Le carnet du Sophiapol |

http://sophiapol.hypotheses.org

  • Journée d’étude « Les impensés de la violence : approche pluridisciplinaire », 3 juin 2016, Paris Ouest
    http://sophiapol.hypotheses.org/19576

    Si l’objet « #violence » est aujourd’hui omniprésent médiatiquement et idéologiquement, l’approche morale exclusive dont il fait l’objet en dépolitise et en déshistoricise les enjeux. Sans voir qu’aujourd’hui ce sont une violence subjective protéiforme et une violence systémique inédite qui s’affrontent à découvert. Angle mort théorique et doxique du dernier demi-siècle, et pierre d’angle normative, la violence sociopolitique est peut-être la clé de l’agencement historique présent.

    Les points de vue d’un anthropologue, d’un psychanalyste, d’une philosophe féministe, d’une historienne, d’un sociologue et militant antisécuritaire et d’un lecteur singulier de l’œuvre de Frantz Fanon permettront de varier les angles d’attaque, et d’ouvrir la discussion.

    J’espère qu’il y aura des traces écrites de cette journée @prac_6 @shaber33 @pguilli !

  • Journée d’étude “Retours à Marx. Usages et lectures de la critique de l’économie politique dans les années 1960-1970″, 4 mars 2015, Paris Ouest
    http://sophiapol.hypotheses.org/17064

    Ce projet de journée d’étude part d’un double constat : 1) dans les années 1960-1970, on assiste en Europe à différents « retours à Marx » se développant soit dans une perspective exégétique (la Neue Marx Lektüre autour d’étudiants d’Adorno comme Backhaus, Reichelt en RFA ou Althusser et ses collaborateurs en France) soit dans une perspective qu’on dira « actualisante » au sens où elle aborde les catégories de la critique marxienne de l’économie politique comme des outils permettant de penser et d’agir directement dans le présent historique (c’est éminemment le cas des lecture politiques du Capital et des Grundrisse proposées par l’opéraïsme). 2) Malgré certains points communs (l’insistance sur l’originalité de la critique de l’économie politique de maturité par rapport à l’économie politique classique et aux textes marxiens dits de jeunesse, la mise en avant des problèmes méthodologiques et épistémologiques de la critique de l’économie politique et la tentative de politiser ces derniers), il est frappant de constater que ces différentes lectures se sont très largement ignorées les unes des autres.

    #philosophie #histoire

  • Marx et la philosophie, Emmanuel Renault (PUF, Actuel Marx, 2014)
    http://sophiapol.hypotheses.org/15793

    #Marx commença par développer son activité théorique dans le cadre philosophique du Jeune-hégélianisme et il finit par lui donner la forme d’une critique de l’#économie_politique. Au cours de cette évolution intellectuelle, et d’une évolution politique non moins profonde, il s’est essayé à différentes pratiques de la #philosophie et a tenté différentes mises en rapport de la philosophie et de son dehors (la pratique, l’histoire, la politique, l’économie politique). Doit-on se contenter de constater l’existence d’une pluralité de philosophies de Marx et d’une diversité de rapports à la philosophie ? Ou bien est-il possible d’identifier un fil conducteur philosophiquement significatif ? Les études réunies ici retiennent le second terme de l’alternative en décrivant un processus de transformation de la philosophie qui conduit d’une conception maximaliste (celle de la période hégélienne) à une conception déflationniste. Que la philosophie doive abandonner certaines de ses ambitions traditionnelles pour parvenir à atteindre certains de ses objectifs principaux, c’est l’une des principales leçons qui ressort de l’examen des pratiques marxiennes de la philosophie dans Les Annales Franco-Allemandes, les Manuscrits de 1844, L’Idéologie allemande et Le Capital. Une leçon qui n’a rien perdu de son actualité.

