• Les Makers m’écœurent

    Connaissez-vous le DIY (pour Do it yourself , c’est à dire littéralement « fais-le toi-même ») ? Il désigne une manière de faire, relativement autonome, sans dépendre d’institutions ou de grandes marques.
    Il y a dix ans, on entendait parler du DIY à Grenoble uniquement autour du mouvement punk. Les concerts organisés dans des squats, c’était DIY. Les brochures faites avec une machine à écrire, des ciseaux, de la colle et une photocopieuse, c’était DIY.
    La bouffe à prix libre faite à partir de légumes récupérés sur le marché, c’était DIY.
    Mais depuis les imprimantes 3D et les « fab labs », le DIY s’est institutionnalisé et est maintenant promu par les geeks branchés. Reportage au salon Maker Faire, à Grenoble, où le DIY s’infiltre jusque dans les courses de drones.

    Une gamine s’émerveille et crie « oh ! Un drone ! » comme si elle venait de voir un bébé renard. D’autres enfants pointent l’engin du doigt quand celui-ci, piloté par un type branché (grosses lunettes, barbe, tatouages...), s’en va planer au-dessus du parking de Grand Place.

    La suite sur :
    https://www.lepostillon.org/Les-Makers-m-ecoeurent.html

    #makers #diy #fablabs #coursededrone

    • L’effet pot-pourri de Maker Faire fait que chacun peut s’y retrouver. Il y aura bien dans la masse un stand qui méritera votre intérêt. Sculpter du bois, vendre le Linky ou faire des courses de drones ? Tous makers ! La diversité des pratiques exhibées permet de légitimer celles qui sont nuisibles et tentent de se faire passer pour des créations de passionnés de bricolage. Le plaisir évident de faire soi-même de la petite bidouille réalisée avec ses petites menottes est détourné au profit de technologies et de grosses firmes qui veulent avant tout que « l’autonomie » des bricoleurs passe par leurs services.

      #acceptabilité bien sûr

    • Comme vous l’aurez compris, les makers, ça veut dire les gens qui font. Un peu nous tous en fait, non ? Moi qui fabrique mes propres confitures, aurais-je ma place parmi les 90 stands de makers ? Eh bien oui, à condition que j’utilise un chaudron à commande numérique ou un drone pour décrocher mes cerises perchées trop haut dans l’arbre. C’est là tout l’enjeu du mouvement : promouvoir les nouvelles technologies dans une ambiance très légère et familiale, sans se poser de question sur la finalité de la production. Du moment que c’est DIY et innovant, on prend !

      (...)

      Je passe vite mon chemin devant les dizaines d’imprimantes 3D occupées à fondre du plastique pour fabriquer des petites figurines de Pokemon ou autres chatons. Tout à coup s’ouvre à moi une pièce où l’ambiance est différente, moins frénétique. On y trouve une couturière, des artisans du bois, des autoconstructeurs. Telle une enclave résistante au milieu de la robotisation généralisée, il existe encore quelques makers de tradition, de ceux qui ne cherchent pas la performance ni le gadget high-tech. D’autres cas isolés apparaissent dans les dédales du salon : artistes, brasseurs, radioamateurs, fabricants de petits jouets en bois ou autres loisirs créatifs. On sent la volonté pour certains de se réapproprier des savoir-faire les pieds sur terre plutôt que de nous plonger dans les ondes de la ville intelligente. Le cul entre deux chaises, d’autres hésitent et semblent se poser des questions politiques, comme ce stand de « retrogaming » (jeux vidéos anciens) ou l’on trouve un autocollant « 1984 was not a manual » en référence au best-seller d’Orwell.

      (...)

      Le mouvement maker ne se contente pas de l’autonomie vers laquelle chacun pourrait tendre en répondant à ses besoins basiques (alimentation, logement, habillement...). Ici on produit des robots, du numérique, on fait de la publicité pour des multinationales et des start-ups présentes en masse sur le salon et on compte sur les sympathiques makers pour dorer le blason des technosciences.

      #confusion aussi, dans ce cas.

      Au passage, on notera que rien dans ce qui est décrit n’indique l’existence d’un « mouvement ». Il y a une association de fait entre des bricoleurs et des multinationales dévastatrices, c’est tout.

    • « Confusion » orchestrée de manière très consciente à mon humble avis. C’est un des grands moyens d’acceptabilité que d’entretenir ce genre de confusion et de faire croire que ces techniques complexes (high-tech) ne sont qu’une suite logique d’autres activités passées, dans la continuité, comme si c’était les mêmes finalités, etc.

