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Mais c’est critique ?

Si dans son roman Ayn Rand choisit son camp, oriente la lecture vers l’individualisme forcené de l’artiste en lutte contre le collectivisme d’un État qui soutient les parasites assistés, Ivo van Hove souhaite plutôt questionner que juger. Il permet au public d’entendre d’une façon plus équilibrée les arguments des uns et des autres au moment où la production artistique à l’intérieur d’un système libéral est questionnée, où un nouveau monde se crée sous nos yeux, où de nouveaux rapports de force s’établissent. Une fois encore, Ivo van Hove propose un théâtre fait de questionnements subversifs et des dilemmes perturbants.

C’est subtil donc critique, sans que je puisse déterminer de quel côté penche le metteur en scène (il y a bien le monologue final sur lequel il insiste bien) — mais je pense pour l’avoir entendu le lendemain sur FCult qu’il est assez libéral. Je sais pas ce qu’en pensent @lucile et @xporte qui l’ont vu aussi ?
▻http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13798-14.07.2014-ITEMA_20652481-0.mp3
▻http://www.franceculture.fr/emission-des-idees-sous-les-platanes-ivo-van-hove-et-la-source-vive-20

C’est quand même proche du mal absolu le truc de base (dit il sans l’avoir lu)

... Ayn Rand choisit son camp, oriente la lecture vers l’individualisme forcené de l’artiste en lutte contre le collectivisme d’un État qui soutient les parasites assistés,

Et elle est morte malade, touchant l’aide publique sous un faux nom...

Comme ils disent chez Huffington Post :

In the end, Miss Rand was a hypocrite but she could never be faulted for failing to act in her own self-interest.

►http://www.huffingtonpost.com/michael-ford/ayn-rand-and-the-vip-dipe_b_792184.html