  • Appel à contribution : Colloque “Penser l’émancipation”, 2ème édition, Université Paris Ouest, 19-22 février 2014 | Le carnet du Sophiapol
    http://sophiapol.hypotheses.org/12053

    Suite à de nombreuses demandes de délai supplémentaire, la date limite d’envoi des propositions au colloque Penser l’émancipation a été repoussée au 30 juillet. Nous rappelons que les propositions sont des résumés d’intervention d’environ 2000 signes. Elles répondent à l’appel à contribution suivant : http://penserlemancipation.net/site.html?page=appel. Le comite de sélection du colloque examinera avec intérêt toute proposition “portant sur les modalités contemporaines d’exploitation, de domination et d’aliénation, de même que sur les formes de résistance, de réappropriation du pouvoir et d’organisation alternative.”

    Ce colloque international, qui aura lieu des 19 au 22 février 2014 à l’université Paris Ouest Nanterre La Défense, est organisé par le réseau “Penser l’émancipation” et le laboratoire Sophiapol. Il fait suite à la première édition, à Lausanne en octobre 2012, d’une série de colloques et initiatives visant à développer, dans le monde francophone, un espace de réflexion et de discussion autour des élaborations théoriques et des pratiques sociales qui mettent en jeu l’émancipation humaine.

    La date limite pour soumettre une proposition de communication est le 30 juillet 2013.

  • Appel à contribution : Colloque “Penser l’émancipation” | Théories, pratiques et conflits autour de l’#émancipation humaine

    Deuxième édition, Paris-Ouest, 19-22 février 2014 |
    http://sophiapol.hypotheses.org/12053

    Le site : http://www.penserlemancipation.net

    cc @shaber33 @prac_6 @pguilli @mona

    Chaque dimension du monde social, et des luttes qui le traversent, fait ainsi l’objet d’analyses renouvelées. A l’asservissement croissant du travail par le #capitalisme répondent des tentatives de réappropriation collective de l’activité et un retour de la #critique du salariat. La généralisation de la précarité, qui conduit au délitement des solidarités « traditionnelles », suppose ainsi de repenser la centralité du #travail, de l’#aliénation qu’il génère, mais aussi la place des acteurs-actrices qui luttent pour s’en émanciper. Face aux politiques racistes et à l’#islamophobie, de nouvelles dynamiques émergent dans les mouvements de l’immigration et des quartiers populaires, ainsi que dans le champ des études postcoloniales et décoloniales. Les transformations de l’exploitation du travail féminin à l’échelle mondiale, les formes renouvelées d’oppressions sexuelles, et toutes les expressions recomposées du #patriarcat, posent la question d’un agenda féministe, queer et LGBT pour le 21e siècle. L’urgence écologique suscite une réflexion globale pour comprendre les désordres systémiques et penser un métabolisme durable entre les sociétés humaines et la nature. La généralisation de politiques inégalitaires et autoritaires appelle la construction d’alliances radicalement démocratiques travaillant ensemble à redessiner les contours d’un horizon post-capitaliste.

    A cette fin, le retour en force de questions liées aux #communs – dans leurs dimensions historiques, environnementales, sociales, économiques, politiques, juridiques, culturelles, etc. – demande une attention particulière.

    Le site de la première édition avec les vidéos des interventions :
    http://www3.unil.ch/wpmu/ple/call-for-paper

    • #livre « Emancipation, les métamorphoses de la critique sociale » (introduction)
      http://www.contretemps.eu/lectures/lire-emancipation-m%C3%A9tamorphoses-critique-sociale-introduction

      Tjs le crew de Nanterre

      L’émancipation demeure au centre des préoccupations des citoyens et des luttes sociales actuelles, que ce soit dans les processus révolutionnaires récents dans le monde arabe, les mouvements Occupy ou Indignés, l’émergence de fronts syndicaux et politiques contre les politiques d’austérité de l’Union européenne, mais aussi dans les résistances locales et expériences alternatives dans l’espace public ou les quartiers. La diversité de ces luttes en multiplie les usages et la signification, ce dont témoigne également son réinvestissement comme référent majeur de la critique sociale. À la fois discours académiques et contestations citoyennes et militantes, les critiques sociales connaissent depuis une quinzaine d’années des transformations décisives et renouvellent leurs approches de l’exploitation, de la précarité, de la domination de genre, de classe, de race. Ces discours et pratiques multiples contribuent à redéfinir le contenu et l’horizon de l’émancipation. Cet ouvrage propose d’interroger ces métamorphoses de la critique sociale contemporaine, et leur portée pour les luttes politiques, les théories de la société et la question de l’émancipation sociale.

