• 18 ans de vie en bonne santé : le prix des #inégalités à Londres : La Riposte
    http://www.lariposte.com/18-ans-de-vie-en-bonne-sante-le.html

    Des données récemment publiées par l’Office National de Statistiques britannique ont révélé que les Londoniens vivant dans les quartiers les plus riches de la ville jouissent en moyenne de 18 ans de vie en bonne santé en plus que ceux vivant dans les quartiers les plus pauvres.

    Selon les mêmes chiffres, les femmes qui vivent dans le quartier de Richmond [1] peuvent s’attendre à vivre 72 années en bonne santé, contre seulement 54 ans pour les femmes du quartier de Tower Hamlets, un des quartiers les plus pauvres de la ville. Les hommes de Richmond ont eux une espérance de vie de 81,5 ans, dont 70,3 en bonne santé – contre 77,2 ans d’espérance de vie, dont 56.5 ans en bonne santé, pour les hommes de Tower Hamlets.

  • La journée de 12 heures à l’hôpital (La Riposte)
    http://www.lariposte.com/la-journee-de-12-heures-a-l,1872.html

    Les femmes représentent plus de 70 % du personnel hospitalier. Or plus de jours de repos, c’est pour les jeunes mères plus de temps à consacrer à leurs enfants, dans une profession où les horaires de travail ne sont pas adaptés. Au Centre Hospitalier d’Alès, nous n’avons plus de crèche. Certaines collègues choisissent de travailler de nuit pour s’occuper de leurs enfants la journée. On en connaît les conséquences : une espérance de vie inférieure de 10 ans à la moyenne nationale. Les sages-femmes, dans les services de maternité, travaillent déjà à ce rythme depuis très longtemps. Mais depuis plusieurs années cela s’étend à d’autres professions paramédicales et à d’autres services hospitaliers.

  • Combattre l’austérité, en finir avec le capitalisme
    http://www.lariposte.com/combattre-l-austerite-en-finir,1836.html

    Pendant des décennies, pour éviter de taxer les profits des banques et des grandes entreprises, les États se sont endettés massivement pour financer les dépenses publiques, dont une partie importante a servi à subventionner les capitalistes, d’une façon ou d’une autre. La dette publique européenne s’élève désormais à plus de 10 000 milliards d’euros, soit un quart de la dette publique mondiale. L’alourdissement progressif de la dette ne pouvait pas continuer longtemps sans aboutir à un problème de solvabilité des États. Le brusque ralentissement de l’activité économique, à partir de 2008, a rapidement poussé plusieurs États – l’Irlande, le Portugal et surtout la Grèce – au bord de la faillite et a fragilisé à l’extrême la situation financière de l’ensemble des pays européens.

    • Le système capitaliste est-il voué à s’effondrer, à disparaître de lui-même ? Non. Tant qu’ils conservent la propriété des moyens de production et de la finance, les capitalistes s’en sortiront toujours – mais au détriment du reste de la société. Il y a bien une « solution », de leur point de vue, qui n’en est pas une de notre point de vue. Elle passe par la destruction massive ou la délocalisation de l’appareil productif, par la casse des services publics, de l’éducation et de la santé, par une lutte à outrance pour briser la capacité de résistance des travailleurs et réduire en poussière toutes les concessions arrachées par les luttes passées. La question n’est pas tant de savoir si la crise peut être résolue, mais de savoir quelle classe sortira victorieuse de cette lutte.

    • Pour la classe capitaliste, il n’y a d’ailleurs pas « lutte », mais simple chantage. Le monde doit garantir les revenus du capital, par tous les moyens, même si certains en crèveront de faim, car sinon, c’est l’économie qui s’écroulera, et on crèvera tous. Et ça marche.
      Ce qui me frappe, c’est que dans tout ce chaos, jamais le capitalisme n’a été aussi fort, jamais on entend désormais dans le monde la moindre contestation de l’essence même du capitalisme. L’Europe est ravagée, dépouillée, mise au pas, la misère s’étend, et nos dirigeants viennent nous expliquer que nous devons faire un effort de plus pour que nos créanciers, les « investisseurs » en aient pour leur argent. Les revenus du capital doivent être maintenus même s’il n’y a plus de travail. Et avec leur délire sur la compétitivité, on bossera pour moins cher, alors que le problème est avant tout monétaire et réglementaire au niveau du commerce international. Moi ça me laisse pantois...
      Pétain doit se retourner dans sa tombe. C’est super facile, en fait, de faire « collaborer » tout un pays... :-(

    • @monolecte : Ça me gêne un peu de voir des personnes que je qualifierais globalement « d’opposant aux système capitaliste » employer la même rhétorique et se soumettre aux mêmes dogme que le système qu’ils prétendent combattre : le montant de la dette, le risque de non solvabilité des États et la nécessité de réduire ladite dette. ("L’alourdissement progressif de la dette ne pouvait pas continuer longtemps sans aboutir à un problème de solvabilité des États.") Ce faisant, c’est accorder du crédit à la thèse de vos adversaires, reconnaître que vous êtes d’accord sur le problème, mais que vos opinions divergent seulement sur les moyens à mettre en place pour le résoudre...

