• Comment Israël oblige les Bédouins à vivre dans un cimetière | Agence Media Palestine

    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2014/10/28/comment-israel-oblige-les-bedouins-a-vivre-dans-un-cimetiere

    Des femmes se rassemblent dans le cimetière d’al-Araqib en juin alors que la police israélienne fait une descente dans le village d’al-Araqib.

    (Keren Manor / Active Stills)

    Il n’y a pas de signalisation pour sortir de la Route 40 vers la route de terre qui mène au village d’al-Araqib.

    Situé dans la région du Naqab (Negev) d’Israël d’aujourd’hui, al-Araqib est plus vieux que l’État lui-même : son cimetière date de 1914. Et pourtant, ceci n’est pas considéré comme important par les autorités.

    Relire aussi le reportage de Marion Lecoquierre sur Visionscarto.net :

    Sumoud, le combat et la vie d’al-Araqib - Visionscarto

    http://visionscarto.net/sumoud

    Le vent, les oies, les chiens et les hélicoptères, qui se font entendre la nuit, se sont tus et ont laissé la place à un groupe de moineaux excités par l’approche de l’aube… La lueur du soleil se dessine à l’horizon à travers le halo de poussière qui surplombe ce bout de désert en forme de terrain vague, à première vue sans grandeur et sans majesté. La matinée commence à al-Araqib…

    #bédouins #israël #al_araqib #colonisation_intérieure

  • Je vois déjà les titres le jour où un Palestinien fera péter un pétard « les Palestiniens violent la trève... », alors que les israéliens la violent à répétition, une vraie tournante, et tous les jours en plus...

    Plus d’une attaque israélienne par jour à Gaza en septembre
    Ben White, Middle East Monitor, le 24 Octobre 2014
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2014/10/31/plus-dune-attaque-israelienne-par-jour-a-gaza-en-septembre

    juste avant de poster ce message, je vois justement un article sur les Palestiniens qui violent la trève pour la première fois depuis le 16 septembre 2014 :
    https://fr.news.yahoo.com/roquette-tirée-gaza-atteint-sud-disraël-231231824.html

    #Gaza #trève #roquette #bombardements #Palestine

  • Comment les gouvernements occidentaux ont laissé tomber les enfants palestiniens
    Une déclaration de Roger Waters, membre fondateur, auteur et principal compositeur des Pink Floyd
    Huffington Post, le 14 octobre 2014
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2014/10/20/comment-les-gouvernements-occidentaux-ont-laisse-tomber-les-enf

    Des palestiniens essayent de reconstruire une radio féminine progressiste
    Par Daoud Kuttab, journaliste palestinien
    Huffington Post, le 20 octobre 2014
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2014/10/20/des-palestiniens-essayent-de-reconstruire-une-radio-feminine-pr

    Des Artistes et des Intellectuels dont Junot Diaz, Chuck D., et Boots Riley Appellent au Boycott et au Désinvestissement d’Israël
    USACBI, le 24 octobre 2014
    http://www.aurdip.fr/des-artistes-et-des-intellectuels.html

    #Palestine #culture #Roger_Waters #Chuck_D. #BDS #Boycott_culturel

  • Comment Israël oblige les Bédouins à vivre dans un cimetière | Agence Media Palestine
    Stephanie Westbrook, The Electronic Intifada, 24 octobre 2014 - Traduction : J. Ch. pour l’Agence Média Palestine
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2014/10/28/comment-israel-oblige-les-bedouins-a-vivre-dans-un-cimetiere

    Il n’y a pas de signalisation pour sortir de la Route 40 vers la route de terre qui mène au village d’al-Araqib.

    Situé dans la région du Naqab (Negev) d’Israël d’aujourd’hui, al-Araqib est plus vieux que l’État lui-même : son cimetière date de 1914. Et pourtant, ceci n’est pas considéré comme important par les autorités.

    Foyer d’une communauté de Bédouins palestiniens, al-Araqib est décrété « village non reconnu » par Israël.

    Ceci donne aux autorités une excuse pour les priver, comme de nombreux autres villages bédouins, des services essentiels comme l’électricité et l’eau.

