• Les divers coûts de la suspension de l’écotaxe
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/10/29/les-divers-couts-de-la-suspension-de-l-ecotaxe_3505065_3234.html#mf_sid=8567

    Le coût de la suspension du dispositif de l’écotaxe, décidée par le gouvernement mardi 29 octobre, n’est pas négligeable pour les finances publiques.
    Le dispositif devait à l’origine rapporter un peu moins de 1,2 milliard d’euros chaque année, réparti entre l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF) (780 millions), la société chargée de prélever la taxe, Ecomouv (230 millions) et les collectivités locales (160 millions). La taxe devant initialement commencer à être prélevée au 1er janvier 2014, chaque mois de retard aura un impact sur les rentrées de fonds attendues pour les trois entités.

    Le dispositif concernait 800 000 camions, dont 600 000 français, de plus de 3,5 tonnes qui circulent sur 12 000 km de routes nationales et 2 000 km de routes départementales du réseau « non concédé », c’est-à-dire hors autoroutes.

    Lire nos explications Fiscalité : les sept précédents reculs du gouvernement

    LE MANQUE À GAGNER SERA COMPENSÉ PAR DES ÉCONOMIES

    Après cette suspension, le manque à gagner dans le budget doit, théoriquement, être compensé par des économies, estime le rapporteur au budget à l’Assemblée, le socialiste Christian Eckert. « Cela fait déjà quelque temps que les recettes de l’écotaxe ont été reportées de trimestre en trimestre », a-t-il ironisé.

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  • Bourse : Londres lance un « indice islamique » - Le Monde
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/10/29/la-

    bourse-de-londres-va-lancer-des-obligations-islamiques_3504691_3234.html

    M. Cameron s’exprimera devant plus de 1 800 dirigeants politiques et hommes d’affaires lors du 9e Forum économique du monde islamique à Londres, qui se tient pour la première fois en dehors d’un pays musulman. Le premier ministre entend ainsi renforcer les liens financiers entre la Grande-Bretagne et le monde islamique.

    « Aujourd’hui, la Bourse de Londres annonce la création de nouveaux indices, va-t-il indiquer. Cela signifie la création d’un nouveau moyen de découvrir des opportunités de finance islamique. »

    La Grande-Bretagne deviendrait ainsi le premier pays occidental à prendre une telle initiative. L’indice des valeurs islamiques réunira les entreprises répondant aux principes d’investissements traditionnels de l’islam.

    L’investissement islamique se fonde sur le principe qu’il doit être structuré sur l’échange de propriétés ou d’actifs et que la monnaie est utilisée uniquement comme un étalon de valeur. Les obligations islamiques – appelées « Sukuk » – respectent les principes financiers islamiques qui interdisent la facturation ou le paiement d’intérêts.

    « Depuis des années, les gens évoquent la création d’un (...) Sukuk hors du monde islamique, devrait souligner M. Cameron. Mais cela ne s’est jamais fait. Changer cela est une question de pragmatisme et de volonté politique. Et ici, en Grande-Bretagne, nous avons les deux. » Les investissements islamiques au niveau mondial devraient s’élever aux alentours de 1 300 milliards de livres l’année prochaine, soit une progression de 150 % depuis 2006.

    #finance_islamique