  • Séminaire “Pratiques des idées”, 1ère séance, 4 octobre 2012, Paris Ouest | Le carnet du Sophiapol
    http://sophiapol.hypotheses.org/9748#_ftn1

    Présentation de la thèse de David Hugot, sous la direction de Stéphane Haber

    L’histoire mondiale/globale est aujourd’hui un champ en plein essor en France et dans le monde. L’édification d’histoires s’inscrivant dans un temps long multiséculaire et couvrant de vastes portions de la planète n’a cependant pas toujours été considérée avec bienveillance par les historiens de métier. En effet, pour se constituer comme science positive universitaire au cours du XIXe siècle, les historiens ont dû se démarquer des théologies et des philosophies de l’histoire. Pour faire accepter le caractère scientifique de ce qui restait un récitatif de la singularité face aux sciences sociales nomothétiques naissantes, il fallait au moins pouvoir affirmer que l’histoire était capable de vérité en relatant les faits, « tels qu’ils s’étaient passés » (« wie es eigentlich gewesen ») selon le mot de Ranke. Une telle perspective impliquait de rester au plus près possible des sources et de limiter le recours aux hypothèses interprétatives, ce qui avait pour conséquence la focalisation de l’historien sur des réalités de toute petite échelle temporelle et spatiale. Tout au plus, les historiens durent-ils se mettre au service de la construction des États-nations et porter leur récit à l’échelle nationale. Mais les grandes synthèses étaient envisagées comme une activité de loisir. Les histoires universelles, dans la mesure où leur éloignement à l’égard des sources et l’importance qu’elles réservaient aux idées interprétatives donnaient une trop grande place à la subjectivité de l’historien et trop peu de prise au contrôle intersubjectif, s’en trouvaient marginalisées.

    Il fallut attendre la période postérieure à la seconde guerre mondiale pour revenir de cette perspective. En Europe et aux Etats-Unis, des historiens affirmèrent qu’il était non seulement possible mais aussi nécessaire de procéder à l’écriture d’histoires de grande échelle, sans rien céder aux exigences académiques. Par-delà les précurseurs, comme Henri Pirenne, on date la naissance de l’histoire mondiale moderne de deux grands ouvrages : La Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II (1947) de Fernand Braudel et The Rise of the West (1962) de William McNeill. Si cette histoire mondiale moderne ne se ramène pas aux histoires universelles antérieures, c’est dans la mesure où les historiens la pratiquant souscrivent à l’impératif de s’en tenir aux « avant-dernières choses » (Siegfried Kracauer). C’est moins le désir de dévoiler le sens de l’Histoire que celui de résoudre tel ou tel problème historique qui les animent. L’histoire mondiale moderne s’inscrit dans l’histoire problème que Lucien Febvre appelait de ses voeux.

    Ainsi, c’est pour résoudre une question spécifique qu’Immanuel Wallerstein s’est hissé à l’histoire mondiale au début des années 70. Après avoir étudié les décolonisations africaines, il en est venu à se demander pourquoi les inégalités de développement entre ce qu’il est convenu d’appeler aujourd’hui les pays du Nord et ceux du Sud, bien loin de se combler, semblaient se pérenniser et même s’aggraver par-delà la domination coloniale. Fallait-il incriminer l’insuffisante pénétration dans les pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine d’une culture entrepreneuriale capitaliste, l’insuffisante modernisation de l’appareil étatique et l’inadaptation des structures juridiques et mentales à l’économie de marché ?

