La confrontation est désormais ouverte entre Riyad et Téhéran - Scarlett HADDAD

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  • La confrontation est désormais ouverte entre Riyad et Téhéran - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/996405/la-confrontation-est-desormais-ouverte-entre-riyad-et-teheran.html

    Riyad a ainsi franchi un nouveau pas dans sa confrontation avec l’Iran, en soutenant publiquement un groupe iranien armé, les « Moudjahidine du peuple » et en appelant clairement à la chute du régime de Téhéran. Autrement dit, l’affrontement ne se fait plus par alliés interposés et sur des scènes extérieures, il se veut désormais direct et frontal. Même lors de la guerre irako-iranienne, qui a commencé en 1980 et a duré jusqu’en 1988, la confrontation n’était pas directe entre Téhéran et Riyad.

    Aujourd’hui, la guerre est ouverte et Riyad veut se doter de bras armés ou en tout cas d’instruments de lutte dans toutes les scènes ouvertes, y compris à l’intérieur même de l’Iran.
    Dans cette atmosphère de plus en plus tendue, aucune détente n’est envisagée, en tout cas pour l’instant. On voit mal, dans ce contexte, comment un déblocage politique pourrait se produire au Liban, sachant qu’en dépit des appels aux Libanais à s’entendre, nul n’ignore que le vrai problème est entre Téhéran et Riyad. Ce n’est d’ailleurs pas par hasard si au moment où le ministre français des Affaires étrangères était à Beyrouth, le numéro 2 du Hezbollah, le cheikh Naïm Kassem, déclarait que le blocage présidentiel vient de l’Arabie saoudite alors que dans le cadre de sa rencontre avec Jean-Marc Ayrault, le chef du courant du Futur accusait l’Iran d’entraver l’élection d’un président. Les déclarations se multiplient, les échéances se suivent et la situation politique continue de faire du surplace...

  • La confrontation est désormais ouverte entre Riyad et Téhéran - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/996405/la-confrontation-est-desormais-ouverte-entre-riyad-et-teheran.html

    Mais les Saoudiens ont décidé d’aller encore plus loin, parrainant ouvertement cette année le congrès de l’opposition iranienne qui s’est tenu la semaine dernière à Paris. Riyad a ainsi franchi un nouveau pas dans sa confrontation avec l’Iran, en soutenant publiquement un groupe iranien armé, les « Moudjahidine du peuple » et en appelant clairement à la chute du régime de Téhéran. Autrement dit, l’affrontement ne se fait plus par alliés interposés et sur des scènes extérieures, il se veut désormais direct et frontal. Même lors de la guerre irako-iranienne, qui a commencé en 1980 et a duré jusqu’en 1988, la confrontation n’était pas directe entre Téhéran et Riyad.

    Aujourd’hui, la guerre est ouverte et Riyad veut se doter de bras armés ou en tout cas d’instruments de lutte dans toutes les scènes ouvertes, y compris à l’intérieur même de l’Iran.

    Avec un focus sur la scène libanaise, Scarlett Haddad reprend une analyse qu’on lit de plus en plus depuis que les Saoudiens « patronnent » officiellement (en France !...) l’opposition armée iranienne des Moujahidin du peuple (un événement extrêmement peu médiatisé d’ailleurs).