• Comment apprendre à apprendre ?
    http://www.internetactu.net/2014/01/21/comment-apprendre-a-apprendre

    François Taddéi (Wikipédia, @francoistaddei) est biologiste de formation. Il est le cofondateur du Centre de recherche interdisciplinaire (CRI). Sur la scène des Entretiens du Nouveau Monde industriel, ce promoteur de l’interdisciplinarité est venu évoquer son obsession : comment innover dans l’éducation, comment apprendre à apprendre… Quand Garry Kasparov a perdu contre Deep Blue, The Economist titrait “si votre métier ressemble…

    #complexité #culture #dispositifs_créatifs #do_it_yourself #empowerment #enmi #innovation_ascendante #intelligence_collective #jeunes #open_innovation #Participation

  • Indexer le monde
    http://www.internetactu.net/2014/01/15/indexer-le-monde

    Raphaël Troncy (@rtroncy) est enseignant chercheur à Eurecom à Sofia Antipolis et est surtout membre du W3C, l’organisme de standardisation du web (nous l’avions déjà entendu lors de la seconde édition de la semaine européenne de l’open data). Nos machines ne voient pas les pages web comme nous les voyons, explique-t-il sur la scène des Entretiens du Nouveau Monde industriel…

    #algorithmie #écriture #big_data #enmi #humanités_numériques #vidéo #web_sémantique

  • #travail : l’automatisation en question
    http://www.internetactu.net/2014/01/14/travail-lautomatisation-en-question

    “L’automatisation est aussi vieille que le travail”, lance le ministre du Travail, Michel Sapin, en ouverture de la 7e édition des Entretiens du Nouveau Monde industriel, face à une salle encore éparse et endormie. L’homme n’a cessé de chercher à se soulager de la pénibilité du travail… Cela a donné naissance d’ailleurs à différentes utopies, comme celle des robots qui…

    #économie #digiwork #emploi #enmi

  • Three critiques of #hacktivism : #wikileaks, #bitcoin, #copyleft
    http://antinational.org/sites/default/files/furball-00.pdf

    dommage, l’article sur #wikileaks semble méconnaître les motivations originellement exprimées par Assange (sur l’asymétrie dans la circulation de l’information), pour ne retenir que le discours compassé (et de façade) sur le rôle du journalisme dans la démocratie…

    sur #bitcoin par contre c’est très intéressant :

    [Alice and Bob] produce their products not to fulfil their own or somebody else’s need, but to sell their products such that they can buy what they need. When alice buys shoes off Bob, she uses her money as a leverage to make Bob give her his shoes; in other words, she uses his dependency on money to get his shoes. Vice versa, Bob uses alice’s dependence on shoes to make her give him money.12 Hence, it only makes sense for each to want more of the other’s for less of their own, which means deprive the other of her means: what I do not need immediately is still good for future trades. (...) the logic of exchange is that one wants to keep as much of one’s own means as possible: buy cheep, sell dear. In other words, they are not expressing this harmonious division of labour for the mutual benefit at all, but seeking to gain an advantage in exchange, because they have to. (...) This relation they have with each other produces an incentive to cheat, rob, steal. (...) This systemic production of circumstances where one party’s advantage is the other party’s disadvantage also produces the need for a monopoly on violence of the state. (...) The libertarians behind Bitcoin might detest state intervention, but a market economy presupposes it. (...) The fact that ‘unbreakable’ digital signatures—or law enforced by the #police—are needed to secure such simple transactions as goods being transferred from the producer to the consumer implies a fundamental #enmity_of_interest of the involved parties. (...) Money is power one can carry in one’s pockets; it expresses how much control over land, people, machines, products I have. (...) Money is an expression of social conditions where private property separates means and need.

    (...)

    libertarian Bitcoin adherents and developers claim that by ‘printing money’ states—via their central banks—devalue currencies and hence deprive their subjects of their assets.25 They claim that the state’s (and sometimes the banks’) ability of creating money ‘out of thin air’ would violate the principles of free market because they are based on monopoly instead of competition. (...) They do not ask why modern currencies do not have a limit built in, how credit money came about, if and how it is adequate for the capitalist economy and why the gold standard was departed from in the first place. They are not interested in explaining why the world is set the way it is but instead to confront it with their ideal version.

    (...) the value of modern #credit money is backed by its ability to bring about capitalist growth

    [et en conclusion : ] Systematic enmity of interests, exclusion from social wealth, subjection of everything to capitalist growth—that is what an economy looks like where exchange, money and private property determine production and consumption. This also does not change if the substance of money is gold or Bitcoin. This society produces poverty not because there is credit money but because this society is based on exchange, money and economic growth. The libertarians might not mind this poverty, but those on the left who discovered Bitcoin as a new alternative to the status quo perhaps should.

    #propriété_privée #idéologie #libertariens #monnaie

    Sur le copyleft ça me semble moins indispensable
    #communs #biens_publics #domaine_public
    mais la critique n’est pas inintéressante :

    squatted houses get evicted to stand empty again, pieces of woodland are fenced in by their owners who live elsewhere or supermarkets lock their bins to prevent people from dumpster diving. The question whether someone could make use of something is subordinate to ownership, not the other way around.

