• Demande d’avis ou propositions d’idées concernant mon soucis au #jardin. A cause d’une gestion approximative, on est cernés par les #orties. Le terrain est propice, et comme j’ai manqué à mes devoirs de fauches, l’herbe à séché sur place, s’est effondrée, et les orties pointent en dessous. De plus la zone la plus importante pourrait recevoir du brouteur et des poules.

    Solutions envisagées :

    – Fauches rapprochées pour favoriser les graminées, éventuellement semis de graminées ou d’autres plantes

    – Labour au motoculteur puis semis/plantation d’espèces gourmandes (maïs, cucurbitacées, patates, topinambours), puis semis de couvert qui pomperait le reste (seigle ou autre ?)

    – Implantation d’une espèces qui pourrait apporter la compétition sur le plus long terme ou en parallèle des autres, comme de la menthe

  • Produire plein de bouffe sur peu de place, un enjeu pour la reconversion des actuelles zones pavillonnaires dans la pénurie énergétique à venir.

    Le jardinier maraîcher - Reporterre
    http://www.reporterre.net/spip.php?article3501

    L’agriculture biologique est un enjeu majeur pour notre santé et notre environnement. Mais cette agriculture est-elle viable ? Est-il possible de vivre de sa production de légumes biologiques en cultivant de manière artisanale une superficie d’un hectare ou moins ?

    Jean-Martin Fortier, qui exploite depuis une dizaine d’années une microferme en Estrie, en fait la démonstration avec brio. Dans ce manuel de maraîchage biologique, il partage avec beaucoup de générosité et de transparence les principes, méthodes et astuces qui ont fait le succès de ses cultures et la rentabilité de son entreprise agricole.

    Véritable mine d’informations pratiques, cet ouvrage s’adresse autant au jardinier amateur qu’à une personne qui souhaiterait se lancer en agriculture écologique de proximité. En plus de fournir des notes culturales sur 25 légumes, il nous apprend, étape par étape, comment :

    – choisir l’emplacement d’un site en s’inspirant de la permaculture ;
    – minimiser les investissements au démarrage de son entreprise ;
    – utiliser de la machinerie alternative au tracteur ;
    – cultiver en planches permanentes avec une approche de travail du sol minime ;
    – fertiliser organiquement ses cultures ;
    – lutter efficacement contre les maladies et les insectes nuisibles ;
    – désherber avec les meilleurs outils ;
    – prolonger la saison en « forçant » ses cultures ;
    – élaborer un calendrier cultural ;
    – faire une bonne planification financière.

    En choisissant de nourrir les communautés locales avec des aliments sains, l’agriculture biologique sur petite surface incarne à merveille l’économie post-capitaliste qui pointe à l’horizon.

    toujours sur Jean-Martin Fortier http://www.reporterre.net/spip.php?article5081

    Quelles ont été vos sources d’inspiration ?

    Eliot Coleman, qui est un des pionniers de l’agriculture biologique aux Etats-Unis. Dans son premier livre, il a jeté les bases d’un système tel que celui que nous avons mis en place. Il a inventé ou importé d’Allemagne, de Suisse, de France, la plupart des outils que nous utilisons, et qui pour la plupart ne sont pas connus en France. Son premier livre m’a guidé quand j’ai commencé et je l’ouvrais chaque fois que je ne savais pas comment m’y prendre. Cela m’a donné envie d’écrire Le jardinier maraîcher, car j’ai pris conscience de la portée que peut avoir la transmission d’un savoir-faire. Il n’y avait rien de tel en français.

    Est-ce un modèle reproductible ?

    Tout ce que je fais a été inspiré de ce que faisaient les maraîchers en Ile-de-France au XIXe siècle. J’ai vu des photos dans des livres de l’époque et cela ressemble à ma ferme. C’était du maraîchage intensif sur petite surface. C’étaient des outils qui ressemblent à ceux que l’on utilise, c’était de la vente directe, c’était de la qualité. Ce qui manquait c’était un modèle pour montrer comment faire.

    Tout le monde a un tracteur aujourd’hui, même les petits agriculteurs. Mais le tracteur détermine les outils dont vous allez avoir besoin. Or, dans ce métier, la récolte représente 50 % du temps et ça ne se fait pas avec un tracteur ! Nous, nous avons commencé avec peu : un petit motoculteur et quelques outils à main. C’était accessible.

    Autre méthode inspirée des maraîchers d’Île-de-France du XIXème siècle, la biointensive http://senshumus.wordpress.com/2006/11/04/c%E2%80%99est-quoi-la-biointensive

    Il y a plus d’un siècle, des maraîchers pratiquaient autour de Paris une méthode de culture intensive qui leur permettait, dans une région où la place était déjà comptée, de produire, de manière totalement biologique (les engrais chimiques et les pesticides n’étaient pas encore inventés), des grandes quantités de légumes d’excellente qualité, à partir de surfaces très réduites.

    L’apparition de la mécanisation, les progrès des moyens de transport et les engrais ont relégué cette méthode à de rares jardins d’amateurs éclairés : il était possible de produire plus loin de Paris, en quantité suffisante. Pourtant, de nombreux jardiniers auraient tout intérêt à en connaître les grands principes. D’autant plus que cette ancestrale méthode a depuis été améliorée, pour donner naissance à la méthode française intensive biodynamique, ou biointensive.

    http://fr.ekopedia.org/Micro-agriculture_biointensive
    http://senshumus.wordpress.com/2009/01/30/principes-et-pratique-de-la-micro-agriculture-biointensive