/2017

  • Le pivot US vers l’Asie et la balkanisation - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/10/le-pivot-us-vers-l-asie-et-la-balkanisation.html

    Les Rohingyas, nouvelle cause de l’impérialisme – deuxième partie

    Pendant les années 1990, les États-Unis ont planifié la destruction de la Yougoslavie puis construit la plus grande base militaire US au Kosovo (Camp Bondsteel), un lieu stratégique ouvrant l’accès à la Mer Caspienne riche en pétrole aux USA, et menaçant également les capacités de défense de la Russie. Afin d’atteindre ses objectifs, la CIA avait importé des combattants d’Afghanistan qui se sont livrés à un carnage de tueries et de destructions. Une campagne médiatique massive de désinformation imputa une partie des crimes des combattants appuyés par la CIA à leurs victimes – surtout des Serbes.

     

    Entre 1992 et 1995, les terroristes de la CIA ont assassiné 2383 Serbes à Srebrenica. Quand l’armée serbe bosniaque arriva enfin dans la ville, ils combattirent les terroristes. Entre cinq cents et un millier de Musulmans locaux furent exécutés. Personne ne sait combien d’entre eux étaient des terroristes.

    Les médias occidentaux ont utilisé des images d’hommes musulmans en détention pour affirmer qu’un massacre de jeunes hommes avait eu lieu. L’ignoble nettoyage ethnique de 150 villages serbes fut ignoré. L’ « Armée de Libération du Kosovo » de la CIA est accusée d’avoir massacré tout ce qui se tenait devant eux mais la « communauté internationale » a crié le mot « génocide » quand nombre d’entre eux ont été rassemblés et abattus. Les Serbes chrétiens ont été les boucs émissaires de l’Empire. Srebrenica est encore invoquée de nos jours pour justifier des « interventions humanitaires », et des activistes rohingya dans les capitales de l’Empire appellent désormais au bombardement humanitaire massif des citoyens birmans.

    Les Musulmans qui refusent de confronter de telles réalités historiques devraient se rendre compte qu’ils n’ont aucun monopole sur la souffrance ou sur la victimisation. Quand l’Empire a besoin de boucs émissaires il les trouve, quelle que soit leur religion ou leur ethnicité.

    Les patriotes birmans feraient bien d’étudier la destruction de la Yougoslavie car les états multi-ethniques comportant des divisions religieuses sont facilement écartelés quand l’impérialisme décide que des fiefs impotents sont plus aisément manipulés que des états-nations patriotiques.

    En novembre 2011, le Président Obama a déclaré que la région Asie-Pacifique était une « haute priorité » de la politique sécuritaire US.

    La politique US en Asie consiste à endiguer l’influence chinoise dans la région à travers le contrôle de l’Association des Nations d’Asie du Sud-Est (ASEAN, Association of South East Asian Nations) et l’encerclement de la Chine. Les USA possèdent déjà des bases militaires le long des côtes d’Asie du Sud-Est mais ont besoin de disposer d’une capacité de projection militaire étendue vers l’intérieur de l’Asie. L’éclatement ou la balkanisation d’états stratégiques dont la stabilité est vitale à la sécurité de la Chine servirait les intérêts géopolitiques des USA en Asie.

    Depuis que le Premier Ministre thaïlandais Thaksin Shinawatra s’est prononcé en faveur du gouvernement du Myanmar, aboutissant dans leur inclusion au sein de l’ASEAN, les sanctions US contre le pays se sont révélées futiles. Contraindre la junte militaire à accepter l’agent des renseignements US Aung San Suu Kyi, comme présidente de facto n’a pas « ouvert » le pays aux intérêts US au rythme ou à l’échelle jugée acceptable par Washington. En fait, Aung San Suu Kyi a jusqu’à présent prouvé qu’elle possède son propre esprit et elle a adopté une ligne de plus en plus nationaliste, au désarroi de ses flagorneurs libéraux occidentaux. L’icône des droits de l’homme semble avoir redécouvert ses racines asiatiques et son portrait a, par conséquent, chu des murs des salles impériales occidentales.

    Des groupes terroristes financés par les Saoudiens et appuyés par les États-Unis entendent inventer un état distinct recouvrant des parties du Bangladesh et du nord de l’État de Rakhine – ce qu’ils appellent l’Arakanistan ou République Islamique de Rahmanland, qui adhèrerait à une stricte idéologie d’état wahhabite. Un document a fait surface en 2012 signé par Amir Ilham Kamil et Farid L. Shyiad, basés à Londres, et proclamant la création d’un tel état.

    Bien que l’authenticité du document cité plus haut ne puisse être vérifiée, le concept d’un état dénommé Arakanistan a depuis quelque temps été ouvertement discuté dans les médias bangladais, ainsi que dans certains livres.

    Le Premier Ministre du Bangladesh, Sheikh Hasina, a critiqué le gouvernement britannique pour n’en avoir pas assez fait pour poursuivre en justice les terroristes islamistes recensés sur son territoire. Des critiques de la guerre contre la terreur ont mis en avant la collusion profonde et constante des services de sécurité britanniques avec des terroristes d’al-Qaeda.

    Le gouvernement de Hasina est face à un cauchemar en puissance. Il existe des rapports crédibles selon lesquelles les services secrets bangladais [DGFI, Directorate General of Forces’ Intelligence, Directoire Général du Renseignement des Forces Armées, NdT] entraînent et protègent les terroristes de l’ARSA.

    Cet entraînement serait administré conjointement avec l’ISI, les services secrets pakistanais [Inter-Services Intelligence, Renseignements Inter-Services, NdT].

    Une enclave wahhabite au Myanmar donnerait aux USA une autre base d’opérations pour des jeux de guerre géopolitiques en Asie et troublerait la politique en expansion d’Une Ceinture, Une Route et de Nouvelles Routes de la Soie chinoise. Un tel état, semblable au Kosovo, servirait les intérêts géostratégiques étasuniens puisqu’il permettrait à Washington de contrôler le Golfe du Bengale et de faire obstacle à la voie terrestre pour l’importation chinoise de pétrole du Moyen-Orient. Les USA pourraient alors bloquer l’approvisionnement pétrolier de la Chine dans le Détroit de Malacca. L’exploitation par la Chine du champ gazier de Shwe, découvert en 2004, est un autre tracas majeur pour Washington.

    Le Myanmar s’est rapproché de la Chine ces dernières années avec la construction de pipe-lines devant pomper du pétrole depuis le port en eaux profondes de Kyaukphyu sur le Golfe du Bengale vers Kunming, dans la province chinoise du Yunnan. Le port en eaux profondes de Kyaukphyu doit avoir une capacité de traitement annuelle de 7,8 millions de tonnes de cargo.

    Le projet de pipe-line pétrolier et gazier Teellong chinois, courant du Golfe du Bengale à la province chinoise du Yunnan, a été construit au prix de 2,46 milliards de dollars. Il appartient conjointement à la China National Petroleum Corporation et à la Myanmar Oil and Gas Enterprise. Il est estimé que les pipe-lines seront à terme en mesure de pomper jusqu’à 12 milliards de tonnes de pétrole par an.

    La Zone Économique Spéciale de Kyaukphyu, qui s’étend sur plus de 1 700 hectares, est un autre projet conjoint sino-birman qui vise à industrialiser la région occidentale sous-développée du pays, en particulier l’État de Rakhine. Tel que souligné dans le récent discours de la Conseillère d’État Aung San Suu Kyi à Naypyidaw, le manque de développement économique est un facteur essentiel attisant la violence ethnique et religieuse dans l’État de Rakhine.

    Naypyidaw et Moscou ont signé un accord de défense important en juin de l’année dernière. Le Ministre de la Défense du Myanmar Myint New a dit que son pays espérait renforcer ses liens militaires avec Moscou dans un avenir proche.

    La coopération avec la Russie est un obstacle aux intérêts US.

    La diplomatie russe a corroboré la version des militaires birmans concernant les événements, suite aux attaques terroristes du 25 août. À la récente réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU pour évoquer le Myanmar, l’Ambassadeur russe à l’ONU Vassily Nebenzia a dit :

    Ces derniers jours, nous avons reçu l’illustration du fait que l’ARSA [Armée Rohingya du Salut d’Arakan, NdT] est responsable du massacre de civils. Ce qui a aussi été trouvé, ce sont des caches d’armes explosives artisanales. Il existe des informations selon lesquelles les extrémistes ont forcé des membres de la communauté hindoue à quitter leurs maisons, et à migrer vers le Bangladesh voisin avec les Musulmans. En outre, il y a des informations selon lesquelles les terroristes ont brûlé des villages entiers, et ces preuves ont été confisquées aux combattants.

    Des photographies ont été confisquées aux terroristes qui devaient selon toute probabilité servir de rapports à la direction de l’ARSA ou à ses sponsors étrangers. Ces informations sont confirmées par la déclaration antérieure de Naypyidaw, qui avait dit que les instigateurs de l’éruption de violence dans l’État de Rakhine avaient pour objectif d’augmenter au maximum l’ampleur du désastre humanitaire, et d’en transférer la responsabilité au gouvernement.

    Le Président US Donald Trump a appelé à une « action rapide et forte » de la part du Conseil de Sécurité de l’ONU. Le Président français Emmanuel Macron a également accusé le gouvernement birman de génocide. La Russie a averti l’Occident de ne pas s’ingérer dans les affaires internes d’autres pays. Étant donnée la position pro-Rohingya assumée par les États-Unis, on peut suspecter une forme de soutien de la CIA en faveur des terroristes. Cependant, la réaction de l’administration Trump si l’État Islamique, d’ores et déjà actif en Arakan (Rakhine) parvient à occuper le territoire n’est pas claire. Les USA « assisteront » peut-être Naypyidaw dans la gestion des terroristes de la CIA, tout en continuant à nourrir l’insurrection en catimini.

    Fake news et « iceberg de désinformation »

    De nombreux exemples de fake news publiées par les organisations rohingya ont été démystifiés. Les exemples les plus notoires ont été des photos des suites du séisme cataclysmique de 2010 en Chine, où des moines bouddhistes avaient aidé à l’inhumation des victimes. Ces scènes tragiques furent « photo-shoppées » par des sites Internet pro-rohingya pour prétendre que des Bouddhistes avaient massacré des Rohingyas. Toutes les instances de fake news sont trop nombreuses pour être recensées ici mais la BBC a, pour une fois, fait du bon boulot pour mettre en lumière les exemples les plus connus.

    Toutefois, bien qu’ayant reconnu que des mensonges grotesques avaient été diffusés, pour étayer la théorie selon laquelle le gouvernement birman commettait un génocide contre la minorité bengalie dans l’État de Rakhine, la BBC continue d’affirmer qu’un tel génocide a vraiment lieu ; mais ils n’ont produit aucune preuve pour appuyer ces allégations.

    Peu de temps après les attaques terroristes du 25 août, le Vice-Premier Ministre turc Mehmet Simsek publia davantage de fake news à propos de massacres de Rohingyas par des Birmans, appelant la communauté internationale à intervenir. Après que le caractère frauduleux des informations ait été démontré par les autorités birmanes, Simsek fut contraint de reconnaître qu’il avait diffusé de la désinformation.

    Peu de temps après les attaques terroristes en août, l’Agence France Presse (AFP) publia une séquence vidéo de villageois birmans bouddhistes fuyant la violence, en affirmant qu’ils étaient rohingya. L’agence de presse fut pus tard contrainte d’avouer qu’elle avait menti.

    Il ne s’agissait pas du seul rapport de gens fuyant la violence et faussement étiquetés comme étant « rohingya ».

    De nombreux villageois hindous ont dit à des reporters qu’eux aussi, on les avait appelés « Rohingyas ».

    Il convient de préciser ici que « Rohingya » est un terme employé par des activistes liés à des agences et ONG basées hors du pays. Ce n’est pas un terme usité par les Musulmans bengalis pour se décrire eux-mêmes. Des Musulmans bengalis ont récemment expliqué à des reporters qu’ils ne se servent jamais du terme.

    De nombreux témoignages oculaires, y compris de personnes dont des membres de la famille ont été massacrés par les groupes terroristes, n’ont pas fait l’objet d’enquêtes par les médias de masse occidentaux.

    Une femme hindoue expliquait à des reporters birmans :

    Là-bas, ils [les terroristes de l’ARSA] sont venus, vêtus de noir, seuls leurs yeux étaient visibles.

    Puis ils nous ont attrapé ; ils avaient des bombes, des haches, des machettes, des couteaux, des balles.

    Ils nous ont maintenu d’un côté de la zone.

    Ils ont massacré les membres de ma famille l’un après l’autre. Puis quelques Musulmans ont ordonné – « tuez-les aussi. »

    Mon époux, mon beau-père, ma belle-mère et l’une de mes belles-sœurs furent massacrés devant mes yeux.

    L’un des fils de ma belle-sœur fut kidnappé par les Musulmans [terroristes de l’ARSA].

    Une fois de plus, cet atroce témoignage fut ignoré par les médias occidentaux en dépit de leurs affirmations d’empathie pour les victimes de la violence. Est-ce parce que les assassins ne s’accordaient pas au scénario de propagande éditoriale ?

    Une autre vidéo postée en ligne raconte l’histoire d’un Bouddhiste de Rakhine et de sa famille qui furent attaqués par une meute de terroristes bengalis. Il dit qu’il avait naguère eu des amis musulmans, mais qu’il n’a plus confiance en la communauté musulmane d’Arakan. Il est facile d’utiliser des termes péjoratifs pour décrire ces gens mais la haine commune croît avec chaque appel des communautés musulmanes à travers le monde pour « mettre fin au génocide des Rohingyas ». La vidéo montre l’horrible réalité du conflit ethnique, où la peur et la haine consument les âmes des hommes.

    Le gouvernement birman a accusé les ONG occidentales de collaboration avec les terroristes. Le Programme Alimentaire Mondial de l’ONU a confirmé que leur nourriture arrive entre les mains des terroristes. Et des photos ont émergé d’ONG rencontrant ces terroristes. Les ONG occidentales se font vraiment du souci pour les civils innocents… La Conseillère d’État birmane Aung San Suu Kyi a défini la propagande occidentale contre son pays comme un « iceberg de désinformation » – peut-être les paroles les plus vraies jamais prononcées par cette Lauréate du Prix Nobel.

    Source : https://ahtribune.com/world/asia-pacific/rohingya-genocide/1972-balkanisation-asia.html

    Traduit par Lawrence Desforges

    https://globalepresse.net

  • "Qui a fait tuer Sankara ? (Partie 5)– Sankara et ses ennemis : ce que disent les archives - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/10/qui-a-fait-tuer-sankara-partie-5-sankara-et-ses-ennemis-ce-que-dis

    Dans son rapport de fin de mission, en juin 1987, après plus de trois ans dans la capitale burkinabè, l’ambassadeur Jacques Le Blanc loue : « son incontestable bon sens », « son allergie à tout ce qui s’apparente à un culte de la personnalité », « sa réelle intelligence », « ses convictions humanistes », « sa curiosité intellectuelle », « sa capacité à faire marche arrière s’il s’aperçoit qu’il s’est trompé », « son souci de garder le contact avec son opinion », entre autres qualités. L’ambassadeur lui prête aussi, bien sûr, quelques défauts. Sankara ne saurait pas déléguer, s’occuperait de tout dans le détail, travaillant la nuit, sillonnant le pays le jour, essoufflant son entourage. « Il conduit son pays comme une garnison ou un corps de troupe, faisant trembler son monde par ses colères et admettant mal qu’on lui dise son fait », rapporte le diplomate. En matière de défauts, l’Afrique a connu pire… Pour décrire Sankara, un homme inquiet, constamment sur le qui-vive, cet amoureux de la parole et des idées, le diplomate écrit, non sans élégance, « il est de ces hommes qui dorment peu et qui rêvent les yeux ouverts. »

    Sankara l’incorruptible
    Jacques Foccart, qui n’est plus le « Monsieur Afrique » de l’Élysée, mais celui du Premier ministre, Jacques Chirac, réussit lui aussi à nouer de bons rapports avec Sankara. Leur premier tête-à-tête, en 1986, dure… deux heures et demie ! 

    « Le conseiller du Premier ministre pour les Affaires africaines a d’emblée établi un excellent contact avec le président Sankara qui, m’est-il déjà revenu, a été enchanté de cette première rencontre, écrit l’ambassadeur Le Blanc. Le bouillant capitaine a plus particulièrement apprécié de trouver en son visiteur, outre un ancien adepte du parachutisme, un interlocuteur direct et précis auquel il a pu se livrer avec la franchise qu’il affectionne. »

    Une problématique résolution sur la Nouvelle-Calédonie

    Entre Sankara et Foccart, on peut parler d’échange de bons procédés : le premier se chargera de téléphoner au colonel Kadhafi (pour lui expliquer la position de la France sur le conflit au Tchad). En contrepartie, il demande à Foccart de faire pression sur le président Moussa Traoré du Mali (pour lui conseiller de tenir ses troupes à une certaine distance de la frontière avec le Burkina).

    ....suite....

  • Créer le bonheur est une attribution de l’Etat - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/10/creer-le-bonheur-est-une-attribution-de-l-etat.html

    Si le terme « bonheur » n’est pas cité dans le programme d’action du gouvernement d’Ouyahia, les rédacteurs attentifs l’auraient sémantiquement remplacé par « bien-être ». Ainsi il y est dit que : « le développement de l’économie de l’énergie (…) constitue enfin, un élément principal de l’amélioration du bien-être de la population ». Cependant, le rédacteur constitutionnel, tenu par une lexicologie orthodoxe, aurait évité d’inscrire en calligraphie le « bonheur ». Les mots bonheur, joie, bien-être ou vocables synonymes ne semblent pas avoir un assentiment graphique dans le corpus constitutionnel. Juste cette phrase en préambule de la Constitution qui insinue que le bonheur social semble y avoir élu domicile. « …une société où règnent la légalité et l’épanouissement de l’homme dans toutes ses dimensions ». 

    Pourtant depuis l’émergence de ces lois solennelles, la félicité sociale et populaire a été toujours mise en valeur évidente. Ainsi, l’on retrouve dans la déclaration unanime des 13 Etats unis d’Amérique réunis en congrès le 14 juillet 1776 que « Tous les hommes sont créés égaux…. le peuple a le droit de changer, d’abolir et d’établir un nouveau gouvernement, en le fondant sur les principes et en l’organisant en la forme qui lui paraîtront les plus propres à lui donner la sûreté et le bonheur. ». La Constitution française de 1793 affirme clairement dans son article premier que « Le but de la société est le bonheur commun ». La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 confirmée par la Constitution de 1946 et de 1958 stipule « Les représentants du peuple français […] ont résolu d’exposer, dans une déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’homme, […] afin que les réclamations des citoyens […] tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous ». 

    Si les constitutions sont établies, les gouvernements installés, les lois mises en exergue, c’est que la seule finalité missionnaire des institutions qui en découlent s’encarte dans la création, la gestion et le maintien permanent de ce phénomène immatériel de faire se sentir heureux sujets ou citoyens. Mais quand la joie s’évade et le sourire quitte les cœurs, seule l’amertume s’impose et s’accouple au désespoir pour devenir un couple maudit à subir. 

    Plusieurs questionnements s’affichent et s’élèvent devant plusieurs impasses. Le pays en ses divers démembrements est-il en mesure de savoir produire des gens simplement heureux ? Il en est de même pour leur gestion laquelle ne doit passer que par l’obligation de rendre en cible attentionnée la jubilation à celles et ceux qui ne l’ont plus. Il suffit d’un petit rien pour faire sourire un homme. Un accueil ordinaire pour obtenir sa paperasse, une petite gentillesse pour transformer une mauvaise humeur en politesse. Le citoyen ne cherche pas de câlins ou des gliglis. Il ne veut pas de clowns. Un p’tit motif pour sourire et une cause pour ne pas mourir bête. Juste de l’impulsion et des égards. A quoi sert la montée sur ses chevaux, bomber son torse ou sentir ses excréments lorsqu’on est condamné un jour de descendre du piédestal et revenir se moudre anonymement dans la masse ? Alors ne vaudrait-il pas mieux créer et donner du bonheur pour l’avoir un jour en fin de course ? 

    C’est à juste titre quand l’on entend se dire que le manager, l’authentique, le capable est celui qui sait donner de la passion au laboureur et de la substance à la semence. La mauvaise mine et la réclusion ne sont-elles pas les parents pauvres des modiques et des craintifs ? L’assurance chez un gouverneur demeure ainsi à l’éternelle estampille de son gabarit. Le citoyen dans ses rapports sociaux, qui n’est ni soumis, ni à-plat-ventriste, croit toujours servir debout son Etat. Il se place volontiers pour servir l’Etat et pas plus. Que dire de ces maires, de ces responsables de niveau, de ces mal-élus ou mal-nommés fraîchement enjolivés, de ces nouveaux apparatchiks, de ces tenanciers d’ascenseurs ? 
                                                          Par El Yazid Dib

    http://www.lequotidien-oran.com

  • Le syndrome séparatiste - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/10/le-syndrome-separatiste.html

    Carles Puigdemont vient de proclamer “le droit de la Catalogne à l’indépendance” sous les applaudissements des élus régionaux. L’expérience historique enseigne pourtant que ce genre d’aventure se termine rarement dans l’allégresse. Arraché à la Serbie à coups de B52, le Kosovo a proclamé son indépendance en 2009. Sous perfusion de l’UE et de l’OTAN, cet Etat-fantoche a été livré par l’émissaire onusien Bernard Kouchner à une clique mafieuse, l’UCK, qui doit son impunité à cette rente géopolitique. En attendant, la Serbie a été bombardée et dépecée. Quant à la population du Kosovo, elle ne tire aucun avantage d’une indépendance qui a fait de nombreuses victimes.

    Voilà pour l’Europe. Mais en Afrique, c’est pire. La sécession du Sud-Soudan parrainée par Washington a provoqué un désastre sans précédent. D’une pauvreté inouïe, dévasté par la guerre civile, ce nouvel Etat n’a plus que ses yeux pour pleurer. Les multinationales convoitaient ses richesses minières et pétrolières, le Département d’Etat voulait affaiblir le gouvernement de Khartoum, les dirigeants des ethnies méridionales rêvaient d’indépendance, c’était l’équation gagnante ! Hélas le rêve est devenu cauchemar, et les morts se comptent par dizaines de milliers. Kosovo, Sud-Soudan : décidément le séparatisme, lorsqu’il parvient à ses fins, peine à offrir des lendemains qui chantent.

    On répliquera sans doute que l’indépendance du Kurdistan irakien pourrait faire la démonstration inverse. Ce peuple sans Etat, floué par l’inique traité de Lausanne (1923), prendrait alors une revanche historique ! C’est bien le projet du PDK dirigé par le clan Barzani, mais il y a loin de la coupe aux lèvres. Ni l’Irak, ni l’Iran, ni la Turquie n’accepteront ce démembrement d’un Etat souverain, fût-il appuyé en sous-main par le puissant protecteur US. Quant à l’alliance avec Israël, on se demande si les Kurdes réalisent que Tel Aviv les soutient comme la corde soutient le pendu. Prudents, les Kurdes syriens dialoguent de leur côté avec Damas, qui s’est dit prêt à négocier une fois scellé le sort de Daech.

    Véritable cas d’école, la situation des Kurdes syriens illustre l’impasse du séparatisme. Car si d’aventure ils décidaient de proclamer leur indépendance, ils ouvriraient les portes de l’enfer. Pris en tenailles entre les forces turques et syriennes, cet Etat non viable d’1,5 million de Kurdes serait rapidement rayé de la carte. Sans doute ont-ils fini par comprendre que l’autonomie kurde n’est négociable qu’à condition de renoncer au séparatisme et que leur avenir est d’appartenir à une Syrie souveraine et réconciliée. Mais comme au Kosovo et au Sud-Soudan, les velléités séparatistes sont manipulées par des puissances qui ont intérêt à déstabiliser les Etats souverains. Le sort des Kurdes dans la région est entre leurs mains, et ils auraient tort de le confier à leurs faux amis impérialistes.

