Archive News & Video for 2015

/2015

  • U.S., Turkey working to finish shutting northern Syria border : Kerry | Reuters
    http://www.reuters.com/article/2015/11/17/us-france-shooting-kerry-idUSKCN0T60YI20151117
    http://s1.reutersmedia.net/resources/r/?m=02&d=20151117&t=2&i=1095680168&w=&fh=545px&fw=&ll=&pl=&sq=&r=LYN

    U.S. Secretary of State John Kerry said on Tuesday the United States is starting an operation with Turkey to finish securing the northern Syrian border, an area that Islamic State militants have used as a lucrative smuggling route.

    “The entire border of northern Syria - 75 percent of it has now been shut off. And we are entering an operation with the Turks to shut off the other remaining 98 km (61 miles),” he said in an interview with CNN.

    Aucun rapport avec ce que fait la #russie en #syrie

  • احباط هجوم كيمياوي جديد لـ “الدولة الاسلامية” على البيشمركة على قضاء مخمور جنوب إقليم كردستان العراق | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=350959

    Mise en échec d’une attaque chimique contre les Pechmergas à Maghmour, au sud du Kurdistan [irakien].

    Les troupes de Bachar El-Assad sont déjà arrivées là ?

    Ah non, c’est l’Etat islamique.

    Mais ils ont des armes chimiques alors ?

    • Un précédent : l’accusation d’un groupe de rebelles syriens selon laquelle Da’ich aurait utilisé contre eux du gaz moutarde lors de combats à Marea (nord d’Alep) en août 2015 :
      http://www.reuters.com/article/2015/08/27/us-mideast-crisis-syria-north-idUSKCN0QW0P220150827#UQ8hrGrU57EEWIgv.97

      Another insurgent commander battling Islamic State said his men were fighting back in earnest to stop the jihadists from taking Marea, in clashes that had killed at least two dozen fighters on each side.
      IS used “toxic gases” while shelling the town, he said.
      Medical charity Medecins Sans Frontieres recently said it had treated a family from Marea suffering symptoms of exposure to chemical agents.
      The assault on Marea could prove disastrous for rebels fighting Islamic State, which has overrun swathes of Iraq and Syria over the past year.

  • En Turquie, 2 journalistes poursuivis pour des révélations sur des livraisons d’armes aux rebelles syriens
    http://www.lemonde.fr/international/article/2015/11/27/turquie-deux-journalistes-poursuivis-pour-leurs-revelations-sur-des-livraiso

    Deux journalistes du quotidien Cumhuriyet, Can Dündar et Erdem Gül, ont été mis en examen et écroués à la prison Silivri d’Istanbul, jeudi 26 novembre, pour avoir diffusé une vidéo, des photographies et des articles montrant des livraisons d’armes convoyées par le gouvernement aux rebelles syriens.

    Tout a commencé le 29 mai 2015 lorsque Cumhuriyet, un journal très respecté de l’opposition laïque, a publié des documents fort embarrassants pour le gouvernement. A deux reprises, le 1er et le 19 janvier 2014, la gendarmerie turque avait intercepté, non loin de la frontière syrienne, des camions chargés d’armes destinées à des groupes rebelles syriens. Les convois étaient escortés à chaque fois par des représentants des services de renseignement (MIT).

    Gendarmes et agents du MIT faillirent en venir aux mains dès lors qu’il fut question d’inspecter le contenu des camions. Après bien des péripéties, dix-neuf gendarmes se retrouvèrent inculpés pour « espionnage » et cinq procureurs trop zélés furent arrêtés. Accusés d’avoir révélé des « secrets d’Etat » et d’avoir terni l’image du gouvernement en faisant croire à sa complicité avec les terroristes, tous encourent de dix à vingt ans de prison.

    Quelques mois plus tard, Cumhuriyet se résolut à tout révéler au grand jour. Les photos et les vidéos amateurs prises par des témoins sur place au moment de la fouille des camions apparurent sur son site et dans les pages du journal. Selon l’enquête publiée alors, un millier d’obus de mortier, 80 000 munitions pour des armes de petit et gros calibre et des centaines de lance-grenades se trouvaient dans le convoi. De fabrication russe, ces armes provenaient de pays de l’ancien bloc soviétique, assurait le journal. Le gouvernement, qui affirmait à l’envi que les camions convoyaient de l’aide humanitaire, dut reconnaître qu’il n’en était rien.

    • Peut-être faut-il également prendre en compte ce qu’exprime plutôt bien ce commentaire :

      If Turkey does not support Syria’s fight for freedom then it will need to endlessly host 3 million Syrian refugees that fled the dictator and ISIS. If they do support the fight then they will get attacked by the Iranian Russian block. So they decided to do it secretly and they got stabbed in the back by one of their own. Turkey should take the long term view and continue to stand firm with the Syrians despite all the attacks from the media and foreign powers.

      en dessous de cet article :

      http://www.middleeasteye.net/columns/weapons-syria-journalists-prison-story-behind-turkey-s-great-espionag

    • @stephane_m : Ce serait donc pour des raisons humanitaires que la Turquie armerait des organisations jihadistes et/ou salafistes dont certaines prônent ouvertement l’élimination physique de tout ou partie des minorités religieuses syriennes ? Vous êtes sérieux ?
      Que se passerrait-il à votre avis si la sympathique coalition de Jaysh al-Fateh (al-Nusra + Front islamique salafiste) prenait une ville comme Lattaquieh - dont la population a doublé au cours de la guerre civile dûs à l’afflux de déplacés (7 millions en Syrie) ? Ou même Damas ? Si vous voulez en avoir une petite idée demandez-vous ce qu’il s’est passé lorsque les mêmes avec l’appui turc ont pris le village arménien de Kessab, vous saurez si une telle éventualité accroîtrait ou diminuerait le flot des réfugiés vers l’extérieur !

    • Je ne prends pas Erdogan pour un humaniste.

      Mais je cherche à comprendre ce qui se passe en essayant de me défendre d’avoir des biais trop pro-occidentaux ou trop pro-russes (les deux grandes sources de propagande qui nous abreuvent).

