Dtaleur, j’entends le scénariste de la BD Orsay vanter B. Le Maire (ils étaient tous les deux…

Le futur président de l’UMP, président tout court, dont j’avais déjà parlé là : ►http://seenthis.net/messages/112147 étrillé par le Fric-Frac Club.

Le maniement du cliché est un emploi d’avenir | Bruno Le Maire, Jours de pouvoir | FRIC-FRAC CLUB
▻http://www.fricfracclub.com/spip/spip.php?article715

Parmi tous les journaux, écrits journalistiques, critiques acerbes, hagiographies traçant le passage du quinquennat de Nicolas Sarkozy, l’ouvrage de Bruno Le Maire, Jours de Pouvoir, semble trancher singulièrement avec le reste. Il est publié par une maison « sérieuse », Gallimard, qui plus est dans sa "légendaire" collection « Blanche ». De plus, l’auteur traîne une image d’intellectuel, qualification plutôt rare de nos jours pour un homme politique quelque soit son bord. J’étais donc fortement intrigué par ce que pouvait être le résultat de cette combinaison. On pourrait arguer que l’on ne devrait parler ici que de ce qui est ou fait littérature, mais on doit aussi, à rebours, dénicher, débusquer ce qui, sous le prétexte de l’être, n’est qu’une vessie prise pour une lanterne.

Cinq petits mots pour tout dire
La valise diplomatique
16 juillet 2013
▻http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2013-07-16-CAC40

Ces cinq petits mots n’ont guère fait de bruit. Et pourtant…

Pourtant, quand un ancien ministre français, M. Bruno Le Maire, qui a déjà fait part de ses ambitions présidentielles, revient sur la concurrence qui, il y a deux ans, l’opposa à un de ses collègues pour succéder à Mme Christine Lagarde au ministère des finances, on sursaute de le lire ainsi décliner ses qualités : « Quand Christine Lagarde a quitté Bercy pour le FMI, on m’a proposé le poste. On m’a demandé de le prendre. Puis on me l’a retiré. C’est ça, l’histoire, et elle est simple. Tout le monde alors — de Juppé à Sarkozy en passant par Balladur et les présidents du CAC 40 — a estimé qu’il y avait une personne compétente pour reprendre Bercy, c’était Bruno Le Maire. »

Ainsi « les présidents du CAC 40 » comptent désormais au nombre des cautions dont se prévalent certains ministres soucieux d’accélérer leur carrière. A la limite, on s’en doutait un peu. L’ingénuité d’un tel aveu public surprend davantage. Il n’est donc plus interdit en France d’avouer que la politique économique et financière du pays se fait « à la corbeille » (le sobriquet donné autrefois à la Bourse), le CAC 40 étant précisément constitué des quarante principales sociétés cotées du pays.
▻http://www.ina.fr/video/I00013080

#banque #finance #politique