• cibler les barrages turcs du haut Euphrate ?
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/confidences/confidences-liban-?issue_id=222

    Les plans secrets Nouh I et II
    Palabre dans les milieux politiques à Beyrouth sur les plans Nouh I et Nouh II. Un expert militaire signale que des diplomates occidentaux portent un grand intérêt aux détails de ces plans militaires, qui projettent de cibler la destruction des barrages turcs du Haut-Euphrate en cas de confrontation globale entre Damas et Ankara. Les particularités de ces deux plans ne sont pas toutes connues, mais ce que l’on sait c’est qu’ils ont été établis du temps du président Hafez el-Assad, puis remis au goût du jour par l’actuel commandement syrien. Des missiles stratégiques syriens, qui étaient restés loin de la surveillance satellite jusqu’à présent, ont en partie été déployés pour la première fois depuis le début de la guerre syrienne sur les rampes de lancement, en prévision d’une éventuelle aventure militaire menée par la Turquie et les pays du Golfe. L’expert confirme, par ailleurs, les déclarations faites par une source russe faisant état d’un pont aérien entre l’Iran et la Syrie, qui fonctionne à plein régime, pour transporter des batteries de missiles sophistiquées et des unités militaires d’élite à la frontière nord. Pour cet expert, l’information sur la mise sur pied d’unités spéciales nées d’une coopération entre les services secrets de Damas, Téhéran et Moscou - en plus du Hezbollah - chargées de liquider les chefs des groupes terroristes, est avérée.

  • Confidences Liban
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/confidences/confidences-liban-?issue_id=215

    Les Ikhwan avec Mikati
    Alors que les séances du dialogue entre le Moustaqbal et le Hezbollah se poursuivent, la relation de la confrérie des Ikhwan libanais avec les deux partis se détériore. Ainsi, les canaux d’échange entre la Jamaa islamia et le plus grand parti chiite libanais sont quasi bloqués, de même avec le mouvement des Ikhwan palestiniens. La tension est montée d’un cran, selon des sources fiables, après l’assassinat de Samir Kantar par Israël, assassinat que les Ikhwan se sont abstenus de condamner. Sur les réseaux sociaux, certains commentaires semblaient brocarder l’agression, comme celui de la fille du Palestinien radical, Khaled Mechaal, qui réside au Qatar. Sur un autre plan, la discorde entre les Ikhwan et le Moustaqbal a atteint un niveau tel que le mouvement intégriste nie toute alliance passée ou future avec le parti de Saad Hariri. Les Ikhwan vont même jusqu’à provoquer ce dernier en organisant une série de dialogues politiques avec le président Najib Mikati. Des sources islamiques font allusion au rôle des services de renseignements turcs dans le rapprochement Mikati-Ikhwan.

  • Confidences Liban
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/confidences/confidences-liban-?issue_id=214

    Ersal : solution militaire imminente
    L’échange pour la libération des militaires détenus par al-Nosra aurait rendu, de l’avis des observateurs du nord de la Békaa, la solution militaire dans le jurd plus imminente. Les tirs des canons de l’armée et les opérations de la Résistance continuent à cibler en profondeur les régions de déploiement des combattants et les règles d’engagement sont toujours les mêmes. Abou Malek Tallé, responsable d’al-Nosra, a lui-même supervisé l’échange conclu, à partir du siège des opérations à l’intérieur de Ersal, en présence du médiateur qatari. C’est là que des millions de pétrodollars en liquide ont été remis au chef terroriste. La salle d’opérations, syro-russe à laquelle participe le Hezbollah, avait pu mesurer le volume de la force armée d’al-Nosra. La superficie du jurd sous hégémonie du Front al-Nosra à Ersal atteint quelque 50 km2, contre quelque 220 km2 contrôlés par Daech.
    Le nombre d’éléments armés présents dans cette région est évalué à 2000 environ appartenant aux deux mouvements. En hiver, ces combattants ont le choix de rester terrés dans leurs fortifications dans les montagnes et vallées, ou faire une percée vers le village de Kara au nord ou à l’intérieur du territoire libanais à l’ouest. La deuxième option serait mortelle pour eux parce qu’ils sont encerclés par le feu de l’armée et de la Résistance et que l’aviation russe et l’armée syrienne les attendent de l’autre côté de la frontière.

  • Peu connue par ici, mais assez courante dans le monde arabe, l’accusation selon laquelle le Qatar finance Nousra en lui versant des rançons mirifiques : Qatar’s channel to militants possibly dangerous, possibly useful
    http://mobile.reuters.com/article/idUSKBN0U11O220151218

    Doha, which sees Nusra Front as one of the most effective fighting forces in Syria, has tried to push the group to adopt a more moderate Islamist platform in the hope it could eventually split from al Qaeda and be supplied with arms.

    That hope remains unfulfilled. The group’s leader, Abu Mohamad al-Golani, said in remarks broadcast on Saturday he remained loyal to al Qaeda and had no interest in joining the process in Riyadh which he called a “treason” against Syrian youth.

    Nusra on Dec. 1 released 16 Lebanese soldiers and policemen as part of a prisoner exchange brokered by Qatar, a deal that a Saudi-owned news site said included a $25 million cash payment, which Qatar has denied.

  • Confidences Liban
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/confidences/confidences-liban-?issue_id=205

    Israël-Hezbollah : équilibre dissuasif
    Le portrait d’un combattant du Hezbollah a récemment été placardé dans la banlieue sud et dans d’autres régions libanaises, avec une DCA portée à l’épaule, dessous, une inscription : « Le bouclier de la nation ». La possession par la Résistance de moyens de défense antiaérienne sur le front et en profondeur n’est plus un secret, et Israël est fort conscient de cela. Ce que l’Etat hébreu ignore, c’est la qualité de cet arsenal et aussi sa quantité. Les unités de la Résistance ont été dotées d’un nouveau type de munitions pour canons et missiles capables de paralyser le mouvement des forces israéliennes en cas de confrontation à venir. La voûte de fer et autres batteries de missiles n’empêcheront pas ce blocage, parce que la stratégie de la « pluie de missiles » reste supérieure à celle de la défense antimissile. Et cela, on le sait depuis la guerre irano-irakienne (1979-1989), jusqu’à la dernière attaque menée par Israël sur Gaza à l’été 2014. C’est ce que rapporte un expert militaire qui affirme que la Résistance a atteint un puissant équilibre dissuasif avec l’acquisition de munitions d’un genre dont l’armée israélienne avait l’exclusivité.
    D’après les révélations d’un rapport, Benyamin Netanyahou, lors de sa rencontre avec le président Vladimir Poutine à Moscou en septembre passé, a exprimé son inquiétude « parce que des milliers de missiles ont été tirés sur les habitants d’Israël au cours des dernières années ». Le président russe a répondu : « Ce sont des missiles lancés à partir de systèmes manuels », soulignant ainsi l’insuccès de la voûte de fer.