Niveau de vie et pauvreté des enfants

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  • Un quart d’enfants pauvres en Provence-Alpes-Côte d’Azur - Insee Analyses Provence-Alpes-Côte d’Azur - 104
    https://www.insee.fr/fr/statistiques/6467107

    Un quart d’enfants pauvres en Provence-Alpes-Côte d’Azur

    Nicolas Chauvot, Pascale Rouaud, Carole Zampini (Insee)

    En Provence-Alpes-Côte d’Azur, 260 000 enfants sont pauvres en 2018, soit un quart des habitants de moins de 18 ans. C’est la deuxième région de province la plus touchée après les Hauts-de-France. Les niveaux de vie des enfants y sont plus inégaux qu’ailleurs. La situation socioprofessionnelle de leurs parents et plus encore leurs conditions de logement sont moins favorables.

    Les grandes villes concentrent la pauvreté des enfants, et ce constat est encore accentué si l’on considère des aspects non monétaires, comme la suroccupation des logements ou la pollution de l’air. A contrario, dans les couronnes et les territoires plus éloignés des villes, les conditions de vie des enfants sont meilleures.

    • Ça n’a pas de sens de compter les enfants pauvres, ils ne gagnent pas leur propre argent. Ce sont des enfants dont les parents sont pauvres… et plus particulièrement les mères, les mères isolées étant très lourdement sur-représentées.

      Et sinon, tout est monétaire  : ton logement, c’est de la merde  ? C’est uniquement une question d’argent et plus spécifiquement de répartition de la richesse.

      Tu trouves qu’il y a trop de pauvres  ?
      Gave-toi moins.
      Répartis mieux.

      Paie tes impôts.

      De rien.

    • Niveau de vie et pauvreté des enfants − Revenus et patrimoine des ménages | Insee
      https://www.insee.fr/fr/statistiques/5371239?sommaire=5371304

      Un enfant entraîne un coût financier alors qu’il ne contribue pas directement aux ressources du ménage : avant prestations et impôts directs, le niveau de vie des familles est donc inférieur à celui des ménages sans enfant. De plus, dans les familles nombreuses, les adultes ont en moyenne des revenus d’activité plus faibles. À la naissance d’un enfant, un des deux conjoints passe parfois à temps partiel ou arrête de travailler, que ce soit pour se consacrer plus à l’enfant, pour des raisons financières ou organisationnelles. Le cas échéant, cela diminue les revenus du ménage.

      Bien que les transferts sociaux (prestations familiales, aides au logement et minima sociaux) et fiscaux (quotient familial de l’impôt sur le revenu) atténuent sensiblement les différences de revenus entre ménages sans et avec enfants, ces derniers sont plus exposés à la pauvreté. En 2018, 21,0 % des enfants de moins de 18 ans sont pauvres, contre 14,8 % de la population globale (figure 2). 2,9 millions d’enfants vivent dans des ménages dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté.