• En France, la maladie de Lyme souffre de déni médical

    Le médecin lui parle de maladie auto-immune, lui explique qu’elle souffre d’un déficit immunitaire. Elle accumule les prises de sang, on lui parle de leucémie, de lymphome, de sida. Son état s’améliore vers 2007, mais après une crise de stress, elle rechute. Le tout dure quatorze ans. Aujourd’hui encore, son élocution est difficile.

    Et c’est en mars 2011, au détour d’une conversation avec une cliente qui présente les mêmes symptômes, qu’elle apprend que son affection correspond à la maladie de Lyme. Une infection due à une morsure de tique, courante en Europe et aux Etats-Unis. Une recherche sur Wikipédia le lui confirme. Elle effectue une sérologie. Le test est positif.

    « Quand j’ai appelé mon médecin traitant pour lui dire que c’était la maladie de Lyme, il ne m’a pas crue. Il semblait à peine savoir ce que c’était. Il m’a que le Lyme, ce n’était rien, que moi j’avais quelque chose de beaucoup plus grave, mais que j’étais en déni. Maintenant, j’ai recours à la médecine douce. »

    | Rue89
    http://www.rue89.com/2011/04/24/en-france-la-maladie-de-lyme-souffre-de-deni-medical-201013