• Dr Zoë Dubus sur X : 🔥Nouvel article🔥🔞 En 1877, Célina Marcil – X
    https://twitter.com/ZoeDubus/status/1756369157728161958

    🔥Nouvel article🔥🔞
    En 1877, Célina Marcil., 27 ans, est internée depuis 10 ans à la Salpêtrière pour hystérie et vaginisme. Pour calmer ses crises mais aussi pour les provoquer parfois, ses médecins lui administrent des quantités énorme de psychotropes : éther, poppers,…

    à dérouler (11 tweets)…

    • Psychotropes et hystérie à la Salpêtrière, le cas de Célina Marcil (1870-1879) – Genre et Histoire, la revue de l’association Mnémosyne
      http://journals.openedition.org/genrehistoire/8428

      Résumé
      Célina Marcil…, blanchisseuse de 27 ans, est internée depuis 1867 à la Salpêtrière. Diagnostiquée hystérique, souffrant de vaginisme, elle subit des attaques extrêmement violentes. Afin de la soulager et s’assurer ainsi du calme de leur service, les aliénistes de l’hôpital ont alors pour habitude de fournir généreusement des sédatifs tels que l’éther ou la morphine à leurs patientes. Ses médecins lui administrent donc de fortes doses de psychotropes qui exacerbent ses délires érotiques, minutieusement retranscrits dans l’étude de cas qui lui est consacrée. Au sein d’une institution coercitive et face au regard libidineux que le personnel médical pose sur elle, Célina Marcil fait néanmoins preuve d’une certaine capacité d’agir. Réclamant jusqu’à la violence que ses médecins lui fournissent les quantités d’éther ou de morphine désirées, se servant d’eux pour intensifier ses réactions voluptueuses, utilisant l’éther pour parvenir à la jouissance sexuelle impossible à atteindre avec son amant, la jeune femme parvient un temps à s’adapter à sa condition.


      Planches XXVIII et XXXVII de _l’Iconographie photographique de la Salpêtrière, par Regnard et Bourneville, 1877, p. 123 et 133_

    • Zoë Dubus – Histoire des psychotropes – Médicament ou poison ? Médecins, médecine et psychotropes du XIXe siècle à nos jours
      https://dubuszoe.wordpress.com

      Je suis docteure en histoire contemporaine. J’effectue actuellement un post-doctorat à l’Université de Saskatchewan, au Canada, financé par la bourse Banting, auprès de l’historienne Erika Dyck.
      Je suis également membre associée de l’Institut des Humanités en médecine du CHUV de Lausanne et chercheuse associée à l’unité PSYCOMadd de l’hôpital Paul Brousse de Paris.

      Durant deux ans, je vais étudier les évolutions méthodologiques élaborées par des femmes thérapeutes travaillant avec le LSD dans les années 1950-1970. Un résumé de ces recherches ICI.

      De manière plus générale, ma recherche traite des transformations des pratiques médicales ainsi que des politiques de santé en lien avec l’utilisation de psychotropes, du XIXe siècle à nos jours et particulièrement en France. Je m’attache à comprendre les relations qu’entretiennent les médecins avec les produits modifiant la conscience et la sensibilité, conçus alternativement comme des médicaments innovants ou comme des toxiques, notamment le LSD, la morphine et la cocaïne.

      Cette recherche vise en effet à éclairer, par une mise en contexte non seulement médicale mais sociale et culturelle, les différentes chronologies des usages médicaux des psychotropes à l’époque contemporaine. Ce travail replace ces mouvements à la fois dans la question de l’expertise médicale et de ses enjeux socioprofessionnels, et dans le contexte plus large des rapports que la société entretient avec les psychotropes et donc avec le plaisir, la folie, la douleur et la mort. La question de l’utilisation ou non de substances psychotropes par le corps médical ne peut en effet se limiter aux simples connaissances techniques d’une époque. Les ressorts affectifs, éthiques, les enjeux professionnels et l’imaginaire collectif ont une influence déterminante sur cet emploi en thérapeutique.

      Je suis également membre du GeFeM, groupe de recherche universitaire sur le genre, et de la Société psychédélique française, société savante de médiation culturelle et scientifique autour des psychédéliques.

      Sur ce site vous retrouverez notamment l’ensemble de mes publications, mes conférences disponibles en ligne, mon CV universitaire, l’agenda de mes prochaines interventions ainsi qu’un petit blog pour vous faire partager ma recherche.

    • Mnémosyne (association) — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Mn%C3%A9mosyne_(association)


      Mnémosyne, déesse grecque de la mémoire, qui a donné son nom à l’association, ici peinte par Dante Gabriel Rossetti.

      Mnémosyne est une association pour le développement de l’histoire des femmes et du genre, créée en 2000 à l’initiative de la revue Clio. Femmes, genre, histoire. L’association tient son nom de la déesse grecque de la mémoire : Mnémosyne.

      Objectifs
      Mnémosyne a pour objet le développement de l’histoire des femmes et du genre en France, dans les universités ainsi que dans les lieux institutionnels, associatifs et culturels d’enseignement, de formation, de recherche et de conservation. Elle marque l’utilisation du terme genre en France en organisant un séminaire de maîtrise intitulé « Hommes, femmes, masculin, féminin : les usages du genre en histoire », en 2000.