• Coupure internet de 26 heures. Apparemment, coupure sur la fibre à 1341 mètres. J’apprends incidemment qu’en distance de fibre, le bled à côté à moins de 1km, est en fait à 7,5km. Une fibre, ça fait de sacrés détours !

    On aurait pu être rétablis 3 heures plus tôt si une voiture n’était pas garée sur la plaque télécom.

    Puis la fibre a été rétablie, et on a su ce qu’il s’était passé. Non, ce n’était pas un coup de pelle... sinon la voiture n’aurait pas été gênée l’accès à la trappe. Non, ce n’était pas un souci de connexion d’un voisin, ça ne se passe pas là, les connexions avec les voisins. Oui, c’était bien un coup de dents de rat, les rats apparemment, aiment bien les gaines des fibres optiques.

  • Le mitard : « Un dispositif aussi inhumain que contre-productif » | Ambre Couvin
    https://www.bondyblog.fr/societe/le-mitard-un-dispositif-aussi-inhumain-que-contre-productif

    Dans un récent rapport, l’Observatoire International des Prisons (OIP) préconise la suppression des cellules disciplinaires, plus connues sous le nom de mitard. Cette revendication est ancienne, mais peine à être entendue tant elle est au centre du système répressif des prisons. Source : Bondy Blog

  • Strike On Russian Strategic Early Warning Radar Site Is A Big Deal
    https://www.twz.com/news-features/strike-on-russian-strategic-early-warning-radar-site-is-a-big-deal

    Satellite imagery confirms a Russian strategic early warning #radar site in the southwestern end of the country was substantially damaged in a reported Ukrainian drone attack earlier this week. This looks to be a first-of-its-kind attack on a site linked to Russia’s general strategic defense. As such, it points to a new and worrisome dimension to the conflict, especially when it comes to the potential use of nuclear weapons.

    A satellite image taken on May 23 that The War Zone obtained from Planet Labs of the Armavir Radar Station in Russia’s southwestern Krasnodar Krai shows significant debris around one of the site’s two Voronezh-DM radar buildings. These are ultra-high-frequency (UHF) over-the-horizon (OTH) radars that are part of Russia’s nuclear ballistic missile early warning system.

    [...]

    Regardless of Armavir’s direct relevance to the conflict in Ukraine or the exact intended goals of the attack on the site, it has much broader ramifications. The two Voronezh-DMs at the facility are a key part of Russia’s larger strategic early warning network and their loss, even temporarily, could only degrade the country’s ability to detect incoming nuclear threats. There are also concerns about how this could impact the ability of Russia’s overall strategic warning network to evaluate potential threats and eliminate false positives due to possible loss of overlapping coverage in certain areas.

    Beyond that, it has been pointed out that the attack on Armavir could meet the conditions the Russian government laid out publicly in 2020 for actions that could trigger a nuclear retaliatory strike. Russia’s early warning network is part of the country’s broader nuclear deterrent posture.

    [...]

    All of this follows the start of tactical nuclear drills by Russian forces in the country’s Southern Military District, which borders Ukraine, on Tuesday. The Russian Ministry of Defense had first announced the drills were coming earlier this month and said they were “in response to provocative statements and threats by certain Western officials against the Russian Federation.” This appeared to be a reference to French President Emmanuel Macron saying that he would not rule out sending troops to #Ukraine in the future.

    • The Russian Ministry of Defense had first announced the drills were coming earlier this month and said they were “in response to provocative statements and threats by certain Western officials against the Russian Federation.” This appeared to be a reference to French President Emmanuel #Macron saying that he would not rule out sending troops to #Ukraine in the future.

      Bien joué Manu ! Et maintenant, on tend l’autre joue.

  • Récapitulatif de la journée du 24 mai.
    publié le 25 mai 2024 00:01 BST
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/evening-recap-121?nid=366451&topic=Israel%2527s%2520war%2520on%2520Ga

    Voici les principaux développements de la journée :

    L’Égypte a accepté que l’aide en dehors de Rafah soit acheminée par camion en Israël pour être livrée à Gaza, mais a refusé de rouvrir le poste frontière de Rafah.
    Israël a lancé plusieurs missiles sur Rafah vendredi, défiant la décision de la CIJ de mettre fin à ses opérations dans la ville.
    L’Arabie saoudite, le Qatar, les Émirats arabes unis, la Turquie et Oman ont salué la décision de la CIJ à l’encontre d’Israël.
    Le bilan de la guerre d’Israël contre Gaza s’élève à 35 857 Palestiniens tués et 80 293 blessés, selon le ministère palestinien de la santé.
    Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a qualifié de « fausses, scandaleuses et dégoûtantes » les allégations de l’Afrique du Sud à l’encontre d’Israël.
    Les Houthis du Yémen affirment avoir lancé des attaques contre trois navires, dont un en Méditerranée
    Human Rights Watch (HRW) a déclaré qu’Israël bafouait la décision de la Cour pénale internationale
    La branche armée du Hamas, les Brigades Al-Qassam, a revendiqué des attaques au mortier contre des troupes israéliennes et des attaques contre des chars israéliens.

    #Bilan

  • Meredith Whittaker, présidente de Signal : « L’IA concentre le pouvoir dans les mains des géants de la tech »
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2024/05/23/meredith-whittaker-presidente-de-signal-l-ia-concentre-le-pouvoir-dans-les-m

    La France vient de bloquer TikTok en Nouvelle-Calédonie, en proie à des émeutes depuis quelques jours… Qu’en pensez-vous ?
    Je ne connais pas bien le contexte, mais en 2024, bloquer l’accès à un réseau social afin de reprendre le contrôle d’un territoire, cela semble très daté… Cette décision ressemble à celle d’un régime autoritaire et ne convient pas à une démocratie.

  • Les JO 2012 de Londres, accélérateurs de gentrification | Alternatives Economiques
    https://www.alternatives-economiques.fr/jo-2012-de-londres-accelerateurs-de-gentrification/00111213

    Le 24 Mai 2024

    [Le vrai coût des JO] Les Jeux olympiques ont principalement « revitalisé » l’est de Londres pour les populations aisées qui s’y sont installées, aggravant la crise du logement pour les classes populaires.

    #qui_aurait_pu_prévoir ?

  • L’histoire selon ChatGPT | Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/societe/le-devoir-de/807380/devoir-education-histoire-selon-chatgpt

    Si ces écarts ont pu faire sourire les étudiants, ils ont cependant trouvé moins drôle que les élans d’inventivité non contrôlés de ChatGPT, ou « hallucinations », comme les désigne le jargon de l’IA par un anthropomorphisme abusif, s’étendent aux références bibliographiques.

    L’étudiant qui travaillait sur le physicien Louis Néel avait peiné à collecter des sources pour documenter son travail. Il fut donc surpris de constater que la biographie produite par ChatGPT renvoyait à plusieurs ouvrages universitaires qu’il avait été incapable de trouver, avant d’être encore plus étonné de découvrir que ces références étaient en fait inventées de toutes pièces.

    Une étudiante ayant choisi d’explorer la carrière du médecin Ignace Philippe Semmelweis a non seulement découvert que ChatGPT lui avait suggéré des références inexistantes, bien qu’elles parussent à première vue plausibles, mais que même les vraies références qu’il avait fournies ne mentionnaient Semmelweis que de façon anecdotique.

