/100-jours-pour-les-secher

  • Arrêtez l’éco-anxiété, passez à la révolte organisée, 100 jours pour l’eau
    https://ricochets.cc/Arretez-l-eco-anxiete-passez-a-la-revolte-organisee-100-jours-pour-l-eau.h

    L’avancée prévisible des désastres produits par le système techno-industriel productiviste suscite diverses réactions : déni, éco-anxiété, fuite en avant, sidération, défaitisme, regain de révolte et diversité des modes d’action... L’offensive, la solidarité entre les divers moyens de lutte, la diversité des tactiques semblent se répandre dans les têtes. Ce qui paraît logique tant la civilisation industrielle ravage tout et ne veut pas se saborder (bien au contraire) pour préserver un avenir vivable et (...) #Les_Articles

    / #Résistances_au_capitalisme_et_à_la_civilisation_industrielle, Révoltes, insurrections, débordements..., (...)

    #Révoltes,_insurrections,_débordements... #Ecologie
    https://reporterre.net/Les-luttes-pour-l-eau-se-donnent-100-jours-pour-mener-bataille
    https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/100-jours-pour-les-secher

    • Résister au capitalisme, individuellement ou en petites collectivités, oui mais non. Pour obtenir un monde viable et respectueux des ressources et de l’environnement, il faudra bien plus !

      Par exemple sur la question de l’eau : comment trouver un équilibre entre la nécessité d’irriguer et des choix de cultures moins consommatrices d’eau ? Qui doit en décider ? Les arbitrages actuels se font en réalité en fonction du rapport de force entre les différents usagers de l’eau. Les grandes exploitations de céréales ou de maïs, très consommatrices d’eau au pire moment, ont, avec leurs clients, un poids suffisant pour obtenir des pouvoirs publics les décisions voulues. Loin de tenir compte des besoins différents des activités humaines, c’est la loi du capital qui l’emporte.

      Pour résoudre cette question comme toutes les autres questions, il faudrait donc prendre des mesures concertées et cohérentes à l’échelle de toute la planète. Évaluer les avantages et les inconvénients de chaque technologie, non pas à très court terme et pour défendre les intérêts de quelques compagnies privées, mais à long terme, en se préoccupant de l’ensemble de l’humanité. Ce qui exige un recensement des besoins et une planification de la production. Ce qui suppose de mettre un terme à la concurrence sauvage et aux folles lois du marché qui engendrent la prédation et la spéculation.

      Bref, pour «  sauver la planète  », comme l’exige avec raison la jeunesse qui se mobilise, il n’y a pas d’autre solution que de placer les industriels sous le contrôle direct des travailleurs et de la population. Pas d’autre solution que de supprimer le secret des affaires et le secret industriel. Pas d’autre solution que d’exproprier l’ensemble des groupes capitalistes et de les collectiviser pour les soumettre à un plan commun de production répondant aux besoins de la population sans détruire la planète et, en économisant au maximum les ressources.

      Il ne s’agit donc pas seulement d’avoir des sentiments et une révolte sincère, il faut renouer avec les idées et les combats révolutionnaires.

      Le reste n’est fondamentalement que diversion.

      Et, naturellement, les diversions ne profitent qu’aux saccageurs.