• Laissez nous le temps de fabriquer des preuves.

    Israeli Army Searches Gaza’s Al-Shifa Hospital for 2nd Day : Israel-Hamas War Live Updates - The New York Times
    https://www.nytimes.com/live/2023/11/16/world/israel-hamas-gaza-war-news

    https://www.nytimes.com/live/2023/11/16/world/israel-hamas-gaza-war-news/israeli-forces-search-al-shifas-grounds-which-it-says-hid-a-secret-hamas-fa

    By Thursday afternoon in Gaza, the only evidence that the Israeli military had so far provided publicly of Al-Shifa’s purported dual use was video showing some weapons and equipment — about a dozen guns, a grenade, protective vests and military uniforms — that it said soldiers found within an M.R.I. unit at the hospital. The New York Times has been unable to verify the provenance of the weapons.

    Mr. Hamdan, the Hamas spokesman, called the video “a weak and ridiculous narration,” at a news conference in Beirut. “The occupation resorted to this farce to cover up the fall of its alleged story,” he added.

    He said Israeli troops had “terrorized the patients and detained them in a barbaric manner,” and accused them of “destroying the medicine warehouse and disabling the M.R.I. machine.”

    On Oct. 27, the day that its forces invaded Gaza, the Israeli military published a map of the site that suggested Hamas was operating four underground complexes beneath the hospital’s internal medicine department, its chest and dialysis department, its M.R.I. department and a rest area at its western edge. The map also suggested that Hamas ran a command center at or near the hospital’s outpatient clinic.

    The army has not yet presented evidence publicly that any of those five sites exist. It did say in a statement that soldiers had found an aboveground command center in the M.R.I. unit, without providing further evidence. Hamas dismissed the assertion as “a fabricated story that no one would believe.”

    A spokesman for the Israeli military, Maj. Nir Dinar, said that Israel needed more time to find and present evidence.

    “It takes time because Hamas knew we were coming, and they’ve tried to hide evidence of their war crimes,” Major Dinar said. “They’ve messed up the scene, they’ve brought in sand to cover some of the floors, and they’ve created double walls.”

  • Nouveau grand moment de la propagande israélienne (posté sur le compte du porte-parole de l’armée israélienne) :

    And now we show you more evidence. In this room, there is a list. This list, in arabic, says, “We’re in operation, operation against Israel, started on the 7th of october.” This is a guardians list: where every terrorist writes its name, and every terrorist has it’s own shift.
    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1724163901745414144/pu/vid/avc1/1280x720/hO9zDPl3Q_Ab8r5M.mp4

    J’ai fait vérifier par madame, et effectivement les terroristes qui se succèdent sur ce calendrier se nomment Lundi, Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi et Dimanche. Et au bout d’une semaine, les choses sont bien faites, c’est à nouveau terroriste nommé Lundi, suivi du terroriste Mardi, etc. Et ainsi de suite jusqu’au bas de la page.

    Pour être bien clair : ce que Gugusse présente comme les « noms » des terroristes, ce sont juste les jours de la semaine.

    Ça devrait suffire à convaincre Joffrin.

    • ils s’en foutent que ça soit du pipo, même « facile » à debunk ; leur propagande est passée, ils remplissent les tuyaux de merde, c’est plus cher à nettoyer qu’à faire (et je retrouve pas le nom de ce "principe" de coût/bénéfice qui avantage la désinformation)

    • Gaza : Israël affirme avoir des indices de l’utilisation d’un hôpital par les combattants du Hamas
      https://www.huffingtonpost.fr/international/video/gaza-israel-affirme-avoir-des-indices-de-l-utilisation-d-un-hopital-p

      Sur une photo publiée par le compte X (ex-Twitter) d’un lieutenant-colonel de Tsahal, un document placardé sur un mur du « sous-sol de l’hôpital al-Rantissi » semble attribuer différentes tâches aux terroristes avant, pendant et après les attaques du 7 octobre, note BFMTV.

      Alors on passe d’un calendrier parfaitement lisible à l’écran, qui ne contient littéralement que le nom des jours de la semaine, à « une liste des gardiens des otages » selon le porte-parole de l’armée israélienne, mais maintenant selon « Le HuffPost avec AFP » citant BFMTV, c’est « un document qui attribue différentes tâches aux terroristes avant, pendant et après les attaques du 7 octobre ».

      Donc on a totalement lâché l’affaire, hein. On s’en cogne de raconter strictement n’importe quoi, en fait.

    • pas impossible aussi que France Q exécute les ordres du chef et serve la soupe, sans réfléchir paske, même s’ils ont un gros doute sur la teneur des infos qu’on leur demande de relayer, il vaut mieux exécuter les ordres ; sans réfléchir ; et puis bon, c’est que de l’actualité hein, ça sera vite oublié :-)

      Et #merci @arno pour Brandolino

    • La version du New York Times dit ceci :

      The Gazan Health Ministry said in a statement that the paper, including days and dates, was nothing more than “a regular work shift timetable, a standard administrative practice in hospitals.”

