• « Je vois trop de monde dehors en mode vacances » : la semaine de Mickaël, gendarme du Centre-Val de Loire
    https://www.marianne.net/societe/je-vois-trop-de-monde-dehors-en-mode-vacances-la-semaine-de-mickael-gendar

    [samedi 21 mars] L’après-midi, je suis tombé des nues lorsqu’un collègue de la brigade a proposé que l’on fasse un apéro avec les familles dans la cour. Je lui explique, un peu énervé, que c’est inconscient, mais la moitié de mes collègues n’y voyaient pas d’inconvénient... A mon sens, on se doit d’être irréprochable. Ça a créé une petite cassure dans l’ambiance de la brigade.

    Coronavirus : 1600 euros d’amende pour un barbecue organisé dans l’Oise - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/coronavirus-1600-euros-d-amende-pour-un-barbecue-organise-dans-l-oise-19-

    L’Oise est l’un des départements français les plus touchés par l’épidémie de coronavirus. Cela n’a pas empêché une douzaine de personnes d’organiser mercredi [18 mars] un barbecue sur les hauteurs du village, qui se trouve à proximité de Creil. Et ce, malgré les mesures de confinement qui interdisent les attroupements et imposent à chacun de rester chez soi, sauf pour des motifs impératifs très précis.
    La police municipale est intervenue sur les lieux. Devant le manque de coopération des imprudents -des habitants du bassin creillois voisin, selon le maire de Laigneville- elle a appelé la gendarmerie en renfort. Bilan : de nombreuses amendes délivrées, pour un montant global de 1600 euros. « Ca fait cher le barbecue... mais on ne joue pas à la roulette russe sanitaire », réagit le maire (SE) Christophe Dietrich.

    #la_paille_la_poutre ? #roulette_russe_sanitaire

  • Majeur ou mineur ? D’un département à l’autre, la #roulette_russe pour les jeunes migrants

    Ils étaient pris en charge par l’aide sociale à l’enfance, hébergés et en voie d’intégration. Mais en changeant de département, une formalité en théorie, un nombre croissant de mineurs isolés étrangers ont été réexaminés et déclarés majeurs. Le début d’une fulgurante descente aux enfers.

    Casquette verte, visage juvénile, Lassana* a le regard qui se perd en repensant à la convocation du département des Yvelines, il y a quelques mois : « On m’a dit de venir avec mes bagages, j’ai compris tout de suite que c’était fini. »

    Le Malien, arrivé quelques semaines plus tôt à Paris, y avait été déterminé mineur. Il a ensuite, comme cela arrive pour des milliers de mineurs non accompagnés (MNA), été confié à un autre département pour être pris en charge.

    Une fois dans les Yvelines, Lassana est convoqué à la préfecture pour une réévaluation. Lui jure avoir 16 ans, être passé par l’Espagne. Mais ses empreintes l’identifient comme un majeur contrôlé en Italie.

    Le couperet tombe aussitôt : sa prise en charge s’achève. Il se retrouve à la rue où il dort désormais sous une tente, près des campements de migrants du nord-est parisien.

    Ces réexamens, rarissimes il y a quelques mois encore, explosent ces dernières semaines, concomitamment à l’application progressive depuis fin janvier du décret ouvrant l’utilisation du fichier biométrique. Ce dernier permet, par exemple, aux préfectures de comparer les empreintes avec celles du fichier Visabio des visas et des ressortissants étrangers.

    Si les réévaluations sont légales, elles doivent rester exceptionnelles et se limiter aux cas où « la première évaluation est manifestement insuffisante », rappelle le ministère de la Justice.

    Or, dénoncent associations et défenseurs des droits fondamentaux, nombre de départements exploitent à l’excès cette zone grise pour évincer des MNA d’une prise en charge évaluée à 2 milliards d’euros par an.
    « Complètement fou »

    « Certains départements réexaminent systématiquement, ce qui n’est pas normal », peste Corinne Torre, responsable France chez Médecins sans frontières, qui a ouvert un centre dédié aux MNA en Seine-Saint-Denis.