  • Sommes-nous dans une économie post-industrielle ? | Hubert Guillaud
    http://www.internetactu.net/2013/01/08/sommes-nous-dans-une-economie-post-industrielle

    A l’occasion des Entretiens du Nouveau Monde industriel qui se tenaient au Centre Pompidou les 17 et 18 décembre, ultime retour sur quelques présentations… “Les médias sont entrés dans une économie post-industrielle”, estime Bruno Patino (@BrunoPatino), directeur général délégué au développement numérique et à la stratégie de France Télévisions, directeur de France 5 et de l’école de journalisme de l’Institut…

    #algorithmie #économie #enmi #enmi12

    • #industrie #tech_companies #FAI #infrastructure

      L’accès appartient désormais à un opérateur de téléphonie ou à un fournisseur d’accès. Les contenus appartiennent aux producteurs de contenus. Et l’interface est désormais produite par des algorithmes détenus par les acteurs majeurs de l’internet.

      et à l’inverse

      “Nous ne sommes pas dans une économie post-industrielle” estime Michel Calmejane en répondant à Bruno Patino. “Il y a bien une industrie du numérique, mais il n’y a pas d’économie du numérique. C’est la diffusion du numérique au sein des acteurs traditionnels qui déstabilise et déstructure l’économie traditionnelle. La contribution directe et indirecte d’internet à l’économie globale ne serait que de 3% selon le cabinet d’analyse Greenwich.” Certes, plus le numérique pénètre l’industrie, plus l’industrie est déstabilisée. Et bien souvent, ce sont les sociétés qui sont les plus résistantes au numérique qui s’avèrent les plus fragiles, rappelle Michel Calmejane. Souvenez-vous : en 1994 apparaissait le premier appareil photo numérique commercialisé. C’était le QuickTake d’Apple… mais en fait Apple exploitait un brevet déposé par Kodak , qui n’a pas réussi à prendre elle-même le virage du numérique.

      “Internet n’est pas un monde de réseau, mais un espace réticulaire”, assène l’iconoclaste directeur général de Colt. La fibre optique n’est pas un facteur d’attractivité de la production, insiste le spécialiste. Elle n’est qu’un accélérateur de tendance. Mettre la fibre optique à la Bourse de Paris en 1998 ne l’a pas empêché de déménager à Londres en 2008 !

      Ce que le directeur de Colt résume dans une formule-choc : “Le container a délocalisé la production. La Fibre a délocalisé les services. Le Cloud va délocaliser la consommation.”

      Pour Calmejane, il est plus important de comprendre les éléments constitutifs de la valeur liée au numérique, afin de comprendre ce qui est délocalisable et ce qui ne l’est pas et agir autrement sur les sociétés du numérique. Or, à bien y regarder, la seule chose qui n’est pas délocalisable est les réseaux physiques, qui ne représentent que 20 % de la valeur totale.

      Le problème c’est que la question de la régulation ne cesse de se complexifier ”, estime Michel Calmejane. Avec l’IPv6 et le monde des objets connectés, il ne va plus seulement falloir réguler des acteurs (allant de Google aux individus) mais peut-être va-t-il falloir réguler des actes. Chaque nouvelle adresse IP va créer automatiquement des données et des informations. Mais quel sera le statut de ces données ? Quel sera le statut des actes circulant dans un monde interconnecté ?

      Pour Calmejane nous avons un peu trois choix devant nous. Allons-nous créer un domaine public du numérique ? C’est-à-dire faut-il mettre en place une redevance d’occupation pour accéder aux adresses IP afin que les Etats captent une sorte “d’octroi numérique” ? Allons-nous considérer que les adresses IP sont un bien privé (auquel cas la collecte d’adresses IP comme la pratique l’Hadopi est illégale) ? Ou allons-nous considérer l’#internet comme un bien #commun , un bien auquel tout le monde peut accéder et qu’on gère de manière commune ?

  • Notre cerveau à l’heure des nouvelles lectures | Hubert Guillaud
    http://www.internetactu.net/2013/01/04/notre-cerveau-a-lheure-des-nouvelles-lectures

    Maryanne Wolf, directrice du Centre de recherche sur la lecture et le langage de l’université Tufts est l’auteur de Proust et le Calmar (en référence à la façon dont ces animaux développent leurs réseaux de neurones, que nous avions déjà évoqué en 2009). Sur la scène des Entretiens du Nouveau Monde industriel au Centre Pompidou, la spécialiste dans le développement…

    #économie_de_l'attention #cognition #corps #enmi #enmi12 #neurosciences

  • De la statistique aux big data : ce qui change dans notre compréhension du monde | Hubert Guillaud
    http://www.internetactu.net/2012/12/19/de-la-statistique-aux-big-data-ce-qui-change-dans-notre-comprehension-

    Lors de la dernière édition des Entretiens du Nouveau Monde industriel qui avaient lieu les 17 et 18 décembre 2012 au Centre Pompidou, le sociologue Dominique Cardon a proposé une intéressante matrice pour comprendre à la fois les limites de la réutilisation des données ouvertes et celle des “Big Data“. Nous sommes désormais confrontés à un incroyable déluge de données…

    #analyse_des_réseaux #big_data #enmi #enmi12 #opendata