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C’est du prêt à penser commun dans le monde médical : augmenter le numerus clausus, obliger les médecins à s’installer là où il en manque, contraindre l’exercice de la médecine car ILS LE DOIVENT à la nation !
Peut-être ne se posent-ils pas les bonnes questions non plus :
–Pourquoi les médecins ne s’installent pas là où il en manque ?
–Pourquoi les médecins ne s’installent plus du tout ?
–Pourquoi la pratique libérale en médecine disparaît ?Pour paraphraser : « On a les médecins qu’on mérite. »
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ceci peux t’intéresser (si tu ne l’a pas encore vu)
►http://seenthis.net/messages/41533 -
Effectivement, merci @odilon .
–Les médecins ne s’installent pas là où il en manque car ce sont des zones où le médecin ne pourra pas faire sa vie professionnelle : populations vieillissantes, éparses, pas de possibilité de travail à proximité pour le conjoint…
–Les médecins ne s’installent plus parce que la pratique salariée est peu attrayante sur les postes disponibles et saturée sur les postes intéressants.
–Les médecins ne s’installent plus en libéral car comme le dit pudiquement l’ordre des médecins, il y a les « lourdeurs administratives et la gestion financière du cabinet » qui rendent les premières années très difficiles (il faut accepter de vivre à crédit quelques années avant d’espérer être plus tard bénéficiaire ; il faut accepter de ne pas maitriser les coûts des actes pratiqués ; il faut accepter d’être en permanence suspecté de truander la sécu, la société…).C’est très difficile de motiver du coup les jeunes médecins à venir exercer.
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En fait il y a deux points dans cet article qui sont particulièrement irritant :
–si tu fais tes études en droit, science, psychologie personne ne vient te dire que tu es « redevable » de ce que tu as appris et que l’on peut donc t’y contraindre ; pour le médecin, si…
–l’autre c’est les salaires : dans le métier de médecin il y a une hétérogénéité énorme (de un à dix) des revenus entre spécialités et même dans la même spécialité avec certains pleines de smicards (pédiatres, dermatos, etc.). Dès en fait qu’il est nécessaire d’avoir de la rationalisation des pratiques, de la gestion et du regroupement pour pouvoir faire son métier tout en étant rentable. Pour mémoire : le droit au chômage n’existe pas pour les médecins. -
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T’as raison de positiver :-) nous sommes une société qui médicalise beaucoup les problèmes et c’est bon pour le travail des médecins globalement, et peut-être aussi pour la santé mais là, c’est pas prouvé :-)
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