• Un médecin grec raconte : « Celui qui n’a pas d’argent meurt »
    http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=4656
    L’assurance maladie par l’entreprise, ce n’est pas une bonne idée.

    Depuis de nombreuses années, je travaille dans un hôpital public. Au printemps 2011, j’ai vu les conséquences, lorsque des centaines de milliers de personnes ont soudainement perdu leur emploi et par la suite leur assurance maladie. A cette époque, j’avais un patient quinquagénaire souffrant du cœur qui faillit mourir parce qu’il n’avait pas obtenu les médicaments nécessaires depuis six mois. Cela m’a touché profondément, je me sentais coupable.

    #santé #Grèce #mort #austérité

    • Y a-t-il des maladies typiques de cette crise ?

      Le Sida, la tuberculose et l’hépatite. Les personnes infectées sont souvent les pauvres ne pouvant pas s’offrir de traitement. Ils continuent donc à infecter d’autres personnes et les infections se répandent. Les diabétiques sont aussi durement touchés. Ils ne peuvent souvent plus suivre leur régime ou n’obtiennent pas assez d’insuline ; ils risquent donc la cécité ou des amputations. Beaucoup plus souvent qu’auparavant, nous voyons des mamans, bébés et enfants sous-alimentés. Cela va nuire à un grand nombre d’enfants pour toute leur vie.

      Si la réalité est ainsi, les coupes dans les budgets de la santé publique sont totalement insensées même sous l’aspect purement économique.

      Oui, c’est absurde. Ces mesures d’économies coûteront en fin de compte davantage à l’économie grecque qu’elles ne rapportent au budget de l’Etat. Uniquement ce qu’on a économisé sur le dos des diabétiques au cours des trois années après 2010 causera des frais supplémentaires de 200 millions d’euros. C’est le résultat d’une étude sérieuse.

  • Le conflit ukrainien – propagande et réalité
    par Klaus Hornung
    http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=4321

    La chancelière maîtrise parfaitement la propagande par les médias. Au début ce fut l’« absence d’alternative » pour l’euro et son sauvetage. Maintenant elle reproche au président Poutine et aux Russes le retour à la « vieille façon de penser » du communisme soviétique, sa tendance à vouloir des « sphères d’influence », ce qui avait été abandonné il y a 25 ans, c’est-à-dire à la fin de la guerre froide, remplacé alors par un respect réciproque des intérêts et une coopération internationale, menée particulièrement par l’UE et les Etats-Unis. Depuis le début du conflit ukrainien, l’hiver dernier, cette façon de présenter la réalité est devenue une véritable rengaine de la propagande occidentale qui à tout prix veut rendre la Russie responsable de ce conflit et de son renforcement. Il est donc nécessaire de revoir les faits.

    • (la citation se trouve dans le texte lié comme annexe)

      Elargissement de l’OTAN et de l’UE en faveur de la politique mondiale des Etats-Unis

      « A court terme, il y va de l’intérêt des Etats-Unis de consolider et de préserver le pluralisme géopolitique qui prévaut sur la carte d’Eurasie. Par le biais de manœuvres politiques et de manipulations, on pourra ainsi prévenir l’émergence d’une coalition hostile qui pourrait chercher à contester la suprématie des Etats-Unis, ce qui n’empêcherait toutefois pas un Etat donné d’imaginer de le faire lui-même. (p. 253s.)
      […] L’élargissement de l’ #Europe et de l’ #OTAN serviront les objectifs aussi bien à court terme qu’à plus long terme de la politique américaine. Une Europe plus vaste permettrait d’accroître la portée de l’influence américaine – et, avec l’admission de nouveaux membres venus d’Europe centrale, multiplierait le nombre d’Etats pro-américains au sein des conseils européens – sans pour autant créer simultanément une Europe assez intégrée politiquement pour pouvoir concurrencer les Etats-Unis dans les régions importantes pour eux, comme le #Moyen-Orient. Il est également essentiel pour l’assimilation progressive de la #Russie dans un système de coopération mondiale que l’Europe soit bien définie sur le plan politique. » (p. 255)

      Zbigniew Brzezinski. Le grand échiquier. L’Amérique et le reste du monde.

      Paris 1997. ISBN 2-227-13519-0.

  • Retour sur la destruction de Dresde du 13-14 février 1945 | Jacques Pauwels (Joli Mai)
    http://www.jolimai.org/?p=329

    Dans la nuit du 13 au 14 février 1945, Dresde, capitale de la Saxe, fut attaquée à deux reprises par des centaines de bombardiers lourds de la RAF. Et le lendemain matin, la ville fut à nouveau la cible d’un bombardement, effectué cette fois par la force aérienne américaine, la USAAF. Les conséquences de cette triple attaque, à laquelle participèrent plus de mille avions, furent catastrophiques. Le centre historique de cette ville d’art qui était connue comme la « Florence allemande » fut réduit en cendres, enseveli sous plus de 750 000 bombes incendiaires. Particulièrement dévastatrices, les bombes de la RAF causèrent intentionnellement une « tempête de feu » (firestorm), décrite par le journaliste et historien britannique Phillip Knightley comme : Source : Joli Mai

  • L’inflation est-elle de retour ?
    http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=2546

    « Aujourd’hui, les acteurs économiques adaptent beaucoup plus vite que dans les années 1970-1980 leurs anticipations d’inflation aux informations nouvelles. La hausse du taux d’inflation peut par conséquent être plus rapide. Par la suite, les investisseurs veulent voir leurs pertes compensées par des taux d’intérêts plus élevés. La réputation des banques centrales, censées vouloir et pouvoir assurer la stabilité des prix, en souffre et ne fait qu’augmenter les anticipations d’inflation. Il en résulte que les acteurs économiques anticipent des taux d’inflation constamment élevés. La hausse des prix des matières premières se répercute sur l’évolution générale des prix. La spirale prix-salaires, que rien n’annonce actuellement, entraîne des taux d’inflation non seulement plus élevés mais persistants. […] De nombreux indices parlent malheureusement en faveur de ce scénario inflationniste. Par conséquent, une politique monétaire restrictive des banques centrales visant le retour à la stabili

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  • Inflation – Qui paiera les dettes ?
    http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=1894

    Qu’est-ce à dire ? La valeur de la monnaie doit diminuer pour que les Etats puissent s’endetter plus rapidement. On y parvient en mettant toujours davantage de monnaie en circulation, comme le fait actuellement le Royaume-Uni (« quantitative easing »). Toutefois, l’Etat ne retire pas les liquidités excédentaires du marché comme il l’avait promis. Il en résulte que la croyance en la valeur de la monnaie fléchit et que chacun réclame davantage de monnaie pour ses produits. Les prix montent, mais non les salaires. Nous devrons donc travailler plus longtemps pour recevoir les mêmes prestations pour notre argent. Il s’agit donc d’une réduction indirecte des salaires. En bon français, on peut dire que l’argent est passé de notre porte-monnaie à celui de quelques autres personnes.

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