    Cruelle dépossession

    La dépossession est spécialement cruelle à al-Araqib. Parce que leurs maisons ont été détruites plus de soixante-dix fois depuis 2010, les Bédouins du village sont contraints de vivre confinés dans le cimetière. Les gravats de leurs vieilles maisons ont été enlevés par l’administration, mais des restes de cuisines ou de salles de bain encombrent encore le sol.

    Aujourd’hui, les Bédouins doivent compter sur un puits foré en 1913 pour avoir de l’eau. « Avant, nous avions l’électricité et l’eau dans nos maisons, mais le gouvernement a détruit l’infrastructure », dit le résident Sheikh Sayah al-Turi. « Nous voulons juste l’eau au robinet comme n’importe qui d’autre. »

    Par contre, de l’autre côté de la route, l’eau est abondante dans la colonie réservée aux Juifs de Givot Bar. Les pelouses sont vertes dans cette colonie – même si elle est dans le désert.

    Givot Bar a été créée il y a dix ans par le Mouvement Or.

    Avec son partenaire, le Fond National Juif (FNJ), ce groupe sioniste construit un réseau de villes exclusivement pour les Juifs. Le Mouvement Or s’est fixé un but ambitieux : faire venir 600.000 Juifs dans les régions actuelles du Naqab et de Galilée d’ici 2020.

    • Sur Al-Araqib, vous pouvez aussi relire

      Sumoud, le combat et la vie d’al-Araqib - Visionscarto

      http://visionscarto.net/sumoud

      Le vent, les oies, les chiens et les hélicoptères, qui se font entendre la nuit, se sont tus et ont laissé la place à un groupe de moineaux excités par l’approche de l’aube… La lueur du soleil se dessine à l’horizon à travers le halo de poussière qui surplombe ce bout de désert en forme de terrain vague, à première vue sans grandeur et sans majesté. La matinée commence à al-Araqib…

      un reportage de Marion Lecoquierre

      Et à Jérusalem, en 2006, j’ai vu de mes yeux les autorités israéliennes forcer les bédouins de Jérusalem à quitter leur terres pour être réinstallé sur des tas d’ordures.

  • Le piano légendaire de Yarmouk | Agence Media Palestine
    Par Moe Ali Nayel on Tue, le 14/10/2014 - Traduction : Charlotte D.
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2014/10/24/le-piano-legendaire-de-yarmouk

    https://www.youtube.com/watch?v=v3jkpwL2slA

    (...) Le pianiste de Yarmouk est réapparu il y a trois jours. Cette fois il est seul, son piano est peint en blanc, décoré des couleurs aux couleurs palestiniennes et marqué du personnage emblématique de dessin animé de Naji Al-Ali, Handala. Dans cette troisième vidéo, Aeham joue son dernier morceau « Ends ». Sur Facebook, il décrit la musique comme « une mélodie du Levant mélangée aux rues misérables de Yarmouk compressées en trois minutes. »

    Cette dernière vidéo me força à trouver et communiquer avec le pianiste de Yarmouk. Je ressentais le besoin de le rencontrer, virtuellement au moins, et savoir comment pouvait-il survivre. J’écrivis à Aeham et il répondit. Le réfugié palestinien de 27 ans de Yarmouk partagea un peu de son histoire :

    « Au début du siège dans le camp, j’ai décidé de m’isoler de la musique, j’ai décidé de rester neutre dans le conflit syrien. J’ai vendu des fallafels pendant 6 mois, et j’ai gardé la musique dans mon âme. Mais je ne pouvais m’en empêcher. Alors j’ai pris mon piano, je l’ai attaché au chariot à légumes de mon oncle et j’ai commencé à parcourir les quartiers déprimants du camp.

