Et sinon, je ne saurais trop recommander la lecture du Vertige Danois de Paul Gauguin par Bertrand Leclere qui porte un éclairage saisissant à propos des virages de Gauguin, celui de son exil au Danemark, imposé par sa femme, quand il plaque la finance pour se consacrer à sa peinture avec l’insuccès que l’on connait et comment il se retrouve à vivre chez des personnes qui le ridiculisent tous les jours (fallait-il qu’il est envie de peindre !), puis le retour en France infiniment douloureux, pauvre, contraint et forcé, et ce livre est par ailleurs écrit dans une très belle langue, tout en sondant à travers les tableaux notamment le célèbre autoportrait dans le grenier au Danemark, la correspondance et d’autres recherches historiques, à la fois les hésitations et les certitudes du peintre qui confinent à la vocation.