      Je n’aime pas trop qu’on s’offusque que la Turquie défende ses intérêts géopolitiques en Syrie alors que c’est logique qu’elle le fasse et que c’est ce que font absolument tous les acteurs en Syrie.

      La population turque comprend un très grand nombre d’ethnies variées (les kurdes sont la minorité ethnique la plus importante), conserver la stabilité de cet ensemble est essentiel, et je comprends qu’un gouvernement turc ne reste pas inerte face à ce qui se passe chez son très très proche voisin. Le refus des différents gouvernements turcs de l’idée même d’un état kurde dans leur voisinage immédiat, me parait, par exemple, compréhensible, alors que la plupart des commentaires occidentaux sont très favorables à un tel état (qui sera probablement pro-occidental et ne déstabilisera pas nos pays ...)

      Je préférais la politique antérieure du gouvernement turc de négociation et de gestes d’apaisement envers les Kurdes turcs. Mais tous les mouvements kurdes ne sont pas non plus des gentils pacifistes, il y a une variété d’orientations politiques parmi eux : des démocrates convaincus et dépourvus de racisme, et d’autres qui ne le sont pas.

      La Turquie subi déjà des conséquences trop importantes de sa proximité avec la Syrie pour rester inerte et, par exemple, l’afflux de réfugiés est considérable :

      http://www.amnesty.fr/Nos-campagnes/Refugies-et-migrants/Actualites/Turquie-la-protection-des-refugies-de-Syrie-atteint-ses-limites-13281

      Si vous avez des sources ayant des arguments étayés indiquant quels groupes le gouvernement d’Erdogan soutient en Syrie, cela m’intéresse.

    • Je crois que comme beaucoup de ceux qui ont choisi l’option de la guerre clandestine contre le régime d’Assad, le tandem Erdogan/Davutoglu a fait l’erreur de croire que la chute d’Assad était imminente, et qu’ensuite la prééminence des FM lui assurerait une influence sans partage sur la Syrie. La question des réfugiés (et son instrumentalisation) n’était au départ que secondaire par rapport aux enjeux politiques.
      Calcul dangereux, parce qu’il y avait beaucoup à perdre pour la Turquie quand on sait que la politique d’Assad (je parle de Bachar) était jusqu’en 2011 de contrebalancer l’influence iranienne par une intensification de la coopération économique avec la Turquie (assurant à celle-ci une ouverture au sein du marché en constitution de la GAFTA). Les échanges entre les deux pays (tourisme, investissements, commerce, …) étaient intenses. A cette époque Erdogan appelait Bachar al-Assad son "bon ami" et Davutoglu prônait une politique de "zéro problème avec nos voisins".
      Mais la Turquie, après des réticences initiales, a finalement décidé de se joindre aux opérations militaires de l’OTAN en Libye et donc à la première opération violente de regime-change sous couverture des « révoltes arabes ». Le tournant de sa politique étrangère est exactement là (courant 2011) donc bien avant que le problème des réfugiés syriens ne prenne l’ampleur dramatique qu’il a aujourd’hui. Elle a ensuite continué à suivre cette nouvelle ligne et a choisi de rejoindre la seconde opération de regime-change, en Syrie, organisée par les mêmes : USA, alliance Qatar-F.M., France et GB. Elle a donc préféré rejoindre l’option de la guerre clandestine de ce bloc plutôt que de profiter de sa proximité avec Assad, de l’amélioration de ses rapports avec la Russie et l’Iran (médiation dans le dossier nucléaire), et de ses rapports avec les FM pour essayer par la voie diplomatique et de la médiation de peser en faveur d’une désescalade de la guerre civile naissante. Ce n’est donc pas par humanitarisme que l’équipe Erdogan a fait ce choix risqué (et de mon point de vue désastreux pour la Syrie comme pour la Turquie), mais par opportunisme et intérêt à courte vue. Nul doute que de tous les acteurs extérieurs qui ont joué à ce sale jeu (dont les Syriens payent avant tous les autres les conséquences), la Turquie est celle qui avait le plus à perdre, et c’est probablement celle qui perdra le plus.

      Quant à l’affirmation selon laquelle la Turquie aurait le droit de s’ingérer dans les affaires syriennes pour y défendre ses intérêts - comme tout un chacun en Occident, en somme – elle me paraît inacceptable. L’annexionnisme turc a déjà sévi une première fois en Syrie, quand la France mandataire a cru pouvoir disposer du territoire syrien comme sa propriété en achetant la neutralité turque contre le Sanjak d’Alexandrette syrien en 1938 (à la suite d’un référendum bidonné). De par l’histoire récente, la Turquie, comme les anciennes puissances mandataires (R.U. et France), les Etats-Unis et Israël, ont moins que tout autre pays du monde la légitimité historique pour défendre la population syrienne et ainsi s’autoriser, sous ce prétexte, à y alimenter la guerre civile de l’extérieur en vue d’un changement de régime. Au risque d’une destruction de l’Etat. Evidemment une notion aussi floue et aussi morale que « légitimité historique » est peu opératoire pour l’analyse, mais elle devrait servir de système d’alerte sommaire. Ainsi quand après les deux bombardements français de Damas et la répression de la révolution de 1925, le Seyfo turc, l’épuration ethnique israélienne en slow-motion du Golan ou les coups d’Etats à répétition des Etats-Unis, tout ce petit monde additionné des deux monarchies absolues wahhabites (Saoud-Qatar), prétend maintenant défendre la population syrienne et favoriser la démocratisation en armant, finançant et offrant une couverture politique à des groupes armés qui vont de l’islamisme dit modéré tendance FM au salafisme jihadiste, ça devrait un peu interloquer et inciter au recul !

    • Le principe d’une guerre clandestine est justement qu’elle ne se fait pas publiquement. Il n’existe pas à ma connaissance de liste de groupes soutenus par la Turquie qui aurait fuité des archives de leurs services. Le but de l’enfermement de journalistes, de procureurs ou d’officiers de gendarmerie en Turquie qui ont mis le nez là où il ne le fallait pas, c’est évidemment de maintenir secrets certains aspects peu reluisants de cette guerre et le nom de certains groupes soutenus. Néanmoins certains signes et indices peuvent nous renseigner.