    Pour elle, ces jeunes se retrouvent dans des « situations kafkaïennes » après des évaluations lors desquelles « on fait tout pour prouver leur majorité ». C’est pourquoi l’ONG propose une assistance juridique qui a permis à 55 % des MNA suivis de retrouver leur minorité après recours devant le juge des enfants. Plusieurs centaines de saisines sont en cours, précise Corinne Torre.

    Le recours au fichier biométrique pose par ailleurs un problème fondamental : « Visabio peut contenir des jeunes vraiment mineurs mais qui se sont déclarés majeurs pour obtenir leur visa » dans le pays d’origine, soupire Dominique Versini, adjointe à la maire de Paris en charge des questions migratoires.

    Paris, comme plusieurs autres départements, a décidé de ne pas appliquer ce décret pour des questions morales, souligne-t-elle. « Certains départements vont contester l’évaluation qui a pourtant été validée par le parquet de Paris. C’est complètement fou. »

    Une situation tellement « ubuesque » que Perrine Goulet, rapporteuse d’une mission d’information sur l’aide sociale à l’enfance, a demandé une nouvelle mission. « Le problème », fulmine la députée LREM de la Nièvre, « c’est qu’on a une évaluation complètement différente d’un département à l’autre. Certains départements ont même mis en place des cellules qui ne s’occupent que des réexamens des MNA ».

    La conséquence, rapporte-t-elle, « c’est une chute des déclarations de minorité ».

    S’il n’existe aucune statistique publique sur les réexamens chez les 41.000 MNA, leur changement de département, lui, dépend d’une « clé de répartition » établie par le ministère de la Justice et fondée principalement sur des critères démographiques. Ainsi, pour l’année 2019, la Creuse doit en accueillir 0,14 %, les Yvelines 2,63 %.
    « Guide de bonnes pratiques »

    C’est justement vers Versailles que Djibril* a été renvoyé le 10 janvier après avoir été reconnu mineur fin 2018 à Tours. Deux semaines après son arrivée dans les Yvelines, le jeune Guinéen se soumet à un test osseux, procédé controversé auquel certains juges ont toujours recours.

    Le verdict tombe le 18 février, alors qu’il regagnait sa chambre : « Le gérant de l’hôtel m’a dit : +Désolé, ta prise en charge est terminée+ », se souvient le Guinéen, qui affirme avoir 16 ans.

    Recueilli par le Secours Catholique, Djibril a saisi le juge et n’a pas connu la rue, mais en a perdu le sommeil : « Ce jour-là j’ai pleuré toute la nuit. Je ne peux pas l’accepter, ça fait partie de mon identité ! ».

    La Direction de la protection judiciaire de la jeunesse reconnaît avoir connaissance des difficultés et affirme que, d’ici la fin de l’année, « un guide de bonnes pratiques » sera publié afin de « réduire les contestations d’évaluations ».

    Pas du goût de l’Assemblée des départements (ADF), qui estime que la gestion des jeunes étrangers « est une mission régalienne » et qu’il revient à l’Etat d’en assumer la charge. « Ce n’est pas le métier des départements de contrôler les papiers » ni d’évaluer la minorité, y affirme-t-on.

    De retour d’une distribution alimentaire, Lassana, dont la mésaventure s’est ébruitée jusqu’au Mali, a reçu un message de sa mère, avant de s’engouffrer dans sa tente : « Reste en France. Ce qu’il y a ici est pire que la galère que tu vis là-bas ».
    *Le prénom a été changé

    https://www.lepoint.fr/societe/majeur-ou-mineur-d-un-departement-a-l-autre-la-roulette-russe-pour-les-jeune
    #âge #arbitraire #enfants #enfance #mineurs #majeurs #inégalités #France #MNA #mineurs_non_accompagnés
    ping @karine4

  • La filière nucléaire suspendue aux progrès de la forge du Creusot

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/04/01/la-filiere-nucleaire-suspendue-aux-progres-de-la-forge-du-creusot_5104120_32

    De nouvelles révélations jettent un doute supplémentaire sur la sûreté des produits issus du site industriel Creusot Forge.