      Or, il n’est absolument pas prouvé que la dette des États conduit ceux-ci à leur faillite : c’est juste la thèse principale des ultra-libéraux...

      Bravo au passage à @petit_ecran_de_fumee, qui gagne un point Godwin pour cette comparaison déplacée.

  • Faut-il défendre le modèle des coopératives ?
    http://www.lariposte.com/faut-il-defendre-le-modele-des,1773.html

    La Riposte ne s’opposerait pas à ce que, dans une entreprise menacée, les salariés tentent de sauver leurs emplois en reprenant l’entreprise sous forme de coopérative. Cependant, le système des coopératives n’est pas une alternative viable à la propriété capitaliste. L’expérience le prouve. D’innombrables coopératives naissent et meurent chaque jour, à travers le monde. Pourquoi meurent-elles ? Parce qu’elles sont en concurrence avec d’autres entreprises (ou d’autres coopératives) sur le marché capitaliste – et que les mécanismes de cette concurrence éliminent les unes au profit des autres.

    Pour éviter la faillite, que font les travailleurs d’une coopérative ? La même chose que n’importe quel capitaliste : ils accroissent la « compétitivité » de leur entreprise en baissant les frais de production. Les travailleurs en viennent donc à intensifier leur propre exploitation dans le but d’accroître ou de conserver leur part de marché – au détriment d’autres entreprises (et donc, indirectement, des salariés de ces entreprises). Un tel système finit par générer chez les travailleurs une mentalité de propriétaires et les comportements qui vont avec.

    • Je regarde en ce moment du côté des coopératives d’indépendants, comme Coopaname. Des travailleurs indépendants de toute sorte se regroupent en coopérative ouvrière de production (SCOP). Ils deviennent notamment salariés de cette SCOP et bénéficient des avantages liés à ce statut, en particulier les allocations chômage. Les cotisations sociales doivent donc être beaucoup plus importantes. La coopérative prélève par ailleurs 10 % du chiffre d’affaire. Il semble qu’elle bénéficie d’aides de plusieurs collectivités à hauteur de 4 à 5000 euros par personne. Vous connaissez ?

      Cette formule présente au moins quatre avantages majeurs :
      Ne pas être isolé : Coopaname accompagne ses entrepreneurs-salariés dans la durée et offre un cadre favorable aux échanges et collaborations professionnelles.
      Se concentrer sur son métier : toutes les questions administratives, comptables, fiscales, juridiques (etc.) sont mutualisées.
      Sécuriser la démarche entrepreneuriale : le statut de salarié évite de créer sa propre entreprise et offre davantage de protection sociale.
      Permettre la multiactivité : car deux ou trois activités différentes peuvent faire un seul emploi salarié stable.

      Quelle est la différence entre Coopaname et une Scop plus classique ?
      Les Coopératives de production classiques et les Coopératives d’activités et d’emploi ont deux démarches diamétralement opposées, mais qui se rejoignent dans une même forme juridique : la SCOP.
      Le projet d’une Coopérative de production classique est de dépasser le salariat, et notamment le lien de subordination, en permettant aux salariés de devenir co-entrepreneurs de leur entreprise.
      Le projet d’une Coopérative d’Activités et d’Emploi est de dépasser l’entreprise individuelle, et notamment ce qu’elle comporte de précarité, en permettant à des entrepreneurs de devenir co-salariés d’une entreprise qu’ils construisent ensemble.

      http://www.coopaname.coop

      #coopaname #coopérative #SCOP

  • Interview de Jean-Luc Mélenchon : « Plutôt que de rassurer les marchés, il faut les affronter » (La Riposte)
    http://www.lariposte.com/interview-de-jean-luc-melenchon,1724.html

    La Riposte : Sarkozy a lancé la lutte contre les « fraudeurs » aux allocations familiales, arrêts maladie, RSA, etc. A l’en croire, les pauvres et chômeurs seraient responsables de la dette publique. Comment combattre cette stratégie ? Jean-Luc Mélenchon : La chasse aux pauvres menée par Sarkozy sous prétexte de lutte contre la fraude est une stratégie pour diviser le peuple. Un enfumage pour détourner le regard loin des responsables de la crise et de la dette  : les banques et le système financier. Pour démonter cette imposture, il faut sans cesse rappeler que la fraude aux prestations sociales ne représente que 20 % du total de la fraude sociale. La droite reste silencieuse face aux responsables de 80 % de la fraude : ces patrons voyous qui soustraient 14 milliards par an de recettes aux régimes sociaux. L’arsenal anti-fraude de Sarkozy n’est donc pas fait pour améliorer les comptes sociaux mais pour entretenir une bataille idéologique et insécuriser davantage les travailleurs. (...) Source : La Riposte