    Le séparatisme, au fond, est un syndrome qui atteint des populations blessées par l’histoire à qui de faux médecins inoculent de faux remèdes. Les Catalans qui rêvent d’indépendance ont sans doute de bonnes raisons d’en vouloir au gouvernement central espagnol. Ils ont légitimement conservé la mémoire des années noires de la répression franquiste. Mais l’Espagne de 2017 n’est pas franquiste, et la sécession de la Catalogne la déstabiliserait, la blesserait. Violer la loi de l’Etat espagnol, qui est un Etat souverain, n’est pas un acte anodin. Le séparatisme catalan porterait un coup redoutable à la souveraineté nationale en Europe du Sud, et ce sont les “peuples d’Espagne” qui en feraient indistinctement les frais.

    Région développée qui pèse 19% du PIB espagnol, la Catalogne n’est pas le Kosovo. Nourri par la mémoire historique et l’irrédentisme culturel, son séparatisme ne manque pas de panache. Mais il ne faut pas se raconter d’histoires, c’est aussi un égoïsme de riches. Les dirigeants de la Catalogne s’imaginent que sa puissance économique irriguera sa souveraineté politique. Une fois libéré du fardeau espagnol, soulagé du poids de la solidarité nationale, le dynamisme catalan fera des prodiges ! C’est un secret de polichinelle, que même l’extrême-gauche ne peut ignorer : la bourgeoisie locale entend tirer profit de l’indépendance pour instaurer un modèle néo-libéral. Il n’est pas sûr que les jeunes et les ouvriers partagent ce projet, et on compte sans doute sur l’illusion lyrique du 10 octobre pour résoudre toutes ces contradictions.

    Mais ce n’est pas tout. Les dirigeants de Barcelone veulent quitter l’Espagne sans quitter l’UE, ils veulent fonder une “nouvelle nation en Europe”, mais ce projet n’a aucun sens. Car si l’UE acceptait l’adhésion d’un Etat sécessionniste, elle signerait son arrêt de mort. Il est vrai que les européistes ont plus d’un tour dans leur sac, et que certains rêvent d’un démembrement des Etats-nations au profit des Euro-régions. Mais ce serait faire l’aveu que l’UE est une machine à broyer les Etats souverains, tandis qu’elle survit péniblement en accréditant la fiction inverse. Le jour où une région sécessionniste est admise dans l’UE, qui pourra encore nier que l’UE sert à évider la souveraineté nationale par le haut tout en la faisant imploser par le bas ? Le syndrome séparatiste, en frappant l’Europe, aura-t-il pour vertu de faire tomber les masques ?

    Bruno Guigue

    Illustration : Rodrigo Acevedo Musto

    Source : infobae.com

    La source originale de cet article est Mondialisation.ca
    Copyright © Bruno Guigue, Mondialisation.ca, 2017

  • Israël bataille contre une liste d’entreprises impliquées dans la colonisation - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/10/israel-bataille-contre-une-liste-d-entreprises-impliquees-dans-la-

    Par René Backmann

    Malgré l’opposition des États-Unis et d’Israël, l’Onu s’apprête à publier une liste des entreprises internationales qui contribuent, directement ou non, à la colonisation des territoires palestiniens. Cinq groupes français sont concernés.

    Le diplomate jordanien Zeid Ra’ad Zeid al-Hussein, haut-commissaire aux Droits de l’Homme des Nations Unies, a adressé il y a une dizaine de jours une lettre à près de 150 entreprises internationales pour leur annoncer qu’elles allaient figurer dans la liste noire des groupes présents dans les territoires palestiniens occupés de Cisjordanie et Jérusalem-Est. La constitution de cette base de données a été décidée en mars 2016 par le Conseil des Droits de l’Homme de l’Onu. Il s’agit de recenser les sociétés impliquées dans la construction et le développement des colonies israéliennes. Illégale au regard du Droit international, condamnée par de multiples résolutions des Nations Unies, cette entreprise de colonisation, en opposition ouverte au Droit des Palestiniens à l’autodétermination, est considérée par l’Onu et de nombreux pays comme un obstacle majeur au règlement du conflit israélo-palestinien. En dressant cette liste, l’Onu indique qu’elle ne se contente plus de dénoncer des violations impunies et de dire le Droit. Elle entend placer les États et les entreprises face à leurs responsabilités : être ou ne pas être complice de la colonisation illégale de la Palestine.

    Cette « liste noire », qui a été communiquée fin septembre au ministère israélien des Affaires étrangères, contiendrait pour le moment une trentaine de sociétés américaines (parmi lesquelles Coca-Cola, Caterpillar, TripAdvisor, Airbnb), un fort contingent de sociétés israéliennes (dont les bus Egged, les banques Hapoalim et Leumi, le fabricant de systèmes de sécurité Elbit, la compagnie nationale des eaux Mekorot, le géant des téléphones Bezeq, le laboratoire pharmaceutique Teva). Elle devrait contenir aussi des sociétés allemandes, sud-coréennes, norvégiennes. Elle risque également de comporter un certain nombre d’entreprises françaises. À commencer par cinq grands groupes financiers (les banques BNP-Paribas, Société Générale, Crédit Agricole, BPCE et la compagnie d’assurances Axa). Ceux-ci figuraient déjà dans un rapport sur « Les liaisons dangereuses des banques françaises avec la colonisation israélienne » publié en mars dernier par huit organisations, dont la CGT, la Ligue des Droits de l’Homme et le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement.

    Fondé sur l’analyse du cabinet néerlandais Profundo, spécialiste du secteur financier, ce rapport que Mediapart avait analysé (lire ici l’article paru le 29 mars) et dont nous avions publié le texte intégral,établissait les liens multiples entre les groupes français et les nombreuses firmes israéliennes qui ont activement participé à l’intensification de la colonisation depuis les accords d’Oslo, en 1993. En un quart de siècle, cette stratégie a porté le nombre de colons en Cisjordanie et à Jérusalem-Est de 268 000 à près de 650 000, détruisant toute possibilité de créer un État palestinien viable. Désignés par le rapport, les cinq groupes français ne peuvent nier ni leur présence active, abondamment documentée, ni le fait que cette participation à la colonisation était en contradiction évidente avec les engagements qu’ils indiquaient avoir pris en matière de Droits Humains. Ils ne pouvaient pas plus ignorer que cette collaboration avec les firmes israéliennes constitue une violation répétée du Droit international. Selon la IVème Convention de Genève de 1949 relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre, « le transfert de civils dans le territoire occupé par la puissance occupante est interdit ». Ce que rappelait aussi la résolution 2 334 adoptée le 23 décembre 2016 par le Conseil de sécurité de l’Onu, avec – fait exceptionnel – l’aval des États-Unis qui n’avaient pas opposé leur veto.

    « La colonisation des territoires palestiniens occupés depuis 1967, rappelait ce texte après nombre d’autres, n’a aucune validité légale, constitue une violation flagrante du Droit international et un obstacle majeur à la mise en œuvre de la solution à deux États et d’une paix complète, juste et durable. » La même résolution demandait, en outre, « à tous les États de faire une distinction dans leurs échanges, en la matière, entre le territoire de l’État d’Israël et les territoires occupés depuis 1967 ». Pourtant, depuis la publication de ce rapport il y a six mois, aucun des groupes français visés n’a amorcé le moindre mouvement de désengagement. Ce qui a amené, le 9 août dernier, la ministre palestinienne de l’Économie, Abeer Odeh, à écrire aux patrons des cinq groupes (Frédéric Oudéa pour la Société Générale, François Pérol pour la BPCE, Philippe Brassac pour le Crédit Agricole, Jean-Laurent Bonnafé pour BNP-Paribas et Thomas Buberl pour Axa) pour leur rappeler que les entreprises « ont le devoir de respecter les Droits de l’Homme » (lire la lettre adressée à Frédéric Oudéa et celle à Thomas Buberl).

    Invitant chacun des groupes français à revoir leurs liens économiques et financiers, Abeer Odeh, qui est passée par la Banque mondiale avant de devenir ministre, rappelle qu’en vertu de leurs propres engagements publics en matière d’éthique des affaires, ces groupes sont tenus au respect des Droits de l’Homme. Elle estime que les liens actuels avec les banques israéliennes et les autres institutions opérant dans les territoires occupés palestiniens sont incompatibles avec leur vision du monde, mais aussi avec la loi. Elle demande à chacun des cinq patrons de « mettre un terme aux opérations et à la coopération » avec les entreprises partenaires israéliennes. Cette offensive de la ministre de l’Économie avait été précédée par l’envoi, le 1er août, d’une lettre du secrétaire général de l’OLP et principal négociateur palestinien Saeb Erekat à Jean-Yves Le Drian (lire le document, en anglais, ici). Après l’avoir félicité pour sa nomination au Quai d’Orsay, Saeb Erekat rappelle au nouveau ministre des Affaires étrangères les liens multiples qui existent aujourd’hui entre cinq groupes français et au moins 28 entreprises impliquées « dans la poursuite et l’expansion des colonies israéliennes illégales ou dans l’exploitation des ressources naturelles palestiniennes ».

    L’offensive israélo-américaine
                                         Rappelant au ministre que la France a voté la résolution 2 334 du Conseil de sécurité, qu’elle est l’une des « hautes parties contractantes de la IVème Convention de Genève qui interdit le transfert d’une partie de la population civile d’une puissance occupante dans le territoire qu’elle occupe », qu’elle est engagée par les directives européennes de 2013 qui prohibent les relations financières avec les territoires occupés, le négociateur palestinien relève que « la France ne reconnaît pas la souveraineté d’Israël sur les territoires occupés depuis 1967 ». Il demande à Jean-Yves Le Drian de mettre en œuvre une politique destinée à « décourager » les entreprises françaises de nouer des liens avec le régime israélien de colonisation. À ce jour, le Quai d’Orsay n’a toujours pas répondu à cette lettre. C’est d’autant plus surprenant, sinon discourtois, que ce courrier était accompagné d’une « note verbale », un document diplomatique qui, selon les usages, implique normalement une réponse. Cette désinvolture du gouvernement français semble confirmer que sous Emmanuel Macron comme sous François Hollande, Paris n’entend pas s’associer à ce qui pourrait apparaître comme une offensive visant à sanctionner Israël. Les dirigeants français devront cependant clairement choisir leur camp lorsqu’il s’agira de décider, dans le cadre des Nations Unies, si la liste doit être rendue publique ou non.

    En principe, la « liste noire » des entreprises complices de la colonisation devrait être arrêtée et publiée en décembre. Mais depuis des mois, le gouvernement israélien et surtout l’administration Trump ont lancé une offensive diplomatique d’envergure pour torpiller cette initiative. En 2016, déjà lorsque le Conseil des Droits de l’Homme avait décidé l’établissement de cette liste, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou avait accusé cette instance d’être devenue « un cirque anti-israélien ». Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Emmanuel Nahshon, avait même affirmé dans un tweet que le Conseil avait « un besoin urgent de se faire soigner mentalement ». Composé de 47 États, renouvelables par tiers chaque année, et actuellement présidé par le diplomate salvadorien Joaquin Alexander Maza Martelli, le Conseil des Droits de l’Homme est, avec l’Unesco, l’une des bêtes noires d’Israël au sein du système des Nations Unies. La stratégie israélienne est simple : présenter cette liste comme un premier pas vers le boycott de toutes les entreprises israéliennes, qu’elles collaborent ou non à l’entreprise de colonisation. Boycott qui relève, selon Netanyahou et ses alliés, de l’antisémitisme.

    En Israël, un comité interministériel spécial comprenant les ministres des Affaires étrangères, des Affaires stratégiques, de la Justice et de l’Économie a même été mis en place pour tenter d’empêcher la publication de la liste. Avec l’élection de Donald Trump, qui se présente en premier défenseur d’Israël, l’offensive a reçu un renfort de taille. La liste noire est « la dernière d’une longue série d’actions honteuses » du Conseil des Droits de l’Homme, déclarait en juin dernier Nikki Haley, ambassadrice des États-Unis à l’Onu. Forte de ce soutien, la vice-ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Hotovely, pour qui « toute la terre, de la Méditerranée au Jourdain appartient à Israël », accusait l’Onu, il y a un mois, de « jouer avec le feu », et menaçait : « Plus les Nations Unies agiront contre Israël, plus leur budget y perdra. Ces activités les frapperont comme un boomerang. Israël et les États-Unis travaillent ensemble à un plan qui mettra un terme au préjugé anti-israélien de l’Onu. Le Conseil des Droits de l’Homme des Nations unies est la plus hypocrite des arènes, c’est là que la révolution doit commencer. »

    Mais de l’aveu même de ses promoteurs, cette offensive israélo-américaine rencontre de sérieux obstacles. En août, Heather Nauert, porte-parole du département d’État, admettait que l’initiative des deux pays pour priver de ressources financières les experts chargés de dresser la liste avait échoué. Selon des sources israéliennes officielles mais anonymes, citées fin septembre par le quotidien Haaretz, le bureau des Affaires stratégiques du ministère israélien de l’Économie a appris qu’un certain nombre d’entreprises étrangères ont déjà répondu au haut-commissaire aux Droits de l’Homme en annonçant qu’elles ne renouvelleront pas les contrats signés avec des firmes israéliennes et n’en concluront pas de nouveaux. Le gouvernement israélien a déjà pris contact avec certaines d’entre elles en faisant valoir que la liste, même si elle est publiée, ne comporte aucune obligation. Il a aussi mis en garde plusieurs gouvernements étrangers contre toute utilisation de la « liste noire » : cela s’apparenterait à un boycott d’Israël. Les mois qui viennent diront si, en cumulant menaces et chantage à l’accusation d’antisémitisme, les États-Unis et Israël finiront par empêcher la publication officielle de la liste par l’Onu. Et quelle position publique la France adoptera dans cette affaire, alors qu’Emmanuel Macron a affirmé, en juillet, que l’antisionisme est « la forme réinventée de l’antisémitisme » !

    Reste une question : comment s’explique le retrait des entreprises qui ont déjà informé l’Onu de leur décision ? Brutale prise de conscience des violations du droit ? Peu probable. Pragmatisme et prudence stratégique ? Plus vraisemblable. Aucun PDG n’a envie de voir son entreprise figurer dans une liste noire. Surtout si la présence sur cette liste peut mettre en péril des opérations ou des projets dans un pays riche et puissant du monde arabo-musulman, hostile à Israël.

    (Illustration : Derrière le mur, la colonie de Gilo. ©Pierre Puchot)

    mediapart.fr

    http://altermonde-sans-frontiere.com/spip.php

  • LA SCIENCE MODERNE, ATHÉISTE OU THÉISTE ? - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/10/la-science-moderne-atheiste-ou-theiste.html

    Peut-on croire sans être crédule ? Il s’agit là d’une question récurrente en Occident, où l’on est habitué à opposer foi et raison. Pourtant, un œil attentif ne manquera pas d’observer que ce divorce entre croyance et intelligence est propre à la culture occidentale. Dans aucune autre civilisation, il n’a atteint de telles proportions. Dans aucune autre culture, la religion n’a autant été synonyme d’obscurantisme, c’est-à-dire de la négation de la faculté de l’homme à peser et à juger par lui-même.

    Les fondements de cette pensée ont été jetés au dix-huitième siècle, dit des Lumières. À cette époque, les intellectuels et les philosophes ont insufflé un formidable mouvement d’émancipation vis-à-vis des autorités ecclésiastiques, opérant une délégitimation de l’influence du religieux sur la sphère intellectuelle ; une véritable révolution en somme, inédite dans l’histoire de l’humanité, et dont les conséquences culturelles sont encore perceptibles trois siècles plus tard.

    L’approche critique de cette période a été très peu réalisée, car cette révolution a toujours été présentée comme une victoire de l’homme sur l’irrationnel. Bien que le contexte de cette émancipation ait été celui d’un occident malade de son judéo-christianisme, sans nulle référence, à ce moment-là, aux autres religions ou cultures du monde, cette opposition entre foi et raison a été généralisée à l’ensemble des croyances de l’humanité. C’est le phénomène même de la foi qui a été remis en cause, comme si la moindre pensée religieuse n’était plus que l’expression de la faiblesse de l’homme, de sa peur de l’inconnu.

    La question est de savoir si cette pensée “révolutionnaire” n’a pas été trop radicale, voire extrémiste dans ses conclusions, au point d’ériger des barrières contre toute forme de pensée, dès lors qu’elle était religieuse ou même simplement métaphysique. Il s’agit bien là d’une question fondamentale, puisqu’elle touche au sens de l’existence, de la vie.

    A l’aube du nouveau millénaire, l’ensemble du monde est confronté à de nombreuses crises, écologiques, sociales, politiques, économiques, éthiques… tous en conviennent. Pourtant, les sciences et les techniques sont le domaine d’une évolution proprement vertigineuse. Le paradoxe est de plus en plus marqué entre la science et les connaissances techniques d’une part et l’essoufflement du système qui les engendre d’autre part.

    La question “Où va-t-on ?” revient en force, mettant en perspective les transformations frénétiques d’une société chaque jour davantage mondialisée, composée d’individus désorientés. L’évolution n’est plus maîtrisée, car elle n’est plus conduite que par des découvertes technologiques, sans véritable souci des facteurs socioéconomiques, sociétaux, psychologiques… en un mot tout simplement humains.

    En même temps, et pour d’autres raisons, la question de Dieu est de nouveau d’actualité. En effet, le monde scientifique se trouve plus que jamais confronté à l’extraordinaire organisation de l’univers, de la vie, de l’homme… On sait désormais, et de manière scientifique, que l’univers se trouve avoir précisément, dès l’origine, les propriétés nécessaires pour que nous existions et pour que nous puissions l’appréhender.

    La question d’un Principe Créateur, d’une Cause Première, intelligente et lucide, se pose désormais scientifiquement. Mais l’envisager de manière réflexive est lourd de conséquences. Cela nous entraîne à nouveau dans une véritable révolution culturelle, remettant en cause des postulats vieux de plus de deux siècles.

    Je vais résumer quelques théories scientifiques et leur portée philosophique, ainsi que certains faits, désormais établis scientifiquement, et leur conséquence logique sur notre compréhension du monde. J’entends par là faire la démonstration que l’ensemble de notre Univers est musulman : soumis-pacifié à Dieu, et qu’il témoigne qu’il est créé et agencé par Dieu L’Unique, sans associé. Tout un chacun pourra vérifier l’authenticité de chaque fait que j’avance. Je développerai mon propos en citant plusieurs travaux et découvertes d’illustres scientifiques. Les savants théistes ne cessent de rappeler au monde entier que ces découvertes scientifiques convergent toutes pour témoigner de l’existence d’Un Principe Créateur et Organisateur que nous, croyants, appelons Dieu. C’est ce rappel que j’essaie de transmettre à mon tour.

    « Dis : “Est-ce que vous avez vu s’il [le Qorân] était de Chez Dieu ! Puis vous avez dénigré par lui ? Qui est plus-égaré que quiconque est en un déchirement lointain ?” 52 Nous leur ferons Voir Nos Signes[1] en les horizons et en leurs êtres, jusqu’à ce que s’explicite pour eux qu’il est certes le vrai ; ou n’a-t-il suffi par Ton Maître qu’Il Est certes sur toute chose Témoin ? 53 Ne sont-ils certes en tergiversation de la Relance de Leur Maître ? N’Est-Il certes par toute chose Cernant ? 54 »[2]

    L’Europe a vécu pendant des siècles sous le joug de la pensée unique et de l’Inquisition, qui ne fut abolie définitivement, en Espagne, qu’en 1834. Formuler une idée nouvelle ou déclarer une opinion contraire à la religion régnante exposait alors ses auteurs aux pires persécutions et très souvent à la mort. Après sept siècles de présence musulmane en Espagne et quatre en Sicile, il ne reste aucun autochtone musulman dans ces lieux, au point qu’au début du vingtième siècle, ne demeuraient plus en Europe que des populations chrétiennes et une minorité juive rescapée. Et encore, une grande partie de celle-ci fut pratiquement exterminée pendant la deuxième guerre mondiale. Nulle part ailleurs sur la planète, et dans aucune autre civilisation, ce degré de répression de la différence et de la liberté de pensée et de croyance n’a été atteint. En Chine, en Inde, au Moyen-Orient, en Afrique et ailleurs, persistent à coexister, dans le même pays, plusieurs communautés ethniques et religieuses. Au dix-huitième siècle, les Américains du Nord, plus que se dégager de l’emprise économique et politique de la couronne britannique, voulaient s’affranchir d’un système séculaire opprimant et oppressant la liberté.

    La science et la philosophie modernes débutent en Europe avec, entre autres, Galilée (1564-1642), Johannes Kepler (1571-1630), René Descartes (1596-1650), Blaise Pascal (1623-1662), Isaac Newton (1643-1727), Edmund Halley (1656-1743), David Hume (1711-1776), Emanuel Kant (1724-1804), Antoine Lavoisier (1743-1794), Friedrich Hegel (1770-1831), Carl Gauss (1777-1855), Charles Darwin (1809-1882), Karl Marx (1818-1883), Louis Pasteur (1822-1895)… Dans leur sillage, l’intelligentsia européenne du dix-huitième et du dix-neuvième siècle commença par réclamer des réformes politico-sociales, puis par se prévaloir des connaissances “scientifiques” de l’époque, pour abattre un système ecclésiastique obscurantiste et étouffant.

    Ces élites, qui n’avaient de concept de Dieu qu’à travers le Christianisme ou le Judaïsme, pensaient que si la Bible, parsemée d’inexactitudes scientifiques, était démystifiée et désacralisée, alors le principe de l’existence de Dieu disparaîtrait. Beaucoup croyaient que l’Univers, avec sa mécanique céleste, n’était pas plus grand que la Voie Lactée, qu’il était éternel et immuable, qu’il avait toujours existé et existerait toujours. Quant à la vie, on croyait qu’elle pouvait émerger spontanément de la matière inerte, sous l’effet de facteurs physico-chimiques. Ainsi, pour beaucoup, tout ce qui constitue l’Univers et s’y constitue est le produit du hasard.

    Les balbutiements de la science à ses débuts, ajoutés à la persécution ecclésiastique en Europe, durant des siècles, vont produire un contrecoup qui se perpétue jusqu’au vingt-et-unième siècle. C’est à partir de la théorie de l’évolution de Darwin, de la dialectique de Hegel et du matérialisme dialectique de Marx que l’athéisme va prendre la forme d’un système idéologique. Désormais, et depuis plus de cent ans, prétendument sous couvert de la science, l’athéisme érigé en système est utilisé pour formater l’humanité à son image, par le truchement de l’éducation, des médias et de tous les moyens possibles de communication et d’information. C’est un fait, le lavage de cerveau athéiste est tel qu’aujourd’hui, la majorité des êtres humains pense que science et foi sont opposées. Consommer, acquérir des biens matériels, boire, manger, prendre du bon temps, se distraire, sont devenus les principales valeurs de la vie de l’homme. La réflexion sur la création des cieux et de la terre, sur “pourquoi je suis, je vis et je meurs”, tout cela est devenu secondaire, et même anormal pour certains.

    Peu de gens savent aujourd’hui que la plupart des scientifiques de notre temps sont croyants, et que le sont devenus beaucoup de ceux qui étaient athées. Cela, on s’abstient, sciemment, de trop le divulguer. Il faut dire aussi que certains de ces scientifiques préfèrent rester discrets par souci pour leur carrière. En effet l’establishment athée a remplacé celui de l’Eglise, et c’est désormais lui qui fait la pluie et le beau temps. Malheur à ceux qui le contestent, ils sont “excommuniés”, vilipendés, dénigrés et muselés si possible.

