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  • Greek ship attacked in Red Sea by Houthis arrives in Aden with cargo | Reuters
    https://www.reuters.com/world/greek-ship-attacked-red-sea-by-houthis-arrives-aden-with-cargo-2024-02-20

    The Greek-flagged bulk cargo vessel Sea Champion arrived in the southern Yemeni port of Aden on Tuesday after being attacked in the Red Sea in what appeared to have been a mistaken missile strike by Houthi militia, shipping and military sources said.

    Shipping risks have escalated due to repeated drone and missile strikes in the Red Sea and Bab al-Mandab Strait by the Iran-aligned Houthis since November. U.S. and British forces have responded with several strikes on Houthi facilities but have so far failed to halt the attacks.

    The U.S. military’s Central Command said late on Tuesday that the Houthis had fired two anti-ship ballistic missiles at the Sea Champion, a U.S.-owned bulk carrier. It said one of the missiles detonated near the ship causing minor damage.

    The Sea Champion, which was ferrying corn from Argentina to Aden, the seat of Yemen’s internationally recognised government, was attacked twice on Monday, with a window damaged but no crew injuries, Greek shipping ministry sources said.

    The U.S. Central Command said the Sea Champion has delivered humanitarian aid to Yemen 11 times in the past five years.
    A port source in Aden and a separate shipping source said the vessel was unloading part of its cargo of some 9,229 tonnes of corn in Aden, before it heads to the northern Yemeni port of Hodeidah, an area controlled by the Houthis, where it was meant to discharge the remaining load of some 31,000 tonnes.

    The port source in Aden, who declined to be identified, said the attack on the vessel was a mistake. A separate port source in Hodeidah, who also declined to be identified, said the Houthis informed them that the attack was not intentional.

  • Le Senat a adopté aujourd’hui le projet de loi asile/immigration – La Cimade sur X
    https://twitter.com/lacimade/status/1724470989872836885

    #PJLimmigration
    Le Senat a adopté aujourd’hui le projet de loi asile/immigration, à l’issue d’une semaine de débats particulièrement éprouvante et dramatique. Un texte aux mesures indignes et absurdes, on vous explique

    Il y a 10 jours, le lundi 6 novembre, personnes exilées et associations organisaient une conférence de presse à l’occasion de laquelle les premiers concerné·e·s prenaient la parole pour dénoncer les conséquences du texte sur les conditions de vie des personnes migrantes ; avant de se retrouver devant le Sénat pour d’autres déclarations en ce sens, soutenues et relayées par plusieurs parlementaires.

    Après ces temps collectifs émouvants et dynamisants, se sont malheureusement succédées des journées bien noires.
    Jour après jour, l’examen du projet de loi au Sénat a égrené son lot de mesures indignes, absurdes et dangereuses, portées par les parlementaires mais aussi par le gouvernement lui-même, venant durcir un texte déjà très inquiétant dès son origine.

    La liste pourtant non exhaustive donne le vertige :
    ❌ Suppression de l’Aide Médicale d’Etat.
    ❌Restriction du droit de vivre en famille via le regroupement familial, la réunification familiale ou les titres de séjour pour motifs familiaux.
    ❌Suppression des articles, pourtant très drastiques à la base, portant sur la régularisation dans les métiers en tension ou l’accès au travail des demandeurs d’asile.
    ❌ Restriction des conditions d’accès à la nationalité française
    ❌ Renforcement de la double peine
    ❌ Rétablissement du délit de séjour irrégulier
    ❌ Mise à mal des protections contre les expulsions jusqu’à la suppression des protections contre les obligations de quitter le territoire français (OQTF), au détriment de tout discernement et de toute considération humaine  ;
    ❌ Durcissement de la rétention administrative, notamment pour les demandeurs d’asile  ou encore facilitation des expulsions sans que la légalité de l’interpellation et le respect des droits ne soient examinés par le juge des libertés et de la détention.

    Mais au-delà de l’examen parlementaire, c’est également le débat médiatique l’entourant qui s’est montré dramatique, distillant, y compris sur des médias de service public, son lot d’émissions et de propos anti-migration stigmatisants, caricaturaux, voire carrément haineux.

    Que nous dit cette séquence conclue aujourd’hui par l’adoption de ce texte à une large majorité de la chambre haute ?

    🔴 Que majoritairement, la raison a déserté l’hémicycle sénatorial, désormais largement intoxiqué par l’air rance du temps, l’obsession d’un prétendu danger migratoire, primant sur toute autre considération.
    🔴 Que le gouvernement, tout à sa recherche d’un compromis impossible sur un texte dangereux, accompagne ce mouvement au détriment de toute vision d’avenir pour notre société, de toute préoccupation d’intérêt général ; et au détriment bien sûr des personnes migrantes, une nouvelle fois réduites à des chiffres et statistiques déshumanisés, à des objets de marchandage électoral.
    🔴 Que le processus parlementaire en cours est dramatique, également en ce qu’il conforte un climat social, politique et médiatique saturé de préjugés, de rejet de l’Autre, minant chaque jour un peu plus notre cohésion sociale et notre démocratie.
    🔴 Qu’il nous faut malgré cela continuer, notamment dans la perspective du débat à l’Assemblée nationale, à se mobiliser contre ce texte, à marteler que d’autres politiques migratoires sont possibles, que l’accueil et la solidarité peuvent et doivent encore avoir droit de cité au pays des droits humains.

    Mais il est clair qu’au vu de l’ampleur de la tâche à l’issue de cette semaine, et du climat ambiant, il va être vraiment nécessaire que toute la société – responsables politiques, médias, syndicats, corps intermédiaires, société civile, citoyennes et citoyens… prenne conscience de l’urgence de se positionner dans ce débat et de se mobiliser.

    ✊ La Cimade poursuivra ainsi dans les prochaines semaines son travail d’expertise sur le texte et les discussions l’entourant, de déconstruction des contre-vérités et amalgames saturant aujourd’hui le débat public, et d’appel à la mobilisation de toutes et tous, pour faire advenir d’autres possibles.

  • (1) francoise degois sur X : « Mille excuses pour la photo qui n’était pas de la manif d’hier mais de 2014 , ce qui ne change pas grand chose à l’affaire et à la réalité d’un nazislamisme ( qui ne vise pas à dédouaner l’extrême droite ) Ce qui est drôle , et pathétique surtout , ce sont ceux qui m’insultent… » / X
    https://twitter.com/francoisedegois/status/1721079533342724113


    Non mais c’est pas possible !!!! Je découvre l’existence de ce mot !

  • La situation expliquée en langue sioniste :

    Ben Shapiro sur X :

    This creates a catch-22. If Israel does not defend itself, Israel is destroyed . If Israel does defend itself while Hamas hides behind civilians , the media blast out these images.

    So what, precisely, is Israel supposed to do?

    World opinion will not govern Jewish survival .

    https://twitter.com/benshapiro/status/1719669488969236973

    #sans_vergogne

  • Prof. Camille H. Habib sur X : “اعتذر من طلابي في الجامعة اللبنانية لانني كنت متشددا في تدريس مقررات القانون الدولي ، القانون الدولي الانساني ، ومنظمة الامم المتحدة . فبعد الجرائم الصهيونية في غزة لم يعد هناك حاجة لتدريس هذه المقررات . حق القوة سيد العالم” / X
    https://twitter.com/camille_ha2/status/1719395728273854609

    Je présente mes excuses à mes étudiants de l’Université libanaise parce que j’ai été strict dans l’enseignement des cours sur le droit international, le droit international humanitaire et les Nations Unies. Après les crimes sionistes à Gaza, il n’est plus nécessaire de dispenser ces cours. Le droit du plus fort mène le monde.