    • Deux choses :

      – les lieux spécialisés style fablab sont effectivement de drôles de fourre-tout mais permettent une chose que je trouve intéressante c’est de mutualiser certaines ressources : la place (l’espace), les machines de découpe par exemple (j’aime bien bricoler des trucs mais ma petite scie ne fait pas toujours le poids), ce qui permet de récupérer du bois (par exemple) sans avoir à en racheter (ce qui est le cas si tu vas au casto/brico du coin) pour faire tes découpes.
      – ce qui a changé dans le bricolage du dimanche, c’est le fait qu’il soit plus facile de bricoler des trucs « techniques », et que tu coup tu as un regain pour l’électronique du dimanche qui a toujours existée, sinon pas de radio alternatives hein, sans des passionnés de soudure politisés,
      – qu’il y a une diffusion de « l’esprit hacker » pour le meilleur et pour le pire, cette idée/envie de reprendre la main sur les objets qu’on nous impose, les faire durer, les transformer. Voir le succès des repair café. Un exemple, contourner les limitations des imprimantes qui sont programmées pour ne durer qu’un certain nombre d’impressions. J’ai participé à des reparis cafés où l’espace le plus actif était celui de la couture : réparations d’habits, de chaussettes, les trucs que l’on faisait autour de moi quand j’étais petite, pour économiser et qu’on ne fait plus car les habits sont tellement pourris et peu chers... (Ré)apprendre à coudre, se vêtir moins mais mieux...etc.
      Ça c’est le versant utile de ce foutoir.

      – de l’autre côté il y a une idéologie technophile, libérale, le maker comme entrepreneur, autonome etc... soit-disant dépolitisé mais en fait tout à fait capitaliste. Les deux co-existent parfois dans le même espace. C’est pourquoi aux fablabs, je préfère les hacklabs...

    • Le DIY à la sauce 2010, c’est aussi une manière de conquérir les esprits entrepreneuriaux, branchés si possible, moutons des temps modernes, avec la barbe et la chemise bûcheron, mais bien en troupeau quand même.
      À ce train, même les activités classés « branchées » d’hier et pourtant si proche du faire soi-même ne trouvent plus preneurs (ou pas assez). J’en veux pour preuve le logiciel libre, pourtant hi-tech (ou plus assez ?) qui manque de doigts mieux répartis.
      Quand on tourne le dos à la cathédrale pour se diriger vers le bazar, si c’est trop chiant, trop long, pas assez loisir, pas assez hype, on abandonne et on s’engouffre chez leroy merlin.
      cf https://atelili.tuxfamily.org/wiki/atelier:16

    • Dans ces espaces, comme dans les AMAP, il y a un intérêt pour l’expérimentation et le débat sur et autour de la consommation, de la production, de la monnaie, du réseau, de l’écologie etc. Ça ne veut pas dire que c’est tout bien propre et super, mais au moins il y a des possibilités. Je n’ai pas tellement vu ces possibilités au supermarché ou chez casto.

    • Ce soir…

      Il s’agira dans un premier temps, de poser un regard critique sur le Do-It-Yourself tel qu’il est aujourd’hui. Pour cela, nous énoncerons les principes qui ont fondé de DIY tout en donnant des exemples en rapport avec le secteur logiciel. Nous verrons comment les pratiques d’apprentissage alternatives se sont libéralisées et comment le DIY lui-même s’est métamorphosé en objet de consommation (bourgeois). Puis comment les pratiques de l’informatique en dilettante passent mal le cap de la reproduction, de la poursuite ou de l’augmentation d’échelle.
      Cette première partie sera là pour démontrer que l’impression de disponibilité des savoirs (informatiques) pour tous suffit à persuader de l’existence d’un mouvement.

      Dans un deuxième temps, nous rentrerons dans les coulisses du développement logiciel, qu’il soit libre ou privateur, pour en discerner les métiers. Après cela, nous examinerons le cas des artisans développeurs, qui se sont approprié les attentes globales envers la profession, via des prises de conscience, pour gagner en maturité. Par ailleurs, nous verrons comment se comportent les gens du métier face aux projets libres, lorsqu’ils doivent encaisser la saturation et la démotivation, alors qu’ils seraient de parfaites personnes ressources, si indispensables en logiciel libre. Enfin, nous verrons si un cadre de travail différent (bienveillant) pourrait établir les jalons d’une activité en informatique plus saine, plus heureuse et émancipatrice.

      Cet ensemble ne posera que les prémices d’une réflexion permettant de cerner ce qui motive ou freine le développement logiciel, surtout dans des projets à porté de main comme des logiciels libres.