    Fait intéressant : un des ouvrages mentionnés par ChatGPT était même considéré comme une référence de qualité médiocre par les historiens sérieux du médecin austro-hongrois. Deuxième constat, méthodologique cette fois, l’agent conversationnel était non seulement susceptible d’enrichir l’historiographie d’oeuvres imaginaires, mais même lorsqu’il proposait des références réelles, la qualité de sa revue de littérature pouvait s’avérer faible et peu pertinente.

    D’un point de vue pédagogique, j’aurais pu exploiter ces références bibliographiques inventées pour expliquer aux étudiants la « mécanique » derrière le fonctionnement de ChatGPT. Ses « hallucinations » ne sont pas uniquement dues, comme on l’entend souvent, au fait que les données sur lesquelles il a été entraîné (en gros, le contenu d’Internet jusqu’en 2021) contiennent elles-mêmes des erreurs factuelles ou des informations contradictoires et biaisées, puisque les références erronées qu’il produit n’existent tout simplement pas sur Internet.

    Ces « hallucinations » sont en réalité indissociables de l’outil lui-même, qui reste un très puissant générateur de textes… probabilistes, formant des phrases à partir de la probabilité que des mots apparaissent dans des phrases et des contextes similaires. Autrement dit, ni intelligent ni créatif, ChatGPT est un algorithme qui s’appuie sur des méthodes statistiques de calcul de probabilités et une quantité massive de données d’apprentissage pour générer le texte ayant les chances les plus élevées de répondre « correctement » à une question qui lui est posée.

    Même s’il était entraîné sur un corpus de données « parfaites », la probabilité qu’il génère des erreurs ne serait pas nulle. ChatGPT répond donc en termes probabilistes et non en fonction de critères de vérité ; son « intelligence » n’est par conséquent qu’apparente, comme l’est celle de tous les algorithmes.

    • Comme je l’écrivais hier, il y a pleins de métiers de production de documents où cet à peu près est suffisant, aussi bon, voire meilleur, que ce que l’humain produit. Les boites à consultants, qui ne vendent que du vent pour justifier des fulgurances crétines de décideurs en recherche d’auto-légitimation vont s’en satisfaire.
      https://seenthis.net/messages/1054953#message1055021

      Comme d’habitude, on commence collectivement à mettre les mêmes mots au même moment sur ce que représente cette innovation, pas si crétine dans l’absolu, mais utilisée par les toujours mêmes crétins malveillants.

    • On peut voir la question sous l’angle du contrôle du document produit par l’outil ; dans un certain nombre de cas, tchatgépété va probablement (sic) produire un à peu près relativement voire très correct, qu’il faut nécessairement corriger, à la marge (ou pas), pour en faire un « vrai » document, relu et validé par de la cervelle moite. Dans la plupart des cas, la phase de validation/correction est peu coûteuse et l’outil a effectivement aidé, globalement, en raccourcissant le temps de recherche et de production du « gros » du document. Dans les cas où la production de la machine est trop foireuse, selon le degré d’honnêteté intellectuelle de l’opérateur humain, soit c’est « bien tenté, mais non merci, je ne valide pas » et il faut refaire, soit c’est « oh, ça ira bien, vu les destinataires du document... ».

      Dans les cas où l’opérateur humain ne voit pas que le document produit par la machine est un subtil ramassis de mensonges sans autre consistence que formelle (= il ne résulte d’aucun raisonnement), alors il n’a que ce qu’il mérite :-) Il faudrait simplement évaluer la probabilité de « vrai faux » et décider si on prend le risque, selon les domaines.

  • Santé : des chercheurs japonais développent un traitement qui fait repousser les dents
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/aujourd-hui-c-est-demain/sante-des-chercheurs-japonais-developpent-un-traitement-qui-fait-repous

    On pourrait bientôt en finir avec les couronnes, les bridges et les prothèses. Une équipe de chercheurs de l’hôpital Kitano à Osaka au Japon a identifié le gène qui bloque la repousse des dents et ils ont réussi à le désactiver avec un médicament. C’est donc comme si on avait des dents de lait en permanence, elles pourront repousser indéfiniment. Ils ont présenté les détails de l’étude clinique qui doit confirmer l’efficacité de ce traitement chez des humains.

    Cela fait plusieurs années qu’ils y travaillent, ils ont déjà réussi à faire repousser les dents des souris et des furets. Ils passent donc à l’étape suivante, des tests sur l’Homme sont prévus en septembre 2024. Vous savez que nous n’avons pas de chance, contrairement aux requins ou aux crocodiles, nos dents d’adulte ne repoussent pas. Si elles sont abîmées, on est obligés de les arracher et de mettre une prothèse. Avec ce type de traitement, ce sont nos propres dents, toutes propres, toutes neuves, qui pourraient naturellement repousser.
    Une alternative à la prothèse

    Ce nouveau traitement sera testé sur des enfants, entre deux et sept ans, atteints d’une maladie congénitale qui empêche leurs dents de pousser. Mais dans un premier temps, il faudra s’assurer que le médicament ne pose aucun danger. Il sera donc d’abord inoculé à des adultes sains à qui il manque au moins une molaire, comme ça, ils ne risquent pas de se retrouver avec 33 dents si le traitement fonctionne bien. À priori, aucun effet secondaire n’a été constaté sur les animaux. Donc ce sera aussi l’occasion de le vérifier. Cette première étape devrait durer à peu près un an, jusqu’en août 2025. Ensuite, ils enchaîneront avec les tests sur les enfants. Et si tout se passe bien, le traitement pourra être commercialisé d’ici 2030.

    Le médicament ne servira pas qu’à soigner cette maladie congénitale l’objectif est bel et bien de trouver une alternative à la prothèse quand on a perdu une dent, que ce soit après un accident ou après une mauvaise carie. Ce serait formidable de voir ses propres dents repousser. C’est pourquoi cette recherche sera suivie de très près. Elle pourrait marquer un tournant dans la médecine dentaire.

  • Europe : IA-biziness 1 - 0 Société | Mediablog/LQDN | 22.05.24

    https://blogs.mediapart.fr/la-quadrature-du-net/blog/220524/le-reglement-ia-adopte-la-fuite-en-avant-techno-solutionniste-peut-s

    Deux ans plus tard, le Parlement européen poussait le texte un cran plus loin, étendant diverses interdictions relatives aux usages policiers des techniques d’IA, ou contre les systèmes de « scoring » et autres formes de « notation sociale ». Mais après les coups de butoir des gouvernements des États-membres, au premier rang desquels les autorités françaises, rien ou presque des promesses initiales ne subsiste. Reste un « paquet législatif » certes volumineux, voire bavard, mais aussi très flou. Le règlement fait la part belle à l’auto-régulation et s’avérera incapable de protéger l’intérêt général face à la prolifération programmée des systèmes d’IA.

    Une loi pour faire proliférer l’IA

    Comme nous l’avions craint, plutôt que d’élever les garanties en matière de droits fondamentaux, le règlement IA vise à faire proliférer la production de données et leur collecte au bénéfice de l’industrie. Les textes européens comme le Règlement européen sur la protection des données (RGPD), entrés en vigueur en 2018, se retrouvent en partie affaiblis par ces nouvelles règles spéciales applicables aux systèmes d’IA. [...]