    Si l’on veut répondre à une telle question de manière indiscutable, – pourquoi des riches, pourquoi des pauvres ?[1] – sans se contenter de projeter des préjugés culturels, voire racistes, sur les sociétés examinées, il est nécessaire de se donner « un cadre systémique, suffisamment long temporellement et large spatialement pour contenir les “logiques” dominantes “déterminant” la plus grande partie de la réalité »[2] étudiée. Ni l’État, ni la société, ne contiennent en soi la logique de leur devenir, parce qu’ils ne sont pas de telles totalités systémiques. C’est à l’intérieur de la totalité que constitue un système de division du travail et d’échange, c’est-à-dire de production et de répartition des richesses, que l’on peut comprendre le devenir des parties qui la composent. Or, cette totalité, dans le monde dans lequel nous vivons, et cela depuis maintenant 500 ans, excède de beaucoup les frontières des États et les limites des cultures, aussi étendues soient-elles. Le système-monde moderne, au départ à l’échelle de l’Europe et de ses colonies américaines, s’est étendu à l’ensemble de la planète au cours du XIXe siècle et l’englobe aujourd’hui entièrement, la mondialisation n’étant que l’ultime épisode d’une histoire commencée à la fin du Moyen-Âge. C’est l’échange inégal entre les parties du système qui explique pourquoi certaines parties en dominent d’autres. Les richesses produites affluent vers les États du centre qui se disputent l’hégémonie et laissent la périphérie vassalisée structurellement sous-développée. Cette approche holiste, à la fois au sens où elle prend en compte de très larges unités d’analyse et au sens où elle refuse les divisions disciplinaires héritées du XIXe siècle, emprunte à trois sources : la sociologie structuralo-fonctionnaliste de Robert Merton, l’histoire des Annales dans sa version braudélienne et l’économie de la dépendance (Raùl Prebisch, Arrighi Emmanuel).

    Cette approche soulève un certain nombre de questions de natures historiques, épistémologiques et politiques.

    L’histoire telle que Wallerstein l’écrit semble marquer une rupture avec l’eurocentrisme d’une certaine vulgate marxienne qui considérait que toutes les sociétés devaient en passer par les mêmes étapes au cours de leur développement. Mais en faisant tourner l’histoire du monde autour du développement et de l’expansion d’un système né en Europe à la Renaissance, n’y ramène-t-il pas d’une façon détournée et insidieuse ? L’Europe bien loin d’avoir formée un monde autour d’elle n’a-t-elle pas simplement rejoint des systèmes-mondes et des économies-mondes nées antérieurement en dehors de l’Europe ?

    Par ailleurs, le paradigme de la domination dans lequel s’inscrit Wallerstein ne doit-il pas être tempéré par les phénomènes d’échanges, d’interactions, de communications et de négociations, faisant une place à la capacité d’initiative des dominés ? Une approche centrée sur la seule domination n’est-elle pas réductrice ?

    Plus généralement que devient le libre-arbitre et la capacité d’action dans un tel système ? Dans la mesure où les individus et les groupes auxquels ils appartiennent semblent rivés à leur place, centrale ou périphérique, et n’en sortent qu’en fonction de la dynamique systémique globale, que signifie agir et qui est acteur ? Quelle peut-être le sens d’une activité antisystémique émancipatrice ?

  • Ceci est un commentaire à propos de http://seenthis.net/messages/67474 de Mass Mardaspan

    L’histoire de l’écriture et de la publication de Value, Price and Profit témoignent autant de sa qualité internationaliste et européenne que son contenu :

    Vortrag, gehalten auf den Sitzungen des Generalrats der I. Internationale am 20. und 27. Juni 1865. Geschrieben Ende Mai bis 27. Juni 1865. Erstmals veröffentlicht von Marx’ Tochter Eleanor unter dem Titel „Value, price and profit“ mit einem Vorwort von Edward Aveling. Nach dem Manuskript des Vortrags. Aus dem Englischen.

    http://www.mlwerke.de/me/me16/me16_101.htm

    My small part in the preparation of this work has been reading the manuscript, making a few suggestions as to English forms of expression, dividing the work up into chapters and naming the chapters, and revising the proofs for press. All the rest, and by far the most important part, of the work has been done by her whose name appears on the title page. The present volume has already been translated into German.

    http://www.marxists.org/archive/marx/works/1865/value-price-profit/preface.htm

    Karl Marx s’était exilé en Angleterre à cause de la persécution dans son pays natal, qui souffrait sous les régimes autoritaires d’une cinquantaine de petits souverains locaux. Alors cette introduction dans l’analyse de l’économie capitaliste était à l’origine un discours en anglais. C’est seulement après la mort de Marx que Value, Price and Profit fut publié et traduit en d’autres langes dont le français et l’allemand.