    Et pourtant Dieu existe bien, et les découvertes scientifiques dans tous les domaines le prouvent chaque jour davantage. Mieux encore, nous pouvons, aujourd’hui plus que jamais, affirmer que ces preuves de l’existence de Dieu sont scientifiquement irréfutables. De fait, la science moderne est beaucoup plus favorable au théisme qu’à l’athéisme. Je dis bien au théisme, qui consiste à admettre l’existence d’un Dieu unique vivant et personnel comme cause transcendante du monde. Mais tout cela aussi on s’abstient, sciemment, d’en informer le grand public, sinon par bribes.

    À la fin du dix-neuvième siècle et durant la première partie du vingtième, beaucoup pensaient que l’Univers était éternel et immuable. Ce modèle cosmologique est appelé “théorie de l’état stationnaire”. Malgré tous les efforts et l’acharnement des théoriciens pour améliorer et maintenir cette théorie, car elle permet de sous-entendre que, l’Univers ayant toujours existé, il n’a donc pas besoin de créateur, de nombreuses découvertes, parmi lesquelles la forme de corps noir[3] du fond diffus cosmologique[4], ont démontré les inexactitudes de ce modèle. Certains persistent à penser que l’Univers est un immense système fermé, qu’il constitue tout ce qui existe à partir de la matière et de l’énergie. Ils avancent comme argument le premier principe de la thermodynamique, le principe de conservation de l’énergie, selon lequel il résulte que la matière et l’énergie ne peuvent être créées ni détruites mais uniquement réarrangées.

    Mais cet argument n’en est pas un, sauf si on fait abstraction du deuxième principe de la thermodynamique selon lequel, avec le temps, tout système isolé se désorganise inévitablement et irréversiblement. Alors comment se fait-il donc que l’Univers ne soit pas dans un état de chaos et de désordre thermodynamique ? La réponse est que l’Univers a dû commencer dans un état entropique extrêmement faible, à un temps précis dans le passé, et depuis, le régulateur de la thermodynamique s’est mis en marche. Ce qui veut dire que le premier principe de la thermodynamique, s’il est confirmé, ne s’applique que depuis la création de l’Univers, à l’intérieur de celui-ci, et non à son origine.

    « Ou ceux qui ont dénigré n’ont-ils vu que certes les cieux et la terre étaient compacts ? Alors Nous les avons Disloqués, et Nous avons Formé de l’eau toute chose vivante ; est-ce qu’alors ils n’assurent (ne croient) ? 30 »[5] ; « Et le ciel Nous l’avons Édifié par des mains, et certes Nous Sommes assurément Amplifiant 47 »[6] ; « Puis Il S’est Ajusté vers le ciel, et il est fumée, alors Il a Dit, pour lui et pour la terre : “Rapportez-vous de gré ou contraints” ; ils ont dit : “Nous nous sommes rapportés obéissants” 11 »[7] ; « Le soleil ne rejaillit pour lui de saisir la lune, et la nuit n’est précédant l’ajourage, et chacun en une orbite, ils naviguent 40 »[8

    Aujourd’hui, la très grande majorité des scientifiques admet que l’Univers a eu un commencement, et qu’avant n’existaient ni le temps, ni l’espace, ni la matière, ni l’énergie, ni quoi que ce soit ; il n’y avait “rien”. Brusquement, voici que l’Univers commence, apparaît et évolue… Certains avancent la mécanique quantique pour dire qu’au commencement il y avait de l’énergie, des particules… et que tout, y compris l’information, a été produit à partir de cela. Si la mécanique quantique nous apprend qu’une particule peut apparaître de rien, on appelle cela les “fluctuations quantiques du vide”, ces fluctuations se produisent à partir des lois quantiques ; celles-ci préexistent donc aux fluctuations.

    Les lois de la mécanique quantique contiennent l’information de la formation d’une particule, de sa transformation en une autre ou de sa destruction. L’énergie et les particules ne sont pas à l’origine de l’information, l’inverse est juste. L’Univers a donc commencé avec l’information, les lois de la physique, de l’énergie, des particules… D’autres[9] concluent, hâtivement et grossièrement, que l’Univers est apparu grâce aux lois de la physique : par exemple, du fait que la loi de la gravité existe, l’Univers aurait pu se créer lui-même à partir de rien.

    En outre, si l’information est en effet à la base de tout[10], cela dit le chiffre 1 ne produit rien ; la loi arithmétique 1 + 1 = 2 m’explique que si, par exemple, je cause l’addition de 1 livre + 1 livre, j’obtiens 2 livres, mais si je ne cause pas l’action de réunir 2 livres, la loi arithmétique seule ne peut la causer. Les lois mathématiques qui permettent d’expliquer, et donc de prédire, des phénomènes naturels ne les créent pas. Pareillement, la loi de la gravité, qui n’explique pas même la gravité, ne crée pas la gravité ou la matière dans laquelle la gravité opère. Elle crée donc encore moins l’Univers.

    Les lois de la physique ne créent rien d’elles-mêmes, elles montrent les relations entre les faits une fois introduits par une cause. Une voiture existe et roule sur une route grâce aux lois de la physique, mais celles-ci n’ont créé ni la voiture ni la route. Les lois de la physique ont été créées par une volonté intelligente et lucide, de même que la voiture et la route. Et il faut une volonté intelligente et lucide pour concevoir, démarrer et conduire une voiture correctement sur une route. Il en est de même pour déterminer les équations et déclencher et conduire la formation et l’évolution du monde.

    Depuis la découverte d’une vingtaine de nombres fondamentaux en physique atomique, les observations en astronomie et en physique quantique nous montrent que l’Univers possède une organisation si complexe qu’elle donne le vertige. Ces nombres, qui sont des constantes cosmologiques, nous décrivent les paramètres de base ainsi que les caractéristiques de notre Univers. On a réussi à déterminer les valeurs de chacun de ces nombres fondamentaux, comme la force de la gravité, la force du champ électromagnétique… Ces valeurs sont équilibrées, ajustées et précises à la perfection.

    Aujourd’hui, il est clairement établi que les lois de la physique se devaient d’être très spécifiques, ajustées et précises, pour permettre l’évolution de l’Univers et l’émergence de la vie. Il est impossible d’attribuer au hasard l’extrême précision du choix des conditions initiales à l’existence de l’Univers. Il est évident qu’une volonté intelligente et lucide a présidé à l’ajustement de ces paramètres. Ainsi la précision requise, à la fin de l’ère de Planck, pour le réglage de la densité de l’Univers, était de 10-60, qui est équivalente à la précision d’un archer qui atteindrait, avec sa flèche, une cible de 1 cm2, placée au bout de l’Univers à environ quatorze milliards d’années-lumière[11].

    « Et l’écrit a été Posé, alors tu vois les criminels préoccupés de ce qui est en lui, et ils disent : “Ô malheur à nous ! Qu’a donc cet écrit, il n’omet ni petite et ni grande qu’il ne l’ait recensée ?” Et ils ont trouvé ce qu’ils ont œuvré présent ; et Ton Maître n’obscurcit aucun 49 »[12] ; « Certes Nous, Nous Vivifions les morts et Nous Inscrivons ce qu’ils ont fait devancer et leurs vestiges ; et toute chose, Nous l’avons Recensée, en un au-devant explicite 12 »[13] ; « Pour qu’il sache que déjà ils ont fait parvenir les Envois de Leur Maître ; et Il a Cerné par ce qui est devers eux, et Il a Recensé toute chose, nombrée 28 »[14] ; « Et toute chose Nous l’avons Recensée, un écrit 29 »[15] ;« Assurément déjà Il les a Recensés et les a Dénombrés, nombrément 94 »[16]

    « Le soleil et la lune par calcul 5 »[17] ; le premier est à près de 150 millions de km de la terre, la seconde est à près de 400 000 km de celle-ci. 400 fois plus proche et 400 fois plus petite que le soleil, la lune, brillamment positionnée et dimensionnée, nous cache entièrement le soleil lors des éclipses totales de celui-ci. Ces rapports donnent l’impression à nos yeux que les deux disques, solaire et lunaire, ont la même taille.

    Penser que ce sont des coups de chance successifs qui seraient à l’origine de l’existence de l’Univers et de nous-mêmes, c’est comme croire qu’on peut gagner au loto systématiquement à chaque tirage, toutes les secondes, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sans interruption, durant quatorze milliards d’années. Faute de pouvoir expliquer ces ajustements extrêmement précis des lois de la physique par le simple fait du hasard, certains avancent la théorie des cordes ou l’idée qu’il existe plusieurs, voire une infinité d’Univers, dont le nôtre, chacun de ceux-ci ayant ses propres lois, ce qui laisse une probabilité qu’au moins l’un de ces mondes est forcément bien ajusté. Eh bien, par chance “comme d’habitude”, nous sommes dedans.

    Si nous ne pouvons pas affirmer que ces “plurivers” ou “multivers” n’existent pas, nous pouvons encore moins affirmer le contraire. En effet il n’y a pas la moindre preuve scientifique de leur existence, ni par la théorisation, ni encore moins par l’observation, absolument impossible. De plus, cette hypothèse, si elle élargit le champ des probabilités, ne remet nullement en question le constat d’un Principe Créateur et organisateur qui, lui, est prouvé chaque jour par le cumul des observations scientifiques, dans tous les domaines, du macroscopique au microscopique. La théorie des cordes et/ou les multivers, plusieurs dimensions, plusieurs Univers, cela ne diminue en rien quantitativement et qualitativement les probabilités de l’existence de ce Principe Premier.

    Plusieurs propriétés physiques ont été créées pour constituer un Univers permettant la vie. Si l’une d’entre elles était juste un tout petit peu différente, la vie telle que nous la connaissons n’aurait pu apparaître. Par exemple et entre autres, le carbone, sans lequel il n’y aurait pas de vie, est fabriqué à l’intérieur des fournaises nucléaires des étoiles, par un processus extraordinairement fin. Cela n’est réalisable que grâce au phénomène de la résonance, l’effet de renforcement qui rend le processus plus efficace et la quantité de carbone plus grande. Cette résonance se produit en raison de l’extrême précision des lois de la physique nucléaire. Si ces lois variaient de manière infinitésimale, alors il n’y aurait pas de résonance, ou celle-ci serait au mauvais endroit. Il s’agit là, une fois de plus, d’un ajustement extrême et délicat.

    On peut dire que l’Univers possède un langage universel consistant en des instructions mathématiques, qui sont à la base des lois de la physique et de tout ce qui existe dans cet Univers. Tout ce que nous pouvons connaître et observer de ce monde passe par la maîtrise de ce langage, qui s’exprime dans chaque chose. Étudiez le ciel, la terre, l’homme, la fourmi, la molécule, l’atome ou quoi que ce soit et vous verrez la transcription de ce langage. C’est le sceau du Créateur des cieux et de la terre et de ce qu’il y a entre eux.

    « N’as-tu vu que certes Dieu, pour Lui se prosterne quiconque en les cieux et quiconque en la terre, et le soleil et la lune et les astres, et les montagnes et l’arbre et les animés, et beaucoup de gens ? Et beaucoup s’est avéré sur eux le tourment, et quiconque Dieu Simplifie, alors il n’y a pour lui d’abondement ; certes Dieu Fait ce qu’Il Chose 18 »[18] ; « Et Chez Lui les clefs de l’occulte, ne les Sait que Lui ; et Il Sait ce qui est en le sol et l’océan ; et il ne tombe d’une feuille qu’Il ne le Sache ; et ni une graine en les obscurités de la terre et ni frais et ni sec qui ne soient en un écrit explicite 59 »[19]

    Sachez que les arbres, les plantes, les feuilles, les fleurs, les couleurs, se conforment eux aussi aux lois de la nature. Reprenons un exemple souvent cité, la séquence de Fibonacci, que l’on obtient en additionnant les deux nombres précédents : 0 + 1 = 1, 1 + 1 = 2, 1 + 2 = 3, 2 + 3 = 5, 3 + 5 = 8, 5 + 8 = 13, 8 + 13 = 21, 13 + 21 = 34, 21 + 34 = 55, 34 + 55 = 89… Il s’agit là d’une loi mathématique. Eh bien, celle-ci se manifeste pratiquement partout dans la nature. Par exemple, les feuilles du chêne se placent, autour de la tige, à 2/5ème par rapport aux feuilles précédentes, celles du hêtre à 1/3ème, les feuilles et les brindilles d’un orme grandissent et se placent, par rapport à la tige, à mi-chemin les unes des autres ; plus connu, le nombre de pétales d’une marguerite obéit également à cette règle mathématique… Pour pouvoir faire la liste de tout ce qui se conforme à cette loi, il faudrait des centaines de recueils. Quel que soit le sujet traité, nous pouvons distinguer clairement qu’il s’agit bien d’un plan d’instructions, sous forme de structures mathématiques, qui se déroule parfaitement et intentionnellement depuis le début de la création. Toute chose et tout être, petit ou grand, est soumis à ce plan, et par-delà à Celui qui en est à l’origine.

    « Et Votre Dieu Est Un Seul Dieu, il n’y a de Dieu que Lui, L’Origine, L’Arrangeant 163 Certes en la création des cieux et de la terre, et la divergence de la nuit et de l’ajourage, et le navire qui court en l’océan par ce qui profite aux gens, et ce que Dieu a fait Descendre du ciel d’eau, alors Il a Vivifié par elle la terre après sa mort et Il a Diffusé en elle de tout animé, et la variation des vents et des nuages assujettis entre le ciel et la terre ; assurément des signes pour une communauté [de ceux] qui raisonnent 164 »[20] ; « N’as-tu vu que certes Dieu a fait Descendre du ciel une eau, alors Nous avons fait Sortir par elle des fruits, divergentes leurs couleurs ; et des montagnes, des ascensionnels blancs et rouges, divergentes leurs couleurs, et ternes, noirâtres 27 Et des gens et des animés et des troupeaux, divergentes leurs couleurs ? Comme cela, certes qu’appréhendent Dieu les savants de Ses Serviteurs ; certes Dieu Est Considérable, Pardonnant 28 »[21]

    La molécule d’ADN est formée de deux brins s’entrelaçant en spirale ; toutes les informations, tous les détails physiques et physiologiques d’un être vivant sont codés dans les gènes, segments de cette double hélice repliée au sein des chromosomes, à l’intérieur du noyau cellulaire. Les brins d’ADN sont formés par l’enchaînement de nucléotides, composés de trois éléments, un sucre (desoxypentose), un ou plusieurs groupements phosphate, une base azotée.

    L’information génétique est donnée par la combinaison deux à deux de quatre bases nucléotidiques constituant, par leur assemblage, ce que l’on peut appeler la base de données de toutes les informations concernant un être vivant (génome). Pareillement au code morse, composé de trois différents éléments (point, tiret et espace), qui se combinent pour former des lettres, qui se combinent pour former des mots, qui se combinent pour former des phrases ; les quatre bases entrant dans la composition de l’ADN se combinent, aboutissant à la formation de vingt-deux acides aminés, à partir desquels sont fabriquées environ cent mille protéines… Il s’agit bien d’un langage que les biologistes commencent à décoder. Les informations précises contenues dans l’ADN ne peuvent provenir du hasard. D’où proviennent les informations transcrites dans un journal, un livre, un cédérom ou un disque dur ?

    Le corps humain contient plus de cinquante mille milliards de cellules, chacune d’elles travaille seule et de concert avec les autres, sans arrêt, jour et nuit, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Chaque cellule, de la taille d’environ 1/100ème de millimètre, renferme trois milliards de nucléotides dans environ deux mètres d’ADN compacté. La cellule a un noyau qui abrite les gènes, le génome, lequel contient ces informations qui donnent les instructions à la cellule elle-même, aux organes et au corps entier, pour fonctionner. Il y a donc un manuel d’informations et d’instructions précises dans le génome du noyau de chaque cellule, qui est l’équivalent d’environ neuf cent cinquante livres de cinq cents pages. Il s’agit d’informations et d’instructions. Elles sont donc produites par une volonté consciente et intelligente, tout comme un programme est produit par un programmeur. Le hasard ? Le temps ? L’évolution ? Jeter de l’encre au hasard sur des pages blanches pendant des milliards d’années ne produira jamais une lettre, un mot, une phrase ou un paragraphe, encore moins un manuel d’informations et d’instructions aussi précis et détaillé que celui de la cellule.

    L’organisation et le fonctionnement du corps et de chaque cellule sont plus compliqués et efficients que l’organisation et le fonctionnement de n’importe quelle métropole sur la planète. De plus, il faut imaginer cette métropole se répliquer, pratiquement à l’identique, en quelques heures chaque jour. C’est le cas de la cellule. Aujourd’hui, avec toute notre technologie sophistiquée moderne, nous n’arrivons pas à créer une seule partie d’une cellule réellement fonctionnelle. Chaque cellule possède une membrane, dotée de points d’entrée, avec des gardes constitués de protéines et d’enzymes spécifiques. Ces gardes ne laissent entrer que certains types d’éléments chimiques. Les cellules ont des voies d’acheminement spéciales et des moyens de transport dotés de systèmes de guidage pour que les éléments autorisés à passer se dirigent vers une destination précise. Chaque cellule contient ce que l’on appelle des mitochondries, qui ont pour fonction d’alimenter la cellule en énergie. Dans chaque cellule, il y a des unités de production de protéines, les ribosomes ; ces protéines une fois produites sont emballées de sorte qu’il n’y ait pas de dysfonctionnements durant leur transport. Une fois arrivées, des entités chimiques spécifiques s’occupent de leur déchargement. Dans chaque cellule, hormis les globules rouges, les lysosomes, structures sphériques entourées d’une membrane, ont pour fonction de dégrader, de digérer, les “déchets” intracellulaires… Qui donc est à l’origine de cette création et de cette organisation ?

    « Ô vous les gens ! Un exemple a été Appliqué, alors entendez pour lui : certes ceux que vous invoquez, fors de Dieu, ne créeront une mouche, et [même] s’ils s’assemblaient pour elle, et si la mouche leur soustrait une chose, ils ne la sauvegardent d’elle ; a faibli le demandeur, et le demandé 73 Ils n’ont mesuré Dieu Sa Vraie Mesure ; certes Dieu Est Assurément Fort, Considérable 74 »[22]

    Les scientifiques[23] ont calculé la probabilité d’obtenir, par chance, ne serait-ce qu’une courte protéine fonctionnelle, de cent quarante-neuf acides aminés de long. Pour obtenir une séquence d’acides aminés fonctionnelle, il y a une chance sur 1074. Ce n’est pas fini, car pour constituer une protéine, les acides aminés doivent être fixés ensemble par des liaisons peptidiques ; une liaison seule se produit environ une fois sur deux, et pas systématiquement. Donc, une chance sur deux, exposant 149, 150 pour arrondir, est égale à une chance sur 1045. Et ce n’est toujours pas fini, un acide aminé peut être de conformation isomérique gauche ou isomérique droite ; eh bien pour former une protéine, seule la conformation isomérique gauche peut être utilisée. Donc, on a encore une chance sur deux, exposant 150, qui est égale à une chance sur 1045. Ce qui nous fait au total, en additionnant les exposants : 1074 × 1045 × 1045 = une chance sur 10164. Pour avoir une idée de ce que peut représenter un nombre de cette grandeur, il faut savoir que, depuis le commencement de l’Univers, il s’est passé 1016 secondes, que dans tout l’Univers il y a 1080 nucléons, et que depuis le début de l’Univers il s’est passé 10139“événements”.

    « Lis Par le Nom de Ton Maître, Celui Qui a Créé 1 A Créé l’humain d’une adhérence 2 Lis, et Ton Maître Est Le Plus-Abondant 3 »[24] ; « Et assurément déjà Nous avons Créé l’humain d’une extraction d’argile 12 Puis Nous l’avons Formé goutte en fixation situante 13 Puis Nous avons Créé la goutte adhérence, alors Nous avons Créé l’adhérence mâchure, alors Nous avons Créé la mâchure ossements, alors Nous avons Habillé les os charnellement, puis Nous l’avons Constitué créature autre ; alors S’est Béni Dieu, Le Plus-Excellent des créateurs 14 Puis certes après cela, assurément vous mourrez 15 Puis certes le jour du redressement (résurrection) vous serez Ressuscités 16 »[25]

    Tant qu’on pensait que la cellule était l’unité de base, qu’elle était simple et non complexe et efficiente, on pouvait imaginer une évolution involontaire et spontanée de l’organisme monocellulaire vers des organismes pluricellulaires plus complexes. Mais aujourd’hui, on découvre chaque jour davantage la complexité et l’efficience d’une seule cellule. Même un organisme vivant monocellulaire est doté de capacités extraordinairement complexes. Le matériau utilisé pour fabriquer une porte, une fenêtre, une chaise, une table, une armoire, peut être le même. Mais le plan, le but, la réalisation sont différents, le résultat aussi. L’homme se distingue par une intelligence sans comparaison aucune avec tout le vivant sur terre. Qu’il puisse avoir des liens avec le singe, la mouche ou le ver de terre, cela ne change rien à sa spécificité particulière et exclusive. Et elle ne peut en aucun cas être le fruit du hasard ou d’une simple évolution. Si évolution il y a, et il y a, car tout, et tout le vivant, évolue, la théorie de l’évolution telle qu’on nous l’a inculquée est certainement à revoir, à corriger et à actualiser.

    Tout ce qui a commencé ou commence à exister a une cause, nous avons vu que notre Univers a eu un commencement, et Dieu en est La Cause Première. Il l’a créé et a déterminé toutes les conditions de son existence et de sa réalité. Mais quelle est donc la cause de cette cause ? Pour reconnaître la cause d’un fait, je ne suis pas obligé de trouver la cause de cette cause. Par exemple, pour reconnaître que le pain est fabriqué par le boulanger, je ne suis pas obligé de savoir d’où provient le boulanger. Sinon, c’est dire que je ne reconnais pas que le pain est fait par le boulanger tant que je ne sais pas d’où provient le boulanger. Mais la question est légitime dans un Univers où chaque chose est causée par quelque chose. Maintenant, rappelons-nous qu’avant la création de l’Univers, l’espace, le temps, la matière… n’existaient pas. Avant toute chose, “là” où il n’y a rien de l’Univers que nous connaissons, La Cause Première n’est pas soumise à la matière, à l’espace-temps ou à quoi que ce soit d’autre. Elle ne résulte de rien que d’Elle-Même, puisqu’il n’y a rien qu’Elle-Même, Elle n’a de cause qu’Elle-Même, Elle Existe d’Elle-Même, Elle Subsiste par Elle-Même, Elle se suffit à Elle-Même. Ce Principe Premier Est L’Ultime-Absolu-Réalité, Dieu L’Omnipotent, L’Omniscient, L’Éternel, Le sans-début-ni-fin.

    Tous les Prophètes et Envoyés de Dieu ont accompli des miracles dont leurs peuples furent témoins. Moïse a ouvert la mer avec son bâton, son peuple en était témoin, il était Envoyé pour lui. Jésus a guéri les lépreux et les aveugles, son peuple en était témoin, il était Envoyé pour lui. Mais nous, nous n’avons pas vu ces prodiges, nous n’en avons donc pas de preuve formelle. Le miracle de Mohammed est le Qorân, il était manifeste hier, il l’est encore plus aujourd’hui et il le sera plus encore demain. Toutes les religions présentent leurs textes sacrés comme étant véridiques et par là miraculeux. Mais aucun livre sacré sur la terre ne déclare être lui-même un miracle, à part le Qorân :

    « Dis : “assurément si s’étaient assemblés les humains et les gènes [26] (al-jinn, الجن) sur de rapporter par semblable à ce Qorân (cornant), ils ne rapporteraient par son semblable, et [même] si une partie d’eux était, pour une partie, manifestante” 88 Et assurément déjà Nous avons fait Varier pour les gens, en ce Qorân (cornant), de tout exemple ; alors la plupart des gens [n’]ont opiniâtré que dénigrements 89 »[27] ; « Si Nous avions fait Descendre ce Qorân (cornant) sur une montagne, assurément tu l’aurais vue révérencieuse, fissurée de l’appréhension de Dieu ; et tels exemples, Nous les Appliquons pour les gens ; peut-être réfléchiront-ils ! 21 Il Est Dieu ! Lui, il n’y a de Dieu que Lui, Le Savant de l’occulte et du témoignage, Il Est L’Origine, L’Arrangeant 22 Il Est Dieu ! Lui, il n’y a de Dieu que Lui, Le Possédant, Le Tout-Saint, La Paix, L’Assurant, Le Rassérénant, Le Considérable, L’Impérieux, Le Magnifique ; Gloire à Dieu ! De sur ce qu’ils associent 23 Il Est Dieu ! Le Créateur, L’Exemptant, Le Configurant ; pour Lui les Noms Excellentissimes ; glorifie pour Lui ce qui est en les cieux et la terre ; et Il Est Le Considérable, Le Jugeant 24 »[28

    L’Islâm est la dernière religion révélée, elle est destinée à l’ensemble de l’humanité, hier, aujourd’hui et demain. Cette religion est adoptée à partir d’un témoignage conscient en deux parties : Je témoigne qu’il n’y a de dieu que Dieu, Unique, sans associé, et je témoigne que Mohammed est Son Serviteur et Son Envoyé.