    L’avenir de la filière nucléaire française se joue peut-être dans l’usine Creusot Forge d’Areva. Depuis 2015, le site de Saône-et-Loire est l’objet d’audits approfondis menés par Areva, EDF et par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), mais aussi par des experts indépendants venus de cinq pays (Etats-Unis, Canada, Royaume-Uni, Chine, Finlande). Objectif : s’assurer que ce maillon essentiel de la chaîne nucléaire répond à tous les standards internationaux. Et ils jugent que le compte n’y est pas encore. Areva a transmis à l’ASN, vendredi 31 mars, le dernier état des modifications du site, afin qu’il puisse reprendre cet été la fourniture de composants aux centrales françaises et britanniques d’EDF, suspendue depuis avril 2015.

    Las, de nouveaux éléments sont venus alourdir le dossier « Creusot Forge ». Selon des révélations de France Inter et France Info vendredi, des défaillances industrielles avaient été pointées du doigt par l’ASN dès la fin de 2005. Dans deux lettres de décembre 2005 et mai 2006, citées par les deux radios, le gendarme du nucléaire mettait en garde EDF contre ce fournisseur, soit un peu avant que l’électricien ne lui confie le forgeage de grosses pièces – notamment la cuve de l’EPR de Flamanville (Manche).

    Alors patron de l’ASN, André-Claude Lacoste était descendu au Creusot et en était revenu « effondré », affirment France Inter et France Info : l’usine, alors détenue par Sfarsteel, ne répondait pas aux standards de qualité requis dans l’industrie nucléaire. Il avait demandé qu’EDF change d’équipementier ou qu’Areva l’acquière pour le remettre à niveau. Ce dernier s’était exécuté pour 170 millions d’euros.

    200 millions investis

    Pourquoi Creusot Forge a-t-il été retenu pour forger les gros composants de l’EPR ? Le feu vert pour la construction de ce réacteur de troisième génération à Flamanville a été donné par le gouvernement Raffarin en avril 2004, notamment pour maintenir les compétences de la filière nucléaire. Ses grands composants devront être made in France, alors que la cuve de l’EPR construit par Areva en Finlande a été faite au Japon. « Ce qui a justifié le rachat de Sfarsteel, c’est la volonté du groupe de maîtriser la fourniture des pièces forgées essentielles au développement de la flotte nucléaire mondiale, confirme au Monde David Emond, directeur des usines de composants d’Areva (Le Creusot, Chalon/Saint-Marcel, Jeumont…). Nous connaissions la situation au Creusot et dès 2006, Areva a mis en œuvre des actions pour amener‎ l’usine aux standards du groupe et de l’industrie nucléaire. » En dix ans, il y a doublé les effectifs et a investi 200 millions d’euros.

    De son côté, l’ASN a-t-elle failli à sa mission, comme le lui reproche l’Observatoire du nucléaire ? « Elle est gravement fautive puisqu’elle n’a rien vu, ou pire rien dit, pendant de longues années, dénonce-t-il aujourd’hui. Lorsqu’elle a autorisé en décembre 2013 l’installation de la cuve dans l’EPR en construction, elle était déjà parfaitement informée des déboires de fabrication de cette cuve. » Pour l’association antinucléaire, « il est désormais avéré que la décision concernant la cuve de l’EPR ne peut et ne doit en aucun cas être prise par l’ASN ». Michèle Rivasi, députée européenne (Europe Ecologie-Les Verts), juge pour sa part qu’« une commission d’enquête parlementaire est indispensable ».

    L’ASN a confirmé, vendredi, qu’elle rendrait un premier avis cet été sur la sûreté de la cuve de Flamanville. En avril 2015, le gendarme du nucléaire avait annoncé que l’acier du couvercle et du fond de cet élément ultrasensible de l’îlot nucléaire présentait une trop forte teneur en carbone, qui pourrait amoindrir sa résistance aux fortes contraintes qu’elle devra subir.