    Chez Karl Marx le travail scientifique, son action pédagogique et ses interventions politiques étaient toujours destinés à avoir un impact direct sur le monde. Ainsi son disours devenu célèbre sous le titre Salaire, prix et profit était destiné à convaincre le sécretariat général de la I. Internationale d’adopter la position suivante :

    Firstly. A general rise in the rate of wages would result in a fall of the general rate of profit, but, broadly speaking, not affect the prices of commodities.

    Secondly. The general tendency of capitalist production is not to raise, but to sink the average standard of wages.

    Thirdly. Trades Unions work well as centers of resistance against the encroachments of capital. They fail partially from an injudicious use of their power. They fail generally from limiting themselves to a guerilla war against the effects of the existing system, instead of simultaneously trying to change it, instead of using their organized forces as a lever for the final emancipation of the working class that is to say the ultimate abolition of the wages system.

    http://www.marxists.org/archive/marx/works/1865/value-price-profit/ch03.htm#c14

    J’ai trouvé cette version française du texte : http://marxists.org/francais/marx/works/1865/06/km18650626.htm
    Sous cette adresse on trouve une version commentée de textes de Marx sur le même sujet : http://acjj.be/IMG/pdf/MAM_fascicule9.pdf
    #Marx #Engels #europe #socialisme

    • Très beau texte en effet, mais se méfier de la vision « historiciste » dont il témoigne, et de façon plus générale de ces textes de circonstance, militants, à la vision de l’histoire un peu trop déterministe et nécessaire : du capitalisme et de lui seul naîtra nécessairement le communisme, en gros.

      Le Capital, c’est 1867.

      Et dans les 10 dernières années de sa vie (il meurt en 1883), Marx lit beaucoup de choses sur les sociétés non occidentales, et découvrent dans des formes pré-capitalistes d’autres routes possibles vers un communisme au demeurant indéterminé dans ses formes politiques. Cf. à ce sujet le bouquin récemment paru de Dardot et Laval
      http://sophiapol.hypotheses.org/7512
      http://www.gallimard.fr/media/couv_mini/A12264.jpg

    • L’intérêt de « Lohn, Preis und Profit » ne consiste pas dans la déscription de voies vers le socialisme/communisme mais dans sa déscription concise des mécanismes économiques. Pour en résumer l’idée centrale (je ne suis pas économiste, qu’on m’explique mieux si je me trompe) on pourrait dire que c’est uniquement le travail humain qui est source de valeur.

      Il paraît qu’il y a d’autres définitions de la valeur qui font intervenir des éléments allant jusqu’à la force de dieu. Toute réflexion économique et politique sérieuse est forcément le résultat de ses vérités de base, et je ne connais pas d’autre texte fondamental de Marx et Engels qui soit aussi bref et simple à comprendre.

      C’est un texte qu’il faudrait donner à lire à chaque élève de troisième pour l’initier à une pensée précise sur l’économie.

    • Oui, mais on ne s’en préoccupe plus, les prophéties marxistes ou autres ont toutes fait leur peuves - négatives - et comme dirait l’autre d’abord comme tragédie, comme farce à répétition par la suite.

  • Soirée-débat:Avis de recherche ! La gouvernementalité socialiste, 31 janvier 2012, Paris | Le carnet du Sophiapol
    http://sophiapol.hypotheses.org/6937

    Réinterroger la réalité et la possibilité d’une politique du socialisme qui ne soient ni celle de la bureaucratie d’État ni celle d’un libéralisme tempéré, telle est l’ambition de ce séminaire qui se tiendra au Lieu-Dit, de janvier à juin 2012. Avec des historiens, sociologues, militants, philosophes ou économistes, le public est invité à échanger librement sur les questions suivantes : une gouvernementalité socialiste est-elle possible ? Et si oui, à quoi pourrait-elle bien ressembler ?

    #foucault #gouvernementalité_socialiste #sophiapol