• Soviet #Pollution : A Lethal Legacy

    In their ruthless drive to exploit their nation, Soviet leaders gave little thought to the health of their people or the lands that they ruled. No country is free from the scourge of pollution, but the Soviet example is one of horrifying extremes, one that stems from decades of neglect and the abuse of a vast and once beautiful land.

    From Vilnius to Vladivostok, a beleaguered environment bears witness to a legacy of irresponsibility: the rivers of the former U.S.S.R. are open sewers of human and chemical waste; the Aral sea is drying up; in many Soviet cities the air is so polluted that it puts millions at risk of respiratory diseases. Tons of nuclear waste is spread out all over the country and toxic chemicals have poisoned the soil.

    Images of the bald children of Chernobyl and the limbless children of Moscow disclose a deeply disturbing truth: birth defects and infant mortality — not just in the vicinity of a major atomic catastrophe, but even in the ailing empire’s once proud capital — strike the peoples of this land at twice the rate found in the industrial nations of the West.

    In pursuit of documenting this universe of pollution that comprises one-sixth of the world’s landmass, I spent 5 months on assignments for National Geographic Magazine. The result is an impressive, yet often appalling set of photographs that can serve as a lesson to us all.

    http://www.gerdludwig.com/stories/soviet-pollution-a-lethal-legacy/#id=album-37&num=content-308
    #photographie #soviétisme #pollution #environnement #santé #urss
    signalé par @albertocampiphoto

  • Juliette Robert : coup de cœur de Frédérique Founès - L’Oeil de la Photographie

    http://www.loeildelaphotographie.com/fr/2014/11/22/portfolio/26681/juliette-robert-coup-de-coeur-de-frederique-founes

    La série Ukraine : ceux de Sotnia n°5 de Juliette Robert a été sélectionnée par Frédérique Founès (co-fondatrice de Signatures, maison de photographes) lors des lectures de portfolios organisées dans le cadre de la Parenthèse Freelens les 15 et 16 novembre 2014 à la Gaité Lyrique.

    Je suis arrivée place Maïdan à la fin du mois de janvier, les affrontements rue Grushevsky, quelques centaines de mètres plus loin, étaient finis et un cessez-le-feu venait d’être entamé. Pendant les tractations politiques, par -20°C, les manifestants tenaient leurs barricades, la vie se réorganisait.

    #ukraine #photographie

  • “Dégoûtée”, la photographe Newsha Tavakolian renonce au prix Carmignac - Arts et scènes - Télérama.fr
    http://www.telerama.fr/scenes/polemique-newsha-tavakolian-prix-carmignac,116999.php

    lorsque Newsha Tavakolian a présenté sa série, M. Carmignac a voulu choisir les photos à exposer, en réécrire les légendes – c’est à dire en changer la lecture – et imposer le titre de l’exposition. L’Iranienne souhaitait l’appeler « les pages blanches d’un album photo iranien. » Le financier exigeait un intitulé, plus accrocheur selon lui : « La génération perdue ». « Un cliché », se désespère la photographe, qui se sentant dépossédée de son oeuvre, consomme après d’âpres discussions, la rupture, et décide alors rendre la dotation de 50 000 euros. Début septembre, faisant mine d’avoir encore l’initiative, la fondation Carmignac annonce alors le report « illimité » de l’exposition qui devait se tenir en France, puis en Italie en Allemagne et au Royaume-Uni. Ainsi que la publication du livre couronnant comme chaque année le reportage du lauréat. Encore plus surprenant : sans évoquer la violente polémique, la Fondation explique qu’elle souhaite ainsi protéger la photographe et sa famille, qui feraient l’objet de pressions de la part du régime iranien. « C’est absolument faux et risible, contre-attaque Newsha Tavakolian. Je n’ai fait l’objet d’aucune menace.... »