    Lorsque vous entrez dans une maison, vous distinguez les murs bâtis par le maçon, des portes et fenêtres faites par le menuisier, ou encore les fils électriques montés par l’électricien, des tuyaux assemblés par le plombier. L’Univers, lui, nous montre une unicité absolue, de l’échelle quantique à l’échelle astronomique, des lois à l’énergie, la matière, la particule, l’atome, la molécule, la cellule, la planète, l’étoile, la galaxie… L’Univers est un ensemble cohérent et harmonieux, produit d’un Seul Principe Créateur et Organisateur. Il témoigne qu’il n’y a de dieu que Dieu, Unique, sans associé. Et il témoigne également que Mohammed est l’Envoyé de Dieu.

    En effet, nous avons vu que tout l’Univers, tout ce qu’il contient et tout ce qui le constitue, petit et grand, sont musulmans, à savoir soumis-pacifiés à Dieu par ses lois. La science moderne a donc débuté par : « Il n’y a pas de dieu », pour ensuite affirmer et compléter la première partie du témoignage : « Il n’y a pas de dieu que Dieu, Unique, sans associé ». Enfin, elle a démontré la deuxième partie du témoignage, à savoir que tout ce qui est dans les cieux et sur la terre est musulman, soumis-pacifié à Dieu.

    « Dieu a Témoigné, et les anges (possesseurs) et les primés du savoir, que certes il n’y a de Dieu que Lui, Adressant par l’équité ; Il n’y a de Dieu que Lui, Le Considérable, Le Jugeant 18 Certes la créance (religion) Chez Dieu est la Pacification (l’Islâm) ; et n’ont divergé ceux à qui a été Rapporté l’écrit que d’après que leur est venu le savoir, brigue entre eux ; et quiconque dénigre par les Signes de Dieu, alors certes Dieu Est Prompt au calcul 19 »[29] ; « Est-ce qu’alors, différent de la Créance (Religion) de Dieu, ils briguent ? Et pour Lui s’est pacifié (soumis) quiconque en les cieux et la terre, de gré et contraint ; et vers Lui on les fait revenir 83 Dis : “Nous avons assuré (cru) par Dieu et ce qui a été Descendu sur nous, et ce qui a été Descendu sur Abraham et Ismaël et Isaac et Jacob et les lignages, et ce qui été Rapporté à Moïse et Jésus et les annonciateurs (prophètes), de Leur Maître ; nous ne discernons entre aucun d’eux, et nous sommes pour Lui pacifiés (musulmans)” 84 Et quiconque brigue, différent de la Pacification (l’Islâm), un créancier (religiosité), alors ce ne sera avancé (accepté) de lui et il est en la dernière [l’au-delà] des perdants 85 »[30] ; « Alors quiconque Dieu Veut Guider, Il Décortique sa poitrine pour la Pacification (l’Islâm) ; et quiconque Il Veut Égarer, Il Forme sa poitrine étroitement embarrassée comme s’il s’escaladait en le ciel, comme cela Dieu Forme l’intempérance sur ceux qui n’assurent (ne croient) 125 »[31]

    Cet exposé ne représente qu’une goutte d’eau d’un immense océan de preuves de l’existence de Dieu. Tout un chacun peut s’en assurer, une vie entière ne suffirait à recenser ces preuves innombrables et colossales. De nos jours, l’existence de Dieu n’est plus une énigme, une déduction, une intuition, et encore moins une croyance aveugle. La Foi jaillit de la connaissance objective des faits résultant de la réalité de notre monde. Elle est paisible, sereine et entière, et n’est pas assujettie aux soubresauts d’humeur et aux événements circonstanciels. Elle ne provoque pas la passion, le fanatisme, la haine, la rébellion et la violence. Elle est paix prêchant La Paix.

     

     

    [1] Dans ma traduction, j’utilise toujours la majuscule en début de mot lorsqu’il s’agit de Dieu, de Ses Attributs et de Son Action, sauf dans certaines formes verbales négatives ; par exemple : « Dieu a fait Descendre le plus-excellent énoncé, un écrit plurivoque dédoublé, duquel s’hérissent les peaux de ceux qui appréhendent Leur Maître, puis s’adoucissent leurs peaux et leurs cœurs vers la Remémoration de Dieu ; cela est la Guidance de Dieu, Il Guide par lui quiconque Il Chose ; et quiconque Dieu Égare, alors il n’y a pour lui de guidant » (chapitre 39, verset 23) ; « (…) Et Dieu ne guide la communauté des obscurantistes (injustes) » (chapitre 61, verset 7).

    [2] Chapitre 41, versets 52-54.

    [3] Dont le spectre électromagnétique dépend exclusivement de sa température.

    [4] Rayonnement électromagnétique.

    [5] Chapitre 21, verset 30.

    [6] Chapitre 51, verset 47.

    [7] Chapitre 41, verset 11.

    [8] Chapitre 36, verset 40.

    [9] Parmi les plus connus, Stephen Hawking.

    [10] Même à l’échelle quantique on peut observer des symétries. Ainsi, les chaînes d’atomes se comportant comme une corde de guitare à l’échelle nanométrique ; il en résulte une série de notes qui résonnent. L’observation des deux premières notes prouve une parfaite relation entre elles, le ratio de leurs fréquences est égal à 1,618. Cf. Ian Affleck, Science, janvier 2010, Nature, mars 2010.

    [11] Trinh Xuan Thuan.

    [12] Chapitre18, verset 49.

    [13] Chapitre 36, verset 12.

    [14] Chapitre 72, verset 28.

    [15] Chapitre 78, verset 29.

    [16] Chapitre 19, verset 94.

    [17] Chapitre 55, verset 5.

    [18] Chapitre 22, verset 18.

    [19] Chapitre 6, verset 59.

    [20] Chapitre 2, versets 163-164.

    [21] Chapitre 35, versets 27-28.

    [22] Chapitre 22, versets 73-74.

    [23] Cf. les travaux de Stephen C. Meyer, Francis Crick, Stanley Miller, Leslie Orgel.

    [24] Chapitre 96, versets 1-3.

    [25] Chapitre 23, versets 12-16.

    [26] La relation lexico-sémantique est indéniable, en les deux langues, concernant les mots suivants : jahannam (جهنّم) / géhenne (abîme, enfer, tourment) ; al-jannah ([le paradis], الجنّة) / la genèse (naissance, formation, génération) ; al-jân ([le djinn], الجان) / le gène (race, genre, espèce) ; ajinnah ([embryons], أجنّة) / génotypes (patrimoines génétiques) ; al-jinnah (الجنّة) / la transgénèse (insertion de gènes) ; majnûn ([possédé], مجنون) / transgénique (génétiquement modifié). Tous ont en commun d’être dissimulés à l’ordinaire.

    [27] Chapitre 17, versets 88-89.

    [28] Chapitre 59, versets 21-24.

    [29] Chapitre 3, versets 18-19.

    [30] Chapitre 3, versets 83-85.

    [31] Chapitre 6, verset 125.
    Par Farid Gabteni

    http://www.scdofg.com

  • L’aura de Sifaoui et Chalgoumi donne le tournis à Kamel Daoud - RipouxBliqueDesCumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/09/l-aura-de-sifaoui-et-chalgoumi-donne-le-tournis-a-kamel-daoud.html

    Sifaoui -Chalghoumi et leurs mentors
    Dans son dernier "opus", KD "explique" pourquoi il n’est pas "solidaire" de la Palestine ! Pour ceux qui ne le connaissent pas, ils seraient tentés de croire en "un revirement" de position et de conviction. Mais au fait, c’est un secret de polichinelle. Depuis quand "les chroniqueurs" de la veine de KD se sont souciés (et encore moins solidarisé) des cas des peuples (arabes à fortiori, et palestinien justement) ?

    Avant de continuer, je me dois de clarifier, que nulle n’est mon intention de discuter ses arguments égrenés au fil de son écrit, pour justifier cette position "chevaleresque", en essayant de se bunkeriser derrière le drame de nos frères de Ghardaia ou d’ailleurs, en fait KD n’a pas à s’inventer des arguments pour expliquer ce courage d’être en porte à faux avec les émotions "primitives", qu’il pourrait même trouver "antisémite" du ghachi que nous sommes, lui qui vient de raccorder son violon sur des notes culturellement correctes et adapté au solfège de l’autre rive, et semble en être ébloui au point de "transgresser" tous les tabous, en particulier ceux qui lui prodigueraient les sésames des plateaux TV gaulois.

    Ce genre de plumes, de tous les temps se sont mis du côté des "seigneurs" et se sont acoquinés avec les porteurs des bourses et des baïonnettes, depuis qu’ils ont connu les news rooms. N’a-t-il pas, il y a à peine quelques jours, traité le peuple algérien (incongru à son gout) avec dédain et mépris, sur ces nouveaux plateaux devenus sa prime convoitise ? Veut-il nous faire oublier qu’il n’y a pas si longtemps, il faisait partie du lot de ce qu’on appelle les journalistes "Embedded", enrôlés par les officines du DRS au nom de la lutte antiterroriste, ceux qui signaient des articles rédigés par les officiers du DRS, comme l’a relevé l’ancien journaliste du Matin Ahmed Semiane, dans son écrit "Au refuges des balles perdues", ces plumes ont toujours été de l’autre côté de la barrière, et ce n’est que lorsque le pole unique du pouvoir s’est effrité, que nos KD se sont découvert un courage et un franc parlé "désintéressé" pour abattre leur glaive sur la carcasse de celui qui leur semblait en perte de grâce. On les a vu d’ailleurs, se donner à cœur joie dans du punching ball "sécurisé", sur un président en fauteuil roulant : Bouteflika IV. Seulement, maintenant, à l’ère de la globalisation, qui rime et se conjugue à la vente de conscience et de la plume à l’échelle planétaire, notre KD s’est hissé avec son nouveau art, à une échelle internationale.

    Ne cherchez pas très loin le pourquoi de cette dite "désolidarisation" de KD, elle est de nature humaine, dans son sens basique, celle qui pour glaner certains "satisfécits" s’enfonce dans l’art de caresser dans le sens du poil du pole au commande, surtout quand ceux "qu’on flagelle" se trouvent dans une position "inoffensive", sans risque de nuire. Dans son "opus" on sent ce parfum, qui trahit une volonté hargneuse de la part de KD de concurrencer un certain Sifaoui, qui, depuis qu’il s’est autoproclamé expert "es" antiterrorisme, s’est vu ouvrir devant lui les plateaux des Telavivision comprendre France TV (emprunté à François Burgat), où il est quasi impossible, voire un crime de lèse-majesté , d’entendre une autre version de ce qui se passe à Gaza, autrement que de la manière conforme et agréé par les Enrico Macias, BHL, André Gluksman, Eric Zemour, M Sifaoui, et maintenant KD, à savoir la seule thèse acceptable, celle qui donne "exclusivement" à Israël le droit de se défendre, et la légitimité d’éradiquer des terroristes fussent-ils des enfants ou des femmes, sur des plateaux qui ne laissent pas un iota d’espace à l’autre version, celle du meurtre de population civile, chose que Sifaoui, Chalgoumi et maintenant KD semblent avoir bien "digéré". Certes pour faire dans l’humanisme, on condamnera "subtilement" les "dépassements", on dira "en sibylline", que les coups sont disproportionnés, et autres "stupidités" israélienne (nonobstant des corps d’enfants et de femmes déchiquetés que ces plateaux auront le soin de zapper, pour ne pas choquer les esprits, nous dit-on,), ces images sanglantes arrivent quand même à échapper à la vigilance des gardiens du temple, qui écument la toile, au grand regret de ces "humanistes", qui se seraient bien passés de pareilles "images encombrantes", et face auxquelles ils arborent leur rôle d’équilibriste, en usant du subterfuge bien rodé : la compassion conditionnée, celle de regretter les pertes humaines (qui sont toujours palestiniennes), comme si elles sont le résultat du néant ou de catastrophe, et non de l’hégémonie d’une force aveugle d’occupation, cet équilibrisme va jusqu’à porter la responsabilité de ces "pertes humaines" aux victimes elles-mêmes, qu’on accusera d’avoir provoqué, d’avoir obligé, d’avoir tout fait, sauf d’être des victimes d’un blocus assassin qui dure depuis des années, et d’être des cible "fair game" d’une armada israélienne, et d’être victime d’un "mass murder" sur leur propre sol, en leur déniant tout droit de se défendre (droit exclusif à Israël). Que reste-t-il, (que propose-t-on) au peuple palestinien en blocus, réprimé et privé de tous ses droits, sur son sol, et dont le seul tort est de lutter avec les moyens dont il dispose pour exprimer le refus de son aliénation et de recouvrer son indépendance ? On lui miroite la capitulation, sous un euphémisme reluisant, épousé par KD : une certaine paix, concoctée entre Sissi et Netanyahou.

    KD s’est depuis sa désolidarisation, semble-t-il, avoir rejoint le peloton, pour parfaire son harmonie avec ses nouveaux employeurs potentiels.

    A cet effet il est indispensable pour KD de présenter un CV consistant et convainquant, en "tolérance", comprendre banalisation des crimes sionistes, les réduisant en simple conflit, ce qui expliquerait son courage de la 13heure, pour pouvoir prétendre rejoindre et pourquoi pas détrôner les Sifaoui, Chalagoumi sur les plateaux auxquels il a pris gout, car KD semble ne plus se suffire des apparitions occasionnelles ; monsieur pour gagner son label d’expert en affaire terroriste, et casseur de tabous, est prêt à tout, quitte à puiser profondément dans la surenchère, dont il vient de faire preuve de sa première primeur, sa désolidarisation de Palestine, le reste est question de temps.

    En fait si on décarcasse l’"opus" de KD, de ses "arguments" justifiant sa dite "désolidarisation" on trouve son "opus" réduit à sa forme la plus commerciale, offre/demande : un CV clinquant à l’intention des maitres des plateaux TV, une manière d’étaler son savoir et son aptitude de plume indigène, prête à se surpasser dans l’art qu’il excelle, casser de l’arabe, quitte à justifier platement, leur épuration "salvatrice", d’autant qu’à l’ère de la sionisation globalisante, casser de l’islamo-arabe est devenu une affaire win/win, un sport sans risque et aux dividendes juteux, ça se vent tellement bien que KD s’en est découvert une passion et s’en est converti à cette vague new âge d’or.

    Ce sont en fait autant de pièces nécessaires et pas forcément suffisantes, pour embellir son CV, des prérequis à tout candidat à la banalisation des crimes sionistes et l’art de tordre le cou aux réalités du terrain, comme trouver des vocables visqueux, comme par exemple imputer la responsabilité du drame aux Palestiniens eux-mêmes des crimes dont ils sont victimes, une manière de criminaliser toute velléité de résistance à l’hégémonie sioniste, sous couvert de real politik, et de paix aux connotation de Dahlan et Mahmoud Abbas et en surfant sur les désirs de leurs employeurs et le sang des infra humains que sont les peuples arabes, c’est dans cette ambiance propice que KD a trouvé sa vocation ad hoc, longtemps récessive, et qui fait surface en ce moment de grande opportunité, alors pourquoi s’en priver !

    Alors que Noam Chomsky, Naomi Klein, et autres Finkelstein, affrontent avec magnanimité la machine sioniste à fabriquer le business de l’antisémitisme qui rapporte à ses gourous des milliards, tout en muselant toutes voix dissonantes qui osent condamner le génocide du peuple palestinien, et parce que cette lignée d’hommes et de femmes libres, étant juifs, ne peuvent pas être accusés antisémites, ils se trouvent taxés de "self hating jews", pendant ce temps nos KD et MS et Chalgoumi, se drapent du sceau de la tolérance, et d’un courage polarisé, qui leur permet de légitimer ces crimes sionistes. On serait tenté de leur apposer, le qualificatif de "self hating arabs", mais en fait le terme le plus approprié qui pourrait les qualifier, est un terme bien de chez nous : "rokhs".

    Evidemment il ne faudrait pas s’étonner qu’il nous fasse étaler les lettres de menace qu’il nous dira avoir reçu des "hordes" intégristes salafistes islamistes obscurantistes, et tous les chapelets de qualificatifs dont il détient le secret, et qu’il manie à la pavlovienne, n’est-ce pas d’ailleurs une autre "pièce jointe" toute aussi cruciale à ajouter à son palmarès pour renforcer son CV, et le hisser au rang des "victimes" de crimes de blasphème, tant valorisant, à l’image de Salman Rushdie, Teslima Nesrine et autre Ayann Hirsi.

    Quant au courage de KD et de ses congénères, pour "casser" de l’arabe (le pauvre petit peuple), il n’a d’égal que celui du Tsahal face à l’enclave d’hommes désarmés, d’enfants, de femmes et de vieillards, une situation décrite on ne peut mieux par… Chomsky : "Israël utilise des avions sophistiqués, des navires de guerre pour bombarder les camps de réfugiés surpeuplés, des écoles, des habitations, les mosquées, des bidonvilles, pour bombarder une population qui n’a ni armée de l’air, ni défense aérienne, ni marine, ni armes lourdes, aucune unités d’artillerie, pas d’unités mécanisées, aucune commande au sol, ni armée, et avec cela Israël appelle cela une guerre ; non ce n’est pas une guerre, c’est un MEURTRE".

    Rachid Ziani-Cherif
    20 juillet 2014

    *

    Ce pourquoi je ne suis pas « solidaire » de Gaza

    Non, le chroniqueur n’est pas « solidaire » de la Palestine. Le mot solidaire est entre guillemets. Car il a deux sens. D’abord non à la « solidarité » sélective. Celle qui s’émeut du drame palestinien parce que se sont des Israéliens qui bombardent. Et qui, donc, réagit à cause de l’ethnie, de la race, de la religion et pas à cause de la douleur. Celle qui ne s’émeut pas du M’zab, du Tibet ou de la Kabylie il y a des ans, du Soudan, des Syriens et des autres douleurs du monde, mais seulement de la « Palestine ». Non donc à la « solidarité » par conditionnement religieux et « nationaliste ». Cette « solidarité » qui nuit à la victime et au solidaire parce qu’elle piège la Palestine comme « cause arabe et musulmane », dédouanant le reste de l’humanité par appropriation abusive. La « solidarité » qui se juche sur l’histoire d’un peuple malmené et presque sans terre au nom de la haine de l’autre. Cette « solidarité » concomitante que le chroniqueur a vomi dans les écoles, les manuels scolaires, les chants et l’arabisme et l’unanimisme religieux.

    Le drame palestinien a été « arabisé » et islamisé à outrance au point où maintenant le reste de l’humanité peut se sentir débarrassé du poids de cette peine. C’est une affaire « arabe » et de musulmans. Cette solidarité qui a transformé un drame de colonisation entre clashs de religions, de haines et d’antiques mythologies exclusives. Cette solidarité VIP que le chroniqueur ne veut pas endosser, ni faire sienne. Cette « solidarité » qui préfère s’indigner de la Palestine, mais de chez soi, et ne rien voir chez soi de la « palestinisation » du M’zab ou du Sud ou des autres territoires du monde. Cette solidarité au nom de l’Islam et de la haine du juif ou de l’autre. Cette solidarité facile et de « droit public » dans nos aires. Qui au lieu de penser à construire des pays forts, des nations puissantes pour être à même d’aider les autres, de peser dans le monde et dans ses décisions. Cette « solidarité » pleurnicharde et émotive qui vous accuse de regarder le mondial du Brésil au lieu de regarder Al Jazeera. Cette « solidarité » facile qui ferme les yeux sur le Hamas et sa nature pour crier à l’indignation, sur les divisons palestiniennes, sur leurs incapacités et leurs faiblesses au nom du respect aux « combattants ». Au nom de l’orthodoxie pro-palestinienne que l’on ne doit jamais penser ni interroger.

    Non donc, le chroniquer n’est pas solidaire de cette « solidarité » qui vous vend la fin du monde et pas le début d’un monde, qui voit la solution dans l’extermination et pas dans l’humanité, qui vous parle de religion pas de dignité et de royaume céleste pas de terre vivante ensemencée.

    Si le chroniqueur est solidaire, c’est par une autre solidarité. Celle qui ne distingue pas le malheur et la douleur par l’étiquette de la race et de la confession. Aucune douleur n’est digne, plus qu’une autre, de la solidarité. Et solidarité n’est pas choix, mais élan total envers toutes et tous. Solidarité avec l’homme, partout, contre l’homme qui veut le tuer, le voler ou le spolier, partout. Solidarité avec la victime contre le bourreau parce qu’il est bourreau, pas parce qu’il est Israélien, Chinois ou Américain ou catholique ou musulman. Solidarité lucide aussi : que l’on cesse la jérémiade : le monde dit « arabe » est le poids mort du reste de l’humanité. Comment alors prétendre aider la Palestine avec des pays faibles, corrompus, ignorants, sans capitaux de savoir et de puissance, sans effet sur le monde, sans créateurs ni libertés ? Comment peut-on se permettre la vanité de la « solidarité » alors qu’on n’est pas capable de joueur le jeu des démocraties : avoir des élus juifs « chez nous », comme il y a des élus arabes « chez eux », présenter des condoléances pour leurs morts alors que des Israéliens présentent des condoléances pour le jeune Palestiniens brûlé vif, se dire sensible aux enfants morts alors qu’on n’est même pas sensible à l’humanité. Le chroniqueur est pour l’autre solidarité : celle totale et entière et indivise. Celle qui fait assumer, par votre dignité, au reste du monde, sa responsabilité envers une question de colonisation, pas de croyances. Celle qui vous rehausse comme interlocuteur, négociateur et vis-à-vis. Celle qui vous impose la lucidité quant à vos moyens et votre poids, à distinguer votre émotion de vos élans. Celle qui commence par soi, les siens pour justement mieux aider l’autre, partout, dans sa différence comme dans sa communauté. La solidarité avec le chrétien pourchassé en Irak et en Syrie, des musulmans de Birmanie, des habitants de l’Amazonie ou du jeune encore emprisonné à Oum El Bouaghi pour un casse-croute durant un ramadan.

    Les images qui viennent de Gaza sont terribles. Mais elles le sont depuis un demi-siècle. Et nos indignations sont encore aussi futiles et aussi myopes et aussi mauvaises. Et nos lucidités et nos humanités sont aussi rares et mal vues. Il y a donc quelque chose à changer et à assumer et à s’avouer. La « solidarité » n’est pas la solidarité.

    Ce que fait Israël contre Gaza est un crime abject. Mais nos « solidarités » sont un autre qui tue le Palestinien dans le dos.

    Que les amateurs des lapidations se lèvent donc : c’est la preuve que mis à part les jets de cailloux, ils ne savent rien faire d’autre.

