• #Italie : à la découverte du #riz du #Piémont, premier producteur européen

    Dans la province de #Vercelli (Piémont, nord), des rizières s’étendent à perte de vue : c’est ici que sont produites les meilleures variétés de riz de la planète, dont le « #Carnaroli » et l’« #Arborio » servant à cuisiner le célèbre « risotto », à tel point que même les Chinois s’y intéressent.

    http://www.liberation.fr/economie/2014/05/31/italie-a-la-decouverte-du-riz-du-piemont-premier-producteur-europeen_1030

    #agriculture
    cc @odilon

    • De l’allongement des périodes de carence. Au début, ça a été vendu comme une mesure de justice sociale et d’économie bien ciblée, en prétendant que cela ne concernait que les cadres sup’ méga bien payés qui partiraient avec une sorte de parachute doré. Ça, ça passe bien, comme idée. À l’arrivée, c’est extension de la période de carence à 180 jours (soit 6 mois) pour tout ce que n’importe quel viré arrivera à gratter lors d’un licenciement en plus des indemnités légales. Par extension, ça s’applique rétroactivement aux indemnités prud’hommales obtenues en réparation des torts causés par l’entreprise. In fine, finit d’espérer faire autre chose après le licenciement que de survivre en cherchant un autre boulot d’esclave : ceux qui utilisaient leurs indemnités supra-légales pour créer leur activité ou juste éponger des dettes se le tiendront pour dit.

    • Les nouvelles règles pourraient dissuader d’aller aux #prud'hommes.
      DÉCRYPTAGE
      Selon la nouvelle convention #Unedic, les chômeurs ayant gagné un procès pour licenciement abusif devront rendre jusqu’à 16 200 euros de dommages et intérêts.
      C’est un tour de passe-passe qui doit réjouir le Medef. Alors que la nouvelle convention d’assurance chômage, signée le 14 mai par le patronat et trois syndicats (CFDT, CFTC et FO), doit être agréée dans les jours qui viennent par le gouvernement, le Syndicat des avocats de France (SAF) vient de soulever un loup qui pourrait faire chuter dangereusement, en matière de licenciements, les recours devant les prud’hommes.
      D’ores et déjà, les règles de l’assurance chômage prévoient un « différé d’indemnisation » pour les licenciés touchant un bonus extralégal. Autrement dit, un chômeur ne commence à toucher ses droits qu’après une période de #carence, dont la durée est liée au montant de la prime. Concrètement, les indemnités de rupture obtenues au-delà du minimum légal sont converties en jours d’indemnisation par Pôle Emploi, et déterminent ainsi la durée de cette période de différé. Dans la limite, cependant, de 75 jours.

      Prime. En résumé, si la somme touchée se traduit par un différé inférieur à 2,5 mois, le salarié épuisera, en théorie, l’équivalent de toute sa prime en jours d’indemnisation avant de commencer à toucher ses allocations. Si cette durée est supérieure à 2,5 mois, le salarié conservera alors ce qu’il reste de son « capital », puisque l’indemnisation commencera quoi qu’il en soit au bout de cette période.

      Or ce différé ne joue pas qu’en amont, par rapport à la prime extralégale arrachée par le salarié, mais aussi plusieurs années après, en cas de victoire de l’employé devant les prud’hommes pour licenciement abusif. Ce qui veut dire que Pôle Emploi peut réclamer aujourd’hui, et de façon rétroactive, tout ou partie des sommes obtenues par le salarié devant les prud’hommes, dans la limite d’un montant correspondant à 2,5 mois d’indemnisation.

      Problème : la future convention d’assurance #chômage va porter cette période de différé à 180 jours, soit près de six mois… Et le calcul sera forfaitaire : 90 euros par jour d’indemnisation . Soit 16 200 euros pour six mois.

      J’ai jamais touché ça des Assedic, jamais !

    • Le PS veut agréer un accord Unedic qui met de fait en pratique, par la dissuasion à agir (la fabrication du non recours) une revendication patronale de suppression des prud’hommes, seule juridiction où les propriétaires (les patrons) perdent souvent, face aux salariés. La réparation du préjudice subi dans l’emploi devient « fongible » dans l’allocation chômage, une prouesse juridique qui fait de toute ressource dune chômeur une valeur conditionnelle, soumise à condition.

      De plus, cette extension de la carence, du différé d’indemnisation (jusqu’à 6mois !!) est une bonne manière de dresser dès le début d’une périodes de chômage les salariés à la situation de chômeur non indemnisé. La majorité des chômeurs n’a pas d’indemnité, le chômage commence par l’absence d’indemnisation, et l’affirmation collective des chômeurs et précaires en lutte des années 90, « un revenu c’est un du » a été renversée (honte aux assistés !) en « un revenu c’est #indu ».

