Cacophonie au gouvernement : Attal recadré par l’Intérieur concernant la règle des six convives dans les 16 départements confinés

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    Visiblement, même les membres du gouvernement ont du mal à s’adapter aux nouvelles « règles de freinage de l’épidémie ». Ce dimanche, Gabriel Attal a été recadré par le ministère de l’Intérieur sur la règle des six convives pour des repas chez soi.

    « Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde ». A ne pas vouloir parler de confinement mais de mesures de freinage, le gouvernement a créé du flou là où les choses paraissaient simples.

    Si l’on y ajoute le couac sur les attestations publiées vendredi soir puis retirées samedi matin puis republiées puis re-re-modifiées en toute fin de soirée samedi soir, on peut comprendre que ce premier week-end « non confiné mais presque » pour 16 départements français a été particulièrement hésitant.

    "Chacun chez soi ou alors dehors"
    Dans ce contexte, invité ce dimanche midi sur BFM TV, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a encore plus compliqué les choses en évoquant la question des 6 convives pour des déjeuners chez soi.

    Pour Gabriel Attal, dans les territoires concernés par les « mesures de freinage », « la règle des 6 convives n’est plus en vigueur puisqu’il n’est pas permis de recevoir des personnes en dehors de celles du domicile ». "La logique, c’est chacun chez soi ou alors dehors."

    Aussitôt après l’interview, Gabriel Attal a été démenti par le ministère de l’Intérieur selon BFM TV. La place Beauvau a ainsi recadré le porte-parole du gouvernement en rappelant « qu’il n’était pas recommandé de recevoir des personnes chez soi mais que cela n’était pas interdit_ ». « Les forces de l’ordre n’interviendront qu’en cas de fêtes clandestines ».

    En décidant de ne pas appeler un confinement ce qui y ressemble très fortement, le gouvernement gagne sans doute la bataille de la sémantique mais perd en clarté, chaque Français sachant très bien désormais ce qu’est un confinement et quelles sont les règles qui s’y appliquent. Ce n’est pas encore le cas pour ces « règles de freinage » de l’épidémie. De quoi laisser encore une bonne place au flou.

    • Il n’y a eu qu’un confinement, le 1er et il était partiel, avec beaucoup de monde obligé d’aller au taf. Faute de parler du principal mode de contamination, les aérosols, voilà qu’on doit admettre que le confinement « tous dehors » n’en est pas un. Qui sème la confusion s’y vautre ?