• Un film de la BBC confirme les exécutions extrajudiciaires au nom de la protection de la nature
    http://us1.campaign-archive2.com/?u=b14580b05b832fb959c4ee444&id=6efefb0009&e=468928f47b

    Vous le savez peut-être déjà : la campagne de Survival pour un nouveau modèle de défense de l’environnement s’oppose farouchement au terrible coût humain de la protection militarisée de la nature — à travers le monde, des personnes #autochtones sont arrêtées, frappées, torturées et tuées au nom de la protection de la nature.

    Le parc national de #Kaziranga en #Inde est l’exemple le plus tristement célèbre de ce phénomène inhumain... Au moins cinquante personnes ont été tuées au cours des trois dernières années, y compris des autochtones innocents.

    Les organisations de #protection_de_la_nature sont complices de cette violation des droits de l’homme ; elles forment les gardes forestiers, leur fournissent de l’équipement et ne condamnent jamais la violence. Mais les exécutions extrajudiciaires sont inacceptables — quelles que soient les circonstances : le droit international et les directives de l’ONU sont très claires à ce sujet.

    Alertée par notre travail, la BBC a enquêté. Voici ce que les journalistes ont découvert...

    #meurtres #terres

  • Tomjo, L’Enfer Vert. Un projet pavé de bonnes intentions. Ce que nous réservent les écolo-technocrates à partir du cas de Lille Métropole. Badaboum Editions, décembre 2011, 48p.

    ÷ texte intégral :
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/_Enfer_Vert.pdf

    ÷ présentation de PMO :

    On sait que les écotechs Verts se présentent - à juste titre – comme les meilleurs gestionnaires du système, les plus compétents, les plus experts candidats à la direction de ce Green New Deal qu’ils revendiquent. Bref, la meilleure et peut-être l’ultime chance d’un capitalisme reverdi. Et c’est d’ailleurs une opinion répandue en Allemagne, en Suisse, en Autriche, où leurs représentants, bac +7 et CSP+, fringants ingénieurs, voraces et ivres de bonne conscience, nouent des alliances “décomplexées” et accèdent au pouvoir local ou national. En France, depuis les dernières élections régionales et grâce à la mise en place d’une machine électorale enfin rôdée aux manigances politico-financières, leur bureaucratie ne ne tient plus en vue des postes ministériels, administratifs, de sénateurs ou de députés, si longtemps convoités. Il n’est pas jusqu’à la catastrophe de Fukushima qui ne serve leurs appétits, lorsque dans leurs négociations avec la sociale-technocratie du PS, ils bradent la fermeture des centrales nucléaires contre un supplément de députés.

    Ce que l’on découvre dans “L’Enfer Vert”, c’est :

    1) le détail historique de cette intégration des Verts au pouvoir local des années 1970 à nos jours - et ce qui vaut pour Lille Métropole vaut bien sûr pour Grenoble, le Sillon Alpin, Rennes ou Paris ;

    2) l’extrémisme de leur idéologie technocratique. Les Verts ne se contentent pas de verdir de communication niaise l’édification de la méga-technopole lilloise. Sous couvert de bonne gestion, ils sont à l’avant-garde de la technocratie, toutes tendances confondues, pour imposer de nouvelles infrastructures adaptées au trafic de masse et de marchandises - train, canal, gares et quartiers d’affaires -, pour détruire les derniers lambeaux de nature, pour fortifier la liaison recherche-pouvoir-indutrie (textile) nécessaire à la croissance.

    Mais ils font pire. A Lille, aujourd’hui, les Verts implantent la police totale des RFID, les puces électroniques communiquantes, dans les transports, les bibliothèques, les piscines, les cinémas, les cantines, etc, via une “Carte de vie” qui servira à la traçabilité et au profilage de ses porteurs. Sous prétexte de “sauver la planète et les générations futures”, les Verts enrobent de tout leur discours “écologiste” l’édification de la “technopole intelligente”, “smart city”, “ville ubiquitaire”, “augmentée”, dont IBM leur a vendu le projet.

    #media_livre