En gros la position de la France c’est d’offrir à Tsipras une porte de sortie au cas où il veuille faire marche arrière et se plier aux injonctions de la Troïka sans trop s’humilier publiquement. Bon c’est pas non plus vraiment ce qu’on peut espérer d’un président qui se réclame « socialiste », ça ressemble plus à une mise en oeuvre des principes de Sun Tzu, mais au moins c’est différent de la position allemande qui se traduit en gros par « je vais te défoncer, connard » ou par « pas de prisonniers ». Le coup du « de nouvelles discussions sont possibles, seulement si le référendum est annulé » c’est une belle grosse boutade d’Angela, la chose étant bien évidemment impossible : annuler le référendum sans qu’il y ait eu une nouvelle négociation qui permette de le justifier, ça serait le plus suicidaire de tous les suicides politiques, il vaut largement mieux le perdre.
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