• Humanitarian groups reject proposal to create unilateral ’safe zones’ in Gaza
    Israel News - Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/israel-news/2023-11-16/ty-article-live/biden-war-wont-end-until-hamas-destroyed-un-calls-for-urgent-cease-fire-in-gaza/0000018b-d5f5-df9a-ab8b-dffd41030000

    18 leaders of the world’s largest humanitarian organizations issued a joint statement vowing not to participate in unilateral proposals to create “safe zones” in Gaza.

    “Under the prevalent conditions, proposals to unilaterally create ’safe zones’ in Gaza risk creating harm for civilians, including large-scale loss of life, and must be rejected. Without the right conditions, concentrating civilians in such zones in the context of active hostilities can raise the risk of attack and additional harm. No “safe zone” is truly safe when it is declared unilaterally or enforced by the presence of armed forces,” said the leaders of the so-called Principals of the Inter-Agency Standing Committee.

    “Any discussions around ’safe zones’ must not detract from the parties’ obligation to take constant care to spare civilians – wherever they are – and meet their essential needs, including by facilitating rapid, safe and unhindered humanitarian access to all civilians in need,” they continued.

    They further warned that any temporary area that aims to keep civilians safe, protected, and spared from hostilities that doesn’t meet necessary conditions constitute a breach of international humanitarian and human rights law.

    • Depuis plusieurs jours, le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee, publie des appels destinés aux habitants du nord de la bande de Gaza les incitant à se rendre dans le sud de l’enclave. Ses posts sur X (comme celui-ci) comportent une carte désignant la localité de Mawasi, à l’ouest de Khan Younès, comme une « zone humanitaire ». Même si le sud de la bande de Gaza est moins ciblé que le nord, l’analyse satellite de l’UNITAR (l’Institut des Nations unies pour la formation et la recherche) montre que cette localité a été le théâtre de plusieurs destructions depuis le 15 octobre, que nous ne sommes pas en mesure d’identifier plus précisément.

      Comme nous l’écrivions ce matin, la mise en place d’une « zone sécurisée » a été contestée par de nombreuses agences onusiennes et par plusieurs ONG dans un communiqué commun. En effet, selon elles, une « zone sécurisée » ne peut exister que si les « parties » (à savoir les belligérants, dont le Hamas et l’armée israélienne), s’entendent pour ne pas y intervenir militairement. Les ONG et les agences onusiennes considèrent comme insuffisant le fait qu’une zone soit considérée comme sécurisée par une partie des belligérants. L’absence d’accord entre ces derniers autour d’une telle zone peut même, selon elles, « constituer une violation du droit international humanitaire et des droits humains ».

      https://www.lemonde.fr/international/live/2023/11/17/en-direct-guerre-israel-hamas-l-autorisation-de-laisser-entrer-deux-camions-