• The US Copyright Office says you can’t copyright Midjourney AI-generated images
    https://www.theverge.com/2023/2/22/23611278/midjourney-ai-copyright-office-kristina-kashtanova

    The US Copyright Office has reconsidered the copyright protection it granted last fall to Kristina Kashtanova for her comic book Zarya of the Dawn, reports Reuters. It featured pictures created by feeding text prompts to Midjourney, an artificial intelligence image generator.

    According to this letter (PDF) sent to her lawyer by Robert Kasunic, the associate Register of Copyrights, the US Copyright Office has decided that Kashtanova “is the author of the Work’s text as well as the selection, coordination, and arrangement of the Work’s written and visual elements.”

    The images themselves, however, “are not the product of human authorship,” and the registration originally granted for them has been canceled. To justify the decision, the Copyright Office cites previous cases where people weren’t able to copyright words or songs that listed “non-human spiritual beings” or the Holy Spirit as the author — as well as the infamous incident where a selfie was taken by a monkey.

    • Je pense que la position de l’US Copyright Office est à la fois réactionnaire et possiblement corporatiste (les artistes en général sont actuellement très remontés contre les AI qui créent des images). Mais que ça ne tiendra pas. (Là c’est une obscure BD publiée en ligne. Attends que Jeff Koons demande à son assistant de taper trois mots dans Midjourney et je n’ai aucun doute que ça deviendra copyrightable fissa…)

      C’est assez marrant, parce que ça me fait penser à l’affaire Bruet/Cattelan :

      Maurizio Cattelan, père de ses œuvres - Propriété littéraire et artistique | Dalloz Actualité
      https://www.dalloz-actualite.fr/flash/maurizio-cattelan-pere-de-ses-oeuvres

      « Maurizio Cattelan fait à juste titre valoir que les œuvres litigieuses ont toutes été divulguées sous son seul nom, aussi bien dans la presse, où il est systématiquement présenté comme leur unique auteur, qu’à l’occasion des expositions lors desquelles elles ont été mises en contact avec le public », note le tribunal, qui relève que « les directives précises de mise en scène des effigies de cire dans une configuration spécifique, tenant notamment à leur positionnement au sein des espaces d’exposition visant à jouer sur les émotions du public (surprise, empathie, amusement, répulsion, etc.), n’ont émané que de lui seul, Daniel Druet n’étant nullement en mesure – ni du reste ne cherchant à le faire – de s’arroger la moindre participation aux choix relatifs au dispositif scénique de mise en situation desdites effigies (choix du bâtiment et de la dimension des pièces accueillant tel personnage, direction du regard, éclairage, voire destruction d’une verrière ou du parquet pour rendre la mise en scène plus réaliste et plus saisissante) ou au contenu du message éventuel à véhiculer à travers cette mise en scène ».

      Ainsi tu peux parfaitement balancer des « prompts » de quelques lignes et bénéficier du droit d’auteur sur les œuvres créées : Le sculpteur de Maurizio Cattelan se rebiffe contre l’artiste-star
      https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2022/05/01/le-sculpteur-de-maurizio-cattelan-se-rebiffe-contre-l-artiste-star_6124313_4

      « Il envoyait un fax de dix lignes ou bien ses collaborateurs italiens, qui parlaient à peine français, me donnaient quelques instructions, raconte Daniel Druet. Tout ça était assez vague, et c’était à moi de me débrouiller. »