    Pas de plan B

    Le gendarme du nucléaire se défend de laxisme, a fortiori de dissimulation. Son directeur général adjoint, Julien Collet, joint par Le Monde, dissocie deux dossiers. Le premier est celui des « difficultés techniques » de Creusot Forge. « Dans les années 2005-2006, dit-il, nous avons constaté des problèmes au niveau de la fabrication des pièces et des anomalies en termes d’assurance qualité. » A la suite d’inspections, plusieurs courriers ont été adressés à EDF, qui pointaient « de nombreux écarts » et des « incidents récurrents » dans la fabrication des équipements sous pression nucléaire. EDF a été sommée de « surveiller » plus étroitement son fournisseur. L’ASN a mis en ligne vendredi sur son site l’historique de ses échanges avec EDF et Areva depuis 2005.

    Le second dossier, celui de l’excès de carbone dans l’acier de la cuve de l’EPR de Flamanville, est distinct, selon M. Collet. « A la suite de l’arrêté du 12 décembre 2005 modifiant la réglementation sur les équipements sous pression nucléaire, précise-t-il, nous avons demandé à Areva, dès août 2006, de démontrer la qualification technique de la calotte supérieure de la cuve, c’est-à-dire son homogénéité. » Sans avoir d’« inquiétude particulière à ce moment-là », reconnaît-il. Ce n’est qu’« en octobre 2014 » qu’Areva informera l’ASN de la non-conformité des résultats de nouveaux essais. Une grave anomalie rendue publique par l’ASN en avril 2015. Et une preuve, selon elle, de sa « transparence ». L’historique des échanges de courriers entre l’ASN et Areva semble confirmer cette chronologie.

    Un enjeu vital

    Dans les prochains mois, toute l’attention se concentrera sur l’ASN : elle s’est donné jusqu’en septembre pour dire si la cuve de l’EPR est « bonne pour le service », comme l’assurent EDF et Areva, en s’appuyant sur leurs propres tests menés en 2016. Les dirigeants du groupe d’électricité sont si confiants qu’ils assurent n’avoir « pas de plan B » en cas d’avis négatif de l’ASN, qui leur a pourtant réclamé un tel « plan B ».

    L’enjeu est vital pour EDF. Un refus l’obligerait à se priver d’un réacteur qui doit entrer en service début 2019. A moins de forger une nouvelle cuve – sans doute au Japon – entraînant plusieurs années de retard et des surcoûts faramineux pour une centrale dont le budget initial a déjà triplé en dix ans (10,5 milliards). Stopper Flamanville compromettrait aussi l’image déjà ternie du nucléaire français. Et EDF ne pourrait plus racheter Areva NP (filiale réacteurs et services d’Areva), puisque la Commission européenne a fait de la validation de la cuve par l’ASN une condition pour autoriser l’Etat français à injecter 4,5 milliards dans le groupe nucléaire en grande difficulté. C’est toute la filière française qui plongerait dans l’inconnu.

    Les cuves des deux EPR d’Hinkley Point en Angleterre doivent sortir du site du Creusot. Et le gendarme nucléaire britannique suit de près la remise d’équerre de l’usine bourguignonne.

    • Dans les prochains mois, toute l’attention se concentrera sur l’ASN : elle s’est donné jusqu’en septembre pour dire si la cuve de l’EPR est « bonne pour le service », comme l’assurent EDF et Areva, en s’appuyant sur leurs propres tests menés en 2016. Les dirigeants du groupe d’électricité sont si confiants qu’ils assurent n’avoir « pas de plan B » en cas d’avis négatif de l’ASN

      et sur http://www.francetvinfo.fr/societe/nucleaire/info-franceinfo-defauts-sur-la-cuve-de-lepr-de-flamanville-l-autorite-d :

      L’ASN doit se prononcer en septembre sur la cuve de l’EPR et dire si, malgré ses défauts, la pièce est bonne pour le service. Une décision aux conséquences multiples qui ne laisse guère de choix à l’Autorité, selon Cyrille Cormier, de Greenpeace. « Aujourd’hui, on dit à l’ASN : à vous de valider ou non l’utilisation de la cuve de l’EPR. Mais on lui dit : attention, si vous ne validez pas la cuve, c’est le chantier de l’EPR de Flamanville qui prend des années de retard et donc des milliards d’euros supplémentaires. C’est sans doute la construction d’un nouvel EPR à Hinkley Point en Angleterre qui tombe. Et c’est le chantier de Taishan en Chine qui s’arrête. » Cyrille Cormier va plus loin : « C’est le sauvetage d’Areva par l’Etat qui est menacé. C’est tout le projet d’une industrie nucléaire française, le renouveau du nucléaire, qui tombe à l’eau. Evidemment on sait ce qui va se passer : personne ne peut résister à une telle pression. »

