L’ABSOLUTION DES TERRORISTES | L’Humanité

/4317

  • Ami Djeuns, tu vas penser que ça remonte aux heures obscures du Moyen-Âge, mais bon : 1988 : Attentat du cinéma Saint-Michel (comme toi, j’étais alors un jeune adulte)
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Attentat_du_cin%C3%A9ma_Saint-Michel

    L’attentat du cinéma Saint-Michel est l’incendie criminel, dans la nuit du 22 au 23 octobre 1988, du cinéma Espace Saint-Michel à Paris. Un groupe intégriste catholique, rattaché à l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet, a déposé un engin incendiaire dans ce cinéma pour protester contre la projection du film La Dernière Tentation du Christ de Martin Scorsese.

    Le feu, qui s’est déclenché peu après minuit, a pris naissance sous un fauteuil de la salle du sous-sol, moins surveillée, où était projeté Stormy Monday (en) de Mike Figgis. L’engin incendiaire était constitué d’une charge de chlorate de potassium déclenchée par une ampoule d’acide sulfurique. Cet attentat a fait quatorze blessés dont quatre sévères.

    Le plus intéressant, c’est la suite : comment avait-on puni ces fanatiques extrémistes ? Peines de prison avec sursis (et ne recommencez pas !) :
    http://www.humanite.fr/node/4317

    Bref tout baigne pour ces terroristes là. Pour avoir fichu le feu ils n’auront couché en prison que pendant le mois de leur détention préventive. L’incendie volontaire en bande organisée est pourtant puni de dix à vingt ans de prison selon l’article 435 du Code Pénal. Touché par la grâce divine, les juges n’ont sans doute pas voulu sévir contre ces brebis égarées de l’occident chrétien. Le parquet lui même et donc la Chancellerie, avaient donné le signal du pardon en ne requérant que de la prison avec sursis.