• Contre-histoire d’internet du XVe siècle à nos jours
    https://lundi.am/Contre-histoire-d-internet-du-XVe-siecle-a-nos-jours

    L’histoire d’Internet est connue et largement documentée, de la création du réseau par l’armée américaine jusqu’à Tiktok en passant par le minitel et les modems 56K qui font « ding dong ». Ce que propose Félix Tréguer, membre fondateur de La Quadrature du Net et chercheur au CNRS, c’est peut-être tout l’inverse : une Contre-histoire d’internet, du Xve siècle à nos jours (Éditions Agone), soit une archéologie du réseau, de la logique algorithmique et de l’exploitation des métadonnées en tant que dispositifs de pouvoir et de contrôle, incorporés en nous, malgré nous. Une recherche historico-politique à contre-temps ou à contre-jour qui révèle les stratégies de pouvoir et de capture de l’espace public et cherche un chemin pour sortir de cette dichotomie qui nous enferme dès que nous tentons de penser la technique : le fantasme néo-luddite ou la croyance béate en un capitalisme cognitif. Entre une fuite en arrière et un enfoncement virtuel dans le présent, tracer une fuite en avant, comme on échappe à un piège.

    https://www.eyrolles.com/Accueil/Auteur/felix-treguier-153047

    Félix Tréguer est chercheur associé au Centre Internet et Société du CNRS et post-doctorant au CERI-Sciences Po. Il est membre fondateur de La Quadrature du Net, une association dédiée à la défense des libertés à l’ère numérique.

    https://www.librairielarbousier.fr/livre/22500022-une-contre-histoire-d-internet-xv-xxi-felix-treguier-ag

    (Pas encore pris le temps de visionner mais je laisse ça sur le feu)

    • L’auditeur pressé pourra démarrer le visionnage directement à la séquence rendant hommage au courant anti-industriel (en vrai ^^)
      https://youtu.be/agblJ_EZMWY?t=5130

      Il manque quand même une théorie un peu plus générale de l’informatique/numérique qui ne se réduise pas à l’énumération de ses différentes appropriations par les classes dominantes (et beaucoup plus rarement par les militants - et c’est le propos, bienvenu, de Felix Tréguer ici, avec l’affirmation répétée qu’un mouvement d’émancipation n’a aucunement besoin des technologies numériques).