    Kamel Daoud
    12 juin 2014
    Publié dans Le Quotidien d’Oran

    Tribune Libre - Ziani-Cherif Rachid

    http://www.hoggar.org

  • Réflexions autour du rapport entre Etat et Nation : le cas de l’Algérie - RipouxBliqueDesCumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/09/reflexions-autour-du-rapport-entre-etat-et-nation-le-cas-de-l-alge

    La plupart des commentaires dans les médias se caractérisent par le défaitisme, et le pessimisme le plus épais ; pourtant la Nation existe bel et bien,et c’est elle, petit à petit, à travers diverses péripéties et tragédies,sans oublier les trahisons, dont il n’est pas nécessaire de s’appesantir, donc c’est elle qui avait permis le déclenchement de la révolution de Novembre 54. Et celle-ci, à la suite de sept années de guerre terrifiante, par son caractère sanglant et cruel, avait débouché sur l’indépendance. J’ajouterais pour ceux qui n’ont pas vécu ladite révolution, que celle-ci, chemin faisant, avait eu un retentissement mondial, aussi large que celle du peuple vietnamien. Précisons que le tiers monde n’avait connu que ces deux révolutions dans son histoire, qui ont eu un impact considérable, non seulement sur le plan interne (par la récupération de la souveraineté et de la dignité, les armes à la main, orientées vers des étrangers prédateurs et sanguinaires, esclavagistes notoires), mais également externe, de par les bouleversements qu’elles ont suscités collatéralement,au sein de leur zones respectives. Ce rappel rapide des faits était nécessaire, en vue d’éclairer et de stimuler l’analyse sociologique et anthropologique du processus de la décolonisation, avant d’entamer, celle de celui ayant trait au projet sociétal, élaboré pour construire l’avenir, pour lequel chacun des deux peuples considérés, désirait réaliser. Le grand paradoxe réside dans le fait, que le Vietnam est parvenu, à sa liberté, reconquise de haute lutte, grâce à trois millions de martyrs (tués d’abord par les Français, ensuite les Américains, qui avaient pris la relève, dans les années 1960), à faire de son indépendance, le droit d’affronter les problèmes de développement durable, alors que chez nous, en dépit du lancement d’un faisceau de plans de développement partiels, entrant dans le cadre d’une vision globale de modernisation, aussi bien industrielle et agricole, que culturelle, abandonnée dès le début des années 1980, pour être remplacée par un système de libéralisation sauvage, et donc anarchique, lequel se poursuit, d’ailleurs, jusqu’à nos jours. C’est que le bateau algérien navigue à vue, sans sextant ni boussole, poussé au gré des vagues, et de la direction du vent, tel un bateau ivre...Pourquoi, au Vietnam, aucune cassure n’avait été observée, qui aurait pu remettre en cause le projet sociétal, mis en chantier, immédiatement, à la suite de la réunification entre le Sud et le Nord-Vietnam,dans les années 1970 ? D’ailleurs, bien que ce pays asiatique est loin de posséder les richesses que recèle l’Algérie, il est parvenu, en un laps de temps relativement court, à assurer l’autosuffisance alimentaire à toute la population. Mieux encore, des millions de tonnes de riz sont exportées un peu partout, y compris chez nous, alors que la population algérienne est deux fois moindre que celle du Vietnam ; en sus de ces résultats impressionnants, dans le domaine alimentaire, ce pays fabrique lui-même l’essentiel de ce dont il a besoin dans le domaine industriel ; quant à l’efficience de son système éducatif, je souhaiterais vivement que l’un (ou l’une) d’entre vous se rende dans ce pays, pour constater le degré de qualité, et de performance de l’éducation, et de la formation, qui y sont prodiguées, du primaire, à l’université. Lorsqu’on n’ignore pas que la majeure partie des usines, laissées à la suite de la disparition du défunt Président Boumédiène a été démantelée, manu militari, pour plaire au FMI et la Banque mondiale, deux institutions contrôlées par l’Empire sans frontières qu’est l’Oncle Sam. Celui-ci a jeté un os à ronger appelé « Plan d’ajustement structurel », sans la moindre étude scientifique, prenant en considération les conséquences d’un tel tournant, qui avait même failli ajouter d’autres millions d’indigents,et de chômeurs, et autres harraga dans notre pays, à la suite de la loi scélérate sur les hydrocarbures, votée à main levée, en 2005,par les « représentants du peuple », avant d’approuver l’abrogation de ladite loi, une année, plus tard, toujours ...à main levée...Je pense vous avoir aidé à comprendre, que le handicap fondamental ne se situe pas au sein de la Nation (qui existe toujours, bien que fragilisée, voire anémiée), mais au sein de la gouvernance, agissant, à travers un Etat quasi-totalement absent dans la régulation du fonctionnement de la société, ainsi que de la distribution de la rente, émanant des hydrocarbures, transformant ainsi la vie des individus, en chercheurs perpétuels, de solutions à leurs problèmes quotidiens, tous azimuts ; en usant souvent de ruses et autres subterfuges, non sans commettre parfois des infractions, pour parvenir à leurs fins. Point n’est besoin d’entrer dans les détails à cet endroit ; pour cela, je vous renvoie à vos quotidiens, qui, chaque jour que Dieu fait, vous rappellent que le clientélisme et la corruption sont présents partout, même là où l’on ne penserait jamais les rencontrer. En conclusion, un Etat qui tente de maintenir debout un système sociétal de cette façon, ne peut y parvenir, éternellement. Un tel Etat ne peut générer que de la violence aussi bien physique , que symbolique. C’est celle-ci, d’ailleurs, qui sert à la précédente, d’antichambre et de mèche d’allumage. Il suffit donc de mettre en corrélation l’Etat et la Nation, en permettant à celle-ci d’être présente au sein de toutes les institutions étatiques, tout en veillant à ne plus confondre « Etat » et « Régime », sans omettre de réaliser la séparation des pouvoirs,que renferme tout Etat qui se respecte ; il suffit donc de concrétiser de telles réformes, pour que la Nation, actuellement assoupie, mais non annihilée, retrouve aussi bien sa vitalité,que sa capacité novatrice et ce,même s’il y existe diverses subcultures. Tout au contraire, c’est la présence des cultures régionales, en se croisant, et se conjuguant entre elles, qui vont injecter un sang nouveau à la Nation, en lui permettant, sans user de la contrainte, de se métamorphoser, peu à peu, en Nation moderne et unie, sans pour autant oublier ses racines, qui en ont permis l’unité dans la diversité, et la capacité de garantir le futur des générations de demain, par le biais non point des richesses divines, mais des richesses créées, par le savoir culturel et scientifique, loin des productions des derviches tourneurs, et autres imposteurs et usurpateurs, adeptes de la marchandisation, non seulement des élections, mais encore des âmes, à travers une religion dénaturée et frelatée, maximisant les intérêts trivialement matériels, des potentats et autres satrapes, sous-traitants, activant au service de ceux qui sont décidés de préserver, par tous les moyens, leur main-mise multiforme sur la planète. Au nom de la « mondialisation » présentée comme synonyme de « modernisation ». Un leurre auquel croient tant de demeurés et de décérébralisés, souvent d’ailleurs arborant toute une batterie de diplômes, devenant ainsi consciemment ou pas, des intellectuels faussaires, se vautrant dans un mercenariat aussi visqueux que putride.

    Source : https://www.facebook.com/abdelghani.megherbi

  • A Deir Ezzor, Bachar écrase Daech - RipouxBliqueDesCumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/09/a-deir-ezzor-bachar-ecrase-daech.html

    Que n’a-t-on entendu sur cette armée syrienne qui, au moment où j’écris ces lignes, brise l’étau de Daech autour de Deir Ezzor ! Vilipendée par les médias occidentaux, accusée des pires atrocités, qualifiée de milice à la solde d’un clan, elle donne une claque mémorable à tous ces vautours qui l’ont accusée de servir un pouvoir “criminel” alors qu’elle combattait une vermine que les dirigeants occidentaux, ces lâches, ont nourrie au grain pendant tant d’années.
    Deir Ezzor ! Depuis trois ans, la Garde républicaine y résiste héroïquement aux assauts des mercenaires sponsorisés par tous les traîtres que compte le monde arabe. Cernée de toutes parts, elle assurait la protection des 200 000 civils restés dans la capitale provinciale malgré la violence des combats. Aujourd’hui, c’est fini ! La jonction est faite entre cette unité d’élite et les troupes du Tigre, le général Souhail Al-Hassan, ce héros de la Syrie moderne qui ne sera pas dans nos manuels d’histoire mais qui figure déjà parmi les libérateurs du pays de Cham.
    Au terme d’une brillante offensive menée dans trois directions à partir du nord-ouest, de l’ouest et du sud-ouest, les positions de Daech dans le vaste désert syrien ont été anéanties par le feu roulant des forces syriennes et alliées. La vallée de l’Euphrate en ligne de mire, ces unités mobiles ont taillé en pièces la piétaille wahhabite, elles l’ont laminée en quelques semaines. Spectaculaire, cette bataille du désert fut un succès décisif, aussi important que la libération d’Alep des griffes des milices extrémistes soutenues par l’Occident au début de l’année 2017.
    Cette victoire restituera à l’Etat syrien le contrôle de ses frontières orientales, tarissant les sources d’approvisionnement du conglomérat terroriste et opérant la jonction avec les forces armées irakiennes afin de prendre en tenailles les dernières poches terroristes. Plus largement, cette victoire militaire contribuera à rétablir la souveraineté syrienne sur l’ensemble du territoire national. C’est essentiel, car cette souveraineté restaurée est le préalable indispensable, avec l’élimination des bandes terroristes, à une réconciliation nationale voulue par le gouvernement syrien afin de mettre fin au bain de sang.
    Avec la libération imminente de Deir Ezzor, la farce tragique de l’Etat islamique va connaître son dernier acte en Syrie. Pendant des années, cette organisation criminelle a bénéficié de la duplicité occidentale, elle a traficoté avec la Turquie d’Erdogan et copieusement sous-traité les intérêts saoudo-qataris. Elle a prospéré sur le double-jeu américain, la lâcheté européenne et le cynisme des richissimes potentats du Golfe. Désormais, c’est fini ! L’hydre takfiriste va rendre l’âme sous les coups d’un Etat souverain qui a subi tous les assauts, enduré toutes les trahisons, mais qui lui administre en ce moment même la raclée du siècle.
    Quelle gifle pour les guignols de la politique et les charlatans de l’expertise ! Pendant qu’ils lui crachaient dessus, la Syrie de Bachar Al-Assad a fait le boulot, elle a tordu le cou à Daech ! Ces menteurs professionnels disaient que “Bachar ne combat pas Daech”, répétant cette absurdité comme un mantra. Ils disaient même que Bachar avait “créé Daech” de toutes pièces. Maintenant ils ont l’air fin, ces politiciens opportunistes, ces experts à la noix ! Qu’ils aillent à Deir Ezzor, ils y verront une armée nationale, une armée de conscrits qui libère son pays de l’occupation étrangère. Visiblement, ils ne savent pas ce que c’est, ou plutôt ils ne veulent pas le savoir. Pauvre Occident ! Héroïque Syrie.

  • UN GÉNÉRAL À LA RETRAITE RÉPOND À BOUKROUH - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/09/un-general-a-la-retraite-repond-a-boukrouh.html

    Du sens de la responsabilité
    El Watan le 04.09.17 
    Par Ghediri Ali

    Général-major à la retraite

    Dans sa dernière contribution parue sur les réseaux sociaux, sous le titre « L’armée algérienne : une muette qui ne veut rien entendre », monsieur Boukrouh Nouredine s’est permis certaines digressions qui ne sauraient laisser indifférent plus d’un, tant le contenu contraste avec l’intitulé. J’ai estimé qu’il fallait lui répondre sur certains points qui me concernent es-qualité. Qu’il n’y trouve pas sujet à polémique, car tel n’est pas mon dessein. L’essentiel étant ailleurs.

    Monsieur Boukrouh. J’ai toujours lu avec une attention et une assiduité particulières vos contributions. C’est plaisant de vous lire. La succulence des sujets que vous abordez n’a d’égale que la beauté du verbe dont vous maîtrisez si bien le maniement. Succulents, vos thèmes le sont, parce qu’il nous importe, en tant que citoyens, de constater que nous ne sommes pas les seuls à ressentir, impuissants — autant que vous —, les meurtrissures que ce pays, pour lequel autant de sacrifices ont été consentis, endure.

    Voyez-vous, le sentiment de partage est en soi réconfortant. Il l’est en ce sens qu’on se surprend à croire profondément que, quelque part, tant qu’il existe des Algériens qui ont cette Algérie chevillée au corps et qui, plus est, l’expriment aussi vaillamment et en de si « belles lettres », comme vous le faites, nous sommes en droit de nourrir de bons espoirs pour ce pays. Somme toute, si abrupte la pente soit-elle, sa remontée, ensemble, la main dans la main, est à notre portée…

    Je vous lis, monsieur Boukrouh, et je ne suis pas sans suivre la trajectoire de votre pensée où j’y perçois beaucoup d’amertume et d’inquiétude par rapport à l’état de notre pays et à son devenir. Je partage avec vous ces sentiments et je ne suis pas le seul à le faire. Je peux même, sans grand risque de me tromper, que c’est ce que ressent la majorité écrasante du peuple, y compris ceux que vous avez qualifiés dans votre contribution de déserteurs de la scène publique et de lâches en précisant toutefois, à qui veut l’entendre, que c’est aux « ex-ceci cela » que vous vous adressez. De ceux-là, je fais partie et je vous réponds en tant que tel. Les « autres » sont assez puissants et qualifiés pour vous répondre à leur manière.

    Décidément, dans notre pays, il est devenu une habitude, voire de bon aloi, de tirer de tout feu sur les « ex-ceci cela ». J’ai eu à dénoncer par le passé, à travers les colonnes de ce même journal, cette tendance qui se profilait déjà, lorsque ceux qui, après avoir bu le calice jusqu’à la lie et tiré toute la volupté que procure le compagnonnage des désormais ex., rien que pour s’en démarquer et se rapprocher du maître de céans, se sont mis à mordre la main qui a étanché leur soif. A vous, qui semblez si friand d’adages du terroir, je résume la chose par « Ekh ya maâza, ma fik hlib » (va-t’en chèvre, tu ne donnes plus de lait). Il m’est difficile — et je m’interdis — de vous aligner parmi cette vermine parce que, ne serait-ce que sur le plan intellectuel, vous les surclassez.

    Néanmoins, traiter de lâches ces « ex-ceci cela », c’est non seulement aller vite en besogne, mais c’est faire preuve d’incorrection et de méconnaissance de la réalité nationale, voire de malhonnêteté intellectuelle. Et ce serait insulter votre intelligence que de vous rappeler que par la force de la loi dont vous avez évoqué la promulgation, ces « ex-ceci cela » ne sont plus des citoyens à part entière dans cette Algérie du XXIe siècle… Vous, vous l’êtes. Le droit de s’exprimer sur la chose publique leur est désormais interdit, au risque de poursuites pénales… Malgré cela, ils continuent à dénoncer ce qu’ils considèrent attentant à ce pays et à son peuple. Ils le font publiquement, ici, en Algérie, à Alger. Ne croyez surtout pas, Si Nouredine, qu’ils n’en payent pas le prix ! Ils le payent chèrement. Y compris leur progéniture et leur famille y passent. Vous, monsieur Boukrouh, qui ne courez pas ce risque, osez ! Sacrifiez vos enfants et vos proches comme nous le faisons et traitez-nous par la suite de lâches, ou plus, si ça vous chante ! Ces « ex-ceci cela », s’ils tenaient à leur confort matériel, comme vous les accusez, ils auraient agi comme tant d’autres.

    Et, contrairement à ce dont vous semblez être convaincu, ils ne se sont pas enrichis, ils vivent de leur pension de retraite pour la plupart. Ils vivent ici dans leur bled, citoyens, parmi leur peuple, leur « ghachi » avec lequel ils se confondent, et dont ils partagent le bonheur, les vicissitudes et les inquiétudes. Ils vivent avec la certitude du devoir accompli après avoir assumé leur rôle d’élite, dignement, sans tapage, avec responsabilité, refusant la platitude et l’asservissement. Ils n’ont fait allégeance à personne.

    Leur seul crime est d’avoir refusé de faire partie de l’orchestre jouant la symphonie des louanges qui n’a d’autre fin que celle de faire mouvoir le bal des ego. Que ceux qui n’ont de cesse d’accorder leurs instruments pour jouer la bonne partition n’y aillent pas de main morte dans ce monde de paillettes où l’apparat l’emporte sur la consistance. Et, si tel est leur choix, nous ne pouvons que le respecter. Qu’ils y excellent et que grand bien leur fasse. Quant aux autres, ces « ex-ceci cela », s’ils ne l’ont pas fait, c’est par conviction. Car telle est l’expression de leur honneur militaire, de leur courage de soldat, de leur dévouement à la patrie et de leur conscience nationale que vous semblez ne percevoir que par la négation. Ne serait-ce que par égard à une aussi noble posture, ils ne méritent pas qu’on attente aussi violemment à leur dignité. Les mots sont porteurs de sens.

    Décidément, la sagesse semble avoir pris la terrible décision de déserter nos contrées. Tournant le dos à la nation, elle l’a laissée livrée au désarroi et au désespoir… Désemparées, les masses succombent facilement dans la crédulité. Désormais, on leur fait tout admettre. C’est ainsi que l’envers se substitue à l’endroit, le pire au meilleur et la subsistance à la vie. Et, dans pareil décor, que l’on ne s’étonne pas de voir que les héros d’hier soient traités de lâches !

    Monsieur Boukrouh, les « ex-ceci cela » ne sont pas les « suppôts » du pouvoir. Ils ne sauraient l’être pour les raisons objectives, qu’en tant qu’ex-président d’un parti politique et ex-ministre sous ce même régime, vous ne pouvez prétendre les ignorer. Vous voyez, monsieur l’ex-ministre, de ce pouvoir que vous n’avez de cesse de décrier, qu’en matière d’« ex- », vous faites partie du lot de l’infamie. Pourtant, personne n’a osé vous traiter de lâche. Réfléchissez à la question. Peut-être que le champ de la lâcheté n’est pas celui que vous avez désigné dans votre écrit.

    Ce n’est sûrement pas à un homme de votre trempe que je vais faire un descriptif du pouvoir. Vous en avez fait partie. Aussi n’êtes-vous pas sans ignorer que le régime, s’il survit, ce n’est pas tant parce qu’il est porté par une base populaire majoritaire, encore moins par la fidélité sans faille de ceux qui se prévalent d’en être les partisans inconditionnels, mais davantage par l’esprit de servilité qui anime ces derniers, mus qu’ils sont par l’appât que constitue la rente dont le pouvoir seul détient les cordons.

    Somme toute, ils n’en sont qu’une excroissance, des pseudopodes sans d’autres horizons que celui qui les maintient en vie. Laudateurs, leur hauteur de vue ne peut dépasser la taille du rocher vivier… celle de leur maître du moment. Ils l’érigent en leur source d’inspiration. Ils épousent les contours de son discours, veillant toujours à l’amplifier sans se soucier de sa consistance. C’est le terreau par excellence d’où ils puisent leurs idées pour embellir davantage leurs propres discours forcément flatteurs, monoproduction vivrière de leur terre stérile.

    Quant à l’ANP, j’aurais aimé ne pas en parler. Elle a ses tuteurs, que vous semblez avoir pris grand soin à ménager, préférant vous attaquer aux ex-. Mais, si j’en parle, c’est parce que vous avez lié sa puissance aux seuls aspects technologiques. C’est donc sur un plan strictement technique que je vais aborder le sujet. J’y ai passé quarante-deux années de ma vie. Pour y avoir passé vingt-six mois et avec le background intellectuel qui est le vôtre, vous n’êtes sûrement pas sans savoir que toute armée nationale est une institution et, en tant que telle, elle repose sur un socle de valeurs.

    Celles dont se prévaut l’ANP sont les valeurs que la glorieuse ALN lui a laissées en legs. Elle les a faites siennes. Et ce n’est nullement un hasard qu’elles aient été sanctifiées par le statut général des personnels militaires. Il s’agissait, dans l’esprit de ses initiateurs, de consacrer statutairement une fidélité aux idéaux de la grande Révolution de Novembre. Sans être exhaustif, j’en cite les plus déterminantes tels que l’esprit de sacrifice, l’abnégation, le don de soi et le désintéressement matériel.

    Ce sont les valeurs qui par leur caractère mobilisateur amplifient les déterminations des individus et des groupes sociaux. Elles leur font transcender leur faiblesse, y compris d’ordre technologique. Grâce à elles, les nations, dont la nôtre, se sont libérées et qui, une fois l’indépendance acquise, ont servi de ferment à leur développement économique et à leur évolution sociale. La technologie n’est qu’un moyen que la volonté des nations d’aller de l’avant finit, nonobstant les difficultés, par maîtriser. Les exemples à travers la planète sont légion. Quant à l’usage qu’on en fait, ceci relève d’une autre problématique. Il en est autant d’ailleurs des peuples.

    « Les choses qui vont sans dire allant mieux en les disant », aviez-vous postulé dès l’entame de votre contribution, avant d’appeler que des voix fortes appellent à la sagesse et à la conscience patriotique des responsables. Le ton dont vous usez pour vous adresser à ces derniers contraste singulièrement avec celui auquel ont eu droit les « ex-ceci cela », quoique les premiers, en toute logique, sont plus à même de mériter votre ire pour leurs manquements à l’égard de l’Etat, de la nation et de l’Etat-nation qui pâtissent dangereusement de leur mode de gouvernance, que vous n’avez d’ailleurs de cesse de dénoncer.

    Il s’agit de toute évidence d’un recul, tactique ou stratégique, c’est selon votre trajectoire. Je vous l’accorde. Il est plus aisé de tirer à boulets rouges sur des ex- que sur les maîtres du moment. Où est l’honneur et où est le courage dont vous avez pourtant dénoncé l’absence chez les ex- ? Tel est mon constat. Je vous le livre tel que je le ressens.
    Quant à votre appel devant émaner « min djiblina wa min soudourina », à mon avis, l’Algérie, contrairement au Nouveau Monde et à d’autres contrées, n’est le fait ni d’explorateurs, ni de pionniers, ni de quelque responsable vivant si vaillant soit-il. Son peuple n’a pas jailli ex-nihilo. Il était là sur cette terre, sa mère nourricière, la cultivant, la travaillant et la défendant lorsque l’étranger voulait la lui ravir. Il l’a abreuvée, depuis Gaïa, de son sang.

    Du sang, elle en regorge. Elle est le fait d’une lutte continue d’un peuple pour sa liberté. C’est précisément cette continuité qui a forgé en lui cette humeur collective que Germaine Tillion, dans une approche comparative avec nos voisins maghrébins, qualifie d’extrêmement revendicative et peu portée à l’abdication. Autrement dit, cet esprit de résistance, ce germe de rébellion qu’il porte en lui et qui, tel un gène, est transmis de génération en génération. Cet esprit de vaillance et de rébellion n’est pas sans forcer l’admiration des autres à notre égard, nonobstant nos défauts. Pour ma part, je reste persuadé que c’est cet esprit qui prévaudra lorsque l’heure des grands choix sonnera.

    Ceci étant, s’il fallait qualifier quelque groupe social de lâche, l’attribut aurait convenu davantage à toute une génération — la vôtre, la mienne — qui n’a pas su — ou pu — assumer le rôle historique qui lui échoit. Cette génération qui a, sans cesse, tourné le dos à l’histoire. Elle s’est toujours dérobée derrière des subterfuges que seuls les lâches sont capables de produire à satiété pour justifier leur manquement face à ses sempiternelles interpellations.

    Aussi, monsieur Boukrouh, s’il fallait à tout prix faire endosser ce vil qualificatif à une catégorie, c’est bien à notre génération, notamment à son intelligentsia, qui n’a pas su faire montre de responsabilité. Vous en faites partie autant que moi. C’est derrière ce rempart que se terrent le désordre constitutionnalisé et le despotisme institutionnalisé que vous dénoncez. Nous sommes tous responsables devant l’histoire d’avoir accepté — car qui ne dit rien consent — l’accaparement de notre identité nationale par une minorité, de notre religion par une bande d’illuminés enragés, de notre histoire par une génération et de nos richesses par une oligarchie.