    Les rues du camp étaient désertes, tous ceux que l’on aime et qui auparavant remplissaient les rues de leur bruit et de leur joie étaient partis. J’ai commencé à jouer de mon piano, sillonner les rues de Yarmouk pour ramener l’espoir. C’est pourquoi je parcourais les rues, parce que je ne pouvais garder la musique silencieuse. Je nourrissais mon corps de fallafels, mais je devais nourrir mon esprit et ce malgré la faim et ce malgré le siège, j’ai continué à jouer de mon piano.
    J’ai commencé à jouer du piano à l’âge de cinq ans ; j’ai étudié la musique au conservatoire arabe depuis l’âge de 6 ans jusqu’à 16 ans. Je joue habituellement des morceaux académiques mais les circonstances actuelles m’ont poussé à composer une musique qui parle du siège et de la crise dans un camp assiégé durant deux ans et demi. »

    Lorsque nous avons fini de discuter, je suis resté à souhaiter que je puisse prendre cette course de 2h de taxi, si familière, entre Beyrouth et Damas, rencontrer Aeham en personne et l’inviter à prendre une tasse de thé dans les vieilles rues sinueuses de l’ancienne capitale de la Syrie.

    Un jour, les palestiniens et le syriens qui ont survécus à la guerre raconteront des histoires sur ce qui s’est produit à Yarmouk. Les gens se rappelleront comment ils ont dû manger de l’herbe pour rester en vie durant le siège. Dans la mémoire collective des survivants, Aeham et son piano vivront. Dans le futur, certains diront peut-être que le piano Aeham était une légende.(...)

  • Jérusalem, capitale de l’apartheid, attend l’insurrection
    Gideon Levy
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2014/10/24/gideon-levy-jerusalem-capitale-de-lapartheid-attend-linsurrecti

    Un résident palestinien de Jérusalem est maintenant en bien plus grand danger d’être lynché qu’un Juif à Paris. Mais ici, il n’y a personne pour réveiller Caïn. À la différence du Juif parisien, le Palestinien peut être expulsé de Jérusalem. Il peut aussi être arrêté terriblement facilement. Après que le jeune Mohammed Abu Khdeir de 16 ans a été brûlé à mort, provoquant une vague de protestations, Israël a arrêté 760 Palestiniens dans la ville, dont 260 enfants.

  • Jerusalem, the capital of apartheid, awaits the uprising - Opinion Israel News | Haaretz
    http://www.haaretz.com/opinion/.premium-1.622206

    Mass arrests, violent settlers, expulsion, and dispossession: With that as the lot of Jerusalem’s Palestinians, no one should have been surprised with Wednesday’s terror attack.
    by Gideon Levy | Oct. 23, 2014 | 12:01 PM

    The terror attack in Jerusalem on Wednesday night should not have surprised anyone. After all, two nations live in the Pretoria of the State of Israel. Unlike the other occupied areas, there is supposed to be a certain equality between the two peoples: blue ID cards available for everybody, freedom of movement, property tax payable to the municipality, national insurance — Israelis all. But Jerusalem is engulfed by lies. It has become the Israeli capital of apartheid.

    With the exception of Hebron, no place has such a blatant and brazen separation regime. And now the Israeli boot is coming down even harder in the capital, so the resistance in the ghetto-in-the-making is intensifying: battered and oppressed, neglected and poor, filled with feelings of hatred and an appetite for revenge.

    The uprising is on the way. When the next wave of terror emerges from the alleys of East Jerusalem, Israelis will pretend to be astonished and furious. But the truth must be told: Despite Wednesday’s shocking incident, the Palestinians are turning out to be one of the most tolerant nations in history. Mass arrests, violent settlers, deprivation, expulsion, neglect, dispossession — and they remain silent, except for the recent protest of the stones.

    There is no self-deception from which the city doesn’t suffer. The capital is a capital only in its own eyes; the united city is one of the most divided in the universe. The alleged equality is a joke and justice is trampled on. Free access to the holy sites is for Jews only (and yes, for elderly Muslims). And the right of return is reserved for Jews.

    A Palestinian resident of Jerusalem is now in far greater danger of being lynched than a Jew in Paris. But here there’s nobody to raise hell. Unlike the Parisian Jew, the Palestinian can be expelled from Jerusalem. He can also be arrested with terrifying ease. After 16-year-old Mohammed Abu Khdeir was burned to death, sparking a wave of protest, Israel arrested 760 Palestinians in the city, 260 of them children.