      Sauf modification du rapport de forces, on va là : Deux millions six cent mille privilégiés en France. Combien de temps ce scandale va-t-il durer ?
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6853

  • Le gouvernement tente de réagir au séisme politique en baissant les impôts : c’est quoi cette logique ? On dit que ce sont les prolos qui ont voté massivement pour le FN et on baisse les impôts qu’ils ne paient pas, parce qu’ils sont trop pauvres ? Je ne vois vraiment pas le rapport avec la choucroute
    http://www.euractiv.fr/sections/elections-2014/le-gouvernement-tente-de-reagir-au-seisme-politique-302393

    De nouvelles baisses d’impôts doivent être décidées dès cette année parce que leur niveau est devenu « insupportable » pour les Français, a déclaré lundi Manuel Valls, au lendemain d’une déroute socialiste et du choc de la victoire du Front national aux élections européennes.

    • Tu vois la logique des gus, aussi.
      Donc, les partis de gouvernement prennent une tannée magistrale. Il parait que ce sont les #prolos et les jeunes qui ont voté le plus pour le FN. Oui, mais, en même temps, ce sont aussi qui se sont le plus abstenus.
      Admettons.

      Réponse du PS, qui a lâché depuis plusieurs années les prolos sous prétexte qu’ils votent mal : on va baisser les impôts !
      Logique !
      Comment se réconcilier avec les classes populaires qui naviguent autour du seuil de pauvreté et voient leurs droits sociaux fondre comme neige au soleil ? En baissant les impôts qu’ils sont trop pauvres pour payer !
      Ce qui implique qu’il va falloir compenser cette nouvelle perte de recettes par un nouveau coup de rabot... sur les prestations sociales des prolos.

      Ah ouais, là, on sent que le PS les a bien compris !
      http://seenthis.net/messages/83742

    • Si on accepte le terme de France néolibérale et que chaque action de ce gouvernement correspond à une logique politique alors Hollande ne fait que poursuivre son programme de déconstruction sociale et colle à son calendrier. Le Fn sert d’aubaine et le budget police ne devrait pas tropsouffrir.
      Inutile de dire que la réconciliation avec les classes populaires n’est toujours pas à l’ordre du jour et que le cadeau fiscal annonce de beaux lendemains.

      Deux liens :

      Le néolibéralisme remplit les prisons.
      « Le consensus de Washington sur la dérégulation économique et la réduction de la protection sociale a, de fait, été élargi pour englober le contrôle punitif de la criminalité sur un mode pornographique et managérial, la "main invisible" du marché appelant le "poing de fer" de l’Etat pénal. » Par Luc Peillon.
      http://www.liberation.fr/economie/2014/05/23/le-neoliberalisme-remplit-les-prisons_1025274

      Bon j’ai un peu honte du lien Libé quand même.

      Et back to the roots avec Loïc Wacquant :

      La fabrique de l’État néolibéral
      « Workfare », « Prisonfare » et insécurité sociale.
      http://civilisations.revues.org/2249

      J’espère que mon post est propre, je n’ai la moindre idée de comment faire.

  • Le néolibéralisme remplit les prisons - Libération
    http://www.liberation.fr/economie/2014/05/23/le-neoliberalisme-remplit-les-prisons_1025274

    Le rôle préventif des Dépenses sociales

    Si le lien entre taux d’incarcération et niveau de dépenses sociales publiques ne saute pas forcément aux yeux à la vue du tableau, une étude plus détaillée des deux séries de données montre une plus grande fréquence de haut niveau de dépenses sociales parmi les pays au taux d’incarcération le plus faible. Ainsi, dans la première catégorie de pays (les 17 Etats les plus prompts à enfermer leurs concitoyens), seuls deux consacrent plus d’un quart de leur PIB en dépenses sociales, contre huit dans la seconde moitié. Par ailleurs, la moyenne du taux de dépenses sociales dans le premier tiers de la liste (les 11 pays les plus « incarcérateurs ») est de 17,5 % du PIB, contre 24,5 % pour les 11 pays les moins incarcérateurs.

    FORTE IMPOSITION, PEU D’INCARCÉRATIONS
    Assez logiquement, le taux de prélèvements obligatoires (PO) est lui aussi corrélé au taux d’incarcération, le financement des dépenses sociales nécessitant un haut niveau d’impôts. Même si les impôts peuvent s’orienter vers d’autres priorités. Ainsi, les Etats-Unis, dont les PO ne sont pas négligeables, consacrent deux fois plus de moyens (en part de PIB) à la défense que la France. Reste qu’au sein de la première moitié de pays - les plus incarcérateurs -, aucun n’applique un taux de PO de plus de 40 % du PIB, alors qu’ils sont sept dans ce cas dans la seconde moitié. Par ailleurs, parmi le premier tiers de pays, le taux moyen de PO est de 29,5 %, contre 37,7 % pour les 11 pays les moins répressifs.