    #droit

  • Bayan 𓂆 sur X :

    I evacuated my house after my aunt received a threat call from the IDF.

    During the 3 hours I spent in the street, my ancestors’ blood was boiling inside my veins.

    I know they had no choice but to leave their homes 75 years ago, but I cannot repeat history.

    I’m home now.

    #Gaza

    https://twitter.com/BayanPalestine/status/1719430856945611241

  • Shibley Telhami avait proposé un article le 11 avril dernier à un organe de presse qu’il ne cite pas et qui l’a refusé (comme d’autres articles precise-t-il)
    https://twitter.com/ShibleyTelhami/status/1717184185264185438

    #MSM #garde_à_vous

    Biden Aims to Contain Violence in Israel/Palestine. His Policy May Be Stoking It Instead.
    By Shibley Telhami

    As bouts of violence in Israel/Palestine have become more frequent, the Biden administration has been aiming to ‘calm down tensions’ and prevent further escalation. Instead, its policies have played into the hands of the militant Israeli far right while undermining the most important non-violent levers available to Palestinians for legitimate resistance of life-long repression. In the process, the stage has been set for even more violence ahead.

    The administration’s voice is usually loudest when there are visible violent eruptions, such as rocket fire from Gaza and Lebanon, or high casualty attacks in Israel or the West Bank — especially when the victims are Israelis. These are of course troubling events that could lead to escalation and do require response. But inherent in this posture is the assumption that the status quo preceding them is not itself violent and thus should be maintained. Nothing could be further from the truth.

    The toxicity and violence of the daily status quo drives the bouts of lethal eruptions we are witnessing. The expansion of the illegal settlement enterprise and settler violence against Palestinians — as well as their crops, schools, homes, and villages — has pushed the daily Palestinian reality to the breaking point. And the Biden administration’s reticence and reluctance to address this toxic reality in its statements and policies is, rightly or wrongly, interpreted as tacit acceptance of the situation.

    The status quo is anything but peaceful and normal under a military occupation that has lasted most of a century with no end in sight. Even when the guns of occupation are silent, their coercive presence cannot be missed. Every aspect of Palestinian lives is controlled and regulated by Israel — driving, studying, farming, working, traveling abroad, access to healthcare, and even the ability to marry and live with the person you love — just to name a few. Israeli extremists have made no effort to hide the fact they want to make life as difficult as possible for Palestinians, and restrict them into a few overcrowded municipal enclaves, deport them, or worse.

    The guns are often far from silent. Last year, more than 170 Palestinians, including at least 30 children, were killed across the occupied West Bank and East Jerusalem. In January 2023 alone, at least 29 Palestinians, including five children, have been killed. Both innocent Israelis and innocent Palestinians have died tragically over the years, but the overwhelming majority of the casualties — 87% from 2000-2014 — have been Palestinian. Since Israel occupied the West Bank and Gaza in 1967, nearly a million Palestinians have been imprisoned, many without charges. Currently, over 1,000 Palestinian detainees are being held by Israel without charge or trial, the highest number since 2003.

    In fact, when one takes a close look at what it’s like to be a Palestinian at this moment, what stands out is how the overwhelming majority have endured this apartheid-like system and daily humiliations with perseverance and self-control — not violent resistance. Palestinians and Israelis who want to see an end to the occupation, dehumanization and violence are waiting for President Biden to see them, hear them, and act consistent with shared values.

    To start, Palestinians in the West Bank and Gaza face an overwhelming disadvantage in resources and power, much of which has to do with decades of extraordinary American support for Israel that has given Israel military and political primacy in the Middle East and enabled it to maintain its occupation for most of a century. This asymmetry of power means that Palestinians cannot possibly have a chance of success in peaceful resistance without the help of the rest of world.

    Biden is making that nearly impossible.

    There is a lot on Biden’s plate at home and abroad; no one expects major peace efforts, especially given the dire state of politics among Israelis and Palestinians. But Biden must stop making a bad situation worse. The president has actually spent much effort on Israel/Palestine already – principally assisting the Israeli government in avoiding the peaceful consequences of its transgressions by shielding Israel at the United Nations from even diplomatic condemnation of its actions. In the face of Israeli settlement construction in violation of international laws Biden’s diplomats worked hard last month to shield Israel at the UN from a Security Council resolution that would hold Israel accountable. This month, Biden prevented a mere UN statement condemning Israel’s provocation at Al-Aqsa Mosque in Jerusalem that led to violence and bloodshed.

    Since his election, Biden has adopted and pursued the expansion of Trump’s Abraham Accords, which decoupled ending Israeli domination of Palestinians from peace with Arab states — one of the few levers Arabs had to influence Israeli behavior. In the process the US played into the hands of Israel’s far right which has always argued it can have its cake and eat it too. The president even went on a highly controversial trip to Saudi Arabia last summer that he said was aimed at advancing Israeli interests.

    The US has also made it a priority to fight peaceful international levers to influence abusive Israeli behavior. And, unlike several of our European allies, Biden has failed to forcefully push back against Israeli government efforts to target Israeli and Palestinian civil society and human rights organizations.

    These efforts show that those explaining the administration policy based on its “crowded agenda” aren’t seeing that this issue has actually been high on the administration’s agenda. The problem is that, rather than advancing peace and coexistence the efforts may have done the opposite.

    The inevitable outcome is that, on the Palestinian side, those advocating non-violence will lose ground as despair increases and those advocating military resistance will gain ground. On the Israeli side, the empowerment of the militant far right and its ascendance into positions of power promises more violence, which they appear to seek, in pursuit of the “last war.”

    Some ask: Why should Washington ‘single out’ Israel when the world is full of other human rights abusers? Because Israel is not just any country. In many respects it’s the country in the world that we are most intertwined with due to unparalleled American diplomatic, intelligence, military, and economic support, which has made us complicit in entrenching what has become a one-state reality akin to apartheid – a category that stands out even in the midst of pervasive international illiberalism.

    The president appears to be a throwback to another era of Democratic politics, when a knee-jerk embrace of Israeli policies was the safe political bet, though his support for Israel may go beyond politics into the personal, as he has stated. But this unprecedentedly dangerous moment demands something very different. This Israel is different, and this coming collapse into violence and settler vigilantism led from the offices of elected Israeli cabinet members will be like nothing we have seen before.

    It is clear that Biden’s constituents have not been with him on this issue, as polling shows that more Democrats now sympathize with the Palestinians than with Israel. Even Democratic members of Congress have grown critical of his posture on this issue. Silence and lack of action serves to enable the dangerous Israeli far right and sets the stage for more hopelessness and violence. It puts gas on the fire.

    The clock is ticking. The president must lead, as he has done elsewhere, and we must stop being part of the problem and start being part of the solution.

    • Shibley Telhami is a Palestinian-American professor in the department of government and politics at the University of Maryland, College Park, and a nonresident senior fellow of the Center for Middle East Policy at the Brookings Institution.