      La Turquie n’a pas fait mystère d’avoir contribué à créer puis soutenu l’ASL dès 2011. Je passe donc sur cette évidence, illustrée par le fait que son premier commandant en chef Ryad al-Asaad résidait en Turquie et que plusieurs des groupes de l’ASL sont notoirement liés aux FM dont le parti d’Erdogan est issu (et dont lui-même a été membre).

      Pour ce qui est du jeu très ambigu vis-à-vis de Da’ich : le lien donné par @rastapopoulos

      Pour ce qui est du groupe salafiste Jaysh al-Islam (faction du Front islamique), son leader Zahran Alloush a pu paraître publiquement à deux reprises à Istanbul cette année : en avril 2015 : http://www.alaraby.co.uk/english/politics/2015/4/21/syrian-rebel-groups-await-formation-of-a-saudi-turkish-alliance
      et en mai 2015 : https://twitter.com/joshua_landis/status/601321202695557120
      Son principal soutien est certainement, malgré tout, l’Arabie saoudite.

      Pour ce qui est de la coalition Jaysh al-Fateh, le fait qu’elle contrôle le poste-frontière syro-turc de Bab al-Hawa qui reste ouvert est une indication claire que cette coalition, comprenant notamment Ahrar al-Sham et al-Nusra, est soutenue par Ankara. Il est d’ailleurs de notoriété publique que quand cette coalition s’est montée début 2015, c’est grâce à une joint-venture Saoud/Qatar/Turquie pour lui apporter un soutien massif qu’elle a pu conquérir Idlib et Jisr al-Shoughour durant la première moitié de l’année 2015 (jusqu’à l’arrivée des Russes et des Iraniens).
      Sur le soutien turc à Jaysh al-Fatah et notamment au groupe salafiste Ahrar al-Sham, on trouve quantité d’articles dans la presse mainstream. Par exemple :
      – une dépêche AP qui parle de confirmation d’officiels turcs sur le rôle d’Ankara et cite l’universitaire Joshua Landis : http://www.huffingtonpost.com/2015/05/07/turkey-saudi-arabia-syria-rebels-pact_n_7232750.html
      – une autre dépêche AP : http://uk.businessinsider.com/ahrar-al-sham-in-syria-and-turkey-2015-10?r=US&IR=T
      – Libération et Hala Kodmani herself : http://www.liberation.fr/planete/2015/07/30/l-armee-de-la-conquete-prete-pour-la-releve_1356480
      – The Independent : http://www.independent.co.uk/news/world/middle-east/syria-crisis-turkey-and-saudi-arabia-shock-western-countries-by-suppo
      – dépêche Reuters : http://www.reuters.com/article/2015/09/22/us-mideast-syria-crisis-ahrar-insight-idUSKCN0RM0EZ20150922#vUU8VwHisjGDevA

      Sur les brigades turkmènes qu’Ankara aimerait voir unifiées sous un même commandement turkmène (et anti-kurde) : http://seenthis.net/messages/387949

      Et probablement le Parti islamique du Turkestan (mouvement panturkiste/jihadiste), dont une brigade composée de turcophones d’Asie centrale a été responsable avec al-Nusra de l’exécution d’une cinquantaine de soldats syriens après la prise de la base aérienne d’al-Duhur : http://www.longwarjournal.org/archives/2015/09/turkistan-islamic-party-releases-photos-from-captured-syrian-regime-

      Et pour l’implantation documentée dès 2011 d’une filière du jihad partant de Libye et allant en Syrie via la Turquie et organisée par Belahj (ancien chef d’al-Qaïda en Libye) et al-Harati, voir + commentaires : http://seenthis.net/messages/381028

  • Russia-Ukraine row over Crimea escalates as Moscow cuts coal to Kiev | Reuters
    http://www.reuters.com/article/2015/11/27/us-ukraine-crisis-coal-idUSKBN0TG0QH20151127

    Russian Energy Minister Alexander Novak said on Tuesday that Russia might cut coal supplies to punish Ukraine for what he said was its deliberate refusal to help rebuild power lines to Crimea, which were blown up by unknown saboteurs.
    […]
    Minor repair work has been carried out on the sabotaged pylons and power lines in southern Ukraine which supply Crimea, but none of the four pylons which were destroyed are operational.

  • Un avion de combat russe abattu par la Turquie
    http://www.lemonde.fr/international/article/2015/11/24/un-avion-de-combat-s-ecrase-pres-de-la-frontiere-turque_4816160_3210.html

    La communauté turkmène de Syrie, longtemps discriminée en raison de ses origines turques, s’est ralliée tôt à l’insurrection contre le régime de Bachar Al-Assad, à partir de 2011. La rupture entre Damas et Ankara et la politique résolument anti-Assad de Recep Tayyip Erdogan ont accentué ce mouvement. Rapidement, le djebel turkmène, dans l’extrême nord de la Syrie, à la frontière avec la province turque du Hatay, est devenu un fief rebelle. Certains membres de cette communauté ont rejoint l’Etat islamique, à l’instar des turkmènes irakiens de la région du Sinjar.