    La Technopolice en roue libre

    S’il était clair depuis le début que l’approche par les risques promue par l’Union européenne pour réguler l’IA était conçue pour réguler un marché plutôt que de protéger les droits fondamentaux, au moins pouvait-on espérer que les usages les plus dangereux des systèmes d’IA, à l’image de la reconnaissance faciale, seraient bannis au titre des « risques inacceptables ». C’était en tout cas une demande de dizaines d’ONG et de plus de 250 000 citoyen·nes européen·nes réuni·es dans la coalition Reclaim Your Face et ce que laissait entendre la Commission au départ.

    Là encore, la France a œuvré avec d’autres États à tenir en échec toutes prétentions en la matière, laissant les coudées franches aux forces de police et à l’industrie de la surveillance. L’analyse du texte permet de l’illustrer. [...]

    Algos de contrôle social et greenwashing en embuscade

    En matière de « crédit social », également mis en avant comme l’une des proscriptions les plus ambitieuses posées par le texte et qui apparaissait comme une manière de préserver la bonne conscience européenne face à la dystopie numérique « à la chinoise », c’est encore la douche froide. La « notation sociale » – par exemple celle pratiquée par les Caisses d’allocations familiales que nous documentons depuis des mois – reste permise dès lors qu’elle ne relève pas, à l’instar des systèmes expérimentés en Chine, d’un système centralisé captant des données issues de contextes sociaux différents (police, travail, école, etc.) (considérant 31). Les notations sectorielles utilisées par les organismes sociaux pourront donc continuer de plus belle : bien qu’il les classe dans les applications à haut risque, et en dehors de quelques obligations procédurales déjà évoquées, le règlement n’apporte rien pour lutter efficacement contre les algorithmes discriminatoires des administrations sociales en matière de notation et de flicage des bénéficiaires. [...]

  • Apocalypse Google - Par Thibault Prévost | Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/chroniques/clic-gauche/apocalypse-google

    Traçons d’abord à travers le brouillard du bullshit. Google, comme le reste de la Silicon Valley, nous vend constamment une IA qui n’existe pas, une IA mensongère et fictive devenue la routine marketing. En 2018, la firme dévoilait un assistant vocal phénoménal, Duplex, capable de passer des coups de fil à votre place. La démo était probablement fausse, et le service était en réalité... un call-center. En guise d’IA, trois humains sous un imperméable. Rebelote en décembre 2023 avec la démo extraordinaire de son IA Gemini, qui était au moins partiellement scriptée. OpenAI, Microsoft et les autres font la même chose. L’IA n’est pas une course aux armements, c’est un concours de prestidigitateurs, face auquel le scepticisme par défaut devient la seule attitude saine. Il n’y a absolument aucune raison de croire que ce que Google nous montre reflète l’état de l’art de ses produits, et toute raison de penser que nous venons de voir un court-métrage d’anticipation publicitaire. Pourquoi ? Parce que la démo promet les deux choses que les logiciels d’IA générative sont structurellement incapables de fournir : la fiabilité et l’exhaustivité.


    L’IA Duplex, trois humains sous un imperméable

    Je sais que je me répète de chronique en chronique, mais je le rabâcherai jusqu’à ce que la bulle de l’IA explose : la-technique-ne-fonctionne-pas. Selon les critères d’évaluation, le taux d’erreur du meilleur logiciel actuel, GPT-4, se situe entre 2,5% et 25%. Ces erreurs sont extrêmement plausibles, assénées avec autorité, et par conséquent plus dangereuses encore que les fake news classiques. L’industrie appelle ça des hallucinations. Le terme, à la fois magique, mignon et puissamment neutralisant, a surtout pour fonction de dissimuler la réalité politique et sociale aux régulateurs : l’IA générative est une arme de désinformation massive. Et c’est donc le pire outil possible à déployer comme portail d’informations en ligne. Si un taux d’erreur de 2,5% vous paraît faible, dites-vous que le moteur de recherche Google répond à 8,5 milliards de requêtes... par jour. Ça en fait, de la fake news.

    Les hallucinations sont inévitables. Elles sont une propriété structurelle de ces systèmes. Ça-ne-se-répare-pas. L’industrie le sait très bien. Elle a tellement compris qu’elle est bloquée avec ses machines mythomanes qu’elle a déjà modifié son récit publicitaire. En 2023, à en croire le clergé de l’IA, nous foncions tout droit vers la superintelligence cosmique. En 2024, Sam Altman nous dit que les mensonges font partie de la « magie » de la technique, et le PDG de Google nous explique qu’il faudrait même qu’on s’émerveille lorsque les logiciels racontent n’importe quoi, comme devant des enfants de maternelle qui nous rendent des dessins qui ne ressemblent à rien ou des tables de multiplication fausses– bravo Gemini, c’est super, continue comme ça ! Après des décennies à nous affirmer que les programmes informatiques sont des machines froides, neutres, objectives et parfaitement infaillibles (alors que ça a toujours été parfaitement faux), la Silicon Valley veut maintenant nous persuader qu’il faudrait traiter ses logiciels mal foutus comme des enfants Montessori, en troquant l’évaluation des compétences contre l’encouragement et la bienveillance. Une autre manière de s’extirper du champ de la critique politique, en instrumentalisant notre tendance innée à l’anthropomorphisation.

  • L’intelligence artificielle touchera au moins 40% des emplois dans le monde, selon le FMI
    https://www.rfi.fr/fr/%C3%A9conomie/20240115-l-intelligence-artificielle-touchera-au-moins-40-des-emplois-dans-le-mo

    L’IA aura des conséquences pour 40% des emplois dans le monde, et même sur 60% des emplois dans les pays dotés d’économies avancées, selon un rapport publié dimanche 14 janvier par le Fonds monétaire international. L’étude s’inquiète également du risque de décrochage pour les pays les plus défavorisés.

    J’en parlais là :
    https://seenthis.net/messages/1037047

    Et là :
    https://seenthis.net/messages/1037205

    L’intelligence artificielle impactera 60% des emplois des économies avancées (FMI)
    https://www.latribune.fr/technos-medias/informatique/l-intelligence-artificielle-impactera-60-des-emplois-des-economies-avancee

    Selon le FMI, le développement de l’intelligence artificielle (IA) aura des conséquences pour 40% des emplois dans le monde et même 60% pour les économies avancées. Les données sont issues d’un rapport publié par le FMI avant les réunions du Forum économique mondial de Davos, qui débutent ce lundi.

  • Des intervenants de deux corps de métiers m’ont fait part de leur utilisation de l’IA dans leurs travaux quotidiens.

    Le premier m’expliquait il y a quelques mois que leurs clients ont besoin de leurs dossiers juridiques pour se conformer à la loi. Le dossier est posé dans une armoire, et il ne ressort que des années plus tard, en cas de conflit juridique. La plupart du temps, le dossier ne ressort pas.

    Le second m’expliquait à peu près la même chose bien qu’il s’agisse d’un domaine plus... moins... enfin, moins juridique, et plus technique. Ce sont des dossiers qui sont étudiés, puis en général, le Préfet dit qu’on peut passer outre telle ou telle règle, tel ou tel seuil, puis le dossier est classé et ne ressort qu’en cas de conflit.