    #argent #art #photographie #exposition #domination

    • Commentaires désabusés : il faut que ce soit une Iranienne pour avoir l’honnêteté intellectuelle de refuser une telle proposition ! Quant aux clichés, la journaliste n’a pas dû tout comprendre, elle qui écrit : « Comme dans cette image où une jeune femme accablée semble menacée par des branches aussi sèches et griffues que la barbe inculte d’un ayatollah. » Ou qui

    • Le poète irakien chrétien Sinan Antoun, exilé aux Etats-Unis, a dit une fois,

      La vie d’un écrivain arabe exilé, si vous êtes prêt à vous exotiser et auto-orientaliser, est très bonne et très rentable. J’ai dit en plaisantant que je peux être célèbre pendant neuf mois en Amérique. Il me suffit d’écrire un roman sur le fait d’être un petit garçon chrétien qui grandit en Irak. [Mais] [j]e ne veux pas être l’informateur indigène. Il y a un intérêt grandissant pour le monde arabe. Mais j’appelle cela un intérêt médico-légal. Pour l’essentiel, celui-ci est malsain, ....

    • Il y a quelques mois, je me suis vue décerner le Prix Carmignac Gestion du photojournalisme, accompagné d’une bourse de 50000 euros pour un projet photographique sur l’Iran. L’annonce de cette nomination a été faite deux fois, dans le Financial Times, et sur deux pleines pages de publicité.

      J’ai commencé à travailler sur ce projet en décembre 2013 ; je l’ai fini et délivré à la fondation en juillet 2014 comme prévu. La nouvelle de ma consécration a été annoncée suite à la remise du projet lors d’une réception durant le festival d’Arles cet été.

      Naturellement, j’étais très heureuse.

      Aujourd’hui, je dois annoncer que suite à d’irréconciliables différences de vues concernant la présentation de mon travail, je rends l’argent de la bourse, je renonce à accepter le Prix Carmignac Gestion du photojournalisme 2014 et je romps toute coopération avec cette fondation et son créateur, le banquier d’affaires Édouard Carmignac.

      J’ai accepté de concourir pour ce prix parce que je nourrissais la conviction que j’aurai toute liberté artistique pour créer un travail fidèle à ma vision en tant que photojournaliste reconnue et photographe d’art. Malheureusement, à partir du moment où j’ai rendu mon travail, M. Carmignac a insisté pour éditer mes photographies personnellement et altérer les textes qui les accompagnaient. L’interférence de M. Carmignac dans mon projet a culminé lorsqu’il a choisi un titre totalement inacceptable pour mon travail, qui aurait irrémédiablement miné mon projet.

      L’insistance de M. Carmignac à changer des aspects essentiels de mon travail aurait pu avoir pour effet de transformer une tentative subtile de présenter les réalités de la vie de ma génération en Iran en une vision grossière et remplie de clichés de mon pays. Son obstination à changer le titre du projet de Blank Pages of an Iranian Photo Album (Pages blanches d’un album photo iranien) pour un titre sur-utilisé et connoté, The Lost Generation (La génération perdue) n’était tout simplement pas acceptable pour moi.

      Au cours des derniers mois, j’ai discuté directement avec lui à de nombreuses reprises à propos de la nature de cette bourse. J’ai essayé de le convaincre qu’en tant que créatrice de ce projet, j’avais le droit à ma liberté artistique. Si je suis tout à fait d’accord pour écouter d’autres points de vue, je ne peux accepter que quiconque en dehors de moi puisse avoir le dernier mot concernant mon travail. Mais à aucun moment, il n’a voulu reconnaître ce droit.

      Récemment, je lui ai envoyé un e-mail personnel, dans un ultime effort de tenter de lui présenter une autre raison pour laquelle il devrait me laisser le contrôle sur mon travail : je lui ai expliqué que je vivais en Iran, où les photographes peuvent être arrêtés pour n’importe quel motif que le gouvernement pourrait juger offensant, et qu’il devrait s’abstenir de changer le titre de mon travail pour ne pas créer les conditions d’une controverse inutile.

      Au cours de mes quinze ans de carrière, j’ai pris beaucoup de risques en tant que photographe, couvrant des manifestations, des guerres et d’autres événements majeurs, mais ces risques ont toujours été pris en fonction de mon propre jugement et de mes décisions.