  • Macedonia: Migrants refused entry sew their lips up in protest over Syrian refugee ’bias’

    Moroccans, Iranians, Bangladeshis and Pakistanis barred from crossing the Greece-Macedonia border are protesting against a policy of prioritising Syrian refugees over migrants from other countries. One Iranian man declared a hunger strike and had his lips sewn together with nylon in front of lines of Macedonian riot police.


    http://www.ibtimes.co.uk/macedonia-migrants-refused-entry-sew-their-lips-protest-over-syrian-refug
    #Macédoine #lèvres #protestation #résistance #migrations #asile #réfugiés #grève_de_la_faim #photographie
    cc @albertocampiphoto

  • Libération de Jonathan Pollard : les autorités israéliennes appellent à la discrétion
    http://www.lefigaro.fr/international/2015/11/20/01003-20151120ARTFIG00130-liberation-de-jonathan-pollard-les-autorites-isra

    Les autorités israéliennes, qui se sont démenées durant de nombreuses années pour obtenir la libération de Jonathan Pollard, n’entendent paradoxalement donner aucun éclat à sa sortie de prison. L’ex-espion juif américain, qui était détenu depuis trente ans pour avoir transmis des milliers de documents confidentiels à l’Etat hébreu en 1984-85, a été libéré vendredi matin en Caroline du Nord. « Le peuple d’Israël salue la libération de Jonathan Pollard après trois décennies longues et difficiles. J’attendais ce jour avec impatience », a sobrement commenté Benyamin Nétanyahou. À la veille de l’événement, le premier ministre avait invité ses nombreux partisans israéliens à faire profil bas. « Il nous a invité à ne pas nous exprimer de façon trop expansive », a confié à la radio militaire le ministre Naftali Benett, chef de file du parti d’extrême droite Foyer juif et soutien enthousiaste de Jonathan Pollard.

    • Pas d’assouplissement des clauses de sa libération conditionnelle (5 ans d’interdiction de quitter le territoire états-unien, entre autres)

      Israeli spy Pollard released after 30 years in U.S. prison | Reuters
      http://www.reuters.com/article/2015/11/20/us-israel-usa-pollard-idUSKCN0T910O20151120

      Israeli spy Jonathan Pollard was released on Friday after 30 years in an American prison but he will stay in the United States under strict parole conditions in a case that strained relations between the two allies for decades.

    • In Jail or Out, the Campaign for Prisoner of Zion Pollard Is Never-ending - Opinion - Israel News - Haaretz Israeli News Source
      http://www.haaretz.com/opinion/.premium-1.687550

      Defenders and champions of Jonathan Pollard, along with most of Israel, have apparently become addicted to his image as a Prisoner of Zion. Only a few short hours after his release from prison on Friday, a new campaign for Pollard swung into full gear, as if getting out of jail after 30 years was trivial. The restrictions placed on Pollard the parolee, including a five-year ban on traveling to Israel or anywhere else, are now the proof of the inherent malice if not outright anti-Semitism of the U.S. administration and justice system.
      […]
      Like it does in many other arenas, Israel succeeded in convincing itself, but only itself, that it should play offense instead of defense, that it should accuse rather than excuse. Instead of calming the situation and relegating it to the back burner of the dialogue between the two countries, L’Affaire Pollard became a constant irritant that overshadowed each and every meeting between the leaders from both sides.

  • Former #Drone Operators Say They Were “Horrified” By Cruelty of Assassination Program
    https://theintercept.com/2015/11/19/former-drone-operators-say-they-were-horrified-by-cruelty-of-assassina

    U.S. drone operators are inflicting heavy civilian casualties and have developed an institutional culture callous to the death of children and other innocents, four former operators said at a press briefing today in New York.

    The killings, part of the Obama administration’s targeted assassination program, are aiding terrorist recruitment and thus undermining the program’s goal of eliminating such fighters, the veterans added. Drone operators refer to children as “fun-size terrorists” and liken killing them to “cutting the grass before it grows too long,” said one of the operators,

    #crimes #victimes_civiles

  • La confusion de langage (version optimiste) la plus extrême règne là-dessus, par exemple chez les Verts européens, qu’on aime plutôt bien.

    Début octobre l’euro-députée allemande Ska Keller, vice-présidente du groupe Verts/ALE au PE, dénonce les deux branches du « dirty deal » : le 7 octobre dans une intervention exemplaire au PE après la visite d’Erdogan à Bxl (qu’il a poursuivie par un meeting électoral auprès de la communauté turque) https://www.youtube.com/watch?v=RPnMZz8nlRQ

    « No to this dirty deal on the back of refugees »
    Et le 10 octobre (jour de l’attentat d’Ankara) quand elle écrit au Premier ministre Davutoğlu http://www.skakeller.de/en/topics/turkey/letter-to-the-turkish-prime-minister.html
    ce n’est pas, comme tant d’autres, pour assurer le gouvernement turc de sa solidarité « Securing the safety and basic rights of all citizens in Turkey is of upmost importance for guaranteeing fundamental principles of democracy »

    Mais le 2 novembre la réaction post-élections des présidents du groupe Verts-ALE au PE, Rebecca Harms et Philippe Lamberts, ne parle que de la dérive autoritaire d’Erdogan, avec de redoutables imprécisions (en mettant par exemple au premier plan le conflit avec le PKK)
    http://europeecologie.eu/Turquie-Des-elections-contestatbles

    Alors que ce qui se passe en Turquie depuis longtemps, après la répression de Gezi en 2013, avant les élections de juin, les massacres de Diyarbakir, de Suruç et d’Ankara, les élections du 1er novembre, c’est l’écrasement d’un mouvement démocratique, présent dans tout le pays et dans toutes les couches de la société, et où le HDP joue maintenant un rôle majeur. Avec la bénédiction de l’UE. Il faut reconnaître qu’Erdogan est tout aussi indispensable que ne l’était Kadhafi (et plus présentable : pas basané, en costard trois pièces), ses programmes pharaoniques (urbains, routiers) sont tellement attractifs pour les industriels et les lobbys (et dévastateurs : relégation des pauvres et saccages écologiques), et on peut lui faire confiance pour enfermer les migrants

    Le communiqué (toujours du 2 novembre) de Monica Frassoni, co-présidente du Parti Vert européen, http://europeangreens.eu/news/elections-turkey-erdogan%E2%80%99s-dirty-campaign-won se termine sur des phrases terriblement ambigües « It is evident that Turkey plays an important role in the refugees crisis and that Erdogan was also able to capitalise on the recent agreement he made with the EU. Juncker sent the wrong message when he said that EU shoud not harp on Turkey about human rights, or that attacking Erdogan on press freedom will not help to solve the migrant crisis. If Turkey goes the authoritarian way it will be a big problem for the EU and it will not stop the flux of refugees ».
    Quoiqu’ils en disent, c’est du Juncker light ; voir sa déclaration au PE à Strasbourg le 27 octobre, citée sur http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/turkey/11957432/EU-should-not-harp-on-at-Turkey-about-human-rights-says-Jean-Claude-Jun