  • Le massacre de masse qui se prépare ne le dérange pas, ce qui le dérange c’est qu’il y aura trop de pertes dans les rangs des criminels sionistes sans élimination du Hamas.

    ian bremmer sur X : « a ground invasion of gaza is imminent, regardless of intl efforts to delay on humanitarian grounds
    i fear this will be a terrible mistake for israel » / X
    https://twitter.com/ianbremmer/status/1717293539791425983

    a ground invasion of gaza is imminent, regardless of intl efforts to delay on humanitarian grounds

    i fear this will be a terrible mistake for israel

  • Noura Erakat sur X :

    Cable TV is caving under tremendous pressure. CBSNews refused to post my intvw, @ABC refused to post @m7mdkurd, @CNN refused to post @YousefMunayyer. They want us on to cry about our dead but not to provide context or discuss responsibility. #Gaza

    https://twitter.com/4noura/status/1713290237009678437

    #MSM #censure #démocraties

  • Refaat🇵🇸 sur X :

    L’eau qui serait maintenant permise à Gaza :

    I am from Gaza and I am telling you this is a JOKE.

    Israel destroyed many water pipes.

    Also, without electricity we can NOT turn on the water pumps.

    Water in Gaza does not simply run into the taps. We have to fill water tanks about twice a week.

    Another Israeli trick:
    While some parts of Gaza MAY get running water, many others won’t.

    And it’s FRESH water we badly need now for drinking and cooking.

    Over 95% of Gaza’s running water is not fit for human consumption.

    https://twitter.com/itranslate123/status/1713573465620656451

  • Le Hamas lance une attaque à grande échelle contre Israël
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/10/07/le-hamas-lance-une-attaque-a-grande-echelle-contre-israel_6192984_3210.html


    On peut s’interroger sur le pari du Hamas et les gains qu’il espère. Nul doute que la population de Gaza paiera le prix fort. Certes, les semaines précédentes ont montré l’ampleur du mouvement d’annexion et de la répression dans les territoires occupés, avec des réactions occidentales et internationales très timorées. Mais le bilan accablant de ces actions va disparaître dans les profits et pertes et le gouvernement Netanyahou va capitaliser sur sa réaction ultra-violente.
    @loutre serait il possible stp de nous rappeler le nombre de morts palestiniens depuis le début de l’année ? Merci d’avance. Évidemment l’article du Monde ne donne absolument ces éléments de contexte...

    Le Hamas lance une attaque à grande échelle contre Israël
    La tension montait depuis cet été. Elle a explosé d’un coup quand la branche armée du parti islamiste, les Brigades Al-Qassam, a lancé des roquettes et mené une incursion sans précédent en territoire israélien. Le ministre de la défense parle d’état de guerre.

    Par Samuel Forey(Jérusalem, correspondance)
    Publié aujourd’hui à 10h04, modifié à 11h48

    A Jérusalem règne le calme lumineux d’une matinée de shabbat, concluant la semaine de célébration de la fête juive de Soukkot. Rares sont les voitures qui roulent. Soudain, les sirènes retentissent, d’autant plus fort que toute la ville se tait. Des roquettes sont en route depuis la bande de Gaza. Et le choc attendu résonne : la défense antiaérienne tonne. Il est 8 heures. Ceux qui sont réveillés savent déjà qu’il ne s’agit pas de l’une de ces confrontations soigneusement calibrées entre Israël et le Hamas pour éviter une escalade meurtrière. Le parti islamiste se lance dans une guerre à grande échelle.

    Deux heures plus tôt, il a envoyé une première salve de centaines de projectiles depuis l’enclave. Mais la véritable attaque n’est pas dans le ciel. Elle se déroule à terre, quand des membres des Brigades Al-Qassam franchissent en pick-up la bordure de séparation pour mener une incursion sans précédent en territoire israélien. Richard Hecht, le porte-parole de l’armée israélienne, reconnaît une invasion par voies de terre, mer et… air, via des parapentes motorisés. Hormis un attentat mené par le Front populaire de libération de la Palestine par deltaplane, en 1986, depuis la Syrie, ce serait la première véritable opération aéroportée de l’histoire militaire palestinienne.

    Les militants foncent sur les routes bordant l’enclave, tirent sur une voiture de police israélienne qui fuit à toute vitesse. L’armée confirme des assauts sur les localités de Nahal Oz, Magen, Be’eri, Kfar Aza et surtout Sdérot – « un gros coup », pour Richard Hecht. Le commissariat de cette ville moyenne, tout contre la bordure, a été attaqué. Ainsi que les bases militaires de Raim, Zikim, et même le poste-frontière d’Erez. Les militants s’emparent de plusieurs véhicules, dont un blindé de l’armée israélienne, qui file bientôt dans Gaza, des militants à son bord. Les premières rumeurs de kidnappings circulent. Un cadavre ensanglanté, qui semble être celui d’un soldat israélien, est sorti d’une voiture, quelque part dans Gaza, pour être aussitôt tabassé par la petite foule qui s’est aventurée dehors. Selon des sources locales, quatre militaires ont été capturés vivants. L’armée israélienne n’a pas confirmé encore. Mais les vidéos se multiplient sur les réseaux sociaux.

    « Plus de 5 000 missiles »
    Mohammed Deif, le commandant des Brigades Al-Qassam, annonce le début de l’opération « Déluge d’Al-Aqsa », en référence à l’esplanade des Mosquées à Jérusalem, troisième lieu saint de l’islam, dont le Hamas se présente comme le protecteur. « La première frappe, qui a visé les positions, les aéroports et les fortifications militaires de l’ennemi, a dépassé les 5 000 missiles », affirme-t-il. Il appelle les Palestiniens d’Israël et de Cisjordanie à « mettre le feu sous les pieds des occupants ». Mais aussi le Liban, l’Irak, la Syrie à se joindre à l’assaut. Des roquettes ayant été tirées sur Israël depuis le territoire libanais en avril dernier, cette menace est à prendre au sérieux. A Gaza, les militants du Jihad islamique annoncent se joindre à l’opération lancée par le Hamas.

    « L’occupation israélienne n’a jamais répondu aux demandes du Hamas d’épargner Al-Aqsa et de prendre soin des prisonniers palestiniens. Les Brigades Al-Qassam ont déclenché une attaque totale, à une échelle jamais vue. Je crois qu’il s’agit de déclencher une guerre régionale », estime Akram Al-Sattari, un analyste politique palestinien proche du Hamas.

    A Jérusalem, les sirènes continuent de résonner. L’attaque dépasse déjà en intensité l’escalade de onze jours de mai 2021, où seule une salve avait été tirée contre la ville sainte. L’armée israélienne déclare alors un « état d’alerte pour la guerre ». Et une heure après, presque cinquante ans jour pour jour après la guerre du Kippour d’octobre 1973, le ministre de la défense, Yoav Galant, tranche : « Nous sommes en état de guerre. »

    « Epées d’acier »
    L’armée affirme que le parti islamiste paiera « un prix élevé pour ses actions ». Pour Jonathan Conricus, consultant pour Israeli Defence and Security Forum, un groupe de réflexion israélien, « c’est une attaque multidimensionnelle sans précédent contre Israël, visant à tuer et à enlever des civils et des soldats. Cela fait partie du réseau terroriste iranien. Alors que l’ampleur des pertes israéliennes est en cours d’être confirmée, je m’attends à une réponse israélienne jamais vue auparavant ».

