• Renaud Muselier bloque des nominations à l’IHU Méditerranée infection - Marsactu
    https://marsactu.fr/bref/renaud-muselier-bloque-des-nominations-a-lihu-mediterranee-infection

    Près de deux ans après le départ de Didier Raoult, l’institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée infection continue d’écrire son futur dans le tumulte. Le président du conseil régional Renaud Muselier, s’est élevé contre trois nominations au conseil scientifique de l’IHU, dont celle de l’immunologiste Éric Vivier, qui devait en prendre la présidence, révèle La Provence.

    Selon un proche du président, cité par le quotidien régional, ces chercheurs proposés par les institutions de santé fondatrices de l’IHU contribueraient à “mettre une main parisienne sur cet outil”. Le conseil d’administration, où Renaud Muselier siège en tant que partenaire financeur, a donc ajourné le renouvellement de cet organe, “consulté sur les grandes orientations scientifiques et les choix stratégiques”.

    Professeur à l’université Aix-Marseille, patricien hospitalier à la Timone, fondateur de la société InnatePharma basée à Luminy et du cluster Marseille immonopôle, Éric Vivier n’a pas grand chose de “ #Parisien ”, si ce n’est qu’il préside le Paris Saclay Cancer Cluster. Les deux autres membres retoqués exercent respectivement à l’hôpital Bichat de Paris et à l’Institut pasteur.

  • Centre-ville : un collectif marseillais revendique le rapt de 40 boîtes à clefs Airbnb - Marsactu
    https://marsactu.fr/bref/centre-ville-un-collectif-marseillais-revendique-le-rapt-de-40-boites-a-cle

    Dans un communiqué anonyme, un collectif de Marseillais et Marseillaises du centre-ville revendique “le kidnapping de 40 boîtes à clefs sécurisées et la dégradation de 21 d’entre elles“. Pour ces derniers, ces installations permettant aux propriétaires de biens immobiliers de les louer, à la chaîne pour de courte durée, et sans se déplacer sont, “le symbole de [leur] colère”. “Ainsi les touristes peuvent choisir la vue mer ou sur la Bonne mère pour passer quelques jours à Marseille et nous nous n’avons plus (vue sur) rien, écrivent-ils. Rareté des logements, augmentation des loyers, accès de ceux qui restent aux plus fortunés, évacuation forcée parfois, peur de perdre son logement sinon. […] Combien de gens à la rue pour combien de meublés touristiques sans âme ?”

    Le collectif, qui dit ne plus rien attendre de la mairie, demande “le retour à la location de tous [les] logements, des conditions d’accès à ceux-ci adéquates avec les revenus et les profils des Marseillais et Marseillaises.” Sinon, ajoutent les protestataires, il faudra s’attendre à d’autres kidnappings de boîtes à clefs, mais aussi des “attaques de petits trains” ou encore des “touristes jetés dans le Vieux-Port”.

    #Marseille #tourisme #Airbnb #meublés_touristiques #logement #rente_foncière #propriété #luttes

  • À Marseille, le pont de la Pentecôte, on a visité le fac-similé de la grotte Cosquer.
    https://www.grotte-cosquer.com

    Alors pour commencer, le point qui fâche : pour notre famille avec 3 enfants, ça revient à 62 euros. Le Mucem, qui est littéralement le bâtiment à côté, et qui est un très beau musée, très riche et très grand, c’est 18 euros en tout. C’est donc pas franchement la même philosophie d’accès. (Sérieux : on n’est plus à Paris, alors se faire rincer quand on sort avec les gamins, on n’a plus trop l’habitude.)

    La reproduction de la grotte, oui, c’est impressionnant. Il y a des animaux étonnants (les pingouins, ça surprend, pour une grotte au large de Cassis). C’est de la belle ouvrage.

    Par contre, la visite se fait intégralement assis dans un chariot automatique, c’est vrai que c’est pratique, mais moi ça me donne une impression de parc d’attraction plutôt que de découvrir de l’art rupestre vieux de 30 000 ans, et ça a tendance à me sortir de l’ambiance.

    Et ensuite il y a une petite partie musée avec des reproductions d’animaux empaillés d’époque. Bon, mouif. Ils annoncent deux heures de visite, mais comme la partie vraiment intéressante, qui est la grotte, dure 35 minutes, je ne sais pas trop ce qui parvient à t’intéresser pendant plus d’une heure ensuite.

    Bref : pas totalement enthousiaste. 62 euros pour une demi-heure promené façon Parc Astérix, je suis pas fana. Surtout qu’à côté, le Mucem avec les gamins, c’est vraiment chouette.