      The ministry, however, failed to address one key detail: The calendar begins on Oct. 7, the day of the Hamas terrorist attack on Israel, and *an Arabic title written at the top uses the militants’ name for the assault: “Al Aqsa Flood Battle, 7/10/2023.”*

      les pros du calendrier, vous confirmez ?

      (source : https://www.nytimes.com/live/2023/11/14/world/israel-hamas-gaza-war-news)

    • Oui : « Opération Al-Aqsa Flood (7/10/2023) ». Mais « key detail » et « the militant’s name for the assault », ce sont des avis du NY Times. J’ignore comment des Palestiniens de Gaza appellent l’attaque du 7 octobre et la guerre qui s’ensuit, mais je ne vois pas pourquoi ils ne l’appèleraient pas ainsi. Et le détail devient « vital » après que les médias occidentaux, reprenant la présentation israélienne, aient raconté n’importe quoi sur le reste du calendrier.

    • C’est juste, mais depuis le 7 octobre cette date est devenue iconique et cadence toutes nos actions, qu’on soit résistants ou non.
      Et puis je ne vois pas pourquoi ce calendrier est dramatique même s’il contient des noms de résistants ! Rien ne justifie le bombardement d’hôpitaux.

    • On peut même élargir le propos : la focalisation sur les hôpitaux est intéressante pour les deux « camps ». Pour les Palestiniens, elle permettrait de démontrer l’inhumanité des bombardements israéliens (qui attaquent « même » les hôpitaux), ainsi que le deux-poids-deux-mesures occidental (qui condamne en Ukraine mais justifie en Palestine). Pour les Israéliens, l’enjeu est de démontrer que le Hamas utilise la population comme boucliers humains.

      Mais dans les deux cas c’est une guerre de symboles qui passe à côté de l’enormité du massacre. Parce que les plus de 11000 personnes tuées, donc presque la moitié d’enfants, dans les bombardements israéliens, à quelques exceptions près, ne sont pas morts dans des attaques sur les hôpitaux. Ils sont morts dans des bombardements massifs sur des zones d’habitation.

      On se fait facilement balader par les éléments de langage israéliens. Il y a quelques jours encore, ça ne parlait pas de justifier les bombardements sur les hôpitaux : tout le commentariat nous parlait de Dresde pour justifier qu’on rase complètement une ville. Le temps qu’on démonte ce discours dégueulasse, hop on passe à autre chose, et maintenant on se demande si c’est acceptable de bombarder des hôpitaux. Dans quelques jours on sera à discuter du nouvel élément de langage imposé par la propagande israélienne (en ce moment, je vois venir un assez joli « on leur apporte de l’eau, on leur apporte du fuel, mais comme le Hamas est vraiment très méchant, les gens refusent et continuent de mourir de leur plein gré »).

    • La mort de la journaliste d’Al-Jazira, Shireen Abu Akleh, place Israël face à ses responsabilités d’occupant (12 mai 2022)

      https://www.lemonde.fr/international/article/2022/05/12/la-mort-de-la-journaliste-d-al-jazira-shireen-abu-akleh-place-israel-face-a-

      Mais à cette heure, le bureau de M. Bennett ne se préoccupe pas d’exprimer une vérité assurée, ce qui aurait nécessité du temps et de l’humilité. Ce qui compte, c’est que ces images instillent le doute. Elles entretiennent une autre version des faits, qui s’oppose aux accusations convergentes des confrères de Shireen Abu Akleh. C’est un pauvre mensonge par omission, à mèche courte, valable pour quelques heures à peine.

  • Le titre ignoble du moment : Explosion Gazans Say Was Airstrike Leaves Many Casualties in Dense Neighborhood
    https://www.nytimes.com/2023/11/05/world/middleeast/gaza-explosion-al-maghazi-camp.html

    Autant de prudence ça pique les yeux. Le New-York Times n’est même pas foutu de dire « Israeli Airstrike », même en soulignant que c’est ce que disent les gazaouites. Parce que déjà, écrire « airstrike », ça aurait tendance à un peu trop incriminer l’une des parties.

    Et sans aucun souci pour la logique, le même journal publie le même jour : Israel accuses Hamas of operating out of 2 more Gaza hospitals.
    https://www.nytimes.com/live/2023/11/06/world/israel-hamas-war-gaza-news#israel-accuses-hamas-of-operating-out-of-2-more-

    « C’est pas nous qui bombardons les hôpitaux, d’ailleurs c’est parce que le Hamas s’y cache. »