    As always, the answer to every problem is a heavier hand. The prime minister has already ordered security forces to be bolstered, using the only language the people in his government know. And when the resistance, naturally, becomes more violent, they throw up their hands and say: “Look how they’re destroying the light rail system that we built for them.”

    Jerusalem could have been different. Had Israel exercised justice and equality there, it could have become a model city; the people who annexed it should have strived for that. In the worst days of the intifada, relatively little terror originated in the city, even though its residents could travel freely.

    The Palestinians are the same Palestinians, but the closure, the curfew and the siege are different. The result is that there was less terror in Jerusalem, disproving the theory that a siege prevents terror. Why? Because many residents of the capital actually long to become Israelis, but Israel is preventing them from doing so. United, united — but without Arabs.

    The mass arrests in Jerusalem that aroused no interest in Israel, the settlers’ invasion of Arab neighborhoods with the support of the government and courts, the criminal neglect for which the city is responsible — all this will have a price.

    How long will they see their children afraid to leave their homes for fear of being attacked by hooligans in the street? How long will they see their children arrested for every flying stone? How long will they watch the neglect in their neighborhoods?

    How long will they consent to their tacit expulsion from the city? Between 1967 and 2013, Israel revoked the residency status of 14,309 Palestinians in Jerusalem, with strange claims that don’t apply to any of its Jewish residents. Isn’t that apartheid?

    And then terror will erupt. In response, drones will ply the skies of the Shoafat refugee camp, there will be killings in the streets of Azariyeh and targeted assassinations in Beit Hanina, and another separation barrier will be built between the two parts of the city, just to be on the safe side. With a nationalist mayor, a violent police force and a government headed by Benjamin Netanyahu, nothing is more certain.

  • Révélation : la responsable à la recherche à l’Union européenne a promis d’être « souple » à propos des crimes de guerre d’Israël | Agence Media Palestine
    David Cronin – The Electronic Intifada – 15 octobre 2014 - Traduction : JPP pour l’Agence Média Palestine
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2014/10/16/revelation-la-responsable-a-la-recherche-a-lunion-europeenne-a-

    Les crimes de guerre d’Israël, parfois, doivent être laissés de côté, selon une haute représentante de l’Union européenne.

    Durant 2013, Israël a réagi avec colère à la publication par les dirigeants de Bruxelles d’un document politique déclarant que l’UE n’accorderait aucun financement aux entreprises et institutions basées dans les colonies réservées aux juifs en Cisjordanie occupée. Plutôt que de tenir tête à Benjamin Netanyahu et à son gouvernement, des personnalités de premier plan de l’UE ont tenté de minimiser l’importance des « lignes directrices » contenues dans ce document politique.

    Une lettre – non publiée à ce jour – nous montre que certaines de ces tentatives relevaient de l’obséquiosité.

    Signée par Máire Geoghegan-Quinn, commissaire en charge de la recherche scientifique à l’UE, en novembre de l’année dernière, cette lettre stipule que l’Union et Israël « sont conscients de la nécessité de trouver une façon souple d’appliquer les lignes directrices ». Une telle souplesse s’imposait, argue-t-elle, pour « assurer un total respect de la politique de l’Union relative aux territoires occupés par Israël, sans pour autant contrecarrer l’association d’Israël aux programmes communautaires ».

    Ne pas se laisser abuser

    Sa tentative pour paraître équilibrée et nuancée ne doit tromper personne.

    La seule interprétation possible de sa lettre (publiée ci-dessous) est que, alors que l’UE considère la colonisation par Israël de la Cisjordanie comme illégale, elle est prête à faire des compromis sur cette position pour des raisons d’opportunité politique.

    La construction des colonies israéliennes contrevient à la Quatrième Convention de Genève. Ces colonies impliquent le renforcement d’un contrôle d’Israël sur une terre qu’il a acquise par la force.

    En d’autres termes, ce sont des crimes de guerre.

    Máire Geoghegan-Quinn préconise une approche souple de ces crimes de guerre.