  • Souheil, 19 ans, tué par un policier - CQFD, mensuel de critique et d’expérimentation sociales
    https://cqfd-journal.org/Souheil-19-ans-tue-par-un-policier

    Comment un simple contrôle routier a-t-il pu s’achever par la mort de Souheil, 19 ans, d’une balle policière en plein thorax ? Tandis que le parquet de Marseille parle de légitime défense, la famille demande une enquête indépendante.

    Souheil El Khalfaoui avait 19 ans, un bébé de 14 mois et probablement quelques rêves dans la vie. Il est mort le 4 août dans le quartier marseillais de la Belle de Mai, d’une balle dans le thorax tirée par un policier. « Comment ? Pourquoi ? », lisait-on une semaine plus tard sur une pancarte tendue par des proches au milieu du Vieux-Port, d’où une marche blanche s’apprêtait à partir. Devant quelques centaines de personnes venues honorer la mémoire du jeune homme, son père, Issam, prenait la parole : « Cette balle a été tirée lors d’un contrôle routier. Le représentant du syndicat Alliance a affirmé que le policier a fait usage de son arme en état de légitime défense, alors que l’Inspection générale de la police nationale était à peine saisie du dossier. » Problème : « Les témoignages des riverains et des passants sont très troublants à plus d’un titre et contredisent la version “officielle” des faits, rapportée par la presse dans les heures qui ont suivi l’événement. »

    #police

    • Décès de Souheil El Khalfaoui lors d’un contrôle de police : la famille dépose plainte
      https://marsactu.fr/bref/deces-de-souheil-el-khalfaoui-lors-dun-controle-de-police-la-famille-depose

      L’avocat de la famille de Souheil El Khalfaoui, jeune homme décédé lors d’un contrôle de police à la Belle-de-Mai le 4 août dernier, a déposé plainte pour homicide volontaire et non-assistance à personne en danger, comme l’a déjà indiqué La Provence. Elle a produit plusieurs témoignages qui, selon elle, permettent de douter de la version policière de la légitime défense. Un policier stagiaire avait tiré alors que le véhicule conduit par ce père de famille avait touché son collègue dans une manœuvre vraisemblablement destinée à échapper au contrôle. Touché au thorax, le conducteur avait succombé à sa blessure quelques minutes plus tard.

      La version de la légitime défense reste toujours privilégiée par les enquêteurs de l’Inspection générale de la police nationale qui travaillent dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Marseille. “Tout ce qui apparaissait dans le dossier se confirme et notamment le délit de fuite de la veille, assure-t-on de source judiciaire. La seule chose qui reste, c’est la question de la proportionnalité [de la riposte]. Comme le fonctionnaire n’est pas gravement blessé, on peut se la poser. Mais qui dit que si son collègue n’avait pas riposté, cela n’aurait pas été différent ?” L’enquête préliminaire suit son cours. La famille demande toujours la nomination d’un juge d’instruction.

  • Stains : des policiers tirent à bout portant sur un conducteur, l’IGPN saisie – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/police-justice/stains-des-policiers-tirent-a-bout-portant-sur-un-conducteur-ligpn-saisie

    Si le contexte n’est pas encore exactement connu, les images sont édifiantes. Une vidéo publiée sur Twitter [attention, les images peuvent choquer, ndlr https://twitter.com/EchoBanlieues/status/1427146335128637440] dans la matinée montre au moins trois hommes, deux en tenue sombre et un autre vêtu d’un t-shirt blanc, tenter d’immobiliser un véhicule vers 1 h 30 dans la nuit de dimanche à lundi dans une rue de Stains, en Seine-Saint-Denis.

    Alors que le conducteur recule brusquement puis accélère en marche avant, les hommes - qui ne sont pas identifiables en tant que policiers sur les images - tirent à bout portant, d’abord cinq fois, brisant les deux fenêtres avant de la voiture. Trois derniers coups de feu sont tirés par un des individus en tenue sombre, alors que le véhicule est arrêté. Après vérification, celui en t-shirt blanc ouvre finalement la portière du conducteur.

    Le conducteur et sa passagère ont été tous les deux transportés à l’hôpital avec leurs pronostics vitaux engagés, indique une source policière contactée par Libération.

    Pronostics vitaux engagés

    Selon une autre source policière, les tireurs sont bien des agents en civil, qui appartiendraient à la brigade anticriminalité (#Bac) de Stains. Ils seraient actuellement en garde à vue, et l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie de l’enquête. « Une procédure normale du moment que des coups de feu sont tirés », précise la même source, tout de même perplexe : « On ne voit pas ce qu’il se passe dans le véhicule, on s’interroge sur l’attitude des personnes dans l’habitacle quand on voit la réaction des policiers. »

    Pendant la marche arrière du véhicule noir, un policier situé derrière la voiture aurait été percuté. Alors qu’un deuxième tentait de son côté d’immobiliser le véhicule, le conducteur aurait poursuivi cette fois sa manœuvre en marche avant et entraîné le policier « sur plusieurs mètres ». Deux agents sont blessés, un à la main et l’autre au genou.