    Une femme a été tuée et une centaine de personnes blessées dans la première phase de l’attaque. Le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a réuni le cabinet de sécurité, tandis que l’un des chefs de l’opposition, Yaïr Lapid, lui a offert son soutien politique. « Israël est en état d’urgence. Nous soutiendrons le gouvernement dans toute réponse militaire décisive », a-t-il déclaré. L’offensive surprise du Hamas survient alors que l’Etat juif est enlisé dans un conflit politique sans précédent depuis le début de l’année, à cause de la réforme judiciaire lancée par l’exécutif. Nombre de réservistes, notamment parmi les forces aériennes, ont refusé de suivre les entraînements indispensables pour maintenir leur niveau. A tel point que des officiers s’alarmaient récemment de l’état des forces armées israéliennes. Mais selon l’armée israélienne, ils répondent tous à l’appel « par milliers », y compris à la frontière libanaise et en Cisjordanie occupée – « Nous avons écouté attentivement le message de Mohammed Deif », dit Richard Hecht. Au « Déluge d’Al-Aqsa », l’armée répond par l’opération désormais baptisée « Epées d’acier ».

    Sur le plan international, le premier soutien à Israël est venu des États-Unis. « Je condamne les tirs aveugles de roquettes des terroristes du Hamas contre des civils israéliens. Je suis en contact avec des responsables israéliens et je soutiens pleinement le droit d’Israël à se défendre contre de tels actes terroristes », a écrit sur X (anciennement Twitter), Stephanie Hallett, chargée d’affaires à l’ambassade américaine à Jérusalem.

    Les médias israéliens confirment des incursions de combattants palestiniens dans les villes de Netivot et Ofakim, non loin de la bande de Gaza, ainsi que des enlèvements.

    Un civil capturé, deux soldats tués
    Des vidéos circulent sur les réseaux sociaux : un civil capturé, deux soldats tués, leurs corps eux aussi ramenés sur la plate-forme arrière d’un pick-up. Un tank brûle derrière la bordure de séparation.

    Vers 10 heures, alors que les salves de roquettes continuent sur tout le territoire israélien, l’incursion terrestre du Hamas est toujours en cours, selon Richard Hecht. Son leader, Ismaïl Haniyeh, se félicite de l’opération, rappelant qu’elle visait à protéger Al-Aqsa ainsi que les prisonniers palestiniens. Le parti islamiste était resté l’arme au pied ces deux dernières années, y compris lorsque Israël attaquait l’un de ses alliés à Gaza, le Jihad islamique, et tentait plutôt d’attiser la résistance en Cisjordanie.

    Mais en choisissant de mener des incursions hors de l’enclave, portant ainsi l’un des coups les plus durs à Israël depuis que le siège de la bande a commencé en 2007, le Hamas choisit l’option de la guerre totale. Et prend le risque d’une riposte de la même ampleur.

    Samuel Forey(Jérusalem, correspondance)

  • Bilan provisoire d’une répression sanguinaire
    https://contre-attaque.net/2023/08/01/bilan-provisoire-dune-repression-sanguinaire

    Pendant que les policiers se mettent en arrêt maladie pour obtenir les pleins pouvoirs, le bilan de la répression qui a frappé les banlieues entre le 27 juin et le 2 juillet dernier ne cesse de s’alourdir. En voici un aperçu provisoire :

     ???? Aimène, a reçu un tir en pleine tête du RAID à Mont Saint-Martin, en Lorraine, le 30 juin. Il sortait du travail, et était avec des amis en voiture. Aimène est plongé dans le coma suite à ce tir.

     ???? Hedi, est laissé pour mort 1er juillet à Marseille après avoir reçu un tir puis passé à tabac par une équipe de la BAC. Il sombre dans le coma et frôle la mort.

     ???? Jalil est âgé de15 ans. À Chilly-Mazarin dans l’Essone, dans la nuit du 1er au 2 juillet, il est éborgné par le tir d’un CRS. L’adolescent a eu l’impression de mourir.

     ???? Nathaniel est éborgné dans la nuit du 28 au 29 juin à Montreuil, alors qu’il sortait de soirée. Il subit une rupture du globe oculaire et de multiples fractures.

     ???? Abdelkarim a perdu son œil la nuit du 30 juin au 1er juillet à Marseille, suite à un tir policier.

     ???? Virgil, ancien militaire, est éborgné dans la nuit du 29 au 30 juin 2023, à Nanterre, après la marche blanche pour Nahel.

     ???? Dès le 27 juin, un autre jeune homme est éborgné à Nanterre. Une vidéo montre un très jeune garçon évacué sur un fauteuil avec une blessure saignante à l’œil. Son nom n’est pas connu.

     ???? Mehdi a été éborgné par LBD à Saint-Denis. C’était le mercredi 28 juin au soir. L’impact du tir l’a gravement blessé à l’œil et à la tempe droite. Il est laissé au sol, se réfugie dans une école et appelle les secours seul.

     ???? À Angers le 3 juillet, un homme de 32 ans est éborgné par un tir de LBD dans le centre-ville, alors que la police protégeait un local d’extrême droite. Au même moment, un autre homme est gravement blessé par un autre tir de LBD qui lui fracture le visage.

     ???? Aux Ulis, en région parisienne, une femme qui rentrait du travail, dans sa voiture, a reçu un tir du RAID en pleine tête.

     ???? Le 30 juin à Villejuif, des morceaux de main sont retrouvés dans la rue. Un journaliste de Cnews, informé par la police, parle d’un « morceau de phalange et les restes de grenade » qui « ont été prélevés » par la police pour retrouver la victime, qui ne s’est pas manifestée.

     ???? Dans la nuit du 1er au 2 juillet : Mohamed, livreur de 27 ans, père d’un fils de deux ans et qui attendait un autre enfant, est tué par un tir de LBD. Alors qu’il circulait à scooter ce soir là, il est retrouvé mort, avec le choc d’une balle en caoutchouc dans le thorax. Les dernières images retrouvées dans son téléphone sont une vidéo de policiers arrêtant un homme, filmées quelques minutes avant qu’il ne soit retrouvé.

    Et ce ne sont que les cas CONNUS. Ceux qui ont osé parler, dont les proches ont déposé une plainte ou qui se sont montré dans les médias. Certains blessés viennent seulement de se faire connaître, quatre semaines après les faits. Ce ne sont probablement qu’une infime partie des vies brisées par la police lors de ces nuits de révolte, l’immense majorité des victimes préférant rester discrètes par peur de représailles ou de poursuites.

    En quatre nuits seulement, la police française a fait couler le sang de dizaines de personnes dans les banlieues françaises. Contre les corps non-blancs, les habitant-es des périphéries ou les révolté-es face à l’exécution d’un adolescent, c’est une sauvagerie totale qui a été déployée par le pouvoir.