      #chantage_à_l'emploi #roulette_russe

  • Pills that kill: why are thousands dying from #fentanyl abuse? | Global | The Guardian
    https://www.theguardian.com/global/2016/dec/11/pills-that-kill-why-are-thousands-dying-from-fentanyl-abuse-

    By the time the epidemic finally started to get public and political attention, more than two million Americans were addicted to opioid painkillers. Those who finally managed to shake off the drug often did so only at the cost of jobs, relationships and homes.

    After the government finally began to curb painkiller prescriptions, making it more difficult for addicts to find the pills and forcing up black market prices, Mexican drug cartels stepped in to flood the US with the real thing – heroin – in quantities not seen since the 1970s. But, as profitable as the resurgence of heroin is to the cartels, it is labour intensive and time-consuming to grow and harvest poppies. Then there are the risks of smuggling bulky quantities of the drug into the US.

    The ingredients for fentanyl, on the other hand, are openly available in China and easily imported ready for manufacture.

    #pharma #antidouleurs #répression #drogue #chine #mexique #carfentanil (et aussi #Prince, une des premières victimes de ce #marché_noir)

  • Craintes sur les #armes_nucléaires américaines stockées en #Turquie

    Des dizaines d’armes nucléaires américaines stockées sur la base aérienne d’#Incirlik en Turquie, non loin de la frontière syrienne, risquent de tomber dans les mains de « terroristes ou d’autres forces hostiles », met en garde un rapport publié lundi.

    http://www.courrierinternational.com/depeche/craintes-sur-les-armes-nucleaires-americaines-stockees-en-tur

    Même dans les mains du gouvernement, pas moins que ça soit mieux...

  • Gyn&co | Enfin une liste de soignantEs féministes !
    https://gynandco.wordpress.com

    Enfin une liste de soignantEs féministes !

    Nous sommes un groupe de militantes féministes et nous en avons marre des soignantEs ayant des pratiques sexistes, lesbophobes, transphobes, putophobes, racistes, classistes, validistes, etc. Nous avons donc mis en place Gyn&Co pour mettre à disposition une liste de soignantEs pratiquant des actes gynécologiques avec une approche plutôt féministe (qu’il s’agisse de gynécos, de médecins généralistes ou de sages-femmes).

    Avec une carte des soignantEs déjà bien fournie, ça permet de ne pas se faire rabrouer, par exemple pour la pose de DIU pour une nullipare c’est noté sur la fiche !
    Cf http://seenthis.net/messages/316928

    #gynécologie #carte_des_soignantEs #trouver_une_gynéco_bien

    • De rien @mad_meg, je ne les connais pas, mais j’aime bien aussi leur approche qui est de ne garder que les soignants ayant des commentaires positifs, plutôt que de faire de la dénonciation.
      J’avais une pote psychiatre qui avait commencé à établir la liste des psy compréhensifs ou pas, et on s’était un peu pris la tête sur le principe de fichage que je dénonçais.
      N’empêche c’est vraiment nécessaire de savoir chez qui on va se faire soigner pour ne pas en ressortir démolit !

    • à Lille on a parlé d’une liste de psys

      Bien @aude_v ! je crois que c’est également ce qui s’est fait sur Toulouse, mais au final uniquement en privé.