    LIMITER LES INÉGALITÉS FREINE LA CRIMINALITÉ
    Le taux d’incarcération semble aussi étroitement lié aux inégalités de revenus. L’indicateur d’inégalités correspondant, après redistribution sociale (versement des diverses prestations), au rapport entre le revenu moyen des 10 % de la population les plus aisés (9e décile) et le revenu moyen des 10 % les moins favorisés (1er décile). Là encore, la statistique économique semble confirmer la logique sociale : plus une société limite les inégalités, moins les tensions, et donc les incarcérations liées à la criminalité, sont importantes. Ainsi, au sein de la première moitié de pays (les plus incarcérateurs), seuls 4 affichent un rapport d’inégalités de revenus inférieur à 4, contre 12 pays au sein du second groupe. Enfin, parmi les 11 pays les plus accros à la détention, le niveau d’inégalités moyen est de 5,34 contre 3,65 pour les 11 Etats au taux d’emprisonnement le moins élevé.

    #prison #inegalites #loic_wacquant

  • La Cnaf a détecté près de 19% de fraudes supplémentaires en 2013 - Libération
    http://www.liberation.fr/economie/2014/05/23/la-cnaf-a-detecte-pres-de-19-de-fraudes-supplementaires-en-2013_1025007

    Merci à Libé-"nous-sommes-un-journal"-Ration de relayer la propagande contre les pauvres sans la moindre mise en perspective ni enquête journalistique...

    La grande majorité des fraudes (70%) résultent de déclarations d’activité ou de ressources « non à jour », tandis que 22% sont des dissimulations de concubinage (pour toucher par exemple le RSA majoré destiné aux parents isolés), et 8% sont des escroqueries, faux et usages de faux documents.

    La détection des fraudes s’est améliorée ces dernières années, grâce à une nouvelle méthode permettant de mieux cibler les contrôles, le « data mining », expérimentée en 2011 et généralisée en 2012. Cette méthode permet d’établir un profil type à partir des données concernant les fraudeurs déjà identifiés. Les CAF passent ensuite au crible les dossiers en cours pour isoler les cas suspects et les vérifier. En 2011, « 4 contrôles sur 10 » aboutissaient à un redressement, alors qu’en 2013 cette proportion est passée à « 6 sur 10 », a souligné Daniel Lenoir.

    Le montant des indus détectés, c’est-à-dire des prestations versées à des allocataires qui n’auraient pas dû les toucher, sans qu’il y ait eu pour autant de leur part intention de frauder, s’est élevé au total à 2,51 milliards d’euros. « Nous en recouvrons plus de 90% », a précisé Daniel Lenoir.

    #pauvreté #contrôle

  • Vous reprendrez bien un peu de caviar ? - Libération
    http://www.liberation.fr/economie/2014/05/02/vous-reprendrez-bien-un-peu-de-caviar_1009464
    http://md1.libe.com/photo/600684-le-pdg-de-petrossian-armen-petrossian-g-regarde-un-employe-remplir-

    Les prédateurs se portent bien. Selon une étude de l’OCDE publiée mercredi, les 1% les plus riches continuent de s’approprier une part toujours plus importante des revenus, notamment dans les pays anglo-saxons.

    Travaillant sur les données compilées, entre autres, par l’économiste Thomas Piketty, l’Organisation de coopération et de développement économiques souligne ainsi que « les 1% de la population aux revenus les plus élevés ont capté une part disproportionnée de la progression globale des revenus » ces trente dernières années. Jusqu’à 37% au Canada, et surtout 47% aux Etats-Unis…

    Résultat : les plus aisés accaparent aujourd’hui, outre-Atlantique, 19,3% de l’ensemble des revenus (avant impôts) contre 8,2% il y a trente ans. Viennent ensuite la Grande-Bretagne, où les 1% les plus riches concentrent 12,9% des revenus (contre 6,7% en 1980), l’Allemagne (12,7% en 2012, 10,7% en 1981), et le Canada (12,2% en 2012, 8,1% en 1981). Même les pays scandinaves voient leur tradition redistributive mise à mal. En Norvège, Suède et Finlande, la part des revenus des plus aisés est ainsi passée de près de 4% il y a trente ans à plus de 7% aujourd’hui. La France, de son côté, reste sage, avec 8,1% de l’ensemble des revenus concentrés entre les mains des plus riches en 2012, contre 7,6% il y a trente ans......

    #OCDE
    « les #1% de la population aux revenus les plus élevés ont capté une part disproportionnée de la progression globale des revenus »
    #riches