    Dans les deux cas, en fait, aucun sachant ne va relire le dossier dans le détail. L’important est l’apparence de pertinence, plus que la justesse juridique ou technique.

    Dans ces cas là, une production statistiquement crédible est suffisante.

    Et en effet, le travail d’un LLM doit pouvoir être satisfaisant.

    Ces métiers vont pouvoir écrémer les effectifs. Les consultants affectés à ces missions vont pouvoir se concurrencer dans une course à celui qui saura le mieux et le plus rapidement produire des documents à l’apparence conforme.

    Je continuerais plus tard sur les raisons qui font que je continue personnellement de ne pas savoir comment les utiliser.

    • Est-ce que l’artificielle fera mieux que l’ « intelligence » humaine, c’est LA question ? Prenons une situtation voisine de ce que je comprends de ce que tu décris, la désignation des « notaires Macron » - il y aurait d’ailleurs un roman à écrire sur cet épisode où tous les travers de la décision géniale tombée du ciel sont présents, comme ils l’étaient déjà avec les « bus Macron », avant que Jupiter ne soit Jupiter.

      Après divers errements ayant buté sur la réalité, la procédure a prévu un tirage aléatoire pour établir l’ordre des candidats pour l’attribution des charges. Il fallait donc établir un procès-verbal de la réalisation de cette opération.

      Tous ceux que j’ai pu consulter étaient une photocopie du document type distribué aux chambres des notaires, y compris, inchangées, les inscriptions en italique telle que :
      détailler ici le mode opératoire du tirage au sort

    • paraît que le FMI itself annonce dans un rapport récent que 30% des emplois dans le monde vont disparaître d’ici 2 ans, remplacés par des IA ; et que 60% seront « impactés » (impact = destruction pour la moitié de ces 2/3, donc).

      https://www.imf.org/en/Publications/Staff-Discussion-Notes/Issues/2024/01/14/Gen-AI-Artificial-Intelligence-and-the-Future-of-Work-542379?cid=bl-com-SDNEA20

      https://www.imf.org/en/Blogs/Articles/2024/01/14/ai-will-transform-the-global-economy-lets-make-sure-it-benefits-humanity

      La Tribune donnait sa version : https://www.latribune.fr/technos-medias/informatique/l-intelligence-artificielle-impactera-60-des-emplois-des-economies-avancee (article du 15.01.24, cité à l’époque ici : https://seenthis.net/messages/1037216)

      Selon le rapport, l’IA pourrait accélérer les inégalités salariales, avec un effet négatif tout particulièrement sur les classes moyennes, alors que les salariés disposant d’ores et déjà de hauts revenus pourraient voir leur salaire « augmenter plus qu’à proportion » du gain de productivité que l’IA leur permettrait d’assurer.

      « Il est certain qu’il y aura un impact mais il peut être différent, que cela entraîne la disparition de votre emploi ou au contraire son amélioration. Dès lors, que faire de ceux qui seront touchés et comment partager les gains de productivité, que peut-on faire pour être mieux préparés ? » , s’interroge la patronne du FMI.

      Denis Machuel, patron du groupe suisse Adecco, numéro un mondial du travail temporaire, ne disait pas autre chose à l’AFP en fin de semaine dernière : « D’un côté, il y a toute la productivité que cela va apporter à la façon dont les gens travaillent. Plus largement, cette augmentation de la productivité va aussi détruire certaines des tâches exécutées. Et personne ne sait véritablement quel va être l’équilibre entre les postes qui vont être détruits ou perturbés et ceux qui vont être créés. L’expérience par le passé nous indique qu’il y a plus ou moins un équilibre entre les deux. C’est ce que nous avions vu avec l’Internet ou la digitalisation. »

      Selon le rapport, Singapour, les Etats-Unis et le Canada sont les pays qui se sont le mieux préparés : « Nous devons nous concentrer sur les pays à moindre revenus », estime Kristalina Georgieva. « Nous devons aller vite, leur permettre de profiter des opportunités offertes par l’IA. »

      En France, le phénomène de licenciements liés à l’IA reste marginal mais il est bel et bien lancé : la société de veille média Onclusive, qui avait annoncé à l’automne vouloir retravailler son plan prévoyant la suppression de plus de 200 postes en raison de la concurrence et des évolutions technologiques, l’a relancé et pourrait désormais en supprimer 218 [...] [le] directeur France expliquait alors vouloir « améliorer le service » en « introduisant de nouvelles technologies et de nouveaux outils » et en misant notamment sur « l’apport de l’intelligence artificielle » (IA), qui vont engendrer la création de 52 postes et le remplacement de 8 postes vacants, soit une réduction nette de 149 postes.

    • Outre ces échanges que j’ai pu avoir, et qui ne datent pas forcément de la semaine dernière, il y a ces articles issus de la publication du FMI, qui m’ont amené à ces réflexions personnelles.

      J’en arrive à l’idée sous-jacente, à savoir, l’extension du domaine des #bullshit_jobs, l’extension du coup de projecteur sur les boulots indispensables mais inutiles. Indispensables parce que s’ils ne sont pas faits, des activités ne peuvent pas se mettre en place, ne peuvent plus avoir lieu, mais inutiles, parce qu’en définitive, on s’aperçoit que personne n’utilise vraiment ce travail une fois terminé.

      C’est une sorte d’apocalypse, de coup de projecteur, comme déjà dit, sur le fait que ces boulots sont aussi inutiles que les antiques péages, sur les routes du moyen age. Il faut payer, sinon on ne passe pas, mais en fait, si on supprime les péages, on continue de pouvoir passer dans les mêmes conditions. L’analogie a ses limites, évidemment. Mais l’idée est là.

    • https://seenthis.net/messages/1054975

      Je sais que je me répète de chronique en chronique, mais je le rabâcherai jusqu’à ce que la bulle de l’IA explose : la-technique-ne-fonctionne-pas. Selon les critères d’évaluation, le taux d’erreur du meilleur logiciel actuel, GPT-4, se situe entre 2,5% et 25%.

      Quand on prétend qu’on peut se permettre un tel taux d’erreur, c’est qu’on prétend que ce qu’on produit n’est pas utile.

      Imaginez, un calcul de structure, en génie civil, confié à une telle intelligence artificielle, avec un tel taux d’erreur potentiel. « mais si je perds du temps à produire mon tableau avec Excel, je vais perdre mon boulot, alors je fais vite et je copie-colle le résultat de l’IA sans le vérifier... les ordres de grandeur semblent corrects après tout ».

      C’est jusqu’alors ce qui permettait de distinguer un bon d’un mauvais consultant. Le bon consultant est capable d’un coup d’oeil de détecter qu’un résultat est viable ou pas. Mais si les débutants n’ont plus jamais l’opportunité de produire par eux même des résultats, comment pourront-ils jauger la pertinence de la réponse d’un LLM ?

    • A l’issue de ces réflexions.

      Tous ces jobs remplacés, tout ce travail qui était produit.
      Est-ce que cette production comportait un taux d’erreur moindre, en définitive ?

      Autre façon de dire les choses : Dans quels domaines peut-on se satisfaire d’à peu près ? Apparemment, ces domaines sont nombreux.