      –----

      Sinon j’ai une copine qui a pris un rendez-vous avec une des gynécos de cette liste (son nom a été retiré depuis) pour sa fille de 17 ans, elle s’était pourtant assurée auprès de la secrétaire que celle-ci posait bien des DIU aux jeunes nullipares, pour ne pas se voir opposer un refus comme précédemment.
      Elles étaient furieuses de retomber sur une grosse conne de Gynéco, qui refuse de poser un DIU aux nullipares en dessous de 20 ans, sans raison apparente, les a surtout fait flipper sur le cancer du col de l’utérus en conseillant de vacciner alors que sa fille a dit avoir déjà une activité sexuelle stable et leur a prescrit l’implant en leur disant d’aller voir au planning pour la pose du DIU… Sauf que le #planning_familial à Toulouse a fermé depuis 3 mois, et qu’elle ne pouvait l’ignorer … bref, bad luck !

      #roulette_russe #contraception #DIU #sterilet #nullipare

      Lisez Martin Winckler pour vous armer lorsque vous aller à votre premier rendez-vous gynécologique ! Une gynéco ne peut refuser de vous donner la contraception que vous avez choisi et vous êtes en droit de la signaler à l’ordre médical.

    • http://www.martinwinckler.com/spip.php?article427

      Je n’ai pas (encore) d’enfant. Puis-je utiliser un DIU ("stérilet") ?
      Les femmes sans enfant peuvent utiliser un DIU (au Cu ou hormonal), quel que soit leur âge. Ce n’est pas une opinion personnelle, c’est une recommandation scientifique internationale . Les médecins français qui refusent un DIU aux femmes qui n’ont pas d’enfant, qu’elles aient 17 ou 37 ans, commettent une faute professionnelle. Je ne devrais pas avoir besoin de republier ce texte, mais je le fais parce qu’on me pose encore des questions à ce sujet. Le voici mis à jour avec des liens récents à l’appui de ce qui devrait être une évidence et une règle de bonne pratique, mais qui est encore un obstacle à l’accès de toutes les contraceptions par les femmes françaises qui le désirent.

    • @aude_v M.Winckler explique pourquoi il est nécessaire de faire cette lettre.

      http://www.martinwinckler.com/spip.php?article393

      2° Demandez lui de vous expliquer pourquoi il refuse. Il a l’obligation de vous donner une raison scientifique qui figure parmi les contre-indications du document de l’IPPF. Ces contre-indications (" catégories 4 et 3 ") figurent à la page 2 du document de l’IPPF.

      http://www.martinwinckler.com/IMG/pdf/Bulletin_IPPF_Vol37no2april2003fr.pdf

      S’il continue à refuser sans explication valable, changez de médecin et dites-lui que vous ferez savoir autour de vous qu’il n’est pas à jour de ses connaissances.

      Ecrivez au Conseil de l’Ordre du département pour lui signaler cet incident. (Ne portez pas plainte (ça ne sert à rien et ça coûte cher) mais écrivez-lui une lettre salée, l’Ordre sera obligé de la lui transmettre, et ça défrise toujours le médecins de recevoir des lettres de protestation du conseil de l’Ordre local, d’autant que, je le répète, les recommandations officielles de la HAS précisent désormais que ce n’est pas du tout interdit ni dangereux !!!!

      En bref, la lettre à l’ordre des médecins est un geste qui permet aux gynécos de mettre à jour leurs connaissances médicales réduites ou sinon leur morale à deux balles à la poubelle, cela rend donc service aux unes et aux autres !

    • Ouep, tout à fait d’accueil @touti , pour les DIU (au cuivre tant qu’à faire, sans hormones), que ce soit nullipare ou pas, il faut absolument le signaler si le médecin ou gynéco refuse. À la limite un généraliste peut refuser en disant « je ne sais pas le faire correctement » (Winckler est généraliste mais lui il s’est spécialisé quand même), mais un gynéco doit forcément savoir le faire.

      Et le faire SANS FAIRE MAL ! (ce n’est pas normal si grosse douleur, c’est que gynéco pourri, ou a fait exprès mais ce serait vraiment méchant…)

    • Après ce discours angoissant, la môme de ma copine a commencé à s’inquiéter de là où elle se trouvait, ce n’est donc pas vers cette gynéco qu’elle se tournera, même en l’obligeant. Du coup, Winckler conseille de préférer les sages femmes pour la pose, parce que ce ne sont pas des théoriciennes.