  • Crise et mobilisations de masse en Grèce

    Les dirigeants européens pensent que des privatisations massives, en Grèce, permettraient de lever bien plus de fonds que l’objectif initial de 50 milliards d’euros. La valeur des biens publics grecs est estimée à plus de 250 milliards d’euros. Cela représente la quasi-totalité de la dette grecque. On a affaire à des bandits prêts à vendre la peau de leur victime pendant que celle-ci vit encore. Mais ils ont un petit problème. Ils ne font pas confiance au gouvernement grec, qui n’est pas allé assez vite et assez loin, selon eux.

    Pragmatiques, les dirigeants Hollandais proposent une mesure radicale : la création d’une agence extérieure, dirigée par l’UE, qui aurait pour mission de vendre les avoirs grecs. C’est une violation flagrante de la souveraineté nationale grecque, qui provoquera une résistance féroce. On se demande ce que diraient les Français si une agence bruxelloise leur demandait de vendre la Tour Eiffel et le Louvre, pour éponger leur dette. Mais la Grèce est un petit pays. Personne ne se soucie de ménager sa susceptibilité.

     : La Riposte
    http://www.lariposte.com/crise-et-mobilisations-de-masse-en,1630.html
    #privatisation #spoliation #profitation #crise #europe

  • En Belgique, la solidarité avec les travailleurs français s’amplifie : La Riposte
    http://www.lariposte.com/En-Belgique-la-solidarite-avec-les.html

    Aujourd’hui, 26 octobre, le dépôt pétrolier de Total à Feluy en Belgique a été bloqué par le syndicat socialiste FGTB (voir ici). Les travailleurs belges de ce site de Total n’acceptent pas que des camions viennent se ravitailler et briser la grève de travailleurs français des raffineries. La semaine passée, un autre syndicat belge avait déjà appelé au boycott actif des transports de carburant via les fleuves Escaut et la Lys. Un comité de soutien s’est aussi formé, Belgique-France Solidarité ! à l’initiative de dirigeants syndicaux et de militants de gauche. Ce comité prévoit une manifestation, jeudi 28 octobre, devant l’ambassade de France, à Bruxelles, en solidarité avec la lutte des syndicats français. Ci-dessous, l’appel de ce comité de soutien :

    #mobilisation #Europe #solidarité #lutte #for:rezo.net #for:comitedesalutpublicgmail.com #for:l.serisgers.cci.fr #for:messepsgmail.com #for:twitter

  • 7 septembre : vers une mobilisation exceptionnelle - La Riposte
    http://www.lariposte.com/spip.php?page=article&id_article=1455

    La Riposte appelle à participer massivement à cette journée d’action. Plus il y aura de grévistes et de monde dans les rues, demain, plus les salariés et militants syndicaux se poseront la question d’une poursuite immédiate – ou à très court terme – du mouvement. Chacun a bien compris qu’une journée de mobilisation, même massive, ne permettra pas d’arracher le retrait de la contre-réforme visant nos retraites. La combativité des militants syndicaux, notamment à la CGT, peut se résumer en deux phrases : « le 7 septembre ne sera pas un baroud d’honneur. On doit se battre jusqu’au bout ». C’est précisément ce qui inquiète la classe dirigeante et les sommets de l’Etat. Le gouvernement est hanté par le spectre d’une grève illimitée qui, dans la foulée du 7 septembre, se développerait dans plusieurs secteurs de l’économie et de la fonction publique. Ce n’est pas du tout exclu – et c’est d’ailleurs la condition de notre victoire.

    #réforme #résistance #retraite #solidarité #syndicalisme #lutte #classes #for:twitter

  • Les effets des réformes Pécresse se font sentir - La Riposte
    http://www.lariposte.com/Les-effets-des-reformes-Pecresse-se-font-sentir-1349.html

    A Paris, l’université de Paris-Dauphine a choisi de passer au statut de « grand établissement », ce qui lui permet de fixer elle-même le montant de l’inscription à ses diplômes. Alors que les frais d’inscription nationaux sont actuellement de 231 euros, le Conseil d’Administration (CA) de cette université a décidé, le 1er février, que certains diplômes de Dauphine coûteront jusqu’à 4000 euros. A l’époque des grèves étudiantes de 2008/2009, l’UNEF avait appelé à la fin de la grève contre diverses promesses du gouvernement, notamment en matière de frais d’inscription. Aujourd’hui, lorsque l’UNEF rappelle sa promesse à Valérie Pécresse, celle-ci répond que l’augmentation décidée par le CA de Dauphine est tout à fait légale, puisque ce type de décisions relève désormais de la compétence des CA !