    • Une autre façon de dire les choses :
      Ce que l’on découvre, c’est que tous les métiers qui produisent du « dossier » vont pouvoir produire ces dossiers à base de contenu fiable de 75 à 97,5%. Et qu’en fait, tout le monde semble d’accord, du FMI aux GAFAM pour dire que somme toute, c’est tout à fait acceptable, voire meilleur que ce qui se fait actuellement, sans l’IA.

    • « ChatGpt, écris un article expliquant pourquoi l’IA va remplacer tous les métiers pour lesquels il faut produire des argumentaires standardisés »

      L’IA et l’avenir des métiers de production d’argumentaires standardisés

      Dans un monde où la technologie progresse à un rythme effréné, l’Intelligence Artificielle (IA) se positionne comme une force motrice capable de transformer de nombreux aspects de notre vie quotidienne et professionnelle. L’un des domaines où l’IA montre un potentiel particulièrement prometteur est celui des métiers nécessitant la production d’argumentaires standardisés. Cet article explore pourquoi l’IA est en passe de remplacer ces métiers et ce que cela signifie pour l’avenir du travail.

      La nature des argumentaires standardisés

      Les argumentaires standardisés se caractérisent par une structure prévisible et répétitive, souvent dictée par des modèles et des templates préexistants. Ces argumentaires sont couramment utilisés dans divers domaines comme le marketing, le service client, les ressources humaines, et même dans le domaine juridique. Leur production implique la collecte et l’organisation d’informations en suivant des règles établies, avec peu de variation créative.

      L’efficacité et la précision de l’IA

      L’IA excelle dans les tâches répétitives et structurées. Les algorithmes d’apprentissage automatique peuvent analyser de vastes quantités de données, identifier des modèles, et générer des textes cohérents et pertinents en un temps record. Par exemple, des modèles de langage avancés, tels que GPT-4, peuvent rédiger des lettres de motivation, des descriptions de produits, ou des réponses à des questions courantes avec une précision étonnante. Cette capacité permet non seulement de gagner du temps, mais aussi d’assurer une uniformité et une qualité constantes dans les argumentaires produits.

      Réduction des coûts et augmentation de la productivité

      L’un des principaux avantages de l’adoption de l’IA est la réduction significative des coûts. L’automatisation des tâches liées à la production d’argumentaires standardisés permet aux entreprises de diminuer leur dépendance à la main-d’œuvre humaine, souvent coûteuse. De plus, l’IA peut fonctionner 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, sans besoin de pauses, ce qui augmente la productivité globale. Les économies réalisées peuvent être réinvesties dans des domaines nécessitant une intervention humaine plus créative et stratégique.

      Adaptabilité et personnalisation

      Contrairement à une idée reçue, l’IA ne se contente pas de produire des textes uniformes. Grâce aux avancées en traitement du langage naturel, les systèmes d’IA peuvent personnaliser les argumentaires en fonction du contexte et du public cible. Par exemple, un outil d’IA peut adapter un message marketing en fonction des préférences et du comportement de l’utilisateur, offrant ainsi une expérience plus personnalisée et engageante.

      L’avenir des emplois dans un monde dominé par l’IA

      Si l’IA est en passe de remplacer de nombreux métiers de production d’argumentaires standardisés, cela ne signifie pas pour autant la fin de l’emploi humain. Au contraire, cette transition ouvre la voie à de nouvelles opportunités. Les travailleurs peuvent se concentrer sur des tâches nécessitant de la créativité, de l’empathie, et des compétences interpersonnelles – des domaines où l’IA est encore loin d’égaler l’humain.

      Les entreprises devront également investir dans la formation et le développement des compétences de leurs employés pour les préparer à travailler aux côtés de l’IA. Le rôle des travailleurs évoluera pour inclure la supervision et la gestion des systèmes d’IA, ainsi que l’interprétation et l’application des données générées par ces systèmes.

      Conclusion

      L’IA est bien partie pour transformer les métiers impliquant la production d’argumentaires standardisés. Grâce à son efficacité, sa précision, et sa capacité d’adaptation, l’IA offre des avantages indéniables aux entreprises en termes de réduction des coûts et d’augmentation de la productivité. Cependant, cette évolution technologique ne marque pas la fin de l’emploi humain, mais plutôt une redéfinition des rôles et des compétences nécessaires dans le monde du travail de demain. Les travailleurs devront s’adapter et évoluer pour tirer parti des nouvelles opportunités créées par l’IA, assurant ainsi une coexistence harmonieuse entre l’homme et la machine.

    • Les travailleurs devront s’adapter et évoluer pour tirer parti des nouvelles opportunités créées par l’IA, assurant ainsi une coexistence harmonieuse entre l’homme et la machine.

      Et pourquoi pas le contraire ? Voire les 2 mon capitaine ? Un effort d’adaptation et d’évolution conjointe (et harmonieuxe) ? Pourquoi c’est toujours les travailleurs qui doivent s’adapter ?

      Note que tchatgépété parle bien (et utilise 3 fois le terme) des entreprises.

      Du coup, me semble que les salariés de Bolloré - tous, sauf à la rigueur les quelques acteurs de ses télés - devraient envisager de changer de métier, paske Vince va pas attendre longtemps avant de les remplacer par 3 responsables de publication et un seul accès prémium tchatgépété+ ; rationalisation des coups.

  • Des distrib Linux commencent à interdire le code généré par l’IA
    https://korben.info/linux-interdit-code-genere-ia-gentoo-netbsd-ouvrent-voie.html

    Ça chauffe du côté des distributions UNIX open source, mes amis. Gentoo et NetBSD viennent de dégainer leur arme anti-IA en bannissant purement et simplement le code généré par de l’intelligence artificielle. Bye bye Copilot, au revoir ChatGPT, votre code IA devient persona non grata chez les irréductibles du libre !

    Linux distros ban ’tainted’ AI-generated code — NetBSD and Gentoo lead the charge on forbidding AI-written code | Tom’s Hardware
    https://www.tomshardware.com/software/linux/linux-distros-ban-tainted-ai-generated-code

    Not all FOSS (Free and Open Source Software) developers want AI messing with their code.

    • Je me demande comment ils vont faire pour savoir si le code vient d’une IA ou pas. Quoiqu’il en soit je comprends la décision, pour avoir testé un peu, au delà des cas simples l’IA génère gentiment n’importe quoi (enfin probablement pas plus que pour du texte mais la différence c’est que ça se voit tout de suite pour du code).

  • France Pacifique, AFP vous informe : ça va barder, qu’on se le dise | AFP | 23.05.24

    https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/230524/macron-arrive-en-nouvelle-caledonie-l-apaisement-ne-peut-pas-etre-le-retou

    Agence France-Presse
    23 mai 2024 à 03h39 (heure métropotale)

    sur l’archipel français du Pacifique, six personnes ont été tuées, dont deux gendarmes mobiles [dont un shooté par son collègue], il [notre prépotent] a observé une minute de silence en préambule d’une réunion de plus de trois heures et demie avec des élus et acteurs économiques, poursuivie d’un déjeuner informel.

    Arrivé aux côtés des ministres Gérald Darmanin (Intérieur), Sébastien Lecornu (Armées) et Marie Guévenoux (Outre-mer), Emmanuel Macron [notre sauveur] a promis des « décisions » et des « annonces » à « l’issue de cette journée », même s’il a assuré n’avoir « pas de limite » de temps sur place.