      En réponse à mon e-mail, M. Carmignac et sa fondation ont choisi d’interpréter indûment ma tentative de les dissuader de changer mon titre pour un autre que je trouvais inadéquat par rapport à l’esprit de mon travail, en affirmant que j’avais fini par refuser mon prix en raison de pressions exercées par le gouvernement iranien dans la déclaration suivante :

      « Newsha Tavakolian, la lauréate de 33 ans de la 5e édition du Prix Carmignac Gestion du photojournalisme a réalisé The Lost Generation en Iran sur une période de cinq mois. Une fois que le résultat du prix a été annoncé, le gouvernement iranien a fait subir à la lauréate et à sa famille une pression sévère. Dans le but de protéger Newsha Tavakolian et sa famille, la fondation Carmignac a décidé d’ajourner l’exposition, initialement programmée en novembre à Paris, puis par la suite en Italie, en Allemagne et en Angleterre. »

      Newsha Tavakolian

      http://www.loeildelaphotographie.com/fr/2014/09/17/actualites/26156/newsha-tavakolian-renonce-au-prix-carmignac

    • Face à la polémique, la Fondation Carmignac change les règles de son prix
      http://www.lemonde.fr/culture/article/2014/09/27/face-a-la-polemique-la-fondation-carmignac-change-les-regles-de-son-prix_449

      Dans un communiqué, la fondation a indiqué le 26 septembre que le président du jury deviendrait à partir de cette année le commissaire général, cela « afin que le photographe ait la garantie de sa liberté artistique et que la cohérence entre le projet qui reçoit la dotation et le projet final soit assurée ». Par ailleurs, il revient sur la décision d’ajourner le livre et l’exposition puisqu’il propose d’en confier le commissariat à Anahita Ghabaian, galeriste iranienne et présidente du jury de la 5e édition, et à Sam Stourdzé, membre du jury et nouveau directeur des Rencontres d’Arles, qui avaient tous deux soutenus la photographe. Reste à savoir si celle-ci acceptera cette nouvelle proposition.

  • • Berlin : Fred Stein In an instant
    http://www.loeildelaphotographie.com/fr/2014/01/29/exposition/24059/berlin-fred-stein-in-an-instant

    Fred Stein (Dresde, Allemagne, 1909 – New York, 1967) est un photographe méconnu. Il a pourtant photographié le « Who is who » du vingtième siècle et réalisé des très nombreuses photographies dans les villes de son exil : Paris et New-York. Sa relativement faible notoriété s’expliquerait notamment par le fait qu’il soit décédé avant la vague d’intérêt pour la photographie qui a surgi dans les années 1970.


    #Photographie

    • Sa relativement faible notoriété s’expliquerait notamment par le fait qu’il soit décédé avant la vague d’intérêt pour la photographie qui a surgi dans les années 1970.

      Elle peut également s’expliquer, s’il faut absolument chercher des raisons à ce genre de choses, par le fait que ce ne soit pas non plus des oeuvres très novatrices par rapport à celles de certains de ses immédiats contemporains. Fred Stein était, apparemment, de ce que je peux en juger sur le site, un honnête photographe qui faisait bien son travail, et dont l’intérêt du travail aujourd’hui est nettement plus historique qu’esthétique. On y découvre qu’à un moment donné à un endroit hommes et femmes s’habillaient plutôt comme ceci ou comme cela et qu’ils faisaient comme ceci ou comme cela.

      Et si cela se trouve c’était peut-être même quelqu’un de drôlement bien.

      C’est un peu le « truc » du moment que de tenter, par tous les moyens, de chercher dans le fonds des photographes méconnus des artistes pas nécessaierement maudits mais oubliés, cela oui. Un autre exemple de ce genre de tentaitves désespérées mais plus ou moins vouées à l’échec, Kati Horna au Jeu de paume , elle aussi très honnête photographe, mais pas une seule image qui décolle un peu.