    Sa lettre a été écrite en réponse à une plainte, concernant ces lignes directrices, de Jim Nicholson, membre pro-Israël du Parlement européen et un fidèle du Parti unioniste d’Ulster. Nicholson a prétendu que d’exclure les institutions israéliennes présentes en Cisjordanie de la recherche de l’UE « n’apporterait rien » aux « négociations sensibles » entre Israël et l’Autorité palestinienne, alors présidées par John Kerry, secrétaire d’État US. (...)

  • Qui bénéficie des milliards promis pour la reconstruction de Gaza ? | Agence Media Palestine
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2014/10/15/qui-beneficie-des-milliards-promis-pour-la-reconstruction-de-ga

    Les engagements pour Gaza détournés à Ramallah

    Au contraire, ces fonds seront détournés vers le budget de l’Autorité palestinienne sur des postes non spécifiés.

    Bien que l’AP n’ait pas dit comment elle va utiliser les fonds levés à la conférence pour la reconstruction de Gaza qu’elle s’est réservés, « le secteur de la sécurité s’est développé plus vite que n’importe quel autre domaine de l’Autorité palestinienne », au cours de la dernière décennie, ainsi que l’ont noté Sabrien Amrov et Alaa Tartir dans un document de politique générale publié par le think tank palestinien Al-Shabaka.

    L’année dernière, 26% du budget de l’AP ont été consacrés à la sécurité (en comparaison des 16% pour l’éducation, 9% pour la santé et un minuscule 1% pour l’agriculture qui est historiquement la colonne vertébrale de l’économie palestinienne). 44% des fonctionnaires de l’AP sont employés dans le secteur de la sécurité – plus que dans tout autre, ont souligné Amrov et Tartir.

    L’Autorité palestinienne – qui a déjà bloqué les efforts pour porter les crimes de guerre de Gaza cet été devant la Cour pénale internationale – est dirigée par Mahmoud Abbas, qui a récemment décrit la collaboration avec les forces d’occupation israéliennes en Cisjordanie comme « sacrée ».

    L’AP se saisit de l’opportunité

    Plus de quarante Palestiniens ont été tués par les forces israéliennes en Cisjordanie occupée depuis le début de l’année ; quatorze ont été tués pendant la même période en 2013. « La coordination de la sécurité » est de toute évidence concernée par la préservation des vies palestiniennes.

    Ainsi que l’ont souligné Amrov et Tartir, « la résistance armée naguère considérée comme inséparable de la lutte palestinienne pour l’auto-détermination, est traitée par l’AP comme une forme dissidente qui relève non simplement du contrôle mais de l’éradication et de la criminalisation.

    Le paradigme actuel de la coordination de la sécurité, disent Amrov et Tartir, « est de criminaliser la résistance contre l’occupation et de laisser Israël – et ses laquais – être seuls détenteurs de l’usage des armes contre une population sans défense.

    Étant donné que l’Autorité palestinienne qui fonctionne comme la branche policière de l’occupation israélienne, se positionne elle-même comme l’opérateur de la reconstruction de Gaza, cette position sera certainement utilisée comme une opportunité par ceux qui veulent démanteler la résistance armée (qui a défendu Gaza et a fait preuve d’une plus grande discipline et d’une meilleure capacité tactique que dans toutes les confrontations antérieures avec Israël).

    Bien que l’AP ait joué des coudes pour mettre le leadership du Hamas sur la touche à Gaza, toute tentative de reconstruction est soumise au final au pouvoir d’Israël.

    (il vaut la peine de noter que l’Organisation de Libération de la Palestine a déclaré à l’Agence de presse Ma’an News dimanche qu’aucune date n’a encore été fixée pour démarre des projets de reconstruction à Gaza).

    Rappelant aux observateurs qui est effectivement en position de responsabilité, des ministres de l’AP basés en Cisjordanie, dont le Premier ministre Rami Hamdallah se sont vu refuser par Israël des permis d’aller à Gaza où Israël impose une fermeture et un blocus économique, renforcés par la conférence des donateurs tenue en Égypte.