui est devenu avec le temps un gigantesque dépotoir qui se déverse dans la mer ou brule en dégageant des émanations #toxiques. Cette solution « temporaire » devait prendre fin avec l’ouverture d’une usine en projet depuis 1997. Mais les aléas, délais, controverses autour de ce projet ont été très nombreux et l’usine n’est apparemment toujours pas opérationnelle.

    #cdp #environnement

    • Je manque de billes là-dessus, mais ça n’est certainement pas l’Orient-Le Jour qui risque d’apporter un éclairage intéressant. Trois articles sur la collecte des déchets par les municipalités, et pas un mot sur la société Sukleen, ça ne va certainement pas mener bien loin.

      Voir par exemple cet article de novembre dernier :
      http://www.nowlebanon.com/NewsArchiveDetails.aspx?ID=215009

      While few would contest the quality of the service, the renewal of Sukleen’s contract with the Lebanese government has been at the core of a cabinet row over how much the Lebanese state should pay for its services. If March 14 ministers had their way, they would renew the contract without questioning it, but March 8 opposition ministers asked to see it before signing it.

      Currently, the terms of the deal between Sukeleen and the government are secret, as are the fees the company charges, despite the fact that they are paid from public money. Both opposition ministers and NGO workers who advocate for transparency find the situation unacceptable.

      “It’s not only the Sukleen contract, it’s the principle of access to information, to disclose all contracts with companies in Lebanon and outside Lebanon linked to fields that affect our lives,” Yehya Hakim, managing director of the Lebanese Association for Transparency, told NOW Lebanon. He also stressed that in Lebanon the law does not oblige the authorities to disclose expenditures to the public.

      Rumor has it that Sukleen’s services are some of the most expensive in the world, but few people in Lebanon know for sure how much it costs to clean Beirut’s streets.

    • Question évoquée dans Al Akhbar aujourd’hui :
      http://www.al-akhbar.com/node/9483

      Et pour le coup, l’article met la corruption et les contrats Sukleen au cœur du problème.

      المدقّق في واقع هذا القطاع في لبنان، وفي الإدارة المالية والإدارية يسارع إلى الخروج باستنتاج بديهي من هذا المؤتمر، إذا كان لا بد من نقل التجربة التونسية إلى لبنان، فالأفضل البدء بكنس الفساد، كما فعلت ثورة البوعزيزي في تونس، واستتباعاً فتح تحقيق مالي وإداري بشأن أسباب فشل الخطط التي أشرف على تنفيذها مجلس الإنماء والإعمار ووزارات البيئة والداخلية والبلديات والتنمية الإدارية، وصولاً إلى فتح تحقيق في أسباب عدم تقديم حوافز إلى البلديات التي استقبلت مطامر على أرضها، وأسباب عدم إنشاء معمل للطاقة من غاز الميثان المنبعث من مطمر الناعمة، وتفويت فرصة إدخاله في آليات الصندوق الأخضر الذي أقرّته الأمم المتحدة في كانكون أواخر العام الماضي، وصولاً إلى فتح تحقيق في الأكلاف المرتفعة للتخلص من مكب النورماندي، وفضائح مكب صيدا ومعمل نفاياتها المتعثر.

    • bonjour Nidal et merci de ces commentaires. Je suis conscient des limites de ces sources d’information. Merci beaucoup pour l’article d’Al AKhbar. On peut citer qd même l’Orient le Jour sur ce sujet , certes un peu ancien (20/1/2011)...
      Le ping-pong politique à visage économique se poursuit entre Raya Hassan et les ministres du CPL | Économie Liban | L’Orient-Le Jour
      http://www.lorientlejour.com/category/%C3%89conomie/article/685744/Le_ping-pong_politique_a_visage_economique_se_poursuit_entre_Raya_Has

      De son côté, le ministre démissionnaire du Tourisme, Fady Abboud, a notamment déploré le prix élevé propre à la gestion par Sukleen de la collecte des ordures, « qui coûte près de 165 dollars par tonne, alors que des études de compagnies internationales spécialisées prouvent que ce prix peut être réduit de moitié ».
      Plus globalement ma veille porte sur les questions de services urbains entre autres au Liban. Et à ce ce titre, l’affaire est loin d’être intéressante...

      M. Abboud s’en est également pris à la Société libanaise pour le développement et la reconstruction du centre-ville de Beyrouth, Solidere, affirmant que celle-ci a réussi à décrocher un contrat d’exploitation des deux ports touristiques (est et ouest) de Beyrouth sans qu’un cahier des charges ne soit réalisé.