    🍿🍿🍿

    • du coup, l’Elysée va publier les vidéos du chef en bras de chemise sur TikTok, mais depuis Paris, via le VPN de la stagiaire de son service de comm ?

    • @roinu ouiiii, avec des couronnes de fleurs !

      Sur le terrain, « la nuit a été calme », a indiqué le Haut-commissaire Louis Le Franc à l’AFP.
      [...]
      Sur la route qui relie Dumbéa, au nord de la capitale, de nombreux barrages filtrants et des carcasses de voitures incendiées continuent de hacher la circulation, a constaté un journaliste de l’AFP.

      Dans le Grand Nouméa, ces barrages se sont même renforcés dans la nuit.

      Les indépendantistes y ont hissé leurs drapeaux et tendu des banderoles : « Non au dégel », « Darmanin assassin ».

      et sinon, ça tance le commerçant de centre ville :

      Dans un communiqué, le gouvernement a toutefois rappelé à l’ordre « certains commerçants (qui) profitent des circonstances pour augmenter de manière exagérée les prix de leurs produits dont certains sont réglementés, rendant cette pratique totalement illégale ».

      🍿🍿🍿

    • AFP - 23.05.24 - 15h (Il y a 17 min)

      Nouvelle-Calédonie : Macron n’arrive pas à réunir ensemble les chefs de partis indépendantistes et loyalistes

      🍿🍿🍿🍿🍿🍿

  • Qu’est ce qui se passera lorsque l’holocauste n’empêchera plus le monde de voir Israël tel qu’il est ?
    21 mai 2024 | Hagai El-Ad | Haaretz | Traduction SF pour l’AURDIP– Aurdip
    https://aurdip.org/quest-ce-qui-se-passera-lorsque-lholocauste-nempechera-plus-le-monde-de-voir

    Pour quiconque voulait bien voir, la vérité était déjà parfaitement claire en 1955 : « Ils traitent les Arabes, ceux qui sont encore là, d’une manière qui, en elle-même suffirait à rassembler le monde contre Israël » écrivait Hannah Arendt en 1955.

    Mais c’était en 1955, à peine une décennie après l’holocauste – notre grande catastrophe et en même temps l’enveloppe protectrice du sionisme. Donc, non, ce qu’Arendt a vu à Jérusalem à l’époque ne suffisait pas à rassembler le monde contre Israël.

    Près de 70 ans ont passé depuis. Pendant ce temps, Israël est devenu addict à la fois à son régime de suprématie juive sur les Palestiniens et à la capacité à exploiter la mémoire de l’holocauste de façon que les crimes qu’il commet contre eux ne rassemblent pas le monde contre lui.

    Le premier ministre Benjamin Netanyahou n’invente rien : pas les crimes et pas l’exploitation de l’holocauste pour faire taire la conscience du monde. Mais cela fait presque une génération qu’il est premier ministre. Pendant cette période, Israël, sous sa direction, a fait un autre grand pas vers un avenir dans lequel le peuple palestinien sera effacé de la scène historique, c’est certain si la scène en question est la Palestine, la patrie historique. (...)

    traduction en français de l’article signalé par @kassem https://seenthis.net/messages/1053695

  • Merci Tsahal ! 😁 - un macroniste sur Telegram interne | Mediapart | 22.05.24

    https://www.mediapart.fr/journal/politique/220524/palestine-le-soutien-de-la-france-la-cpi-creuse-les-fractures-dans-le-camp

    « Si Israël ne prévenait pas des frappes par messageries ou tracts distribués, il n’y aurait pas 24 000 morts (vrais chiffres revus par l’ONU et l’autorité palestinienne) dont 12 000 terroristes du Hamas. Mais 200 000 », a notamment écrit un élu macroniste dans un message que Mediapart a pu consulter.

  • Kenneth Stern, juriste américain : « Notre définition de l’antisémitisme n’a pas été conçue comme un outil de régulation de l’expression »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/05/21/kenneth-stern-juriste-americain-notre-definition-de-l-antisemitisme-n-a-pas-

    L’universitaire new-yorkais déplore, dans un entretien au « Monde », l’utilisation du concept d’antisémitisme à des fins politiques dans le cadre de la guerre Israël-Hamas.
    Propos recueillis par Valentine Faure

    Le juriste américain Kenneth Stern est directeur du Center for the Study of Hate de l’université de Bard (New York) et auteur de The Con­flict Over the Con­flict : The Israel/​Palestine Cam­pus Debate (University of Toronto Press, 2020, non traduit). Il a été le principal rédacteur du texte sur la définition de l’#antisémitisme de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA), utilisée dans de nombreux pays, dont la France, où elle a été adoptée en 2019 par l’Assemblée nationale en tant qu’« instrument d’orientation utile en matière d’éducation et de formation et afin de soutenir les autorités judiciaires et répressives dans les efforts qu’elles déploient pour détecter et poursuivre les attaques antisémites ». Depuis plusieurs années, il s’élève contre le détournement de cette définition à des fins politiques, pour faire taire les propos critiques envers la politique du gouvernement israélien.

    Vous avez été le principal rédacteur de la définition de l’antisémitisme adoptée en 2016 par l’IHRA, une organisation intergouvernementale basée à Stockholm. Dans quel contexte est-elle née ?

    Après la deuxième Intifada [2000-2005], nous avons observé une nette résurgence de l’antisémitisme en Europe. Chargé de rédiger un rapport, l’Observatoire européen des phénomènes racistes et xénophobes [EUMC] a identifié un problème : ceux qui collectaient les données dans différents pays d’Europe n’avaient pas de point de référence commun sur ce qu’ils devaient inclure ou exclure de leurs enquêtes. Ils travaillaient avec une définition temporaire qui décrivait l’antisémitisme comme une liste d’actes et de stéréotypes sur les #juifs. Les attaques liées à #Israël – lorsqu’un juif est visé en tant que représentant d’Israël – étaient exclues du champ de l’antisémitisme si l’agresseur n’adhérait pas à ces stéréotypes.

    En avril 2004, une école juive de Montréal a été incendiée en réaction à l’assassinat par Israël d’un dirigeant du Hamas. J’ai profité de l’occasion pour interpeller publiquement le directeur de l’EUMC sur le fait que, selon leur définition temporaire, cet acte n’était pas considéré comme antisémite. L’American Jewish Committee, où j’étais expert en matière d’antisémitisme, a pris l’initiative de travailler avec l’EUMC pour élaborer une nouvelle définition, dans le but principal d’aider les collecteurs de données à savoir ce qu’il faut recenser, à travers les frontières et le temps. Le texte liste onze exemples contemporains d’antisémitisme, parmi lesquels « la négation du droit du peuple juif à l’autodétermination » et l’application d’un traitement inégalitaire à Israël, à qui l’on demande d’adopter des comportements qui ne sont ni attendus ni exigés d’une autre nation. Les exemples reflètent une corrélation entre ces types de discours et le niveau d’antisémitisme. Il ne s’agit cependant pas de dire qu’il y a un lien de cause à effet, ou que toute personne tenant de tels propos devrait être qualifiée d’antisémite.

    Aujourd’hui, vous regrettez l’usage qui a été fait de ce texte. Pourquoi ?