      #atelili #logiciel #logiciel_libre #informatique #sociologie #MRES #lille

  • Si vous estimez que vôtre organisation a besoin d’être « présente » sur Facebook par Richard Stallman (le co-fondateur des licences libres)
    Français : https://nantes.indymedia.org/articles/37002

    Selectionnez ce que vous mettez sur Facebook pour que le site Web soit clairement la meilleure source d’information sur l’organisation.
    Ne mettez pas de photos montrant des personnes.

    On peut lire cet article en français dans le 30e Virus Info (revue très sexiste voire plus au passage).

    English : https://stallman.org/facebook-presence.html

    • C’est exactement ce que je dis à toutes les assocs, et je crois qu’on en a déjà discuté par ici. Facebook ou autre, on peut sûrement utiliser certains réseaux comme canal de diffusion de contenus hébergés ailleurs. C’est-à-dire que ces réseaux doivent juste servir de relais, pas de réelle publication à l’intérieur. D’où l’importance d’avoir des plugins facilitant (voire automatisant) le relais des articles, événements (ou seulement certains) dans X réseaux (twitter, facebook, autres), au lieu d’aller dans ces réseaux et y publier des choses. Le site internet de l’organisation doit rester la source de tous les contenus.

    • Si vous estimez que votre organisation a besoin d’être « présente » sur Facebook
      Facebook est un moteur de surveillance, accumulant beaucoup de données personnelles disponibles aussi pour I’Etat [il s’agit donc de flicage). Par égard pour votre vie privée et votre liberté. il est important de ne pas posséder de compte Facebook actif ; en refusant, vous bloquez le principal canal par lequel Facebook recueille des informations sur vous, et, à travers vous sur vos parents et amis (il est également important d’éviter Whatsapp et lnstagram, des filiales de Facebook). Si vous leur expliquez pourquoi vous insistez fermement pour communiquer avec eux par un autre système, vous renforcerez votre volonté de résister aux systèmes qui se servent de vous pour vous nuire et nuire aux autres.

      Facebook a acquis un tel pouvoir de nos jours que cela met en danger la Liberté et la démocratie. Ses règles concernant ce qui peut être publié reviennent à une censure de la société dans son ensemble et conduisent à des différents politiques. Mais ces différents détournent notre attention de l’essentiel, qui est qu’aucune entreprise ne doit posséder un tel pouvoir.
      Les expériences de facebook ont montré que cette société a le pouvoir de manipuler les élections au moyen de changements subtiles dans ses règles. Qu’elle l’ait déjà fait ou non, il n’en reste pas moins que cet état des choses est dangereux.
      De nombreuses organisations entretiennent une page facebook pour chercher du soutien. L’existence de cette page ne nuit pas directement à l’organisation mais sans un minimum de précautions, elle augmentera le pouvoir de facebook.
      En général les organisations ont une page Facebook pour essayer d’obtenir le maximum de visibilité. Or les ingénieurs de facebook ont conçu un système sournois dans lequel, pour obtenir une visibilité maximale, on doit renforcer le plus possible le pouvoir de cette société. Le moyen le plus radical pour éviter cela, c’est de refuser d’avoir une page facebook. Cependant il y a peut-être un moyen de trouver un compromis dans lequel on attire le soutien du public sans trop augmenter le pouvoir de Facebook. Dans cet article nous proposons un compromis de ce type.

      Principes généraux

      Faites de votre site web l’endroit où il faut aller pour avoir tous les renseignements sur votre organisation. Quoi qu’on veuille savoir, c’est sur le site web qu’on doit le trouver.
      Dites sur la page Facebook que le site web de l’organisation est la meilleure source d’information. Demandez explicitement aux gens de toujours mettre en lien le site web, jamais la page facebook.
      Adoptez cette devise : "Facebook est mauvais pour les gens. Quand ils nous trouvent sur Facebook, nous leur montrons le chemin de la sortie et c’est ailleurs que nous leur parlons."

