Suite notamment à une enquête en ligne après recoupage d’informations publiques (cf. ▻http://seenthis.net/messages/315732) ayant conduit à localiser des djihadistes, l’OEI change de stratégie en ligne et sur les #médias_sociaux.
▻http://www.lemonde.fr/pixels/article/2014/11/27/le-changement-de-strategie-en-ligne-des-djihadistes-de-l-etat-islamique_4528
Des avertissements qui font écho à une précédente bourde de l’organisation cet été : Bellingcat, un collectif d’investigation et de journalisme citoyen, a ainsi pu localiser un centre d’entraînement près de Mossoul (Irak) en se basant sur des photos publiées par le compte de la wilaya de Ninive de l’Etat islamique.
Les nouvelles règles, édictées par les autorités de l’Etat islamique (le Comité général) puis détaillées et relayées sur les médias sociaux sont très claires. Il est ainsi interdit de partager des informations sur :
Les raids aériens de l’ennemi ;
Les déplacements de convois d’une région à l’autre ;
Des opérations en préparation ;
Les techniques de fabrication d’armes ;
La mort au combat d’un dirigeant ou d’un émir avant le communiqué officiel de l’Etat islamique ;
La localisation des casernes ;
Le ralliement au califat d’une personne connue médiatiquement ou d’un groupe particulier avant un communiqué officiel de l’Etat islamique ;
Des images qui permettraient de reconnaître des membres de l’EI et en particulier les combattants étrangers qui l’ont rejoint.
Il faut dire que de #surveillance, il en est beaucoup question en ce moment, et notamment en #Irak, où la #cyberguerre fait rage. Dans une étude publiée en juin, des experts en sécurité du cabinet américain d’intelligence InterCrawler constataient une explosion des campagnes de cyberespionnage sur les réseaux irakiens : screengrabbing, keylogging… Toute la panoplie des outils de surveillance est mise en œuvre par des acteurs étatiques ou privés.