    Pour ma part, je reste convaincu que nul n’a le monopole de l’amour de ce pays, autant les individus que les générations et que, s’il fallait reconnaître une pérennité, après celle d’Allah, c’est celle de l’Algérie. Œuvrons, par-delà nos différences et nos convictions, à sa sauvegarde, même s’il faille consentir le sacrifice suprême. Telles sont les limites que ceux que vous qualifiez de « lâches » sont prêts à franchir.

    Je termine par une citation d’Albert Camus, que j’estime bien « coller » au sujet : « Pour qu’une pensée change le monde, il faut d’abord qu’elle change la vie de celui qui la porte. Il faut qu’elle se change en exemple. »

    http://lequotidienalgerie.org

  • Vivants comme morts, les improbables bâtisseurs du projet sioniste restent invisibles - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/09/sioniste-restent-invisibles.html

    « Aidez-le à bâtir la Palestine » : affiche de l’Agence juive par Modest Stein, 1930
    L’amour israélien pour les travailleurs de la construction a pris fin une fois que les travailleurs ont cessé d’être juifs
    Les nouvelles sur leur mort ne font que des entrefilets. Tout au plus une phrase dans un bulletin d’information, quelques lignes dans le journal, et encore. Tous les deux ou trois jours, parfois plus d’une fois par jour, un travailleur de la construction meurt ou est blessé au travail quelque part en Israël. Ils n’ont ni nom, ni âge, ni lieu de résidence, ni même un visage ou une famille en deuil – tout ce qui est humain chez eux nous est étranger. Il n’y a personne pour faire leur éloge, personne pour tenir une oraison funèbre, personne pour raconter comment ils sont morts. Un travailleur de la construction est tombé – et c’est tout. Même des jeunes avec des couteaux aux points de contrôle reçoivent plus d’attention. Les travailleurs de la construction sont transparents dans leur vie sur les échafaudages et sont également invisibles dans la mort.
    Ce sont les gens qui construisent nos maisons, les bâtisseurs du pays, les derniers des bâtisseurs du projet sioniste. Par une chaleur torride, dans le froid mordante, ils sont sur les échafaudages, du crépuscule de l’aube au crépuscule, des ombres de personnes que personne ne remarque, dont personne ne se soucie de la mort.
    On a cessé d’aimer les travailleurs de la construction dans ce pays une fois que les travailleurs ont cessé d’être des juifs. Presque personne n’est jugé pour leur mort, qui est presque toujours due à la négligence criminelle des employeurs – et cette attitude, il faut l’admettre franchement, provient aussi des origines des travailleurs, qui font de leur existence le synonyme de « vies bon marché ».
    Ils sont généralement palestiniens ou chinois. Ils vivent comme des mouches et ils meurent aussi comme des mouches.
    Mohammed Hussein était le 23ème travailleur de la construction tué cette année et le sixième au mois d’août, autant que l’on sache. Âgé de vingt-sept ans, il avait pris femme il y a deux ans et lui avait construit une maison. Il laisse un nourrisson d’un an, une jeune veuve en fin de grossesse, des parents endeuillés et des frères et sœurs, qui étaient assis cette semaine dans leur maison de la ville de Biddya, dans le centre de la Cisjordanie, pleurant leur mort.
    Ici, il n’y a pas de drapeaux nationaux ni d’affiches de victoire ; Hussein n’était pas un chahid, un saint martyr ou un héros. Pourtant, tout le monde dans sa ville savait qu’il avait été tué, et les citadins nous ont indiqué sa maison cette semaine.
    À 10 minutes seulement de la colonie urbaine d’Ariel, Biddya était, jusqu’à la deuxième intifada, un symbole des années d’abondance entraînées par le commerce avec Israël. C’était le centre commercial du shabbat pour les Israéliens avant qu’il y ait des centres commerciaux climatisés dans tout le pays, et avant qu’il y ait une intifada de kamikazes. La ville est restée relativement riche, la plupart de ses jeunes hommes travaillent en Israël et presque tout le monde y parle l’hébreu.
    En face de l’épicerie du quartier, à côté de la mosquée, dans la partie orientale de la ville, Mazen Yakoub, qui travaille l’aluminium, nous montre le chemin de la maison des parents de son voisin et bon ami, feu Mohammed Hussein. Avant cela, il nous montre la nouvelle maison construite par Mohammed : une structure stylisée et bien conçue, avec des couleurs de terre cuite. Hussein l’a construite de ses propres mains au long de sept années – chaque fois qu’il avait un peu d’argent, il ajoutait un pilier, un mur, jusqu’à ce qu’elle soit finie, avant son mariage. Maintenant, la nouvelle maison est abandonnée : les proches du défunt se sont rassemblés dans la maison des parents, à faible distance de là.
    L’expression sur le visage de Ziyad Hussein, le père endeuillé, alors qu’il ouvre la porte, est un mélange de lassitude, de chagrin et d’étonnement. Qui donc en Israël s’intéresse à la mort de son fils ? Depuis que Mohammed a été tué le mercredi 23 août, personne n’a appelé Ziyad – pas la société pour laquelle il a travaillé, ni aucun responsable du gouvernement israélien. Pas de condoléances, aucune expression de chagrin. Personne n’a même pris la peine d’expliquer ce qui s’est passé, comment son fils a été tué. Il a vu le corps, à l’intérieur d’un sac mortuaire, au pied du squelette du bâtiment, peu de temps après l’accident. Le père lui-même travaillait à quelques centaines de mètres de son fils ce jour-là. Les deux ont contribué à la construction de Bnei Brak, une ville largement ultra-orthodoxe proche de Tel Aviv.
    Ziyad, qui a un permis de travail en Israël, comme son fils Mohammed, est un vétéran des chantiers – 35 ans sur des échafaudages, dans chaque ville israélienne que vous pouvez imaginer. Il a 56 ans, est père de sept enfants, et il travaille dur pour subvenir aux besoins de sa famille. Il se lève à 3h30 tous les jours pour être sur le chantier vers 6 heures du matin, après avoir enduré les humiliations du poste de contrôle et les autres épreuves du voyage. Un bus pour les travailleurs avec un chauffeur de la ville arabe israélienne de Kafr Qasem les emmène, lui et des dizaines d’autres à leur travail via le point de contrôle de Na’alin.
    La journée de travail de Ziyad se termine à 16 heures, mais il fait presque nuit quand il arrive chez lui. Pour cinq jours par semaine à ce rythme, il gagne entre 5 000 et 6 000 shekels par mois (= de 1100 à 1400 €).
    À l’âge de 19 ans, immédiatement après avoir terminé ses études secondaires et passé ses examens, Mohammed a également commencé à travailler dans le bâtiment en Israël. Il est le seul fils qui a suivi les traces de son père : les deux autres fils gèrent une boulangerie à Biddya. Le premier travail de Mohammed était dans la colonie d’Elkana. Il a ensuite changé pour Bnei Brak. Dans la ville natale de la famille, on dit que « la moitié (des hommes) de Biddya est à Bnei Brak ».
    La vie de Mohammed était un peu plus confortable que celle de son père. Il gagnait plus d’argent parce qu’il était plus jeune, et il pouvait également quitter son domicile plus tard tous les jours, vers 6 heures du matin, car le sous-traitant de son chantier faisait le ramassage des travailleurs.
    Au cours des derniers mois, les deux membres de la famille Hussein ont travaillé sur des sites incroyablement proches, le père rue Sokolof, le fils rue Chaim Pearl, pour différents patrons. « Chacun pour soi », dit Ziyad. Ils n’ont jamais fait la route ensemble,ne se sont jamais rencontrés à Bnei Brak. Ziyad n’a vu pour la première fois le lieu de travail de son fils, si proche de lui, que lorsque le corps de Mohammed était allongé là.
    Il y a deux ans et demi, Mohmmed a épousé une fille nommée Zouhour, de sa ville. Elle a maintenant 20 ans. Ils sont entrés dans la nouvelle maison au coin de là où nous sommes ; Leur premier enfant, un garçon, Abdelkader, est né il y a environ un an. Zouhour attend un autre fils dans un mois. Il y a une photo de famille dans le téléphone portable de leur voisin, Mazen Yakoub : la mère, le père et le bébé dans un moment de joie, il y a moins d’un mois.
    Mardi soir, la semaine dernière, Mohammed est allé à la maison de ses parents avec Zouhour et Abdelkader. C’était sa coutume d’y aller après le travail pour le dîner ou le café. Après quoi, Ziyad allait se coucher et la jeune famille rentrait chez elle. Le lendemain, vers 14 heures, Ziyad a reçu un appel du lieu de travail de son fils sur la rue Sokolov : Votre fils, Mohammed, a été tué dans une chute. Ziyad a immédiatement abandonné ce qu’il faisait, et un chauffeur l’a conduit en toute hâte au chantier. Il est arrivé alors que le corps de son fils, enveloppé dans un sac en plastique, était placé dans une ambulance. Il a pu identifier Mohammed – son visage avait l’air « régulier », dit-il -, avant d’être interrogé par la police à propos de son fils. Ensuite, le père est rentré chez lui en taxi.
    Tout ce que Ziyad sait, c’est que Mohammed est tombé du cinquième étage de l’enveloppe du bâtiment sur lequel il travaillait. C’est là toute l’information qu’il possède. Le corps de son fils a été emmené à l’institut de médecine légale à Abu Kabir à Tel Aviv et a été renvoyé à la famille le lendemain. Mohammed a été enterré dans le cimetière de Biddya.
    Après l’Aïd El Kbir, la Fête du Sacrifice, qui a lieu ce week-end, Ziyad reprendra son travail à Bnei Brak. Il dit qu’Allah a décidé que son fils ne vivrait que 27 ans. Cela soulage quelque peu la douleur. Mazen, le voisin, dit que si Mohammed avait été israélien, sa mort aurait été traitée différemment. Mazen lui-même a connu une chute il y a quatre ans, alors qu’il était encore travailleur de la construction, du troisième étage d’un immeuble sur la rue Sokolov, mais, heureusement, il n’a subi que des blessures légères.
    Les travaux ont été interrompus temporairement au 15 de la rue Chaim Pearl. Au cœur de Bnei Brak, en face d’une « petite yeshiva pour des jeunes gens remarquables », se trouve le chantier d’un bâtiment étroit et haut. Les panneaux d’affichage demandent aux fidèles d’assister aux prières de Selihot, récitées pendant les jours redoutables précédant la Roch Hachana. Le chauffeur d’un camion transportant des planches, qui est stationné à côté du chantier, dit tranquillement : « C’est crimionel, tout ça », et souligne des défauts de sécurité très visibles.
    Ce chantier ne comporte aucun panneau indiquant le nom de l’entrepreneur ou d’autres professionnels engagés. Rien. Seule une paire de gants médicaux abandonnés par terre atteste de ce qui s’est passé ici. Pas besoin d’être un grand expert pour repérer les dangers qui guettent sur ce chantier. Une pile de parpaings perchés au bord du deuxième étage menace de nous tomber dessus. La passerelle étroite au quatrième étage, sur laquelle les travailleurs se tiennent, semble tenir par un fil. Les inspecteurs de sécurité du ministère du Travail, des Affaires sociales et des Services sociaux n’étaient pas au courant de l’existence de ce chantier, de sorte qu’ils ne l’ont jamais visité.
    On peut gager à coup sûr que le travail ici reprendra bientôt, comme si de rien n’était. Personne n’a parlé d’indemnisation à Ziyad et il n’a aucune idée de ce qu’il faut faire.
    À Biddya, un bébé naîtra dans un mois, nommé Mohammed, d’après le père qu’il ne connaîtra jamais.
     
    Par Gideon Lévy | 31/08/2017
    Article original : http://www.haaretz.com/israel-news/.premium-1.809947
    Traduit par Fausto Giudice
    URL : http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=21385

  • Les résidus - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/09/les-residus.html

    Dans le paysage comique français, nous avons toujours retenu deux images :

     

    celle des nuls et celle des inconnus.

    Il en est de même dans le paysage politique français...

    Nous avons vu deux visages se succéder :

    Celui des nuls et celui des inconnus.

    Les premiers ont cherché à rhabiller la France sous prétexte qu’elle est toute nue.

    Les seconds cherchent à la déshabiller parce qu’elle est, selon eux, un peu trop vêtue.

    Nos résidus ont compris que le vêtement constitue l’essence de tout gouvernement.

    On ment à ceux qui cherchent la vérité.

    Et on dément ceux qui prétendent l’avoir trouvée.

    Ce qui est comique dans la politique actuelle, c’est que les nuls ne sont pas inconnus, ce sont nos résidus.

    On joue au jeu de cache-cache où l’on met la contre vérité en marche pour que celui qui tombe dessus la tienne pour vraie.

    C’est Gattaz «  Le président du Medef  » qui met de l’eau dans le gaz pour que notre Jupiter se sente toujours en phase et pour rendre un peu moins apparentes nos métastases...

    On vient de nommer Roger-Petit pour son génie de l’emphase...

    Et pour rapprocher un peu plus le sommet de la base, on fait de notre petite intelligence, table rase !

    La connivence n’est plus du tout masquée mais révélée à tous les nazes.

     

    Le patronat et les médias font la Holà pour que le président puisse cocher ses cases ou régler n’importe laquelle de ses ardoises.

    Plus de leurre... l’heure c’est l’heure, le président l’a expressément dit à ses ambassadeurs, l’alternance est de rigueur entre les compresses à l’intérieur et les caresses à l’extérieur.

    Pour convaincre, il faut vaincre en même temps les soumis et les insoumis, le radicalisme politique et le radicalisme islamique.

    Parce que le nerf de la guerre est toujours au milieu des deux.

    Résolument résolu, Macron n’a pas besoin de la majorité absolue pour nous uriner dessus.

    Ses forces économiques associées à ses forces médiatiques le dispensent de faire de la politique.

    Le roi nu, ne craint plus, ni le chaud, ni le froid...

    Il peut désormais gouverner la France avec des inconnus qui n’y connaissent rien et ne se connaissent même pas entre eux.

    Ce n’est pas de lui, mais de nous que je ris !

  • Peter W. Smith, opérateur du GOP qui a cherché les courriels de Clinton contre les pirates russes, s’est suicidé - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/08/peter-w.smith-operateur-du-gop-qui-a-cherche-les-courriels-de-clin

    Un donateur républicain et opérateur de la Côte-Nord de Chicago qui a déclaré qu’il avait essayé d’obtenir les courriels manquants de Hillary Clinton de pirates russes s’est suicidé dans une chambre d’hôtel du Minnesota, après avoir parlé à The Wall Street Journal de ses efforts, montrent les records publics.

    À la mi-mai, dans une pièce d’un hôtel de Rochester utilisé presque exclusivement par des patients et des parents de Mayo Clinic , Peter W. Smith, 81, a laissé un dossier de documents soigneusement préparé, y compris une déclaration que la police appelle une note de suicide dans laquelle il a dit qu’il était en mauvaise santé et une police d’assurance-vie expirait.

    Au centre de la guerre politique secrète…exécuté par un bras vengeur !
    Au centre de la guerre politique secrète…exécuté par un bras vengeur !
     

    Des jours plus tôt, le financier de la forêt de lac suburbain a donné une interview au Journal au sujet de sa quête, et il a commencé à publier des histoires sur ses efforts à la fin de juin. Le Journal a également signalé qu’il avait vu des courriels écrits par Smith montrer à son équipe considérée le lieutenant-général général Michael Flynn , alors un conseiller principal de la campagne du républicain Donald Trump , un allié. Flynn a brièvement été le conseiller de sécurité nationale du président Trump et a démissionné après avoir déterminé qu’il n’avait pas divulgué les contacts avec la Russie.

    À l’époque, le journal a signalé que la mort de Smith le 14 mai avait eu lieu environ 10 jours après avoir accordé l’entrevue. Le mystère enveloppa comment et où il était mort, mais le journaliste principal sur les histoires disait sur un podcast qu’il n’avait aucune raison de croire que la mort était le résultat d’un jeu malin et que Smith était probablement mort de causes naturelles.

     

    Cependant, le Chicago Tribune a obtenu un record de mort d’état du Minnesota déposé dans le comté d’Olmsted, affirmant que Smith s’est suicidé dans un hôtel près de la clinique Mayo à 13h17 le dimanche 14 mai. Il a été trouvé avec un sac sur la tête avec une source de hélium attaché. Le rapport d’un médecin légiste donne le même compte, sans préciser l’heure, et un rapport de la police de Rochester détaille son suicide.

    Dans la note récupérée par la police, Smith s’est excusé auprès des autorités et a déclaré que « NO FOUL PLAY WHATSEERVER » était impliqué dans sa mort. Il a écrit qu’il prenait sa propre vie à cause d’un « RECENT BAD TURN IN HEALTH DEPUIS JANVIER 2017 » et chronométré « À L’ASSURANCE-VIE D’EXPIRATION DE 5 MILLIONS DE DOLLARS ».

    Il avait séjourné à l’hôtel pendant plusieurs jours et avait prolongé son séjour au moins une fois, mais il était prévu de vérifier le jour où son corps a été retrouvé. « Demain c’est mon dernier jour », a déclaré Smith à un travailleur d’hôtel le 13 mai, alors qu’il travaillait sur un ordinateur dans le centre d’affaires, imprimant des documents, selon les rapports de la police.

    L’un des anciens employés de Smith a déclaré à la Tribune qu’il pensait que l’homme âgé était allé à la clinique célèbre pour être traité pour une maladie cardiaque. La porte-parole de Mayo, Ginger Plumbo, a déclaré jeudi qu’elle ne pouvait confirmer que Smith avait été un patient, en citant les lois sur la protection de la vie privée médicale.

    Peter W. Smith
    Les journaux ont déclaré que le week-end de la fête du travail, l’année dernière, Smith avait rassemblé une équipe pour acquérir des courriels dont le détenteur certifiait qu’ils auraient pu être volée du serveur privé que Clinton avait utilisé pendant sa période de secrétaire d’État. L’intérêt de Smith portait sur plus de 30 000 courriels. Clinton avait dit qu’elle les avait supprimé parce qu’ils se rapportaient à des questions personnelles. Une énorme cache d’autres courriels Clinton avait été rendu publique,à ce moment-là.

    Smith a déclaré au Journal qu’il croyait que les courriels manquants auraient pu être obtenus par des pirates russes. Il a également déclaré qu’il pensait que la correspondance concernait les devoirs officiels de Clinton. Il a déclaré au Journal qu’il travaillait de façon indépendante et ne faisait pas partie de la campagne Trump. Il a également déclaré au Journal que lui et son équipe ont trouvé cinq groupes de pirates informatiques – deux d’entre eux des groupes russes – qui prétendaient avoir les emails manquants de Clinton.

    Smith a eu une histoire de faire des recherches de l’opposition, le terme formel pour l’information peu flatteuse que les agents politiques dévoilent sur les candidats rivaux.

    Pendant des années, l’ancien président démocrate Bill Clinton était l’objectif de Smith. L’homme d’affaires riche avait pour rôle d’exposer les allégations de « Troopergate » au sujet de la vie sexuelle de Bill Clinton. Et il a discuté du financement d’une enquête sur un voyage de 1969 que Bill Clinton a pris au collège en Union soviétique, selon le magazine Salon.

    Les enquêtes sur les liens possibles entre le gouvernement russe et les personnes associées à la campagne présidentielle de Trump sont en cours au Congrès et par l’ancien chef du FBI, Robert Mueller . Il agit comme conseiller spécial du ministère de la Justice. Le porte-parole de Mueller, Peter Carr, a refusé de commenter les histoires du journal sur Smith ou sa mort. L’avocat de Washington, Robert Kelner, qui représente Flynn, n’a eu aucun commentaire jeudi.

    Le décès de Smith a eu lieu à Aspen Suites à Rochester, spectacle des records. Ils énumèrent la cause de la mort comme « asphyxie due au déplacement d’oxygène dans un espace confiné à l’hélium ».

    Le chef de la police de Rochester, Roger Peterson, a déclaré mercredi le mode de mort de Smith « inhabituel », mais un travailleur funéraire a déclaré qu’il l’avait déjà vu.

    Un employé de Rochester Cremation Services, la maison funéraire qui a répondu à l’hôtel, a déclaré qu’il a aidé à retirer le corps de Smith de sa chambre et a rappelé avoir vu un réservoir.

    L’employé, qui a parlé à condition qu’il ne soit pas identifié en raison de la nature délicate de la mort de Smith, a décrit le réservoir comme étant de taille similaire à un réservoir de propane sur un gril à gaz. Il ne se souvenait pas d’avoir vu un sac que Smith aurait placé sur sa tête. Il a dit que le coroner et la police étaient là et qu’il « n’a pas fait beaucoup de réflexion autour ».

    « Quand je suis arrivé là-bas et j’ai vu le réservoir, j’ai pensé : » J’ai déjà vu ça « , et j’ai pu mettre deux ou deux ensemble », a déclaré l’employé.

    Une autopsie a été menée, selon le dossier de décès. Le Bureau de l’examinateur médical régional de Southern Minnesota a refusé une demande de Tribune pour le rapport d’autopsie et a publié des informations limitées sur le décès de Smith. Un porte-parole d’AXA Equitable Life Insurance Co., classé dans des documents récupérés par la police en tant que transporteur d’assurance de Smith, n’a pas de commentaires immédiats.

    The Final Exit Network, une organisation à but non lucratif basée en Floride, fournit de l’information et du soutien aux personnes qui souffrent d’une maladie terminale et veulent se suicider. Fran Schindler, bénévole du groupe, a noté que le livre best-seller « Final Exit », écrit par Derek Humphry en 1991 et révisé plusieurs fois depuis, explique en détail la méthode du gaz à l’hélium.

    « Beaucoup de gens obtiennent cette information de son livre », a déclaré Schindler. « C’est une méthode qui existe depuis de nombreuses années et est connue ».

    Selon les chiffres du bureau du médecin légiste de County Cook, 172 personnes se sont suicidées par étouffement à partir de janvier 2007 à ce jour. Parmi les décès dus à l’asphyxie, 15 impliquaient l’utilisation d’un sac en plastique sur la tête.

     

    On ne pouvait pas déterminer combien impliquaient l’utilisation d’hélium, d’un gaz inodore et sans goût non toxique.

    « L’hélium n’a pas d’effet direct. Un sac sur la tête de quelqu’un épuise l’oxygène de la personne et cause la mort », a déclaré Becky Schlikerman, porte-parole du bureau du médecin légiste du comté de Cook. »L’ajout d’hélium peut déplacer l’oxygène plus rapidement mais n’a pas d’effet direct sur une personne ».

    La police a trouvé un reçu d’un timbre local Walmart daté de la veille, le 13 mai à 12h53. Le reçu était pour l’achat de « Helium Jumbo » et d’autres articles. La police a également noté que les deux réservoirs d’hélium dans la pièce étaient drapés avec de la cheville à exercices ou des poignets couvert de vinyle. Le rapport n’a pas expliqué les poids. La police a déclaré que, parce qu’ils ne soupçonnaient pas un jeu malin, ils n’avaient vu aucune vidéo de sécurité du magasin Walmart pour confirmer que Smith a acheté les citernes lui-même.

    Les restes de Smith ont été incinérés au Minnesota, selon les documents. Il était marié à Janet L. Smith et avait trois enfants et trois petits-enfants, selon sa nécrologie. Les appels de Tribune aux membres de la famille n’ont pas été retournés.

    Sa note nécrologique a déclaré que Smith a été impliqué dans des affaires publiques depuis plus de 60 ans et il l’a annoncé comme « un champion de l’énergie tranquillement généreux pour assurer un monde économiquement et politiquement plus sécurisé ». Smith a mené des sociétés de capital-investissement dans des acquisitions de sociétés et des investissements de capitalisation depuis plus de 40 ans. Plus tôt, il a travaillé avec DigaComm LLC de 1997 à 2014 et en tant que président de Peter W. Smith & Co. de 1975 à 1997. Avant cela, il était officier supérieur de Field Enterprises Inc., une société qui possédait alors le Chicago Sun -Times et a été détenu par la famille Marshall Field , indique sa nécrologie.