      Ce qu’il faut mettre sur Facebook ; ce qu’il ne faut pas mettre

      Sélectionnez ce que vous mettez sur Facebook pour que le site Web soit clairement la meilleure source d’information sur l’organisation.
      Mettez sur Facebook de nouveaux articles ou annonces importantes de l’organisation, mais seulement la moitié, à peu près. Puis dites sur la page Facebook : "Consultez notre site web, il y a beaucoup plus d’infos là-bas !"
      Mettez des fichiers GIF animés présentant le point de vue et les idées de votre organisation - mais moitié moins que sur votre site Web.
      Quand vous annoncez un événement sur Facebook, ne dites pas tout. Donnez le lieu, la date, l’heure et une brève description, assez pour que les gens viennent s’ils le souhaitent - mais donnez un lien vers la page de votre site qui décrit cette réunion et réservez pour cette page une partie des informations intéressantes sur l’événement.
      Mettez la même liste de résumés d’événements sur le site Web, pour que les gens en quête d’un résumé n’aient pas l’impression qu’ils trouveront mieux sur Facebook.
      Sur la page Facebook de l’organisation, n’actualisez pas tous les champs d’information temporaire. Lorsque le site Web change de manière significative, indiquez-le seulement par quelques mots dans le champ Statut.
      Sur le site Web de l’organisation, donnez aux visiteurs qui le souhaitent un moyen d’être avisés des changements et de recevoir les nouvelles annonces, pour qu’ils n’aient pas besoin de recourir à Facebook pour cela.
      Ne donnez sur Facebook aucun renseignement sur les personnes qui participent à vos événements — surtout pas leur nom. Respectez leur vie privée ! Ne faites d’exception que pour les noms des conférenciers ou professeurs, dans le cadre de la description préliminaire des activités.
      En particulier. ne mettez pas de photo montrant des personnes. Souvenez-vous que Facebook les identilie sur la photo d’après leur visage ou même d’après l’arrière de leur tête. Ne montrez aucune tête sur Facebook, quel que soit l’angle de prise de vue.

      Évitez la messagerie Facebook !

      Indiquez sur la page Facebook que les personnes souhaitant s’adresser à l’organisation doivent le faire par d’autres systèmes et NON par la messagerie Facebook. Dites quels systèmes vous préférez et donnez les noms ou les identifiants des comptes à utiliser.
      Les autres systèmes de communication peuvent avoir d’autres faiIIes. A Ia Free Software Foundation (FSF), nous nous servons surtout du courriel et du téléphone ; nous utilisons SIP pour la communication audio ou vidéo sur Internet, mais jamais Skype parce que Skype nécessite un logiciel client "privateur". Ce qui est essentiel ici, c’est que TOUTE méthode de communication autre que Facebook et WhatsApp (propriété de Facebook) éloignera les gens de Facebook.
      Si quelqu‘un vous envoie un message Facebook en dépit de votre demande, répondez en disant : "Continuons cette conversation par le système X. Y ou Z. Nous ne voulons pas donner d’information supplémentaire à Facebook sur notre organisation ou ses contacts, y compris sur vous."

      Évitez d’aider ou de promouvoir Facebook !

      No mentionnez pas la page Facebook sur votre site Web ou autre document en ligne. La page Facebook est pour ceux qui Ia cherchent sur Facebook.
      N’affichez pas de bouton Like sur vos pages Web. Facebook utilise les boutons Like présents sur les sites tiers pour suivre tous leurs visiteurs à la trace. Le bouton traque même les visiteurs qui n’ont pas de compte Facebook.
      Une autre raison de ne pas avoir de bouton Like est que ce bouton incite les gens a s’impliquer davantage dans Facebook.

      Comment communiquer avec Facebook de manière sûre

      Facebook utilise de nombreuses méthodes pour se procurer des données personnelles. Certaines sont assez sournoises. Voici quelques suggestions pour vous protéger du pistage lorsque vous travaillez sur la page de l’organisation. Elles ne fonctionneront peut-être pas complètement si vous avez vous-même un compte Facebook, mais c’est votre responsabilité.

