klaus++

Agent d’ingérence étrangère : Alle die mit uns auf Kaperfahrt fahren, müssen Männer mit Bärten sein. Jan und Hein und Klaas und Pit, die haben Bärte, die haben Bärte. Jan und Hein und Klaas und Pit, die haben Bärte, die fahren mit.

  • La « Communauté de la séduction » entre drague et extrémisme de droite
    http://www.slate.fr/story/32839/drague-seduction-communaute-fight-club-the-game

    Je me suis toujours demandé ce que faisaient les autres quand ils sortaient en boîte sauf boire et bouger d’une manière arythmique dans un nuage de sueur et de fumée accompagné d’impressions visuelles pour lesquelles les termes kitsch et glauque sont des euphémismes parfaits. Pour rencontrer une fille un lieu à l’ambiance moins stressante me semblait toujours plus adéquat. Quand on a envie de découvrir une personne entière, c’est très dérangeant quand bruit, drogues et odeurs artificielles en cachent l’essentiel.

    L’article dans Slate décrit comment une nouvelle génération de néo-machos conquiert les espaces jusqu’à maintenant réservés à ceux qui ne suivaient pas le rituel de la sortie du samedi soir par impression d’y perdre leur temps. A partir de maintenant le type qui t’aborde à l’entrée du musée n’est peut-être pas intéressé du tout par l’art mais simplement un drageur pro qui a compris que la séduction peut être un jeu sans règle ni morale.

    En boîte aussi la vie est devenue plus difficile pour sa population mâle habituelle. Attention à l’arrivée des disciples de la communeauté de la séduction .

    Cet étrange mélange de dandysme et de machisme, qui postule que la féminisation de la société oblige les hommes à s’organiser entre eux, trouve ses références francophones chez le controversé Eric Zemmour, auteur de Le premier sexe, et l’encore plus controversé Alain Soral, intellectuel d’extrême droite et auteur de Sociologie du dragueur et Vers la féminisation, Démontage d’un complot anti-démocratique. Rémy Pautrat, un coach très connu de la communauté, revendique dans le bandeau de son site d’avoir été « élu » n°1 de la séduction par Alain Soral.

    Alors on s’organise entre hommes afin de pouvoir mieux supporter la terreur du drageur à l’approche de la nuit.

    Drague et alcool ont toujours formé une belle coalition, même si dans le boîtes d’autres drogues sont plus efficaces. La communeauté de drague scientifique promet des résultats plus fiables, sa méthode transforme n’importe quel

    « mec super frustré » qui « se masturbe en regardant des mangas hentai », au pick up « expert » ou « master » qui « décide de payer une call-girl une heure pour la séduire afin qu’elle lui paye l’heure suivante »

    Parmi les vrais amateurs de boîtes et de filles l’hierarchie se définit depuis toujours par le succès escomptable, mais la drague scientifique en change la donne. Les types aux biceps peuvent toujours espérer de se faire une meuf en boîte, en vérité le champs appartient à la meute des intellos libéraux.

    Pour les filles aussi les perspectives d’une sortie en boîte changent. Elles sont toujours considérées comme des Night Club Bimbos par la moitié des types qu’elles rencontrent, mais leur chance d’au moins tirer un bon coup à diminué depuis l’arrivée des drageurs pro membre de la communeauté de la séduction abandonnant leur proie de catégorie B une fois numclosée.

    Je ne suis pas journaliste qui couvre un sujet, alors je peux m’égarer un peu et vous dire que ces jeunes gens n’ont pas l’air de suivre les consignes du manuel pour le drageur hardcore néolibéral.

    Ces deux là non plus.

    Invariablement la peur nous hante, hommes et femmes , de finir une soirée en boîte seul et dans l’ambiance d’un bar perdu quelquepart dans le néant.

    Mais il y a pire.

    C’est quand tu ne te rends plus compte si t’es sur scène parce qu’on t’admire ou parce que t’es juste bonne comme objet sexuel.

    Mais on peut s’amuser partout, même en boîte ou en prison il semble.

    Lui ne s’amuse pas, il est là pour gagner sa vie. Le secrèt du photographe de bar et de nightclub c’est son appareil polaroid. On lui fait confiance car il n’y a pas de négatif et on lui achète la photo parce qu’il est rapide, parce qu’on est encore dans l’ambiance, une minute après avoir été pris en photo.

    Mais je perds le fil, c’est de l’histoire maintenant, l’époque des polaroids et de Saturday Night Fever .

    P.S. Ce billet utilise des photos trouvées par une recherche dans flickr pour des images CC au sujet "night club".

    #sex #hommes #femmes #photographie