    Il faut bannir cette novlangue de « flux of refugees » et « solve the migrants crisis » : les migrants sont des sujets (des acteurs), et ce n’est pas d’une crise des réfugiés qu’il s’agit, mais d’une crise des politiques européennes

    #Turquie #externalisation #asile #migrations #réfugiés #politique_migratoire #Europe

    De @isskein via la mailing-list de Migreurop

    • Réfugiés : l’UE cherche à se coordonner avec la Turquie

      AFP 5/10/15 - 11 H 55 - Mis à jour le 5/10/15 - 14 H 00
      http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Refugies-l-UE-cherche-a-se-coordonner-avec-la-Turquie-2015-10-05-1364724
      L’Union européenne cherche à mieux se coordonner avec ses voisins pour répondre à la crise migratoire, en premier lieu avec la Turquie, dont le président est en visite lundi à Bruxelles pour des négociations qui s’annoncent serrées.

      Pour l’UE, où quelque 630.000 migrants sont entrés illégalement depuis le début de l’année, l’objectif est de faire d’Ankara un partenaire pour maîtriser, à défaut de l’arrêter, un flux de demandeurs d’asile sans précédent depuis 1945.

      Dirigeants européens et turcs travaillent sur un « plan d’action » commun - qualifié de « contrat de confiance mutuelle » par la Commission -, qui sera au coeur des discussions prévues lundi avec le président Recep Tayyip Erdogan.

      Selon le Frankfurter Allgemeine Zeitung, un accord stipulerait notamment que la Turquie participe à des patrouilles conjointes avec les garde-côtes grecs dans l’est de la mer Egée, dans le cadre d’une action coordonnée par l’agence européenne de surveillance des frontières Frontex.

      Toujours d’après le journal allemand, les migrants tentant de rallier l’Europe qui seraient arrêtés seraient ramenés en Turquie, tandis que l’UE accepterait d’accueillir jusqu’à 500.000 personnes afin de leur permettre de gagner l’Europe en toute sécurité, sans avoir recours aux passeurs.

      « Les discussions s’annoncent très difficiles », et il y a peu de chance pour qu’un accord sur un plan d’action soit conclu lundi à Bruxelles, a toutefois tempéré un responsable européen. Des membres de la Commission se rendront « cette semaine » en Turquie afin de poursuivre ces discussions.

      – Incidents aériens entre Turcs et Russes -

      Avant sa rencontre avec Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, M. Erdogan doit s’entretenir en début d’après-midi avec les présidents du Parlement européen, Martin Schulz, et du Conseil, Donald Tusk.

      Fin septembre, le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu avait clairement rejeté l’idée d’installer sur son sol des camps d’accueil et d’enregistrement des migrants supervisés par l’UE.

      La Turquie a accueilli officiellement 2,2 millions de Syriens depuis le début de la guerre civile meurtrière qui déchire son voisin. L’UE se propose de lui fournir une aide massive, notamment financière, pour l’aider à faire face à ce défi, mais elle veut poser des conditions qu’Ankara rechigne à accepter.

      M. Erdogan vient aussi chercher à Bruxelles l’appui de ses alliés de l’Otan et des hauts responsables européens dans le bras de fer qui se dessine à la frontière syrienne entre les aviations turque et russe. Moscou a lancé depuis mercredi des frappes en soutien au président syrien Bachar al-Assad.

      Plusieurs incidents ont opposé des avions de chasse turcs et russes, alors que les deux pays ont des visions diamétralement opposées sur l’avenir d’Assad, l’ennemi juré d’Ankara qui réclame depuis des années son départ.

      « Cette visite intervient aussi dans une période très troublée en Turquie, avec des élections parlementaires le 1er novembre sur fond de spirale de violence et de détérioration de l’Etat de droit » en raison de raids et d’attaques contre des partis et médias prokurdes, souligne Marc Pierini, chercheur à l’institut Carnegie Europe et ex-ambassadeur de l’UE en Turquie.

      Si la Turquie est un partenaire essentiel, l’UE veut plus largement mettre sur pied une coordination avec tous les pays se trouvant sur la « Route des Balkans », qu’ont emprunté cette année plus de 400.000 demandeur d’asile en Europe, depuis la Syrie jusqu’aux frontières extérieures de l’Europe, selon l’ONU.

      – ’Pression migratoire’ -

      Une réunion de haut niveau doit avoir lieu jeudi à Luxembourg entre les ministres de l’Intérieur et des Affaires étrangères de l’UE, de la Turquie, du Liban et de la Jordanie, ainsi que de ceux de l’Albanie, de la Bosnie-Herégovine, de la Macédoine, du Monéténégro, de la Serbie et du Kosovo.

      Tandis que s’ébauchent ces coopérations, le flux de migrants se poursuit vers l’Europe, avec son cortège de drames.

      Les corps en décomposition de deux jeunes garçons noyés dans la mer Egée, dont l’un aurait moins d’un an, ont été découverts dimanche sur le rivage de l’île grecque de Kos, ont annoncé les garde-côtes.

      Près de 3.000 personnes ont perdu la vie ou ont été portées disparues en Méditerranée depuis janvier en tentant de gagner l’UE, selon des chiffres du Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés.

      En Croatie, plus de 4.500 migrants ont franchi la frontière ce week-end, avant d’être transportés en bus et en train vers la Hongrie, selon des statistiques officiels.

      Pour « gérer la pression migratoire », Frontex a exhorté les pays membres de l’UE à mettre à sa disposition 775 garde-frontières supplémentaires.

      Ils « doivent renforcer en priorité les équipes en Grèce et en Sicile chargées d’enregistrer les nouveaux arrivants, mais une partie d’entre eux sera postée aux frontières terrestres de l’UE », a expliqué lundi à l’AFP Eva Moncure, porte-parole de Frontex.