    Depuis 2010, des groupes de la #droite_juive américaine ont tenté de s’approprier cette définition, de la marier aux pouvoirs conférés par le Title VI (la loi de 1964 sur les droits civils, qui protège contre la discrimination fondée sur la race, la couleur et l’origine nationale) et de l’utiliser pour tenter de censurer les discours propalestiniens sur les campus. En 2019, Donald Trump a signé un décret exigeant que le gouvernement analyse les plaintes pour antisémitisme en tenant compte de cette définition. Une violation du Title VI peut entraîner le retrait des fonds fédéraux aux établissements d’enseignement supérieur. Au moment de l’adoption de ce décret, Jared Kushner, le gendre de Trump, a clairement indiqué son objectif dans une tribune au New York Times : qualifier tout #antisionisme d’antisémitisme.

    Or, notre définition n’a pas été conçue comme un outil de régulation de l’expression. Sur les campus universitaires, les étudiants ont le droit absolu de ne pas être harcelés ou intimidés. Mais il est acceptable d’être dérangé par des idées. Nous ne voudrions pas que la définition du #racisme utilisée sur les campus inclue l’opposition à la discrimination positive ou à Black Lives Matter, par exemple. L’université est censée être un lieu où les étudiants sont exposés à des idées, où ils apprennent à négocier avec la contradiction, etc. Nous devons être en mesure de répondre et d’argumenter face à ces discours.

    Lors de son témoignage au Congrès sur l’antisémitisme, dans le contexte de manifestations propalestiniennes sur les campus américains, à la question de savoir si « appeler au génocide des juifs violait le règlement sur le harcèlement à Harvard », Claudine Gay, qui était alors présidente de cette université, a répondu que « cela peut, en fonction du contexte ». Comment comprendre cette réponse ?

    Les universités, publiques comme privées, sont tenues de respecter le premier amendement, qui garantit la #liberté_d’expression. La distinction générale du premier amendement est la suivante. Je peux dire : « Je pense que tous les “X” devraient être tués » ; je ne peux pas crier cela si je suis avec un groupe de skinheads brandissant des battes et qu’il y a un « X » qui marche dans la rue à ce moment-là. La situation doit présenter une urgence et un danger. Il y a une distinction fondamentale entre le fait d’être intimidé, harcelé, discriminé, et le fait d’entendre des propos profondément dérangeants. David Duke [homme politique américain, néonazi, ancien leader du Ku Klux Klan] a été vilipendé, mais pas sanctionné, lorsque, étudiant dans les années 1970, il disait que les juifs devraient être exterminés et les Noirs renvoyés en Afrique, et qu’il portait même un uniforme nazi sur le campus. S’il avait été renvoyé, il serait devenu un martyr du premier amendement.

    La suspension de certaines sections du groupe des Students for Justice in Palestine [qui s’est illustré depuis le 7 octobre 2023 par ses messages de soutien au Hamas] est profondément troublante. Les étudiants doivent pouvoir exprimer des idées, si répugnantes soient-elles. La distinction que j’utilise ne se situe pas entre les mots et l’acte, mais entre l’expression (qui peut se faire par d’autres moyens que les mots) et le harcèlement, l’intimidation, les brimades et la discrimination, qui peuvent se faire par des mots également – de vraies menaces, par exemple. En d’autres termes, oui, cela dépend du contexte. Claudine Gay [qui a démissionné depuis] avait donc raison dans sa réponse, même si elle s’est montrée sourde au climat politique.

    Comment analysez-vous la décision de la présidente de Columbia, suivie par d’autres, d’envoyer la police pour déloger les manifestants propalestiniens ?

    La décision de faire appel à la police aussi rapidement n’a fait qu’enflammer la situation. Les campements ont probablement violé les règles qui encadrent le droit de manifester sur le campus. Mais faire appel à la police pour arrêter des étudiants devrait être, comme lorsqu’un pays entre en guerre, la dernière mesure prise par nécessité. D’autres #campus qui connaissent des manifestations similaires ont abordé le problème différemment, déclarant que, tant qu’il n’y a pas de violence ou de harcèlement, ils ne feront pas appel à la #police.

    Vous parlez de « zone grise » de l’antisémitisme. Qu’entendez-vous par là ?

    Dans sa forme la plus dangereuse, l’antisémitisme est une théorie du complot : les juifs sont considérés comme conspirant pour nuire aux non-juifs, ce qui permet d’expliquer ce qui ne va pas dans le monde. Mais voici une question plus difficile : « Où se situe la limite entre la critique légitime d’Israël et l’antisémitisme ? » Cette question porte davantage sur notre besoin de délimitations que sur ce que nous voulons délimiter. Nous voulons simplifier ce qui est complexe, catégoriser un propos et le condamner. L’antisémitisme, pour l’essentiel, ne fonctionne pas ainsi : on peut être « un peu » antisémite ou, plus précisément, avoir des opinions qui se situent dans la zone grise.

    La question la plus épineuse à cet égard demeure celle de l’antisionisme.

    Moi-même sioniste convaincu, je souffre d’entendre dire qu’Israël ne devrait pas exister en tant qu’Etat juif. Je comprends les arguments de ceux qui assurent qu’une telle conception est antisémite : pourquoi les juifs devraient-ils se voir refuser le droit à l’autodétermination dans leur patrie historique ? Mais l’opposition à l’idée d’un #Etat_juif est-elle intrinsèquement antisémite ? Imaginez un Palestinien dont la famille a été déplacée en 1948. Son opposition au sionisme est-elle due à une croyance en un complot juif ou au fait que la création d’Israël lui a porté préjudice, à lui et à ses aspirations nationales ? Et si vous êtes une personne qui s’identifie à la gauche et qui a décidé d’embrasser la cause palestinienne, est-ce parce que vous considérez que la dépossession des #Palestiniens est injuste, parce que vous détestez les juifs et/ou que vous voyez le monde inondé de conspirations juives, ou quelque chose entre les deux ?

    Certains #étudiants juifs sionistes progressistes se plaignent d’être exclus d’associations (de groupes antiracistes et de victimes de violences sexuelles, par exemple) par des camarades de classe qui prétendent que les sionistes ne peuvent pas être progressistes. Or il y a eu de nombreuses annulations d’intervenants perçus comme conservateurs et n’ayant rien à voir avec Israël ou les juifs, comme Charles Murray [essayiste aux thèses controversées] ou Ann Coulter [polémiste républicaine]. Le militant sioniste est-il exclu parce qu’il est juif ou parce qu’il est considéré comme conservateur ? L’exclusion peut être une forme de maccarthysme, mais n’est pas nécessairement antisémite. A l’inverse, certaines organisations sionistes, sur les campus et en dehors, n’autorisent pas des groupes comme Breaking the Silence ou IfNotNow – considérés comme trop critiques à l’égard d’Israël – à s’associer avec elles.

