STL : Only al-Amin to be prosecuted, not Al-Akhbar
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The contempt judge for the Special Tribunal for Lebanon (STL), Nicola Lettieri, has ruled that the STL does not have jurisdiction to hear cases against legal persons (corporate entities, parties, associations) after examining the preliminary defense motions presented in the case of contempt of court against Al-Akhbar and its Editor-in-Chief Ibrahim al-Amin. The judge has decided to restrict the trial to Amin and not Al-Akhbar
Au-delà des poursuites contre Ibrahim le al-Akhbar et al-Jadeed, cette décision introduit l’idée que le TSL ne pourra pas étendre sa juridiction pour poursuivre le Hezbollah lui-même – puisque beaucoup de gens suspectaient que c’était le but de la manœuvre contre les entités « juridiques » qu’étaient ces deux médias.
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Maintenant, la lecture politico-politicienne que vont en faire les milieux libanais (oui, je lis dans le marc de café, à mes heures perdues)…
Personne ne croit au Liban que le TSL est « indépendant », surtout pas le 8 Mars pro-Hezbollah, ni les politiciens 14 Mars qui ont tant « travaillé » sur cette institution auparavant. De fait, si le TSL admet l’idée qu’il ne peut poursuivre des personnes morales, donc qu’il se prive de pouvoir étendre ses poursuites au Hezbollah lui-même, c’est qu’une décision politique supérieure lui a été imposée.
Les politiciens libanais des deux bords vont donc penser (en frémissant pour les 14 Mars, avec une délectation certainement prématurée pour les 8 Mars) qu’il y a bel et bien un accord entre les Américains et les Iraniens, d’abord sur la Syrie, mais aussi/donc sur le Hezbollah (du genre : nécessaires pour endiguer la vague takfiriste, dont personne ne croit que la coalition des alliées régionaux des États-Unis parviendra à la contrer).