      Erdogan à Bruxelles : les Européens ont besoin de la Turquie

      pour faire face aux réfugiés
      RTBF 5 octobre 2015
      http://www.rtbf.be/info/monde/europe/detail_erdogan-a-bruxelles-les-europeens-ont-besoin-de-la-turquie-pour-faire-fa
      Le président Erdogan a répété sa volonté d’amener son pays à une adhésion à l’UE, à la peine depuis 2005, y voyant une "stratégie

      La Turquie pourrait apporter une aide décisive à l’UE pour régler la crise des réfugiés qui fuient massivement le conflit syrien, mais une meilleure coopération entre Bruxelles et Ankara, aux relations difficiles, reste à échafauder, selon des analystes.

      L’accélération de la crise syrienne, où la Russie effectue des frappes aériennes depuis mercredi, risque de jeter davantage de réfugiés sur les routes, et c’est dans ce contexte que le président turc Recep Tayyip Erdogan est reçu lundi à Bruxelles par le chef de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et Donald Tusk, le président du Conseil européen.

      La Turquie joue un rôle pivot : chaque jour, depuis ses côtes, embarquent des milliers de personnes pour les îles grecques de la mer Egée. Une fois arrivées sur le continent, elles poursuivent leur route par les Balkans jusqu’en Hongrie ou Croatie, d’où elles tentent de gagner le nord de l’Europe, en particulier l’Allemagne, dans l’espoir d’y trouver l’asile.

      « Dans cette catastrophe migratoire, dans cet exode massif provoqué par la Syrie et maintenant en partie par l’implantation militaire russe qui donne aux gens le sentiment que ça va s’aggraver, la Turquie et l’Union sont dans le même bateau (...) C’est déstabilisant pour eux comme c’est déstabilisant pour l’UE », souligne Marc Pierini, chercheur à l’institut Carnegie Europe.

      La Turquie a dit jeudi sa « grave préoccupation » après les premières frappes russes en Syrie. Et le président Erdogan a répété sa volonté d’amener son pays à une adhésion à l’UE, à la peine depuis 2005, y voyant une « stratégie gagnant-gagnant ».

      Main tendue

      « La Turquie fait partie de la solution », a assuré cette semaine Simon Mordue, haut fonctionnaire de la Commission européenne.

      « La Turquie accueille actuellement plus de deux millions de réfugiés syriens, dont 260.000 sont dans des camps et 1,75 million sont en dehors de camps. La Turquie a investi plus de huit milliards de dollars pour les loger », a-t-il expliqué. « Nous voyons donc la Turquie comme un partenaire dans cette crise, de nombreux défis auxquels la Turquie fait face sont similaires à ceux que nous affrontons ».

      Cette main tendue cache mal le malaise des Européens, dont les relations avec Erdogan se sont refroidies depuis quelques années.

      Droits de l’homme, liberté d’expression, indépendance de la justice... La liste des griefs adressés ces dernières années par Bruxelles à Ankara est longue. Les Européens, même s’ils reconnaissent à Ankara le droit de lutter contre « le terrorisme », s’inquiètent en privé de l’offensive contre la rébellion kurde du PKK lancée fin juillet et ils regrettent son peu d’empressement à combattre les jihadistes de l’Etat islamique.

      En face, le gouvernement islamo-conservateur et M. Erdogan ont fustigé Bruxelles pour son inaction face au problème des réfugiés syriens. Ankara réclame sans cesse une zone de sécurité le long de la frontière turco-syrienne, que l’UE ne voit pas d’un bon oeil.

      Elections

      « Cette visite intervient aussi dans une période très troublée en Turquie, avec des élections parlementaires le 1er novembre sur fond de spirale de violence et de détérioration de l’Etat de droit » en raison de raids et d’attaques contre des partis et médias prokurdes, souligne M. Pierini, ex-ambassadeur de l’UE dans ce pays.

      Les Européens ont proposé la semaine dernière des aides financières massives à la Turquie et via l’ONU.

      Mais la coopération souhaitée par Bruxelles va bien plus loin. Elle porte sur la lutte contre les passeurs sur les côtes turques —alors que le « business » du passage de demandeurs d’asile en Europe devrait au moins rapporter un à deux milliards d’euros cette année, selon M. Pierini— et sur le démantèlement de filières de faux passeports.

      Surtout, les Européens aimeraient que la Turquie accepte la mise sur pied de procédures d’enregistrement de demandeurs d’asile, qui pourront ensuite être en partie accueillis en Europe, pour éviter qu’ils ne se lancent dans le voyage périlleux sur des embarcations de fortune. Cette idée a été jugée « inacceptable » par le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu.

      Gerald Knaus, directeur du think thank Initiative européenne pour la stabilité (ESI), propose lui une « mesure exceptionnelle » pour soulager à la fois le fardeau turc et assécher la route meurtrière de la mer Egée : « Berlin devrait s’engager à prendre 500.000 réfugiés syriens directement depuis la Turquie dans les douze mois à venir ».

      En même temps, pour les décourager, l’UE devra systématiquement renvoyer en Turquie les migrants arrivés illégalement en Europe, selon lui.

      Crise des migrants : l’UE se coordonne avec la Turquie

      Publié à 15h01, le 04 octobre 2015,
      http://www.europe1.fr/international/crise-des-migrants-lue-se-coordonne-avec-la-turquie-2524195
      INTERNATIONAL - L’Union européenne et la Turquie seraient parvenues à un accord de principe sur un plan d’action visant à endiguer le flot de migrants vers l’Europe.

      La crise des réfugiés pourrait être enfin encadrée et gérée : l’Union européenne et la Turquie seraient parvenues à un accord de principe pour se coordonner, rapporte dimanche le quotidien allemand sur un plan d’action visant à endiguer le flot de migrants vers l’Europe, rapporte dimanche l’édition dominicale du journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung. Si l’UE et la Turquie entérinent cette feuille de route lundi, le plan serait soumis aux dirigeants européens lors de leur prochain sommet à la mi-octobre.