    La complexité du conflit israélo-palestinien, dites-vous, devrait en faire un exemple idéal de la manière d’enseigner la pensée critique et de mener des discussions difficiles…

    Pensez à l’articulation entre distorsion historique, antisionisme et antisémitisme. Le lien ancien entre les juifs et la terre d’Israël est un fondement essentiel du sionisme pour la plupart des juifs. Est-ce une distorsion historique que d’ignorer cette histoire, de considérer que le sionisme a commencé dans les années 1880 avec Herzl et l’#immigration de juifs européens fuyant l’antisémitisme et venant en Palestine, où les Arabes – et non les juifs – étaient majoritaires ? S’agit-il d’antisémitisme, au même titre que le déni de la Shoah, lorsque les antisionistes font commencer cette histoire à un point différent de celui des sionistes, à la fin du XIXe siècle, et omettent une histoire que de nombreux juifs considèrent comme fondamentale ? Un collègue de Bard, qui s’inquiétait de voir les étudiants utiliser des termes tels que « #colonialisme_de_peuplement », « #génocide », « sionisme », a décidé de mettre en place un cours qui approfondit chacun de ces termes. Je réserve le terme « #antisémite » aux cas les plus évidents. En fin de compte, la tentative de tracer des lignes claires ne fait qu’obscurcir la conversation.

  • Ambassador Abdal Karim Ewaida https://x.com/KarimEwaida/status/1793272882979573980

    Depuis l’annonce de ce matin sur les reconnaissances de notre pays, les Israéliens, fous de rage, ont déjà pris des mesures de rétorsion contre l’Autorité palestinienne :

    –Yoav Gallant, ministre de la défense visé par une demande de mandat d’arrêt international annonce l’expansion de colonies illégales en Cisjordanie

    –Bezalel Smotrich annonce vouloir bloquer complètement les revenus des taxes qui doivent revenir aux Palestiniens et que les Israéliens retiennent déjà en toute illégalité.

    –Ben Gvir, le ministre de la sécurité et ancien terroriste, a envahi l’Esplanade des Mosquées dans une intention manifeste de provoquer et de revendiquer la profanation de cet endroit sacré, protégé par un statu quo international.

    –Israël Katz, le ministre des affaires étrangères a convoqué les ambassadeurs de ces trois pays et les a « forcés » à regarder un film sur les enlèvements d’otages.

    D’autres mesures de #gangster désespéré sont à prévoir. Ma question cependant est de savoir pourquoi ils n’ont pas réagi de la même manière quand la Jamaïque a reconnu la #Palestine il y a quelques semaines et les autres ? Sont ils insignifiants pour Israël ?

    Quoi qu’il en soit, ils n’empêcheront pas le sens de l’Histoire de suivre son cours.

    Free Palestine ✌️

  • Allo, allo. Ici Londres ! Le Labour parle aux Labour | mail | 22.05.24

    From: Keir Starmer <theteam@labour.org.uk>
    Date: 22 May 2024 at 18:05:03 BST
    Subject: Change.
    

    Julia,

    Change. That is what this general election is about.

    This is the moment we’ve been working towards. We must come together to beat the Tories and deliver a Labour government to change Britain for the better.

    If you already understand what’s at stake and are ready to help, please contribute today so we can make history and win the general election on Thursday 4 July. [link]

    We can’t have five more years of the Tory chaos that put sewage in our rivers, left people waiting on trolleys in A&E, sees crime go virtually unpunished and put mortgages and food prices through the roof.

    Labour will stop the chaos, turn the page and get Britain’s future back.

    My Labour government will be mission-driven. And ambitions start with first steps:

    Step 1: Deliver economic stability

    Step 2: Cut NHS waiting times

    Step 3: Launch a new Border Security Command

    Step 4: Set up Great British Energy

    Step 5: Crack down on antisocial behaviour

    Step 6: Recruit 6,500 new teachers in key subjects

    Julia, you can make this all happen.

    I am asking you today to donate to our general election fund. Right now, the Tories are counting on their ability to outspend us to win this election. [link]

    It’s no coincidence that they have almost doubled the election spending limits.

    They’ve been laying the groundwork, and will now spend every penny possible to make sure that we fail to win.

    Julia, donate whatever you can today to make sure we can keep up with Tory spending and win. It doesn’t matter how much, but that you give what you can. We cannot afford to falter now and risk five more years of Tory chaos. [link]

    This general election, voters can choose to stop the chaos, turn the page, and rebuild Britain with Labour.

    Make no mistake, the next six weeks is the fight of our lives. It’s on us now. Let’s make sure that on polling day, Britain chooses change and votes Labour.

    Thank you,

    Keir Starmer
    Leader of the Labour Party

    DONATE [link]

  • 🔴 En direct : l’Unrwa suspend ses distributions de nourriture dans la ville de Rafah
    21/05/2024
    https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20240521-%F0%9F%94%B4-en-direct-israel-hamas-violents-combats-gaza-genocid

    CPI : Israël exhorte Paris à dénoncer les demandes de mandats d’arrêt

    Le ministre israélien des Affaires étrangères a exhorté mardi soir la France à dénoncer la demande du procureur général de la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d’arrêts contre le Premier ministre israélien et son ministre de la Défense.

    « Je me tourne vers mon ami le ministre français des Affaires étrangères. Face à cette proposition du procureur général honteuse et scandaleuse, votre soutien et celui du gouvernement français sont essentiels », a déclaré Israël Katz, lors d’un événement à Paris à l’occasion des 75 ans des relations diplomatiques entre les deux pays et les 76 ans de l’État d’Israël.

    « Il est important que vous annonciez haut et fort que la proposition du procureur général est honteuse, et donc inacceptable pour vous et pour le gouvernement français », a-t-il dit.

    #CPI. #IsraelFrance

  • « SDAT is the question »
    https://expansive.info/SDAT-is-the-question-4587

    On est en plein gros backlash après l’affaire Tarnac. Ya eu une grosse affaire avec des gros soutiens et une "victoire" après 10 ans. Mais ensuite toutes les affaires suivantes sont maintenant durement réprimés avec les outils (en gens, en arme et en droit) de l’anti-terrorisme et là ya plus forcément autant de soutien (médiatique et matériel) que pour Tarnac. Et même quand il y a, comme c’est pour 5, 10, 15 affaires en même temps ça se dilue.

    Mais après avoir longuement délibéré, les 3 juges décidèrent de condamner les prévenus à des peines allant de 7500 euros à 15000 euros, soit le maximum légal encouru en terme d’amende. On saura apprécier l’exercice de multiplication qu’il leur a fallu faire pour gonfler le réquisitoire du procureur : 37,5 fois supérieur !
    Après avoir plus qu’ouvertement décrié le droit au silence des prévenus, au prétexte de leur supposée ’contestation systématique de toute forme d’autorité’, ils appuyèrent leur décision par l’implication de la SDAT dans les arrestations et la tenue des mesures de garde à vue sur la commune de Levallois. Envoûtement ou raison, si la SDAT est dans le coup, ce ne doit pas être pour rien !

    #répression #SLT #désarmement #justice #SDAT #anti-terrorisme #backlash

  • Norway recognises Palestine as a state - regjeringen.no
    https://www.regjeringen.no/en/aktuelt/norway-recognises-palestine-as-a-state/id3040194

    Press release | Date: 22/05/2024

    ‘The Norwegian Government has decided that Norway will recognise Palestine as a state. In the midst of a war, with tens of thousands killed and injured, we must keep alive the only alternative that offers a political solution for Israelis and Palestinians alike: Two states, living side by side, in peace and security,’ said Prime Minister Jonas Gahr Støre.