    Un mémorial de famille privé a été planifié, a déclaré l’avis nécrologique. Les amis ont affiché des hommages en ligne à Smith après sa mort. L’un était de son ancien employé, Jonathan Safron, 26 ans, qui habite dans la boucle de Chicago et a travaillé pour Smith pendant environ deux ans.

    Safron, dans une interview, a déclaré qu’il travaillait pour un cabinet de tutorat lorsque Smith est devenu son client. Son travail impliquait d’enseigner à Smith comment utiliser un MacBook, a déclaré Safron. Au moment où Smith vivait dans une copropriété au sommet du Four Seasons Hotel Chicago. Safron a déclaré que Smith l’a ensuite employé à Corporate Venture Alliances, un cabinet d’investissement privé que Smith a couru, d’abord hors du même condo et plus tard d’un bureau dans le bâtiment Hancock.

    Safron, qui a déclaré qu’il avait un travail de bas niveau avec le Parti républicain de l’Illinois en 2014, a déclaré qu’il n’avait aucune connaissance de l’offre de Smith pour trouver des pirates informatiques qui pourraient localiser des messages manquants dans le service de Clinton en tant que secrétaire d’État.Dans son hommage en ligne à son ancien employeur, il a appelé Smith le « meilleur patron que je pourrais jamais demander … un mentor, un ami et un être humain modèle ».

    Safron a déclaré qu’il travaillait à temps partiel pour Smith, mettant environ 15 heures par semaine, mais les deux se sont approchés, souvent déjeunés ensemble dans un endroit préféré de Smith : Oak Tree Restaurant & Bakery Chicago sur North Michigan Avenue. Il a appelé Smith un homme sérieux qui était « optimiste », « cosmopolite » et « plus grand que la vie ». Il savait que Smith était en train de diminuer la santé, disant que l’homme plus âgé avait parfois de la difficulté à respirer et a déclaré aux collègues du travail qu’il avait des problèmes cardiaques. Des semaines avant de prendre sa vie, il était fatigué de marcher vers le bas sur quatre ou cinq marches d’escalier pendant une épreuve d’incendie de Hancock Building et plus tard envoyé par courrier électronique à Safron en disant qu’il était « étourdi », at-il déclaré.

    La dernière volonté et le testament de Smith, signés le 21 février dernier, ont une durée de sept pages et sont consignés dans la Cour des successions dans le comté de Lake. La volonté donne à sa femme son intérêt pour leur propriété résidentielle et ses biens personnels corporels et dit que les actifs restants devraient être placés dans deux fiducies.

    Il est né le 23 février 1936 à Portland, dans le Maine, selon le dossier de décès.

    Son défunt père, Waldo Sterling Smith, était un représentant du fabricant pour les entreprises féminines de vêtements, les représentant dans les grands magasins du Maine, du New Hampshire et du Vermont, selon la nécrologie du père de 2002. L’ancien Smith est mort à 92 ans à Saint-Augustin, en Floride, et son obit a noté qu’il avait été actif dans le comté de St. Johns, en Floride, dans les affaires républicaines et dans une église méthodiste locale.

    Peter Smith a écrit deux articles sur son blog, datés de la veille de sa mort. L’un des responsables des services de renseignement américains a contesté que la Russie a interféré avec les élections de 2016. Un autre article a prédit : « À mesure que l’attention se tourne vers les affaires internationales, comme il le fera bientôt, l’histoire de l’ingérence russe va mourir de son propre poids ».

    Sources :

    Katherine Skiba a rapporté l’événement de Washington, David Heinzmann de Rochester et Todd Lighty de Chicago.Lauren Rosenblatt du Tribune Washington Bureau et Jim Newton du Lake County News-Sun et Gregory Pratt ont contribué à cette histoire.

     

    kskiba@chicagotribune.com

    dheinzmann@chicagotribune.com

    tlighty@chicagotribune.com

    Twitter @Katherine Skiba

    Twitter @DavidHeinzmann

    Twitter @TLighty

    https://michelduchaine.com

  • SI BOUTEFLIKA M’AVAIT ECOUTE… - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/08/si-bouteflika-m-avait-ecoute.html

    Le jour de la proclamation des résultats officiels de l’élection présidentielle d’avril 1999 par le Conseil constitutionnel, j’ai fait remettre cette lettre en mains propres par le défunt Larbi Belkheir à M. Abdelaziz Bouteflika. Dix-huit ans après, ce message résonne dans sa conscience et dans la nôtre comme la preuve qu’il a fait le choix entre le bien qu’il pouvait faire au pays et le mal contre lequel je l’avais mis en garde. Voici le texte intégral de cette lettre datée du 20 avril 1999 :
    Monsieur le président de la République,
    A la veille de votre investiture, et alors que vous n’êtes pas encore entièrement happé par les nécessités de votre charge, je voudrais vous présenter mes sincères félicitations et mes meilleurs vœux de succès dans tout ce que vous entreprendrez pour le bien de notre pays et, par la même occasion, vous faire part de quelques réflexions destinées à l’homme, plus qu’au Président.
    Quelles que furent mes positions à l’égard de votre candidature vous êtes aujourd’hui le Président de tous les Algériens et, par conséquent, le mien. Cela est désormais une donnée de l’Histoire que je regarde avec un état d’esprit positif et bienveillant, et dont je puise par ailleurs le droit de vous adresser cette « naciha » (conseil) au sens noble et islamique du terme. Rien de ce que vous allez lire n’est étranger à votre culture et à votre connaissance du monde. Néanmoins, j’ai tenu à vous en entretenir ne serait-ce que pour satisfaire à l’impulsion qui m’a inspiré cette initiative.
    Il y a fort longtemps, le simple citoyen que vous étiez jusqu’à aujourd’hui 11h00 avait connu les splendeurs et les misères de la vie publique. Vous avez connu les joies de la vie et les honneurs du monde avant de connaître l’amertume de leur brusque privation. Vous avez connu le tumulte du succès et la solitude du pestiféré. Vous avez été porté aux nues puis traîné dans la boue. Vous avez donc eu tout loisir de mesurer la vanité des choses et la versatilité des hommes.
    Mais voilà que vous êtes de nouveau porté par un courant ascendant et que vous vous retrouvez entouré et adulé comme aux plus beaux jours. Ni les choses ni les hommes n’ont changé. Mais vous, avez-vous changé ?
    Le pouvoir, vous y étiez puis vous en avez été éloigné. Vous y revoilà derechef, pour vous ne savez combien de temps. Vous êtes appelé à le quitter une autre fois, mais en le quittant cette autre fois, et pour de bon, vous ne trouverez pas devant vous un désert à traverser, mais le tribunal de la postérité à affronter. Votre comptable et votre juge ne sera ni l’électorat ni l’opinion internationale, mais l’Histoire et Dieu.
    Votre parcours, vos souffrances d’hier, vos peines d’aujourd’hui devant la perfidie de vos concurrents, votre niveau intellectuel, votre expérience, votre sens de l’Etat, votre âge enfin ne vous prédisposent pas à un mandat terne et placide, à une figuration sans relief, à un accommodement pusillanime avec une situation où le sang et l’encanaillement généralisé font bon ménage.
    En revenant au pouvoir en 1958 au milieu d’une crise de la taille de celle que nous vivons actuellement, le général de Gaulle a eu ces mots : « C’est en un temps, de toutes parts sollicité par la médiocrité, que je devrais agir pour la grandeur ».
    Seul, âgé, navigant au milieu d’un océan d’hostilité, il était revenu au pouvoir avec à l’esprit un grand projet, celui de réconcilier son peuple, de tirer son pays des rets de la guerre d’Algérie et de réformer en profondeur les institutions françaises selon un plan dont il avait annoncé les grandes lignes à Bayeux douze ans plus tôt. Homme de mission et de devoir, visionnaire, il accomplit inexorablement sa tâche puis s’en alla prendre place dans la mémoire reconnaissante de son peuple.
    Il y a des attitudes et des gestes qui marquent la conscience humaine, fondent de nouvelles valeurs et fournissent des repères durables aux générations qui viennent après. Deux jours avant sa mort, malade et extrêmement affaibli, le Prophète fit une dernière apparition publique dans la mosquée de Médine pour dire ceci : « La mort est une nécessité, et aucun homme ne peut y échapper. Mais il y a après la mort un jour de justice et de réparation où les créatures réclameront les unes contre les autres ; les grands de la terre réclameront contre les petits, et les petits contre les grands ; il n’y aura pas plus de faveur pour moi que pour personne. Pendant que je suis encore avec vous, adressez-moi vos réclamations. Si j’ai frappé quelqu’un d’entre vous, qu’il me frappe. Si j’ai offensé quelqu’un, qu’il m’en fasse autant. Si j’ai pris le bien de quelqu’un, qu’il me le reprenne. Purifiez-moi de toute injustice afin que je puisse paraître devant Dieu ».
    De son côté, Salah-Eddine al-Ayyoubi a fait promener dans les rues de Damas à la veille de sa mort le drap blanc qui devait lui servir de linceul et fait crier par un héraut : « Voilà, de toutes ses richesses, ce que le grand Saladin, vainqueur de l’Orient et de l’Occident, emporte dans sa tombe ».
    A l’autre extrémité du registre des réactions humaines, on peut noter l’attitude d’un Napoléon qui, de retour au pouvoir après son exil sur l’île d’Elbe donna libre cours à l’immense orgueil qui l’habitait : « Des milliers de siècles s’écouleront avant que les circonstances accumulées sur ma tête aillent en puiser un autre dans la foule, pour reproduire le même spectacle. Mon nom durera autant que celui de Dieu… » Hitler, pour sa part, était assuré que le IIIe Reich durerait mille ans.
    Autrefois vous avez été, de l’avis général, un brillant ministre. A l’avenir, vous devrez avoir, outre la brillance, les autres qualités de l’or : la pureté et la valeur. En suivant à la télévision votre campagne électorale, j’ai tenté, à travers vos paroles et vos gestes, de décrypter votre pensée réelle. Par moments, je croyais voir et entendre Kadafi, Castro ou Saddam, et je me sentais alors pris de peur pour l’avenir de mon pays.
    Par contre, je n’ai pas été choqué par vos jugements désabusés sur l’état de notre pays et les reproches que vous adressiez à nos compatriotes. Cela donnait parfois l’impression que vous mettiez votre personnage sur un plateau de la balance et la nation toute entière sur l’autre, mais je n’ai pas pour autant pris cela pour l’expression d’un orgueil démesuré. Tandis que vos concurrents rivalisaient de populisme, d’hooliganisme et de niaiseries, vous vous distinguiez par l’effort de faire comprendre à vos compatriotes qu’ils avaient eux aussi leur part de responsabilité dans la crise.
    Les mots sont des êtres vivants, disait Victor Hugo. De son temps la science n’avait pas encore mis en évidence le rôle physico-chimique des idées, vraies ou fausses, et leur action sur le système neuro-cérébral. Les mots peuvent en effet tuer ou guérir.
    Il est vrai par exemple que notre peuple déteste la « hogra ». Mais en réalité il ne la déteste que quand il en est la victime car pris individuellement, chaque Algérien est un « haggar » en puissance, quand ce n’est pas en actes quotidiens dont il n’a pas conscience. Il est bon qu’il le sache afin qu’il s’améliore.
    Les mots, les discours véhiculent des idées, des modes de pensée, des directives d’action et, par leur référence à des idéaux ou à des systèmes de valeurs, deviennent de redoutables moyens d’opérer sur l’esprit et l’inconscient des gens. C’est dans ce sens que toute idéologie devient à la longue une psychologie. Or, le problème fondamental de l’Algérie dont tout découle est justement de nature psychologique.
    Les formes politiques, sociales et économiques que revêt notre crise ne sont que les effets d’une cause qui ressortit plus à la psychologie dans laquelle nous a formés le discours public depuis trente ans qu’aux données strictement politiques et économiques. En vertu des vicissitudes de son histoire, notre pays n’a pas définitivement cimenté son unité psychique et notre peuple, brave et candide au demeurant, ne s’est pas mué en société fonctionnelle et homogène.
    Nous n’avons pas suffisamment entrepris et agi ensemble à travers les âges, nous n’avons pas accumulé les réserves nécessaires en réflexes, mécanismes et habitudes de vivre ensemble, pour mûrir et nous établir définitivement comme nation au sens subjectif du terme. Si cela avait été, nos rangs ne se seraient pas disloqués sous les premiers coups de boutoir de l’idéologie islamiste ou de la politisation de la question amazighe. La force n’est pas un moyen de pallier durablement l’insuffisance de liant social et la quasi-inexistence de l’esprit civique. Les prodigalités économiques non plus.
    En déversant beaucoup d’argent sur un pays, en emplissant les ventres de ses habitants, on peut les maintenir dans un certain état de docilité et de stabilité, mais pas en faire un corps civique homogène. Une telle politique a un nom : « acheter la paix sociale ». De mon point de vue c’est pire, c’est de l’encanaillement ! A la première interruption du flot de la manne ainsi que cela s’est vu en 1988, l’unanimisme apparent se rompt et les rangs se dispersent. Le premier charlatan, le premier populiste, le premier nihiliste venu peut alors plonger le pays dans l’anarchie et la guerre civile.
    Dans les années 1960 et 1970 le liant social installé dans la psychologie des Algériens par la Révolution de Novembre avait tenu bon car il agissait encore sur les esprits d’un peuple réconcilié avec son histoire. Ce dernier était par ailleurs conforté par la certitude que son pouvoir travaillait à le doter d’un Etat pérenne et d’une économie de développement. Le contexte international, marqué par la rivalité Est-Ouest, la montée des nationalismes et le romantisme révolutionnaire baignait alors dans l’ambiance florissante des « Trente glorieuses ». Tout cela n’est plus aujourd’hui…
    En septembre 1972, au sommet des « Non-alignés » d’Alger feu le président Boumediene déclarait avec une sincère indignation : « Nous représentons les quatre-cinquièmes des populations du globe, nous possédons les trois-cinquièmes des richesses du globe, et pourtant nous ne sommes rien. C’est cela qui doit changer ». Trente ans après, cela a effectivement changé, mais dans le sens du pire. Une des deux superpuissances de l’époque – bipolarité par rapport à laquelle se justifiait le non-alignement — a été réduite à une complète impuissance. Le Tiers-Monde, comme unité distincte, n’existe plus.
    Dans son dernier livre, « Le grand échiquier : l’Amérique et le reste du monde », Zbinew Brzezinski désigne l’Eurasie comme le principal enjeu géopolitique des prochaines décennies et la décrit — ainsi que l’avait fait Boumediene pour le Tiers-Monde - avec pratiquement les mêmes termes : « Le plus grand continent à la surface du globe, 75% de la population mondiale, 60% du PNB mondial, les trois-quarts des ressources énergétiques connues… ».
    Le nouvel ordre international annoncé par G. Bush au début de cette décennie n’est certes pas celui auquel vous travailliez vous-même au début des années 1970 avec foi et acharnement. Dans la nouvelle configuration mondiale l’Afrique n’est plus qu’un appendice inerte du continent eurasien, tandis qu’un pays de la dimension de la Grande-Bretagne est néanmoins qualifié par Brzezinski d’« acteur géostratégique à la retraite ».
    Tout au plus, dans les nouvelles conditions et eu égard à sa situation objective, notre pays pourra-t-il prétendre à moyen terme au rang de « pivot géopolitique » (Etat dont l’importance tient moins à sa puissance qu’à sa situation géographique sensible) à l’instar de la Turquie, de l’Iran, de l’Ukraine, de l’Azerbaïdjan ou de la Corée du Sud…
    La politique internationale dans les années 1960 et 1970 se faisait plus avec les mots et les attroupements sur les places qu’avec les missiles guidés au laser. Aujourd’hui, même la possession d’un arsenal nucléaire ne sert à rien si elle n’est sous-tendue par la force économique, financière et technologique. Il reste heureusement Dieu comme on doit se dire dans les chaumières d’Irak ou de Serbie. Jésus disait aussi : « Dieu fait luire son soleil sur les bons et sur les méchants, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes ».
    Mais il reste que Dieu ayant décidé depuis la dernière Révélation faite à notre saint Prophète de ne plus intervenir directement dans les affaires humaines, c’est aux hommes, et dans notre cas particulier, c’est à vous, Monsieur le Président, qu’il incombe de conduire notre nation vers le salut.
    Notre pays a trop longtemps souffert de l’ignorance de ses dirigeants, lesquels ont, pour la plupart, consacré leurs maigres ressources mentales et intellectuelles à manigancer et à intriguer pour acquérir ou sauvegarder un statut illusoire, au lieu d’accomplir un rôle dont ils n’avaient aucune idée et pour lequel ils n’étaient assurément pas faits…
    Aujourd’hui que le sort vous a désigné pour présider à nos destinées à l’orée du troisième millénaire, il vous faudra mettre au service de cette mission votre conscience, votre expérience et vos compétences. Eduquez le peuple, éveillez-le, réformez son Etat, son école, son université ; frappez son imagination, secouez son esprit, soulevez son âme, donnez aux Algériens le sens du devoir, inculquez-les les notions de mérite et de dévouement ; nettoyez la justice et l’Administration, encouragez la culture (la vraie), éloignez les « baraghits » et la médiocrité !
    C’est de leur plus haut responsable que les citoyens d’un pays attendent d’habitude l’exemple et l’indication du chemin à suivre. Ils sont inconsciemment portés à attendre de lui les gestes symboliques, les preuves de sa sincérité et les manifestations de sa compétence. Vous avez parlé d’« esprit chevaleresque », donnez-en des illustrations concrètes, montrez que vous êtes magnanime tout en étant intraitable…
    Vous pouvez réaliser la « réconciliation » à condition qu’elle ne soit pas comprise comme une reconnaissance de l’efficacité du recours à la violence pour faire valoir des thèses car, sitôt la paix obtenue avec ceux-ci, ceux-là seront tentés de prendre leur place au maquis et d’attendre que vienne le président qui leur offrira « rahma » et « réconciliation ». Notre pays ne pourra pas survivre à une autre guerre civile et nul ne pourra alors éviter l’intervention armée de l’étranger pour nous aider à « régler » nos problèmes…
    Méditant sur son itinéraire politique avant sa chute Nixon écrit dans ses Mémoires : « Un ennemi est un ami que je n’ai pas rencontré ». Cette sentence vaut aussi bien pour vous qu’à votre propos. La majorité des Algériens actuels ne vous connaissent pas. Ils ne vous ont pas rencontré et ne savent de vous que ce qu’ils ont entendu ou lu sur vous. Vous êtes aujourd’hui en face d’eux, vous avez l’occasion de vous faire connaître d’eux pour ce que vous êtes réellement et, selon ce qu’ils découvriront, ils seront vos amis ou vos ennemis.
    Un homme d’Etat qui regarde vers le haut et non vers le bas, qui scrute l’horizon de l’Histoire au lieu des coulisses du pouvoir, qui n’agit pas en fonction du seul court terme, qui ne flatte pas l’ignorance et les défauts de ses concitoyens pour s’en faire aimer, finira par gagner l’affection de son peuple et forcer le respect de l’étranger. Ce que nous appelons dans le langage moderne la « légitimité par l’action », les anciens Chinois l’appelaient le « mandat du Ciel ».
    C’est ce qui est présentement entre vos mains. Que Dieu vous assiste dans l’accomplissement de cette haute et noble mission.
    Texte écrit par : Noureddine Boukrouh

    https://www.facebook.com/permalink.php

  • مارجريت تاتشر العربية … هتلر اليهودي الأمازيغي ..Margaret Thatcher l’ Arabe ... Hitler le juif Amazigh - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/08/-5.html

    زعماء ومشاهير العالم وأصولهم الإثنية … جينيا DNA !

    كثير ما تبنى زعماء ورؤساء الدول سياسات عنصرية أو عدائية ضد دول أو أصول وإثنيات اخرى في العالم ، ومنهم من ظن وما زال يظن بأنه بهذا الاسلوب (معادات أصول الآخرين ) سيصبح مضربا ومثالا في الوطنية داخل وطنه الحالي ( ؟ )، لكن العلم الحديث أثبت عكس ذلك وذهب بعيدا في إثباتاته لدرجة برهنته جينيا بأن أولائك المشاهير من زعماء العالم ( حاربوا أصولهم الحقيقة ) وشنوا حروبا ضد أقوامهم الأصلية ، وزرعوا أفكارا وسياسات عنصرية ضد شعوب واثنيات ظهر في الأخير بأنهاا ( أصولهم الجينية الحقيقة )

    فكان علم التحليل الجيني القائم على فحص دي آن آي( DNA = الحمض النووي الريبوزي المنقوص الأكسجين )
    لكل شخص قصد التعرف على أصوله الاثنية ومدى التمازج وتداخل الأفراد والأعراق ، قد أثبت من خلال آلاف الفحوص الجينية التي قام بها ، أنه لا يوجد إطلاقا في العالم ( ولو فرد واحد نقي عرقيا = جنسه لم يختلط مع جنس آخر= كل فرد منا فيه مزيج من العرقيات التي ورثها من تزاوج أجداده المختلفين عرقيا ) ومن أمثلة ذلك ، سنذكر في هذه المقالة شخصيات تاريخية مشهورة عالميا غيرت العالم وكان لها تأثير كبير داخل وخارج بلدانها ،ونذكر معها الفحوصات الجينية التي قام بها مجموعة من العلماء على أبنائهم وأحفادهم قصد معرفة الأصول الاثنية الجينية الحقيقة لتلك الشخصيات .

     

    مارجريت تاتشر Margaret Thatcher : سيدة السياسة الانجليزية وأشهر إمرأة في بريطانيا … من أصول عربية
    —————————————————————————————————————-

    كانت المفاجئة عظيمة جدا على إبنة أشهر إمرأة في المملكة المتحدة ( إنجلترا ) ، كارول تاتشر، ابنة أشهر رئيسة وزراء في تاريخ المملكة الممتحدة ( مارجريت تاتشر ) ، حينما بلغتها نتائج التحليل الجيني الذي قام به معدوا حصة أسبوعية أرادوا معرفة ، الأصول الحقيقية ( لسيدة بريطانيا ) فكانت صيحة أبنتها بعد الفحص الجيني

    ( WE have become an Arab ! أصبحنا عرب )

     

    قالتها مع دهشة شديدة ، خصوصا أن والدتها المتوفاة ، لطالما كررت على مسامع ابنتها بأن أصولهم تعود ( للنبلاء الأنجليز ) ، وأضافت ابنتها بأنها بعد ظهور تلك النتائج أصابتها حمى البحث من جديد عن شجرة عائلتها والتركيز على ألبومات الصور القديمة لمعرفة ما إذا كان هناك أي شئ مفقود لم تنتبه له سابقا خصوصا ( البحث عن الملابس البدوية في صور العائلة التاريخية ) لأن البحث الجيني أثبت بأن الأصل الذكري لجينات ( سيدة انجلترا ) يتطابق كثيرا مع ( العرب البدو المنتشرين في العراق )
    وقالت أنها بعد هذه النتائج الجينية قد فهمت سلوك وميل شقيقها التوأم مارك تاتشر لصحراء العالم العربي ، فقالت أنه يقضي سنويا رحلات وفترات نقاهة طويلة في صحاري العالم العربي وهو كما تقول اخته قد أسس شركة تبادل تجارية مع أسواق المملكة العربية السعودية وهذا قبل أن يعلم بأن أصول والدته الجينية عربية تتطابق مع البدو المنتشرين في صحاري العراق

    كما ذكر معدوا البرنامج على القناة الرابعة الانجليزية بأن الفحص الجيني لدي آن آي ابنة سيدة بريطانيا أثبت بأن أصول والدتهم الجينية بالاضافة لأصلها العربي ( من ناحية الدي آن آي الذكري ) فهي أيضا تحتوي في جيناتها على جينات شمال أوربية ، مما يعني أن مارجريت تاتشر ( السيدة التي أنقذت بلدها من افلاس وشيك و رسمت السياسة البريطانية ، والتي مازال البريطانيون حسب آخر الاحصائيات يعتبرونها لحد اليوم كأشهر شخصية سياسية في تاريخ المملكة المتحدة )

    هي في الحقيقة نتاج تزاوج قديم جدا بين أجداد قدامى ( أصولهم عربية و آخرين أصولهم شمال اوربية )

    وقال معد البرنامج مازحا “مارغريت العربية” “Margaret of Arabia” عارضا لصورة قدمية لتاتشر وهي ترتدي غطاء رأس العربي الأبيض. في أحدى زياراتها للعالم العربي وأضاف بأن السلالة العربية التي ظهرت في جينات مارجريت تاتشر تمتد إلى آلاف السنين ومازالت متواجدة بكثرة في السهول الخصبة في بلاد ما بين النهرين القديمة. (العراق )

    كما استغربت ابنة مارجريت تاتشر من وصول ( أسلافها العرب ) لجزيرة بريطانيا ( في أقصى الغرب من أوربا ) .. قائلة بأنها مازالت لم تسوتعب ذلك .. خصوصا أن العرب لم يُعرف عنهم دخولهم أو هجرتهم لبريطانيا وكان أقصى منطقة وصلوها في اوربا هي جنوب باريس بفرنسا إبان الفتوحات الاسلامية لكن سرعان ما توقف زحفهم وعادوا وتوقفوا عند الأندلس ( إسبانيا )
    فكان رد الأستاذ ( لو تشارلتون ) المسؤول عن شركة DNAPrint ، شركة مقرها فلوريدا التي نفذت الاختبارات: “ينسى الناس أن الرومان حكموا أوروبا ل 1،000 سنة، و خلال حكمهم جلبوا جميع أنواع الناس ( الأعراق ) من مناطق حكمهم أو المناطق المتاخمة لها . أي شخص الذين هاجروا من أي وقت مضى، داهمت، غزت أو المتداولة في نهاية المطاف تزاوج “.