      En quoi consiste ce plan ? La Turquie devrait accepter d’intensifier ses efforts pour sécuriser ses frontières avec l’UE en participant à des patrouilles conjointes avec les garde-côtes grecs dans l’Est de la mer Egée, coordonnées par l’agence européenne de surveillance des frontières Frontex. Les migrants tentant de joindre l’Europe qui seraient arrêtés seraient ramenés en Turquie, où six nouveaux camps pouvant héberger jusqu’à deux millions de personnes seront construits et cofinancés par l’UE, selon le journal.

      Pour leur part, les pays de l’UE devraient accepter d’accueillir jusqu’à 500.000 personnes afin de leur permettre de gagner l’Europe depuis la mer en toute sécurité, sans avoir recours aux passeurs, toujours selon le journal qui cite des sources de la Commission européenne et allemandes. Mais seules les personnes considérées comme des réfugiés pourraient en bénéficier, et non les migrants. L’UE a par ailleurs appelé de façon répétée la Turquie à faire plus pour tenter de contenir le flux de migrants qui font la traversée vers la Grèce au péril de leur vie. Plus de 500.000 migrants ont traversé cette année la Méditerranée pour gagner l’Europe.

      Turkey’s Erdogan mocks EU migrant efforts on eve of visit

      Reuters, 5 oct 2015 | By Robin Emmott
      http://www.reuters.com/article/2015/10/05/us-eu-turkey-erdogan-idUSKCN0RZ0Y820151005

      Turkey’s President Recep Tayyip Erdogan delivers a speech during a rally against terrorism in Strasbourg, France, October 4, 2015.
      Reuters/Vincent Kessler
      Turkish President Tayyip Erdogan appeared to mock European Union overtures for help with its migration crisis as he arrived for a long-awaited state visit to Brussels and a string of meetings with EU leaders set to start on Monday.

      Erdogan, preparing for Nov. 1 parliamentary elections, boasted of Turkey’s record in taking 2 million refugees from neighboring Syria and Iraq, and contrasted it with the numbers passing through the bloc, in speeches to supporters.

      « Europe is uncomfortable with even the smallest refugee flow, » he told a mass rally in Strasbourg, before flying on to Brussels late on Sunday and addressing another crowd from an open-top bus outside his hotel.

      « What do they say to us ? ... ’Oh my, don’t open your doors, don’t let them reach us. They should stay with you,’ » Erdogan added in Strasbourg, according to Hurriyet newspaper.

      The typically bullish speeches will concern European Union officials who are hoping to convince Erdogan to shelter more Syrian refugees in return for aid.

      Erdogan’s trip, officially a state visit to Belgium, has been repeatedly postponed amid tensions over Turkey’s stalled bid to join the EU.

      The bloc, long critical of what it sees as Erdogan’s growing authoritarianism, is now looking to Turkey’s most popular politician to help solve its worst migration crisis since the break-up of former Yugoslavia.

      Diplomats say the focus is how to better manage the flows of migrants fleeing fighting and the brutality of Islamic State militants in Syria and Iraq, which will be at the center of a major meeting in Luxembourg on Thursday of EU, Western Balkan and East Mediterranean countries.

      The EU, which pledged at least 1 billion euros ($1.1 billion) for Syrian refugees in Turkey, Jordan, Lebanon and other countries last month, says it wants to help Turkey absorb and integrate more migrants on its own soil and cooperate closely with Greece in preventing mass migrant flows.

      A German newspaper on Sunday said that the European Commission, the EU executive, had already agreed a plan with Ankara to stem the flow of refugees to Europe by patrolling Turkey’s frontier with Greece and setting up new camps.

      But a senior EU official involved in negotiations with Turkey said the Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung report, which detailed six new refugee camps for two million people, was « not in line with what we have been discussing ».

      (Additional reporting by Ayla Jean Yackley in Istanbul and Paul Taylor in Athens)

      German newspaper : EU and Turkey have struck plan to stem flow of

      migrants
      Todays’s zaman 4 oct 2015
      http://www.todayszaman.com/diplomacy_german-newspaper-eu-and-turkey-have-struck-plan-to-stem-flow-
      The EUropean Commission has worked out an action plan with Turkey to stem the flow of refugees to Europe, a German newspaper cited sources in the Commission and the German government as saying on Sunday.

      Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung said that according to the plan, Turkey would be obliged to better protect its border with Greece — a frontier that many migrants have crossed on perilous boat journeys.

      It said the Turkish and Greek coastguards would work together to patrol the eastern Aegean, coordinated by Frontex, the European Union’s border control agency, and send all refugees back to Turkey.

      In Turkey, six new refugee camps for up to 2 million people would be set up, partly financed by the EU, the newspaper said.

      The EU states would commit to taking some of the refugees so that up to half-a-million people could be relocated to Europe without having to use traffickers or take the dangerous journey across the Mediterranean, the newspaper said.

      It said the Commission and representatives had agreed on this plan last week and that European Commission President Jean-Claude Juncker also coordinated on this with German Chancellor Angela Merkel and French President Francois Hollande.

      Turkish President Recep Tayyip Erdoğan is due to meet with Juncker on Monday.

      A spokesman for the European Commission said the meeting was « precisely about seeing how to step up cooperation to jointly tackle the refugee crisis » and said any new announcements would be made at a news conference on Monday.

      Asked about the newspaper report, a spokeswoman for the German government said Merkel, Juncker and Austrian Chancellor Werner Faymann had held a phone call on Wednesday but she declined to comment on the content of their discussion.

      _____________________________________________
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  • Two Americans, one South African killed in Jordan shooting | Reuters
    http://www.reuters.com/article/2015/11/09/us-mideast-crisis-jordan-shooting-idUSKCN0SY19G20151109

    Two American military personnel and one South African were killed and six others injured when a Jordanian officer went on a shooting spree on Monday at a U.S.-funded security training facility near Amman, Jordan’s government spokesman said.

