prosopopée pour Thierry Metz
& tu liras “depuis ce matin je tourne autour
d’un petit poème dont rien n’est le centre” ;
désormais je tourne autour d’un petit livre
dont je ne suis que le centre sans bords...
dernier livre... resté en deçà, regarde un peu
qui s’en approche, & je ne m’absente plus de ce regard,
repose désormais dressé dans son écart.
loin des souffles qui s’échinent sur les murs,
concentrés sur des plages de nuit restreinte, s’échappent
voir les couleurs trembler, toutes choses
désormais mises à plat. sur la pierre demeurée seule
s’inscrit, syllabe tôt soufflée, mon nom,
guetteur sombré des jours d’appesanteur...
je ne suis plus là, elle hésite un peu,
qui me reconnaissait, un peu plus chaque jour,
ma voix s’éloigne, rentrée dans son livre,
la nuit tombe & retombe & moi trop bien caché
je remplace ma voix, désormais.
c] bituur esztreym aka eric-marie gabalda
– 2011 – LAL 1.3 ( ►http://artlibre.org/lal ) -
Thierry Metz..
ça ci-dessus c’est sur/via un bout de L’Homme qui penche . mais y a aussi : Journal d’un manœuvre , Terre , Tout ce pourquoi est de sel , &tc. y a un joyau c’est De l’un à l’autre .