    #université #éducation #inégalités #réforme #capitalisme #for:twitter

  • Licenciée parce qu’elle ne souriait pas aux clients - La Riposte
    http://www.lariposte.com/Licenciee-parce-qu-elle-ne-souriait-pas-aux-clients-1303.html

    Ce cas est typique. Le patron de cette PME a multiplié les violations du Code du travail et des lois encadrant le licenciement pour motif économique. Il n’a pas respecté les délais, n’a engagé aucune recherche de reclassement, n’a fourni aucune justification du motif économique, etc. Il n’a pas respecté, non plus, les temps de repos obligatoires entre deux prises de services. C’est qu’il se considère comme un seigneur sur sa terre. Il juge qu’il a tous les pouvoirs, y compris sur ses salariés. Les lois qui restreignent ce pouvoir sont si peu respectées, et les sanctions si rares – ou insignifiantes – que la société capitaliste reconnait tacitement l’arbitraire patronal, dans les faits.

    #travail #droit #entreprise #domination #for:twitter

  • L’impact de la récession sur la lutte des classes - La Riposte
    http://www.lariposte.com/L-impact-de-la-recession-sur-la-lutte-des-classes-1263.html

    Faute d’issue sur le marché mondial, les capitalistes français cherchent à augmenter la rentabilité au moyen d’une augmentation du taux d’exploitation des salariés. Par « taux d’exploitation », on entend la part de profit extraite de chaque heure de travail. La seule façon de défendre et d’accroître leurs profits consiste à réduire, par tous les moyens possibles, la part des richesses créées qui revient, d’une façon ou d’une autre, aux travailleurs. En d’autres termes, le capitalisme signifie désormais la régression sociale permanente.

    #économie #crise #salaire #exploitation #capitalisme #for:twitter

  • Industrie : la crise des sociétés de services - La Riposte
    http://www.lariposte.com/Industrie-la-crise-des-societes-de-services-1212.html

    Des sociétés comme Assystem (9000 salariés) commencent à mettre en place des mesures de chômage partiel, notamment dans le secteur automobile. D’autres géants comme Cap Gémini (environ 30 000 salariés, en France) commencent à avoir un taux d’intercontrats largement supérieur à leurs moyennes. Des dizaines de chefs de projet se retrouvent sans projets, ce qui amène les dirigeants de l’entreprise à durcir leur politique d’intercontrat. Avant, trois mois d’intercontrat étaient tolérés. Désormais, un mois, c’est un mois de trop, et des pressions s’exercent sur le salarié pour qu’il mette à jour son CV et gagne de nouvelles missions.

    #travail #chômage #crise #industrie #économie

  • L’Italie au seuil de grandes luttes sociales - La Riposte
    http://www.lariposte.com/L-Italie-au-seuil-de-grandes-luttes-sociales-1200.html

    Nous avons souvent dit, ces dernières années, que si les travailleurs d’Europe voulaient connaître leur propre avenir, ils devaient regarder en direction de l’Amérique latine et de la vague révolutionnaire qui balaye ce continent. Aujourd’hui, le choc économique et social de la crise renforce et rapproche cette perspective. Et parmi les pays candidats à une explosion de la lutte des classes, l’Italie figure en bonne position – aux côtés de la France et de la Grèce.

    #classes #lutte #histoire #crise #Europe

  • La situation des travailleurs japonais - La Riposte
    http://www.lariposte.com/-La-situation-des-travailleurs-japonais0.html

    D’après une enquête inédite sur les « réfugiés des cybercafés », commanditée par le Ministère du travail et de la protection sociale, il s’est avéré que les cybercafés du Japon abritent 5400 réfugiés. Sur 3246 cafés interrogés, 1173 ont répondu. D’après l’analyse du ministère, il y a environ 5400 sans-abris dans les cybercafés. Parmi eux, 2700 sont des travailleurs précaires, 1300 sont des chômeurs en recherche d’emploi, 900 sont des chômeurs qui ne cherchent pas d’emploi et 300 sont des travailleurs « ordinaires ». En fonction de l’âge, les 20-29 représentent 26,5%, les 50-59 ans représentent 23,1%. Ces deux tranches d’âge comptent le plus grand nombre de chômeurs et de travailleurs précaires.

    #travail #pauvreté #chômage #international #crise