    Mohammad Momani also told Reuters the attacker had been shot dead shot by Jordanian security forces and did not commit suicide as security sources had earlier said.

    The six injured included another two Americans, one critically wounded. The incident took place in a facility that mainly trains Iraqi and Palestinian forces on the outskirts of the capital Amman.

  • Saudi support to rebels slows Assad attacks : pro-Damascus sources
    http://www.reuters.com/article/2015/11/06/us-mideast-crisis-syria-idUSKCN0SV23O20151106#1QuTAv5H04d1o1m0.97

    Offensives by the Syrian army and its allies backed by Russian air strikes are going more slowly than expected due to increased Saudi support to rebels, senior sources close to the Syrian government said, as the insurgents pressed a counter attack on Friday.
    [...]
    In a frank assessment of the situation facing the government side, the two senior sources - neither of them Syrian - said the course of battle had been slowed by more military support to the rebels from Saudi Arabia, which is vying for influence with Iran across the Middle East and wants Assad gone from power.
    They cited increased supplies of anti-tank TOW missiles to the rebels as a big factor.
    They said the government offensives were still on track although going more slowly than envisaged. Government defensive lines, particularly in the coastal province of Latakia, had been shored up.

  • South Sudan plane crash kills at least 41 on board and on ground | Reuters
    http://www.reuters.com/article/2015/11/04/us-southsudan-airplane-crash-idUSKCN0ST0VS20151104

    A Russian-built cargo plane with passengers on board crashed on Wednesday after taking off from the airport in South Sudan’s capital, killing at least 41 people on the flight and on the ground, an official and a Reuters witness said.

    A crew member and a child on board survived, presidential spokesman Ateny Wek Ateny told Reuters.

    Shortly after taking off from Juba airport the plane came down on the banks of the White Nile River, leaving a tail fin and lumps of fuselage strewn in vegetation close to the water.

    The plane may have had about 20 people on board, including crew and “probably” 10 to 15 passengers, Ateny said, but added: “We need to confirm how many people were on board.

    In addition, he said an unknown number of people were killed on the ground as the Antonov plane crashed near where some fishermen were working. “We don’t know the number of people that were killed on the ground,” he added.

    A police officer, who did not give his name because he was not authorized to speak to the media, told Reuters at the scene that at least 41 people died, but said the number could climb. The Reuters witness said he saw 41 bodies at the site.

    Earlier, South Sudanese media had said the cargo plane carried five Russian crew and seven passengers. South Sudan Tribune on Twitter also reported two survivors, one of them a child.

  • Manifestations massives contre Veolia à Tanger et dans le nord du #Maroc
    http://multinationales.org/Revolte-des-bougies-manifestations-massives-contre-Veolia-a-Tanger-

    La question du prix de l’eau et de la #privatisation est en train de provoquer une révolte civique dans un pays largement épargné par la vague des « printemps arabes ». Depuis plusieurs semaines, les habitants de Tanger sont en révolte ouverte contre Veolia, qui gère le service de l’eau et de l’électricité de la ville. Le mouvement - désigné sous le nom de « révolte des bougies » - a gagné d’autres villes du nord du Maroc. Les manifestations ont commencé à Tanger il y a environ deux semaines, en protestation (...)

    Actualités

    / #Eau_et_assainissement, Maroc, #Veolia_environnement, #Eau, #Privatisations, #eau, privatisation, #services_publics, (...)

    #Reuters
    « http://www.reuters.com/article/2015/11/01/morocco-protests-idUSL8N12W07G20151101 »
    « https://stoplydec.wordpress.com/2015/11/01/communique-du-bureau-national-acme-maroc-amendis-redal-lydec-ve »

  • Maroc : des milliers de manifestants dénoncent les prix de l’eau et de l’électricité pratiqués par Veolia via ses fililales dans le plus grand rassemblement depuis 2011 - Reuters

    http://www.reuters.com/article/2015/11/01/ozatp-us-morocco-protests-idAFKCN0SQ1W920151101

    Water, wastewater and electricity businesses in the cities of Tangier and neighboring Tetouan have been operated since 2002 by Amendis, an affiliate of France’s Veolia Environnement. Redal, another Veolia subsidiary, is operating in the capital Rabat, Sale and municipalities of Temara and Bouznika.

  • Azeri ruling party wins majority in parliamentary election | Reuters
    http://www.reuters.com/article/2015/11/01/us-azerbaijan-election-idUSKCN0SP15520151101

    CEC head Mazahir Panakhov read the list of winners after counting the results from all 125 districts, which indicated that the ruling party got at least 70 seats in the new parliament.

    A host of small parties and “independents” loyal to the government took almost all the rest.
    […]
    The Azeri president, who left his polling station without making any statement, said later on Sunday that the OSCE’s decision not to monitor the poll “was not acceptable.

    Some foreign journalists, including reporters from Reuters, were not given accreditation to cover the election. The foreign ministry cited technical difficulties.

  • C’est à peine croyable,

    Un hôpital géré par #MSF frappé par un raid de la coalition arabe au #Yémen
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/10/27/un-hopital-gere-par-msf-frappe-par-un-raid-de-la-coalition-arabe-au-yemen_47

    Nous avons fourni [à la coalition arabe] toutes nos coordonnées GPS il y a deux semaines environ. »

    Des frappes aériennes menées la nuit dernière dans le nord du Yémen par la coalition dirigée par l’#Arabie_saoudite ont détruit un #hôpital soutenu par Médecins Sans Frontières (MSF).
    http://www.msf.fr/presse/communiques/yemen-hopital-msf-detruit-frappes-aeriennes-coalition

    #crime

  • U.N. criticizes Czech detentions and strip-searches of refugees

    U.N. human rights chief Zeid Ra’ad al-Hussein accused the Czech Republic on Thursday of committing systematic human rights violations by detaining refugees for up to 90 days, strip-searching them for money to pay for their own detention.

    http://www.reuters.com/article/2015/10/22/us-europe-migrants-czech-un-idUSKCN0SG14W20151022
    #République_Tchèque #asile #migrations #réfugiés #détention_administrative