    • Appel à une marche unitaire le 23 septembre de nombreux mouvements de quartiers populaires, associatifs, syndicaux, politiques.
      Pour mettre à bas le racisme systémique et les violences policières. Pour les libertés.
      Pas de justice, pas de paix.
      Avec la France Insoumise nous en sommes !

      https://twitter.com/TrouveAurelie/status/1686376682582876163

      « La lutte continue : ce nouvel élan, à l’échelle nationale, à l’appel d’un front uni, populaire, syndical et politique est signe d’espoir et soutien pour celles et ceux qui croit qu’un autre monde est possible !

      Rendez-vous dans la rue les camarades. »

      « La gauche est là, mais le PS n’a pas signé. Parce que la marche demande l’abrogation du permis de tuer aux policiers voulu par Cazeneuve ? Si le changement de ligne d’ Olivier Faure est sincère, il faut de la clarté sur ce point décisif.

      [Le PCF n’est pas là non plus, mais bon 🙄] »

    • Le Gisti (Groupe d’information et de soutien des immigré·e·s) milite pour l’égal accès aux droits et à la citoyenneté sans considération de nationalité et pour la liberté de circulation.

      L’association se veut un trait d’union entre les spécialistes du droit et les militant⋅e⋅s : la présence en son sein de nombreux juristes, praticien⋅ne⋅s ou universitaires, place le Gisti dans la position revendiquée de l’« expert militant », alliant de façon étroite l’analyse juridique et le travail de terrain, l’usage du droit comme arme ou levier et la participation au débat public.

      L’activité du Gisti se décline autour de plusieurs pôles : conseil juridique, formation, publications, actions en justice, à quoi s’ajoute le travail au sein de collectifs ou réseaux interassociatifs.

    • a priori beaucoup de gens ici connaissent le Gisti depuis belle pâquerette, mais toi, @marielle, personne ne connait ton avis sur le chauvinisme, les variantes françaises du nationalisme, ni à quel point tu tolères le confusionnisme (grosso merdo : « dynamique de recoupements de récits issus de traditions politiques différentes, souvent antagoniques ») puisqu’à toute question à ce sujet tu sembles te garder de répondre autrement qu’en parlant d’autre chose. c’est dommage. mais réparable.

    • Ah ben me voilà soumise à la Question maintenant ! ( La tolérance du confusionnisme à gauche : un fait nouveau selon Philippe Marlière Prendre au sérieux le « confusionnisme politique » )

      https://seenthis.net/messages/1011569 (Du fascisme en France par Alexis Poulin)

      Et bien l’essentiel est de ne pas perdre ses repères politiques !

      Remettre en cause le capitalisme c’est bien sûr s’attaquer aux structures sociales de domination et d’exploitation (critique sociale Marxiste, propriété collective des moyens de production...)
      Et ne jamais se désintéresser des discriminations raciales du racisme et de l’islamophobie, des migrants qui meurent par centaines...

      Faire le pari du Nous, comme le résume Houria Bouteldja dans Beauf et barbares

      « Je l’avoue, c’est un bien curieux mot que ce “nous”. À la fois diabolique et improbable. Au moment où d’un côté, les “je” et les “moi” plastronnent, et où de l’autre, le “nous” de la suprématie blanche s’épanouit, il est même presque incongru. Surtout quand on sait que les différentes composantes et sous-composantes de ce grand “nous” – fanonien – sont aussi incertaines les unes que les autres. Le “nous” des classes populaires blanches ? Improbable. Celui des indigènes ? Encore plus. La rencontre de ces deux “nous” : une douce naïveté. Leur union au sein d’un bloc historique ? Une utopie. Mais si j’ai grand-peine à me convaincre qu’une telle unité soit possible, je ne me résous pas à l’idée que tout n’aura pas été tenté. Aussi, faut-il commencer par ce qui l’empêche. » C’est peu dire que le terrain est miné : un État-nation bâti sur l’esclavage et la colonisation, des organisations politiques fidèles au pacte national-racial, un chauvinisme de gauche qui a progressivement éteint l’internationalisme ouvrier, une société civile indifférente aux ravages de l’impérialisme, et la profonde « asymétrie des affects » entre petits Blancs et sujets postcoloniaux. Telles sont quelques- unes des manifestations de « l’État racial intégral » disséqué dans la première partie de ce livre. La seconde partie propose une réflexion stratégique sur son dépassement car, on l’a vu encore récemment, l’État racial intégral comporte des brèches, colmatées faute d’avoir été consciemment élargies. C’est là qu’il faut « enfoncer le clou et aller à la recherche de l’intérêt commun », construire une politique décoloniale, inventer une dignité blanche concurrente de celle de l’extrême droite, défendre l’autonomie indigène et accepter de se salir les mains en ferraillant contre le consensus raciste. Alors, face au bloc bourgeois occidental ébranlé par les crises qu’il a lui-même provoquées, pourra se nouer l’alliance inédite des beaufs et des barbares.

      Mais il faut savoir raison garder, par exemple se revendiquer d’un souverainisme de Gauche, critiquer l’Union européenne et la mondialisation néolibérale comme Lordon, Ruffin, Poulin... n’implique pas de glissements progressifs à l’extrême-droite, tout au moins pour ces personnes en particulier...

      __________________________________________________________

      https://seenthis.net/messages/1011830#message1012002

      Ce qui est irréparable c’est de porter des jugements malveillants sur des personnes dont on ne connaît rien d’elles qui in fine contribuent à jeter le discrédit sur sa propre personne !

    • Non rien est clair !

      Définition du souverainisme de gauche par Lordon.

      La souveraineté vue de gauche, elle, n’a pas d’autre sens que la souveraineté du peuple, c’est-à-dire l’association aussi large que possible de tous les intéressés à la prise des décisions qui les intéressent. Le souverainisme de droite n’est donc rien d’autre que le désir d’une restauration (légitime) des moyens de gouverner mais exclusivement rendus à des gouvernants qualifiés en lesquels « la nation » est invitée à se reconnaître – et à s’abandonner. Le souverainisme de gauche est l’autre nom de la démocratie – mais enfin comprise en un sens tant soit peu exigeant.

      Faute de ces élémentaires distinctions, une partie de la gauche en est venue à ostraciser l’idée de souveraineté quand elle prétend par ailleurs lutter pour une extension de la démocratie… qui n’en est que le synonyme ! Démocratie, souveraineté populaire : une seule et même idée, qui est celle de la maîtrise par une communauté de son propre destin. On mesure donc les effets de captation et de terrorisme intellectuels de l’extrême droite, et les effets de tétanie de la gauche critique, à cette aberration d’auto-censure et d’intoxication qui a conduit cette dernière à abandonner l’idée de souveraineté, faute d’être simplement capable de se souvenir que, sous l’espèce de la souveraineté populaire, elle est l’une de ses propres boussoles idéologiques depuis la Révolution française !

      https://blog.mondediplo.net/2013-07-08-Ce-que-l-extreme-droite-ne-nous-prendra-pas

      Passage pointé aussi par BigGrizzli ! déjà en juillet 2013 !

      https://seenthis.net/messages/156903

    • Et pour un peu plus de Clarté !
      https://blog.mondediplo.net/2015-08-26-Clarte

      Des signifiants disputés

      Le drame politique se noue véritablement quand la confusion n’est plus seulement alimentée par ce qu’on appellera la droite générale – où le PS se trouve évidemment inclus – mais depuis la gauche également, et sous deux formes diamétralement opposées : l’entêtement de la gauche alter-européiste à « changer l’euro », la perdition d’une autre gauche dans la tentation, pour le coup, oui, monstrueuse, de l’alliance avec le Front national.

