Risque nucléaire - Sécurité nucléaire - Fukushima

La probabilité théorique [d’accident], selon les experts de la sûreté nucléaire, devait être de un pour cent mille « années-réacteur » [une année-réacteur, c’est un réacteur fonctionnant pendant un an, NDLR], voire un million d’années-réacteur pour un accident majeur, type Tchernobyl ! La réalité de ce qui a été constaté est trois cents fois supérieure à ces savants calculs.

Notre tag #nucléaire est très bien fourni en références sur cette question, ne pas hésiter à s’y abonner.
Sinon, pour le nombre théorique d’accidents majeurs : ►http://www.liberation.fr/politiques/01012341150-accident-nucleaire-une-certitude-statistique

indeed l’argument était déjà sur #seenthis « il y a 1 semaine »
►http://seenthis.net/messages/20083

Oui, mais l’article de Libé d’il y a 1 semaine contient l’inénarrable

« Sur la base du constat des accidents majeurs survenus ces trente dernières années, la probabilité d’occurrence d’un accident majeur sur ces parcs serait donc de 50% pour la France et de plus de 100% pour l’Union européenne. »

Et une probabilité de plus de 100%, ça fait un peu désordre, surtout sous la plume d’un « ingénieur polytechnicien ». Des développements mathématiques ici :

►http://images.math.cnrs.fr/Accident-nucleaire-une-certitude.html

(article et commentaires). Pour ma part, je m’en tiendrais volontiers à une règle encore plus simple : on ne fait pas de statistiques avec 3 données. Ce qui ne transforme évidemment pas le nucléaire en une industrie inoffensive...

J’avais pour ma part trouvé le même Laponche plus convaincant dans un article un peu plus ancien de la RILI, où il insistait de manière intéressante sur les effets de l’origine militaire du nucléaire (culture du secret, etc...).

►http://revuedeslivres.net/articles.php?idArt=467