      Pour assurer la maintenance de la page de l’organisation, créez un compte sous un alias. Donnez de faux renseignements plausibles, sans connotation humoristique et sans rapport avec vous. Ensuite. n’utilisez JAMAIS ce compte pour quoi que ce soit, saut pour vous occuper de la page de l’organisation. Facebook n’aura jamais aucune raison de mettre en doute les données de votre compte.
      Si plusieurs personnes gèrent la page de l’organisation, donnez à chacune un compte séparé sous un alias. Ne mettez pas un même renseignement dans deux comptes.
      Créez deux comptes de secours sur le même modèle.
      La seule manière plus ou moins sûre de se connecter sur Facebook est d’utiliser un navigateur. Ne vous connectez JAMAIS avec l’application mobile de Facebook, car cela nécessite de lui donner accès a d’autres informations présentes sur votre appareil mobile, comme votre carnet d’adresses personnel, vos SMS, votre agenda et autres données confidentielles. Cela peut révéler vos données personnelles et celles d‘autres personnes. Cela peut même révéler des informations sensibles et vous causer du tort, à vous ou à des gens que vous connaissez. Ne soyez pas surpris : l’application est constituée de logiciel "privateur" (ce qui est en soi une injustice ; voir https://fsf.org/tedx) et il est courant que le logiciel "privateur" espionne ses utilisateurs (voir https://gnu.org/proprietar/proprietary-surveiIIance.html).
      Le plus sûr est de ne se connecter sur Facebook qu’à partir du bureau de l’organisation, avec un ordinateur appartenant à l’organisation.
      S’il vous arrive de vous connecter à Facebook avec votre ordinateur personnel (plutôt que celui du bureau de l’organisation), faites-le de la façon suivante : installez Tor Browser Bundle (navigateur destiné au réseau de Tor, disponible pour Windows et Mac OS aussi bien que pour GNUI Linux) et utiIisez-Ie pour vous rendre sur https://facebookcorewwwi.onion au lieu d’aller sur Facebook directement. Cela empêchera Facebook de vous géolocaliser ou de déterminer votre adresse IP.
      Remarque : le site facebookcorewwwi.onion.to est "bidon". Ne vous faites pas avoir !
      N’indiquez jamais votre présence a proximité d’un lieu, quelle que soit l’insistance de Facebook.
      Sur l’ordinateur, créez un compte local séparé pour chaque compte Facebook. Connectez-vous a partir de ce compte local et ne l’utilisez jamais pour autre chose.
      Si vous ne créez pas de compte utilisateur local particulier pour communiquer sur Facebook, supprimez les cookies IMMEDlATEMENT après chaque connexion a Facebook : pas seulement une fois par jour ! Facebook s’en sert en effet pour surveiller le reste de la navigation Web provenant du même compte. Beaucoup de navigateurs vous permettent de définir une configuration qui traite tous les cookies comme des cookies de session. Leur suppression sera automatique à condition de quitter le navigateur après chaque utilisation de Facebook, ce qui est conseillé.
      Par principe, il est recommandé d’utiliser un navigateur comme IceCat qui bloque les systèmes de pistage présents dans les pages Web, en particulier les boutons Like et la plupart des publicités.
      Ne permettez pas à Facebook d’accéder au moindre compte réel sur d’autres sites. Si Facebook exige des informations sur vos autres comptes, indiquez-lui des comptes-bidons créés pour cet usage et que vous n’utilisez pas vraiment. Il est acceptable de donner à Facebook les adresses de courriel publiées par l’organisation pour le contact avec le public, mais pas les mots de passe de ces comptes.

      Facebook nuit aux gens de multiples manières (voir https://stallman.org/facebook.html) et il n’y a pas moyen de les éviter complètement. Nous espérons que cette approche de compromis bénéficiera à votre organisation tout en lui évitant de se faire instrumentaliser par Facebook. Il existe par ailleurs d’autres réseaux sociaux pouvant répondre à vos besoins. Beaucoup de réseaux sociaux centralisés bien connus sont moins intrusifs que Facebook, mais il y a encore mieux : GNU Social et Diaspora respectent les droits de leurs utilisateurs grâce a une architecture décentralisée basée sur des logiciels libres. Pourquoi ne pas les essayer ?

    • @val_k Ok, parfait, j’étais en train de la demander à Richard Stallman, il m’a dit avoir écrit la version française avant la version anglaise (qui est augmentée de certaines corrections).
      Mais il ne m’a pas envoyé le texte pour autant. J’aurais demandé à la revue. Bravo pour la trouvaille.

    • @sandburg ... bah... c’est pas une trouvaille, c’est un scan OCR de la page trouvé sur google books et retouché par mes petits doigts... le joie des CC maintenus en prisons et qu’il faut libérer ! Mais franchement, je crois que c’est super mal traduit, sauf que j’en avais besoin pour l’imprimer d’urgence pour la semaine des resistances à nantes ;) après s’il existe un autre texte moins.. complexe et surtout plus adapté localement (parce que là certains points ne concernent que les states) je suis preneuse !

    • @val_k
      À #Lille, avec un collectif qui s’appelle #atelili, on va produire une version orale destinée aux associations et aux collectifs qui communiquent via Facebook. Dans dans les 4 mois, il y aura une version « raccourcie » sur le site Internet : https://atelili.tuxfamily.org/wiki

      Stallman a mis en ligne la version FR, surement après ma demande.
      https://stallman.org/facebook-presence.fr.html
      Merci de l’avoir mise sur @indymedianantes