      À sa manière à elle, la gauche alter-européiste aura ajouté foi au discours eurolibéral de la droite générale en rabattant, exactement comme cette dernière, tout projet de sortie de l’euro sur le fléau du « nationalisme ». C’est qu’en des temps de vacillation intellectuelle, la catastrophe idéologique était vouée à se nouer autour de deux signifiants disputés : « nation » et « souveraineté ». Disputés en effet puisque, pour chacun de ces termes, l’unicité nominale masque une dualité de lectures possibles qui soutiennent des mondes politiques radicalement antinomiques. Entre la nation substantielle, confite en ses mythes identitaires et éternitaires, et la nation politique, rassemblant les individus dans l’adhésion à des principes, sans égard pour leurs origines, bref entre la nation de Maurras et celle de Robespierre, il n’y a pas qu’un gouffre : il y a une lutte inexpiable. Et de même entre la souveraineté comprise comme apanage exclusif des élites gouvernementales et la souveraineté conçue comme idéal de l’auto-gouvernement du peuple. « Nation » et « souveraineté » ne disent rien par eux-mêmes, ils ne sont que des points de bifurcation. Ils ne parlent que d’avoir été dûment qualifiés, et alors seulement on sait vers quoi ils emmènent.

      Dans ces conditions, la faute intellectuelle de l’alter-européisme est triple : il a manqué à voir la dualité du signifiant « nation souveraine », abandonné à la droite d’en imposer sa lecture, et par cet abandon même trahi son propre legs historique : car en France la nation souveraine naît en 1789, elle se constitue comme universalité citoyenne, elle exprime le désir de l’autonomie politique, désir d’un peuple en corps de se rendre maître de son destin, bref elle est de gauche.

      Et par l’effet d’une incompréhensible démission intellectuelle, elle n’est désormais plus que de droite... Il est vrai qu’un internationalisme mal réfléchi n’a pas peu contribué à faire méconnaître (1), en réalité à faire oublier, que la souveraineté comme auto-gouvernement suppose nécessairement la clôture relative – relative, car toujours ouverte à quelque degré sur son dehors – d’une communauté sur un ressort fini. Le genre humain unifié n’existe pas, il ne soutient aucune politique possible, ou bien à un terme (hypothétique) bien fait pour éternellement différer tout retour de la politique – essence du jacquattalisme et de ses rassurants messages : la mondialisation est notre horizon indépassable, certes elle nous a un peu débordés, mais le gouvernement mondial nous permettra d’en reprendre le contrôle… dès qu’il sera advenu ; en attendant : patience… et courage.

      On dira que l’Europe se présente précisément comme une solution accessible de régulation de la mondialisation néolibérale. Sans même discuter qu’en cette matière l’Union européenne n’est pas faite pour réguler, mais pour relayer et amplifier, il faut avoir l’étroitesse de vue de l’européisme le plus béat, mais aussi bien de l’alter-européisme le plus angoissé, pour ne pas voir ce paradoxe élémentaire que le projet européen est national-souverainiste dans son essence ! Ne se propose-t-il pas de fonder sur un périmètre fini – car « l’Europe » s’arrêtera bien quelque part – une communauté politique souveraine, et par là une citoyenneté d’appartenance – européenne ? Soit, non pas du tout le « dépassement de l’Etat-nation », comme le bredouillent Habermas et ses épigones français, mais le simple redéploiement, éventuellement sous une autre forme, de son principe à une échelle étendue… Et les Etats-Unis d’Europe ne seront que le reflet transatlantique des Etats-Unis d’Amérique, dont on aura du mal à dire qu’ils dépassent quoi que ce soit en cette matière : ne sont-ils pas connus comme l’une des réalisations les plus agressives du souverainisme statonational ? – on mesurera par là le degré de confusion conceptuelle qui, de tous bords, afflige la question européenne.

    • Et pour mieux connaître la pensée politique d’Houria Bouteldja

      « Classe, race et genre sont des modalités du même système d’exploitation au service de la bourgeoisie »

      https://www.jeuneafrique.com/1444955/culture/houria-bouteldja-classe-race-et-genre-sont-des-modalites-du-meme-syste

      La militante vient de publier un nouvel essai, véritable succès de librairie : « Beaufs et Barbares, le pari du nous ». La cofondatrice du parti des Indigènes de la République, qu’elle a quitté en 2020, détaille ici quelques éléments de sa pensée politique.

      Depuis l’appel des indigènes de la République en 2005, Houria Bouteldja ne laisse personne indifférent. « Indigéniste » et provocatrice pour ses détracteurs, militante décoloniale pour des intellectuels et militants marxistes anti-impérialistes, sa pensée se décline à travers des tribunes, des débats, des interventions publiques en France et à l’étranger. Et dans des livres : en 2016, elle avait publié Les Blancs, les Juifs et nous : vers une politique de l’amour révolutionnaire, traduit en plusieurs langues et qui avait suscité de vives polémiques. Début 2023, elle a sorti Beaufs et Barbares, le pari du nous.

      L’essai à la fois analytique et programmatique est un succès en librairie. Dans sa première partie, Bouteldja définit les conditions historiques ayant permis de mettre en place ce qu’elle appelle « L’État racial intégral ». Puis, reprenant à son compte la formule d’Antonio Gramsci sur le pessimisme de la raison, elle forme le pari d’unir dans une convergence des luttes les « beaufs » et les « barbares », c’est-à-dire les prolétariats blancs et non-blancs.

      Houria Bouteldja, franco-algérienne, se situe elle-même comme objet de la construction socio-historique de la race. « Je suis une blanchie, dit-elle. En tant qu’ancienne colonisée, une part de moi appartient à l’histoire coloniale. Mais une autre partie appartient à l’histoire impériale, c’est-à-dire qu’en tant que Française, je suis de ceux qui profitent des rapports Nord-Sud. Par conséquent, je ne peux pas me permettre de dire ‘ mes frères et mes sœurs africains’. » Tout en admettant ce déterminisme, elle se veut aussi sujet, en tant que militante : « Mon combat consiste, en ciblant l’impérialisme, de pouvoir redire un jour que je suis leur sœur, mais je dois payer le prix de cette fraternité. » C’est à la fois sa vision et son projet qu’elle nous détaille en interview.

      Jeune Afrique : Vous avez été invitée par Le Média, vous êtes en pleine tournée des libraires, vous revenez de l’université américaine de Yale… Bénéficiez-vous de relais que vous n’aviez pas jadis ?

      Houria Bouteldja : Je suis depuis longtemps invitée dans des universités en Europe, en Amérique, en Australie… Le problème, c’est la France. Cela dit, j’ai le sentiment que l’accueil a en partie changé. Mon précédent livre, Les Blancs, les Juifs et nous : vers une politique de l’amour révolutionnaire, a été boycotté par les libraires. Ce n’est plus le cas avec le dernier, qui ne souffre pas des mêmes attaques outrancières. Je rencontre un public très nombreux, divers, intéressé par la problématique du livre. Pour autant, aucun média de presse écrite de gauche n’a fait de recension. S’y sont seulement intéressés des journaux de droite et d’extrême-droite, avec la mauvaise foi qui les caractérise, et des médias dits communautaires. Seul Le Média m’a invitée. J’interprète cette ostracisation comme une lâcheté.

      Pourquoi avez-vous choisi le titre Beaufs et Barbares ?

      Ce sont avant tout des catégories qui ont été construites par le mépris de classe et par le mépris de race. « Beaufs », regroupe les petits blancs. « Barbares », les non-blancs. Les deux catégories constituent le prolétariat français. Ce ne sont pas des caractérisations officielles, mais tout le monde sait instinctivement ce que ces termes signifient. Ils recouvrent une réalité sociale dans notre territoire mental.

      Quand vous est venue cette idée du « pari du nous » entre beaufs et barbares ?

      Ce n’est pas nouveau. L’appel des indigènes de la République faisait déjà ce pari. Nous écrivions dès 2005 qu’il fallait aller vers la convergence des luttes. Le constat de départ était que l’« indigénat » n’était pas organisé politiquement et qu’il était nécessaire de créer un rapport de force. Comme l’affirmait le sociologue algérien Abdelmalek Sayad, « exister, c’est exister politiquement ». Tant que l’on n’existe pas politiquement, on ne peut pas prétendre à la convergence vers le prolétariat français. C’est un préalable à l’alliance pour constituer ce que nous appelons une « majorité décoloniale ».

      Vous écrivez que c’est Alain Soral qui a vu la possibilité de l’alliance des beaufs et des barbares…

      Soral a su capter les affects négatifs des petits blancs et des indigènes, des hommes en particulier. Il est le premier à avoir fait converger deux catégories antagonistes, au sens où elles ne sont pas politiquement unies. Beaufs et barbares sont socialement en bas de l’échelle sociale mais ne sont pas alliés dans la lutte. Si l’on n’est pas capable de capter les affects, on ne peut pas faire de politique et, en cela, l’extrême-droite a hélas une avance sur l’extrême-gauche.

      Vous commencez votre livre en citant un hadith rapporté par Mouslim et l’Apocalypse selon Saint-Jean. Votre analyse est marxiste. N’est-ce pas contradictoire, puisque Karl Marx qualifiait la religion d’« opium du peuple » ?

      Des synthèses ont été faites en Amérique latine entre marxisme et théologie de la libération. Je ne vois aucun problème à la fusion des deux. La séparation entre le matériel et le spirituel est une idée très moderne, très occidentale et particulièrement française. Il est possible de construire un projet politique avec des références religieuses et spirituelles. La modernité occidentale nous assèche moralement et spirituellement, elle a combattu toutes les formes de transcendance concurrentielle. On a une seule divinité légitime, le capitalisme.

      Vous évoquez la trahison de la Troisième Internationale par le PCF et la CGT à part deux épisodes, la guerre du Rif et l’Étoile nord-africaine. Pourquoi alors faire confiance à la gauche ?

      Contrairement à ce que préconise l’idée communiste, le communisme réel s’est laissé nationaliser. Il a perdu son horizon internationaliste. Cette nationalisation s’est faite sur le dos des peuples sous domination impérialiste. Ce qui est négocié entre la bourgeoisie et la société politique, c’est le partage de la rente impérialiste, ce qui signifie que le monde ouvrier blanc n’est pas innocent. Mais nous avons en commun avec l’idée communiste d’être anticapitaliste. Si on veut combattre la modernité occidentale, qui est à l’origine de la disparition de peuples entiers, de massacres génocidaires, de la dévastation de la Terre, des guerres, de la colonisation, de l’esclavage, on doit s’opposer radicalement à la base de son système économique qui est le capitalisme. Maintenant, il ne s’agit pas de faire confiance à la gauche, il s’agit de la transformer.

      Je vous cite : « Avec les blancs, petits et grands, au travers de leurs organisations ou de leurs représentations diverses, il faut toujours rester aux aguets. Ni complaisance, ni paranoïa. » Le pari du nous est-il un acte de foi ?

      C’est absolument un acte de foi. À partir du moment où on se dit militant, on cherche l’espoir. Une idée est au fondement de ma pensée : les choses ne sont pas figées. Même s’il y a un État racial intégral qui fait peser d’énormes déterminismes sur nous, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’espace de liberté et de choix. À partir du moment où les catégories raciales sont construites, cela veut dire aussi qu’on peut les déconstruire. Qu’est-ce qui peut le permettre ? La lutte.

      Vous parlez de l’asymétrie des affects entre « Beaufs et Barbares », les blancs étant chargés de négativité. Cela est-il de nature à vous inquiéter ?

      Les signaux indiquant que nous avons raison de croire existent, comme le mouvement des « gilets jaunes ». L’opinion française subit une offensive islamophobe incroyable depuis 25 ans. On aurait pu croire que la priorité des petits blancs serait de militer contre les Musulmans. Mais pas du tout, les manifestants avaient des griefs contre l’État et la vie chère. Ils visaient le gouvernement. Cela ne signifie pas qu’ils n’étaient pas du tout islamophobes mais que leur priorité n’était pas là. C’est ce qui me rend optimiste. Je pense qu’une part du peuple peut être transformée positivement si tant est que l’on soit capable de lui proposer un projet.

      Vous écrivez : « Voter dans une démocratie occidentale, c’est voter blanc ». Est-ce toujours le cas ?

      Oui. Telles que les élections sont organisées et tel que le champ politique est constitué, lorsqu’on vote, on vote blanc. Dans mon livre, j’ai aussi précisé que « voter extrême-gauche, c’est rare ». Quand on vote pour l’extrême-gauche, on vote moins blanc que le reste car elle est censée être internationaliste, même si elle a ses angles morts eurocentrés. C’est néanmoins le camp politique qui permet le plus de s’arracher à la blanchité.

      Pouvez-vous nous expliquer ce que vous appelez « blanchité » ?

      Noir ou blanc, tout est construction. Ce sont des catégories produites par l’Histoire, en l’occurrence l’histoire de l’esclavage et de la colonisation. Elles ne sont pas figées. Les Irlandais n’ont pas toujours été blancs, ils le sont devenus quand ils sont allés en Amérique. Pour acquérir un statut social aux États-Unis, il fallait avoir des esclaves noirs et c’est pour cela que les Irlandais sont devenus blancs. Ils auraient pu rester des esclaves blancs, le processus de racialisation a transformé le critère de peau en critère social.

      Vous vous inscrivez d’ailleurs en faux contre l’idée que l’on vous prête parfois de hiérarchiser entre classe, race et genre…

      En effet, il n’y a pas de hiérarchie : classe, race et genre sont des modalités du même système d’exploitation au service de la bourgeoisie. Parfois, cela prend le visage de la classe, parfois de la race, parfois du genre, mais tout est imbriqué. Le but est que la classe dirigeante tire profit des différentes formes d’exploitation, qu’elle met en opposition par ailleurs.

      Comment pourrait-on ne plus voter blanc ?

      Il faudrait qu’émerge une proposition décoloniale anti-impérialiste, qui remette en cause les structures de l’État-nation, le racisme structurel de l’État français et son hétérosexisme.

      Vous avez appelé à voter pour Jean-Luc Mélenchon. Est-ce aussi voter blanc ?