    Dans la foulée, une compagnie de CRS a été déployée pour sécuriser la ville de Stains. Elle devrait y rester cette nuit encore, nous indique une autre source policière.

    #police

  • Ça marche pas votre truc : Pour la reprise de sa campagne municipale, Martine Vassal s’est rendue chez Didier Raoult (4 juin)
    https://marsactu.fr/bref/pour-la-reprise-de-sa-campagne-municipale-martine-vassal-sest-rendue-chez-d

    Alors que le deuxième tour des élections municipales doit se tenir le 28 juin prochain, les candidats recommencent à montrer le bout de leur nez. Pour sa première sortie officielle de l’entre-deux tours, Martine Vassal (LR), arrivée 2e du premier tour, a décidé de se rendre chez l’infectiologue le plus célèbre du moment. C’est donc à l’IHU que la tête de liste LR s’est rendue ce mercredi, pour y rencontrer le Professeur Raoult. Accompagné d’une presse triée sur le volet, ils ont échangé sur la gestion de l’hôpital. Martine Vassal n’a pas manqué de mettre en avant les financements qu’elle a attribué à l’AP-HM en tant que présidente du département et de la métropole, rapporte La Marseillaise.

    De son côté, Didier Raoult a vanté les mérites de la médecine de proximité et des CHU de taille raisonnable. « Il nous a sauvé la vie », n’a pas hésité la candidate, malade du Covid-19 après le premier tour et soignée à l’IHU, tandis que son interlocuteur affirmait qu’il n’aurait rien pu faire « sans les collectivités ». Donnant-donnant.

  • Après passage en justice, le département s’engage à mettre à l’abri 50 mineurs de Saint-Just | Marsactu

    https://marsactu.fr/bref/apres-passage-en-justice-le-departement-sengage-a-mettre-a-labri-50-mineurs

    Pour la prise en charge de 50 mineurs isolés étrangers actuellement hébergés au squat Saint-Just, le département « appliquera naturellement la décision du tribunal administratif », fait savoir la collectivité à La Provence. Lundi, saisi par Médecins du monde et Médecins sans frontières, le tribunal administratif de Marseille a ordonné la mise à l’abri de ces jeunes migrants qui relèvent de la protection du conseil départemental.

    Également concernée par la décision de justice, la préfecture affirme pour sa part que « des échanges ont lieu entre les services de l’État et le conseil départemental pour appuyer celui-ci dans la recherche active d’un lieu convenant à l’accueil desdits mineurs non accompagnés ». « Le délai maximum pour trouver un tel site est celui indiqué dans le jugement (15 jours) », précise-t-elle. Le Collectif 59 Saint-Just a quant à lui commenté sur sa page Facebook. « Martine Vassal, tu n’entends pas mais tu ne pourras te soustraire au doux chant de la justice alors qu’elle est vraiment juste »,

  • La justice ordonne la mise à l’abri des migrants mineurs du squat Saint-Just | Marsactu

    https://marsactu.fr/bref/la-justice-ordonne-la-mise-a-labri-des-migrants-mineurs-du-squat-saint-just

    Le département et la préfecture des Bouches-du-Rhône vont devoir mettre à l’abri 50 migrants mineurs qui logent actuellement dans le squat Saint-Just, a décidé le tribunal administratif de Marseille. Deux associations, Médecins du monde et Médecins sans frontières avaient présenté vendredi 17 avril à la justice cette demande de mise à l’abri en urgence. Le conseil départemental, qui a la charge de la protection des mineurs, a 15 jours pour appliquer cette décision, et la préfecture devra apporter son aide, stipule le jugement.

    « C’est une première victoire, commente Me Antonin Sopena, un des trois avocats des associations, la responsabilité des institutions est reconnue ainsi que la gravité de la situation. Il va falloir maintenant entrer dans la mise en oeuvre de cette décision ».

  • La requête contre la « vidéo protection » rejetée par le tribunal administratif | Marsactu
    https://marsactu.fr/bref/la-requete-contre-la-video-protection-rejetee-par-le-tribunal-administratif

    La Ligue des droits de l’Homme et la Quadrature du net perdent une bataille contre la mairie de Marseille. Les deux organisations contestaient devant le tribunal administratif, la mise en place d’un « système de vidéoprotection intelligent » par la ville et dénonçaient une atteinte à la protection des droits et libertés fondamentales. Le juge des référés rejette sans audience la requête des associations ce lundi 10 février. L’ordonnance juge la demande irrecevable et il est précisée que les « effets » de (...)

    #algorithme #CCTV #biométrie #procès #facial #reconnaissance #vidéo-surveillance #surveillance #LaQuadratureduNet (...)

    ##LDH-France

  • Placé en garde à vue lundi après-midi, Kevin Vacher, figure de proue du collectif du 5 novembre, voit son séjour se prolonger au delà de 24 heures*, selon son avocat. Le militant a été convoqué hier à la suite d’une plainte déposée par une salariée de Marseille Habitat. Celle-ci a été blessée au doigt lors de l’occupation du siège du bailleur social par le collectif qui entendait protester contre l’évacuation d’habitants d’un immeuble de la rue Curiol.

    Des rassemblements de soutien avec plusieurs dizaines de personnes ont eu lieu lundi soir et mardi en début d’après-midi pour demander sa libération. « Nous dénonçons avec force cette tentative d’intimidation et de criminalisation de nos luttes nécessaires, alors que les pouvoirs politiques ne respectent pas leurs engagements signés dans la charte du relogement », a commenté le collectif du 5 novembre par communiqué.

    https://marsactu.fr/bref/la-garde-a-vue-du-militant-kevin-vacher-prolongee-au-dela-de-24-heures

    #5novembre #marseille #logement

    • L’histoire se déroule mardi 10 septembre, dans l’après-midi. Aux côtés d’autres membres du collectif, Kevin Vacher débarque devant le siège de Marseille Habitat. La veille, un immeuble de la rue Curiol, propriété du bailleur social, a été évacué de façon musclée par les forces de l’ordre. Ce jour-là, les militants du 5 Novembre viennent interpeller le propriétaire des lieux pour obtenir la prise en charge des habitants de cet hôtel meublé, géré jusqu’à il y a peu par un marchand de sommeil. David Coquille, journaliste à la Marseillaise, est présent lorsque le groupe de manifestants se trouve devant le sas d’entrée. « C’est à la fois rapide et fluide : les gens du collectif se sont présentés au personnel de Marseille Habitat, ça a papoté quelques secondes et, au bout d’un moment, le groupe a décidé de rentrer. Mais il n’y a pas eu de passage en force, assure-t-il. Ça ne hurle pas, c’est ultra calme. »

      D’ailleurs, alors que tout le monde est dans le hall et qu’une cadre de la structure descend pour discuter, un employé propose du café à toute l’assemblée, relève le journaliste… Il est encore sur place quand, plus tard, un homme s’approche de Kevin Vacher pour lui demander son nom, lui indiquant qu’une employée des lieux a été blessée au doigt. « J’ai alors vu une dame avec un mouchoir sur le doigt, poursuit-il. Mais je n’ai pas entendu crier, c’est pour ça que je suis d’autant plus surpris qu’il veuille relever le nom de Kevin Vacher… » La suite de l’histoire, pourtant, c’est un dépôt de plainte de la part de Marseille Habitat. Il est convoqué lundi au commissariat de police, à 14 heures. Sitôt arrivé, on lui signifie son placement en garde à vue.

      https://www.liberation.fr/france/2019/09/17/logement-insalubre-a-marseille-un-militant-passe-28-heures-en-garde-a-vue

    • Le centre de rétention administrative du Canet où sont enfermés des étrangers en voie d’expulsion du territoire a vécu sans eau toute une partie du week-end. Alors que la canicule sévit, les 47 retenus n’ont plus eu accès à l’eau de vendredi dans la journée à la nuit de samedi à dimanche. Rétablie dans la nuit, l’eau courante a, de source interne au CRA, été à nouveau en panne dimanche après-midi occasionnant de grosses difficultés pour des retenus privés de douche. Entre temps, le juge des libertés avait refusé les recours en libération déposés par une quarantaine de retenus soutenus par l’association Forum réfugiés qui intervient au sein du CRA.

  • Des « faucheurs de chaises » d’Attac placés en garde à vue

    https://marsactu.fr/bref/des-faucheurs-de-chaises-dattac-places-en-garde-a-vue

    Le 6 novembre dernier, treize chaises avaient été subtilisées à la BNP. Cette action s’inscrivait dans le cadre de la COP 21. Ils répondaient ainsi à un appel à la réquisition citoyenne de 196 chaises, comme autant de pays participants à la conférence. Le but était de dénoncer la faiblesse de l’engagement des nations dans la lutte contre les dérèglements climatiques. Un rassemblement de soutien aura lieu ce vendredi à 17 h 30 devant le commissariat Noailles.