Rares sont les discours comme celui de Mme Sophie Gaudu, gynécologue à l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul, à Paris : « Si une femme veut accoucher, je suis là. Si elle veut avorter, je suis là aussi. C’est d’abord à la femme que je pense lorsque j’interviens en tant que médecin (11). » Les professionnels de santé trouvent plus « gratifiant », en général, de pratiquer des procréations médicalement assistées (PMA) que des IVG : « Ce n’est plus gratifiant que pour ceux qui préfèrent soigner des maladies plutôt que des malades ! », lance la journaliste Olivia Benhamou.
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Y’a encore du boulot !
Comme les soins médicaux de qualité toujours réservés à celles qui peuvent encore procréer.
Comme parler de la ménopause, un problème de société ou un sujet uniquement à réserver aux vieilles ?
Ou de l’endométriose qui touche entre 10 et 25% des femmes, une maladie tabou ?
Et question #invisibilité, ça progresse bien …
« Le SDF, le RMiste, le chiffonnier : voilà que ces trois-là, incarnations de la pauvreté hexagonale, ont changé de sexe... dans une terrifiante discrétion », écrit Véronique Mougin dans son enquête sur la précarité au féminin (18).