      Voter Mélenchon, c’est toujours voter blanc, cela ne fait aucun doute. Il reste dans le champ politique blanc, au sens où il ne fait pas pour l’instant de proposition anti-impérialiste, ne remet pas en cause la domination française, la Françafrique. Toutefois, Mélenchon, représentant la gauche radicale la plus puissante, est celui qui va le plus loin dans une proposition antiraciste, lorsqu’il dénonce les violences policières et l’islamophobie. C’est lui qui fait la proposition politique la plus intéressante aux non-blancs aujourd’hui. Dont acte.

      Selon vous, le défaut dans la cuirasse de l’État racial intégral est l’Union européenne. Pourquoi souhaitez-vous un Frexit ?

      Ce que le Frexit apporte dans un premier temps, c’est la fragilisation du bloc au pouvoir. Au sortir de la guerre en 1945, parce que les nations coloniales perdaient leurs colonies et donc leur avantage économique, elles ont décidé de rassembler leurs forces autour de l’Union européenne pour maintenir leur domination sur le Sud. Le projet européen est d’abord un projet impérialiste et capitaliste. Je suis une anti-impérialiste, donc je suis contre l’Europe par principe, qui continue d’imposer des traités parfaitement inégaux aux pays du Sud. On les exploite et on les vole, quand on n’envoie pas directement nos armées et nos bombes.

      La deuxième chose est qu’à partir du moment où j’identifie l’Europe comme le lieu de la solidarité des nations capitalistes, je sais que le refus de cette Europe et le retour à l’échelle nationale est une manière de fragiliser les élites au pouvoir, qui ont un désir d’Europe. En revanche, les classes populaires, qu’elles soient de sensibilité d’extrême-droite ou de gauche, ont voté ensemble contre le traité constitutionnel de 2005. Une conscience de classe pousse les classes populaires à être contre l’Europe. Il y a un désir de retourner à la nation. L’Europe, anti-démocratique, est une entrave à la puissance populaire. Dans les banlieues périphériques ou dans les campagnes, les directives européennes libérales nous obligent à fermer nos services publics, comme nos hôpitaux, nos crèches… Revenir à l’échelle nationale, c’est une manière de rapatrier le pouvoir et de le garder à vue. Mais revenir à l’échelle de la nation, c’est aussi pour mieux la combattre.


      Quelle est la différence avec d’autres partis qui proposent un Frexit ?

      L’extrême-droite propose un Frexit d’extrême-droite, on doit lui proposer un Frexit décolonial. À l’origine du désespoir, notamment chez les petits blancs, il y a la perte de puissance, la prise de conscience que plus personne n’a de pouvoir sur la transformation sociale. Il faut reconnaître le désir de nation et ne pas le laisser dans les mains de l’extrême-droite qui sait le mieux en tirer parti en flattant les tendances nationalistes du petit peuple. [ Tiens, une référence à Lordon : Ce que l’extrême droite ne nous prendra pas ] Ce qui compte dans le Frexit, ce n’est pas tant le nom mais le contenu politique. Pour le moment, nous n’avons que des exemples de droite, comme le Brexit qui est une catastrophe, mais cela ne veut pas dire que nous pouvons pas penser d’autres projets.

      Vous êtes pour le panafricanisme. Comment doit-il se constituer ?

      Le panafricanisme est l’affaire des Africains, je n’ai pas à le définir. Nous avons rompu avec cette espèce de paternalisme qui consiste à donner des leçons au Sud. Le Sud mène ses révolutions avec son propre agenda. Je vis en Europe, ma priorité est l’impérialisme de mon État. Quand je dis que je lutte contre l’Europe impérialiste, ça veut dire que je veux desserrer l’étau européen sur l’Afrique. Mais je le ferai à partir d’ici, c’est ma meilleure manière d’être anti-impérialiste.

      Beaufs et barbares. Le pari du nous , d’Houria Bouteldja, La fabrique éditions, essai, 262 pages, 13 euros

    • @marielle : merci pour ton partage de l’article de Contre-Attaque. C’est très utile d’avoir sous les yeux tous les (mé)faits commis par cette police, ne serait-ce que pour remettre les pendules à l’heure auprès de certaines petites crapules qui se cachent derrière le masque « syndicaliste » (policier) pour instiller le chaos social dans ce pays.

    • Impossible à défendre ! Même sans avoir vu l’entretien. Il est vrai que cette annonce d’ interview a provoqué chez moi un certain malaise car je n’apprécie point le personnage Raoult. D’autant plus qu’elle était annoncée sans concessions ! Mais visiblement ce n’était pas le cas selon Gaston Lefranc :

      https://twitter.com/GastonLefranc/status/1688790359827185664
      On a connu mieux comme interview « sans concession »...

      https://video.twimg.com/ext_tw_video/1688551474421198849/pu/vid/320x320/2HYU7O3o7Ga1RsMW.mp4?tag=12

  • Sony agrees to a Call of Duty deal with Microsoft - The Verge
    https://www.theverge.com/2023/7/16/23792215/sony-microsoft-call-of-duty-cod-deal-signed

    Sony has agreed to a deal for Call of Duty with Microsoft to keep the franchise on PlayStation after the proposed Activision Blizzard acquisition. Microsoft Gaming CEO Phil Spencer says Sony and Microsoft have agreed to a “binding agreement” to keep Call of Duty on PlayStation. It’s not immediately clear if this is a 10-year deal, like Microsoft has signed with Nintendo and other cloud providers.

    Phil Spencer sur Twitter :
    https://twitter.com/XboxP3/status/1680578783718383616

    We are pleased to announce that Microsoft and PlayStation have signed a binding agreement to keep Call of Duty on PlayStation following the acquisition of Activision Blizzard. We look forward to a future where players globally have more choice to play their favorite games.

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #business #finance #rachat #microsoft #sony #activision_blizzard #jeu_vidéo_call_of_duty #ftc #cat #cma

  • Amnesty International #France sur Twitter : « La mort de Nahel M. est un #homicide illégal. amnesty publie aujourd’hui son analyse des faits et de leur contexte. Nous appelons à une révision des règles d’utilisation des armes à feu et à la fin du #racisme systémique dans l’application des lois par les forces de l’ordre.👇 » / Twitter
    https://twitter.com/amnestyfrance/status/1679398632422817793

  • Ultimes scories sur Twitter : « Quelle #démocratie digne de ce nom accepterait qu’on maintienne 1/3 de son gouvernement mis en examen, sous enquête ou bientôt jugé pendant qu’on démantèle la principale association anti-corruption et non l’inverse ? » / Twitter
    https://twitter.com/PanettonePazzo/status/1672166334979866624

    #inversion

  • CUNY Law speaker slams school for supporting ’fascist’ NYPD
    https://nypost.com/2023/05/29/cuny-law-speaker-slams-school-for-supporting-fascist-nypd

    A graduate speaking at the City University of New York’s law school commencement called for a “revolution” to take on the legal system’s “white supremacy’’ and ripped the “fascist” NYPD, military and Israel.

    Future lawyer Fatima Mousa Mohammed, a Queens native who was selected by the graduating 2023 class to speak during the May 12 ceremony, praised CUNY for supporting student activism — but said the school still failed students by supporting such institutions as the city’s Police Department and country’s armed forces.