    وأضاف بريان سايكس، أستاذ علم الوراثة البشرية في جامعة أكسفورد في بريطانيا ، معلقا على ماذا كانت تظنه عائلة تاتشر قبل الفحص (بأنهم من النبلاء الانجليز ) وماذا أصبحت تعلمه ابنتها بعد الفحص ، بقوله :
    “يستند هذا التنميط العنصري على أساس أنه كان هناك في فترة ما شعب دمائه نقية 100٪. إلا أن الحقيقة : كلنا عبارة عن خليط من الحمض النووي من كل مكان “.

    “This racial profiling is based on the premise that there was once a people who were 100% pure. in fact , All of us are temporary mixtures of DNA from all over the place.”

    أصل هتلر يهودي-أمازيغي ؟

    —————————–

    ثارت نتائج الدراسة التي قام بها مركز أبحاث ألماني حول الأصل الجيني لأدولف هتلر، والتي غلّبت أنه يعود إلى أصول يهودية بربرية أمازيغية ” شمال إفريقية” ردود أفعال متباينة في المغرب. وفي حوار أجراه موقع “العرب اليوم”، إكتفى البعض بإبتسامة عريضة بدون تعليق، فيما زاد آخرون على ذلك تعبيرات تتراوح ما بين الفخر والإعتذار. وقا…لت غيثة ” طالبة اقتصاد” إنه على الأمهات الأمازيغيات أن ينتجن العشرات ممن على شاكلته “لعلنا نستطيع أن نرد ولو قليلا للكيان الصهيوني المجرم”، بينما ردت صديقتها أسماء ـ طالبة فلسفة ـ إن المثير في الموضوع هو أن الذي قتل الملايينالألمان بدعوى تطهير ألمانيا من الدخلاء عن العرق الجرماني الخالص هو “نفسه دخيل في الأصل”، مضيفة “أعتقد أنه بعد هذه الدراسة لم يعد من حق أي أحد أن يفاخر بـ”نقاء أصله”، ففي الأخير لا أحد يمكنه الجزم على وجه اليقين”. وقال مراد بفرح: أنا سعيد بهذه الدراسة، وأعتبر هتلر قدوة حياتي في التصميم والكفاح ضد أعداء شعبه، وقد قرأت كتابه “حياتي” المنتشر في الأسواق الشعبية رغم المنع الرسمي تكرارا وأستفيد منه دروسا في كل مرة”، فيما طرح زميله جملة بين السخرية والأسف: “آه ، لو وُلد هتلر في المغرب وحكم البلد كنّا سنصير مثل ألمانيا” فرد عليه آخر “لا، بل كان سيمل وسيهاجر سريا في اتجاه ألمانيا” وانفجر الجميع بضحك صاخب وتفرقوا بعد أن شددوا على عدم ذكر أسمائهم. وقال محمد حارس بمركز التكوين المهني منفعلا: “عادي أن يلصقوا بنا كل جرائم التاريخ ومجرميه ليؤكدوا صورة الإرهابي التي يحاولون دمغنا بها، هذه الدراسة تأتي في هذا السياق، في حين صرحت سارة ـ معلمةـ بأنها لا تجد أي نوع من الفضول تجاه هذا النوع من الدراسات و تذهب إلى حد التشكيك في علميته جازمة “أنها أقرب لمزاح أو مصالح بين الدول”. وذهب أحمد ـ صحفي ـ إلى التشديد على وجوب استحضار أن البربر الأمازيغ حتى ولو أقررنا أنهم جدود لهتلر السفاح فقد أنتجوا نماذج تاريخية قمة في التسامح الديني وحرية المعتقد في المغرب العربي والأندلس، وعلينا أن لا ننسى أنه إذا حامت الشكوك حول قرابة هتلر لنا فمما لا شك فيه أن اليهود لنا أقرب عائليا وأشارت فاطمة الزهراء ـ أمازيغية مسلمة ـ في لهجة أقرب للاعتذار: “هتلر يظل مجرم حرب قتل أناس أبرياء بدم بارد ولا يشرفني بأي شكل أن أتشارك معه أي شيء ولو كان النسب “

    Pauline Hansonبولين هانسون سياسية أسترالية من أصول عربية
    ————————————————————————–
    لم تتمالك نفسها زعيمة حزب ( أمة واحدة ) السياسية الاسترالية بولين هانسون والمعروفة بسياستها المعادية للعرب والمسلمين والمهاجرين الآسيوين ، حينما علمت بأن أحد أسلافها القدامى حسب الفحص الجيني كان ( عربي ) من شمال الجزيرة العربية كما أن جيناتها أثبتت بأن أجدادها اختلطوا مع سكان شرق آسيا بالاضافة لجينات أسلاف آخرين من شمال أوربا ، فعبرت عن ذلك بقولها أن هذا غير ممكن لأن عائلتها لطالما افتخرت بأصولها الايرلندية القديمة وهاجروا وسكنوا في استراليا ، السيدة المعروفة بمقولتها الشهيرة في استراليا ( المسلمون يريدون القضاء على التقاليد الاسترالية ) ، لم تكن تتصور بأنها تحمل في دمائها جينات أسلافها العرب

    وقال عالم الجينوم الدكتور مات توماس معلقا على دهشة زعيمة أشهر حزب في أستراليا :
    ” من غير المألوف لشخص يعتقد بأنه “ولد نقيا” من أصول الأوروبية أن يتخيل بأن له سلف عربي. “
    it was not unusual for someone who thinks they are “pure bred” European to have an Arab ancestor

    وقال السيد بيتي ، بأن هذه النتائج هي فوز حقيقي لتعدد الثقافات.

    “هذا يدل على أن التعددية الثقافية هي حقيقة من حقائق الحياة. العالم هو بوتقة انصهار. نحن جميعا جنس بشري واحد وأننا يجب أن نعامل بعضنا البعض من هذا القبيل.”

    Mr Beattie said the results were a win for multiculturalism.

    “This shows that multi-culturalism is a fact of life. The world is a melting pot. We’re all one human race and we should treat each other like that.”

    http://www.news.com.au/national/dna-test-shows-hansons-middle-eastern-heritage/story-e6frfkp9-1111112976024

    توماس جيفرسون أحد المؤسسين للولايات المتحدة أصله من عمان من الجزيرة العربية ؟ ..!
    —————————————————————————————

    هذا ما أثبته بحث لجامعة ليلستر حول الأصول الجينية لتوماس جيفرسون : ثالث رئيس وأحد ( الآباء المؤسسين ) للولايات المتحدة الأمريكية ، فقد وجدت عينات مشابهة لجيناته في مناطق معينة من العالم خصوصا في عمان بالجزيرة العربية وفي مصر وجبل طارق ومناطق من اسبانيا وفرنسا وصولا لعائلته القديمة في بريطانيا، مما سمح للعلماء برسم هجرة أجداده القديمة ، خلصوا من خلالها للقول بأن البيانات التي جمعوها عن الجينات المشابهة لجينه (تي ) تدعوا للقول بأن أجداد الرئيس الأمريكي الشهير قدمت منذ 3000 سنة من شبه الجزيرة العربية قبل أن يستقر أجداده في جنوب بريطانيا ومن ثم هجرت عائلته من بريطانيا لأمريكا ، ليصبح فيما بعد ( أحد الآباء المؤسسين للولايات المتحدة الأمريكية )

    كيف وصلت هذه الجينات المشرقية من شبه الجزيرة العربية إلى بريطانيا ومن ثم أمريكا؟

    يجيب عن ذلك الأستاذ المسؤول عن الدراسة : شارحا كيف لهذه الجينات النادرة في بريطانيا من أن تنتقل من المشرق إلى جنوب انجلترا :

    تبقى الأصول النهائية لكروموسومات K2 لغزا، ومع ذلك،قد تحتاج لمزيد من التحقيق: في حين أنها قد تكون موجودة في أوروبا منذ العصر الحجري، احتمال آخر هو أن K2s أنهم قد جاؤوا إلى أوروبا مع الفينيقيين، تلك الأمة التي ملكت ثقافة تجارية وبحرية قديمة والتي انتشرت عبر البحر المتوسط انطلاقا من منازلها الأولى (أرض كنعان) ، في ما هو يعرف الآن بلبنان.
    The ultimate origins of K2 chromosomes remain a mystery, however, and need further investigation: while they may have been present in Europe since the Stone Age, another possibility is that K2s came to Europe with the Phoenicians, an ancient maritime trading culture that spread out across the Mediterranean from their home in what is now Lebanon.

    http://www.le.ac.uk/ebulletin-archive/ebulletin/news/press-releases/2000-2009/2007/03/nparticle.2007-03-32.htm

    Posted on نوفمبر 3, 2014

  • Bombe médicale : La chimiothérapie dissémine le cancer dans tout le corps - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/08/bombe-medicale-la-chimiotherapie-dissemine-le-cancer-dans-tout-le-

    Une nouvelle étude effectuée à la faculté de médecine Albert Einstein de l’université Yeshiva, révèle qu’en augmentant fortement la circulation de cellules cancéreuses, la chimiothérapie propage le cancer partout dans l’organisme (même dans les poumons). 
     
     Dirigée par le Dr George Karagiannis, cette étude porte sur le traitement chimiothérapique du cancer du sein, mais d’autres études sont prévues pour voir si la chimiothérapie [en général] propage aussi le cancer dans les autres tissus. Publiée dans Science Translational Medicine, cette recherche est intitulée Neoadjuvant chemotherapy induces breast cancer metastasis through a TMEM-mediated mechanism La [chimiothérapie néoadjuvante induit la propagation du cancer du sein en disséminant des métastases du microenvironnement tumoral]. 
     
     Le résumé de l’étude dit que « les auteurs ont constaté que plusieurs types de chimiothérapie ont la capacité d’augmenter les quantités demétastases du microenvironnement tumoral (TMEM) et de cellules tumorales dans la circulation sanguine. » Il conclut que « la chimiothérapie, bien qu’elle diminue la taille de la tumeur, augmente le risque de dissémination des métastases. » [NdT : La tumeur se ratatine parce qu’elle se scinde en métastases ?] 
     
     En propageant le cancer, la chimiothérapie assure le turbin de la cancérologie à but lucratif. 
     
     En d’autres termes, bien que la chimiothérapie « réduise les tumeurs », elle provoque aussi la propagation du cancer partout dans le corps. Elle a l’effet d’activer les futurs cancers (bien entendu, cela arrive à point pour le business cancérologique). 
     
     Cette recherche confirme encore ce que Natural News signale depuis des lustres... à savoir, que la chimiothérapie refile le cancer. Cela montre une fois de plus que l’industrie du cancer semble bien plus intéressée par l’engrangement de profits que par le soin du cancer. Il n’étonnera pas que les cancérologues usent de tactiques visant à terroriser les femmes pour qu’elles suivent une chimiothérapie contre le cancer du sein... ils savent qu’ils tiennent une poule aux œufs d’or qui leur rapportera des revenus à vie ! 
     
     La cancérologie, branche corrompue de la médecine moderne, est dirigée par des criminels et des mercantis, comme le Dr Farid Fata qui est actuellement sous les verrouspour avoir fait de faux diagnostics de cancers afin de tirer profit de chimiothérapies inutiles.Son collègue, le Dr David Gorski, du Karmanos Cancer Center de Detroit , pas encore en taule mais signalé au FBI pour enquête. Il reste parmi les plus abjects et les plus sociopathesagresseurs de femmes de l’histoire de la chirurgie du cancer, ce qui lui a valu le surnom de « Gorski l’éventreur de seins ». Il est aussi accusé de faire la promotion d’interventions médicales cancérigènes, peut-être bien comme moyen d’augmenter ses profits au détriment de la santé de femmes crédules. Le Dr David Gorski a aussi été lié à James Randi, le caïd « sceptique », qui a été pris en train de solliciter les faveurs sexuelles d’un jeune homme. 
     
    Natural News, Mike Adams, 13 juillet 2017 

    Original : www.naturalnews.com/2017-07-13-medical-bombshell-chemotherapy-found-to-spread-cancer.html 
    Traduction Petrus Lombard 
    http://www.alterinfo.net

  • L’ancien Emir du Qatar et Sarkozy personnellement accusés du meurtre de Mouammar Kadhafi - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/08/l-ancien-emir-du-qatar-et-sarkozy-personnellement-accuses-du-meurt

    La commission nationale libyenne des droits de l’homme a officiellement accusé, et en personne, ‘ancien Emir du Qatar, le Cheikh Hamad Al Thani, du meurtre de Mouammar Kadhafi et de son fils Al Moatassam Billah, après qu’ils aient été faits prisonniers vivants.

    La commission qui enquête sur la mort de l’ex chef d’Etat libyen a annoncé avoir des preuves que Kadhafi et son fils avaient été faits prisonniers vivants, et que l’Emir du Qatar, en personne a donné l’ordre de les tuer, car il savait que Kadhafi avaient en sa possession des preuves de l’implication de l’Emir et de son gouvernement dans les troubles connus par certains pays arabes, et de leur soutien logistique des groupes terroristes évoluant au Niger, au Tchad, en Afghanistan, en Somalie, ainsi que de leur rôle dans les soulèvements connus en Syrie, au Yemen, en Arabie Saoudite et au Bahrein.

    Le deuxième chef d’Etat accusé du meurtre de Kadhafi et de son fils, est le président français d’alors, Nicolas Sarkozy, qui aurait, selon les enquêteurs donné l’ordre au responsable des renseignements français, alors sur place, de liquider Mouammar Kadhafi, pour enterrer avec lui les secrets qu’il détenait contre lui à propos, notamment, du financement libyen de a dernière campagne présidentielle.

    La commission a adressé des courriers à la cour pénale internationale où elle condamne le silence douteux de cette instance qui est, elle aussi, d’après eux, responsable de la mort de Kadhafi, ayant encouragé la chasse à l’homme dot il a été l’objet après l’émission d’un avis de recherche de sa part.

  • LE MONARQUE,L’ÉNARQUE ,L’OLIGARQUE ET LE PRINCE HÉRITIER. - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/08/le-monarque-l-enarque-l-oligarque-et-le-prince-heritier.html

    En 2001, Il criait,vociférait et menaçait qu’être 3/4 de président ne lui convenait pas. Il lui fallait plus avec en substance un peuple médiocre,soumis,asservis,une armée de mamelouk à ses pieds,les gisements d’hydrocarbures à sa disposition, les clés du coffre dans ses mains et une cour d’idolâtres.

    Il a tout obtenu et plus en 2008 ,un 12 novembre de triste mémoire ou la république a baissé ses froques, abdiqué contrainte et forcée pour consentir malgré elle le viol de sa constitution sous les applaudissements nourris des locataires des deux chambres ( à coucher) du régime,la complicité de la muette , par qui tous les malheurs de ce pays ont commencé, une administration aux ordres et une pseudo opposition politique ( du pouvoir) criminellement complice.

    Tout ce beau monde constitue en fait la basse cour de la monarchie où les poules soumises n’ont pas le droit de sauter la clôture pour becter un grain,mais de caqueter seulement sur ordre du roi contre des miettes dont il veut bien les nourrir.

    Ainsi, le « moins mauvais des candidats » De 1999, imposé de force par les faiseurs de rois ,dont on a découvert au fil du temps que les vertus n’ont qu’une mince frontière avec le grand vice, a fini par s’octroyer grâce à nos lâchetés et la corruption généralisée des élites,tous les pouvoirs constitutionnels.

    Depuis le début du mandat de trop ,ou l’oligarchie militaro-financière a fait élire « l’impérator » en contre partie des butins reçus et à recevoir pour services rendus,l’Etat ou ce qui en reste à été dépouillé de tous ses attributs et privatisé sans OPA au profit du président- roi, qui possède désormais le pays ,son armée, 40 millions de serfs, incluant les joailleries et les armoiries de la monarchie.

    il enrichit,appauvrit,abaisse,élève,exile,met à mort,dépense,dilapide,autorise,interdit,efface des dettes,prête au FMI,nomme, dégomme sans rendre compte à personne,organise des expéditions a oum dourmane,octroi des passeports Hadj ,offre une session aux candidats bacheliers et plus selon conjonctures.

    Il est l’unique à faire et défaire .S’il dit : » l’état c’est moi », rien n’est aussi clair pour se faire une idée de l’état incarné par le président-roi.

    Cet état est un monstre,car il nous donne ce qu’il veut nous donner et nous abandonne quelques biens,nos vies et nos destinées dès lors que le bâillon et la muselière fonctionnent,que le bâton importé en devises (dispensé de licence) est brandit au dessus de nos têtes pour les fracasser.

     » L’état c’est moi », ne permettra nullement des mouvements de délivrance pour nous libérer de l’oppression étouffante du système.Nous voila avisés.

    Nos forêts se sont consumées cet été et le roi n’a pas failli à sa fonction de pyromane,puisqu’il vient de consommer co-latéralement le dix neuvième gouvernement depuis 1999 ,en carbonisant un faire valoir de premier ministre dans la durée de vie est seulement 3 mois et 20 jours incluant le congé annuel.

    Ce congédiement spectaculaire et aussi rapide qu’un 100 mètres de Hussein Bolt marquera pour longtemps les annales » boulitiques » Algériennes.

    En rentrant chez lui sur la pointe des pieds,le répudié n’oublie jamais de jurer fidélité, pour ménager l’avenir. même à 71 ans on continue d’espérer.

    Les Énarques désignés à tour de rôle comme chef de gouvernements ne sont que des eunuques ayant accepté de subir la castration de leurs organes de virilité afin de se consacrer corps et âme à plaire au maître et réaliser les forfaitures attendues. l’initiative,la réflexion,
    l’intelligence,l’action sans autorisation constituent un crime de lèse majesté et valent répudiation publique , divorce brutal et dégradant aux torts exclusifs de l’eunuque.

    Seules la soumission absolue et la servitude sont encouragées et tolérées.dans cette confrérie de larbins,ou on ne transgresse jamais les ordres du roi et où on exécute sans rechigner ceux émis par l’indu futur héritier d’un trône imaginaire.

    L’eunuque désigné que nous avions connu pour être l’exécutant des basses besognes,une espèce de Jack l’éventreur sans foi ni loi est aussi un énarque qui a déjà subi les affres de la répudiation.

    Ses gesticulations et ses promesses n’engageront que lui.nous concernant toutes dispositions pour nous dispenser du yoghourt sont déjà prises et rien de plus méchant n’arrivera.

    Au lieu du droit et de la loi ils nous menacent de leurs sabres pour nous imposer leur injustice.Ne dit-on pas dans les pays qui se respectent que le droit est l’intermède de la force ?

    Comme nous ne pouvons rien contre les caprices de la météo, on nous fait comprendre que nous ne pourrons rien non plus contre ce surhumain capable de faire tout ce que tout homme normal n’est pas en mesure de réaliser et contre la monstruosité de son état.

    Voila l’aveu que les plus grands dictateurs et criminels ne sont pas sans ressembler à nos héros.

    Il ne parle plus,ne bouge plus,ne se déplace plus depuis le 8 mai 2012,mais continue de sévir et régenter officiellement par le biais du prince héritier qui tire sa force de sa consanguinité avec le monarque et non d’une quelconque fonction élective ou constitutionnelle.

    Le jour où l’immortel roi avalera son S12,nous aurons le loisir de découvrir la puissance supposée du vizir et prince héritier de la dynastie factice.

    Aura-t-il le courage de sortir de l’ombre et naviguer courageusement à découvert contre les principes de la république en prenant la direction d’un pouvoir absolu ?

    Les Sidi Bouzid,les Bouazizi, les images atroces du dictateur embroché dans un égout ,de l’autre suspendu à une corde,d’un troisième étalé sur une civière derrière les barreaux,du Dieu omni puissant de Carthage qui a eu la vie sauve en s’exilant sont très fraîches dans nos mémoires et devraient faire réfléchir l’indu prétendant au trône dont l’étape ultime est la potence.

    Le roi a vidé les caisses .Quand il partira d’el Mouradia a El Alia, nous resterons sans le sou. L’indu prince héritier doit être conscient que les rats de la monarchie quitteront le pays dés que le roi s’éteint et que les plus courageux le feront juste après le retour d’el Alia.

    Il restera seul à faire comme la tireuse de carte pour prévoir son sombre avenir,et devra accepter de s’exposer comme la sorcière qui se dirige seule dignement vers le bûcher.

    Il rendra compte de ses turpitudes et paiera pour avoir indûment confisqué des attributions présidentielles,d’abus de bien sociaux,d’utilisation abusive et illégale des armoiries de la république,du véhicule ,des gardes du corps et du directeur du protocole présidentiel et bien d’autres griefs.

    Nos aïeux nous ont toujours dit que : » si le bœuf est lent ,la terre est très patiente ».

    Quand le bœuf est à terre il n’y aura que des couteaux pour lui trancher la gorge.

    Que le prince héritier retienne » que si les évènements naissent de père inconnu,la nécessité n’est que leur mère ».

    Espérons que parmi ses 20 millions d’hommes,l’Algérie trouvera un mari fidèle, un époux qui l’honore ,la protège et sera pour tous les Algériens un bon père de famille.

    (Abdel Adel)

    http://lequotidienalgerie.org/2017/08/17

  • La guerre au Yémen, un spectacle sportif ? - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/08/la-guerre-au-yemen-un-spectacle-sportif.html

    La guerre au Yémen n’est-elle rien d’autre qu’un spectacle sportif ?

    Mon Twit est peut-être un peu long, mais j’espère que vous prendrez quelques minutes pour le lire.

    La guerre contre le Yémen fait rage, pourtant, le sort des Yéménites ne reçoit TOUJOURS PAS l’attention qu’il mérite de la part des médias et des politiciens. Quand ce qui se passe au Yémen n’est pas totalement ignoré, les faits sont déformés ou minimisés parce que les gens ont peur de regarder en face les conséquences de la participation active de leurs pays à la destruction du Yémen. Alors que les riches Etats arabes bombardent le Yémen avec des armes sophistiquées (achetées à l’occident) et embauchent des mercenaires pour leurs troupes au sol, beaucoup de gens et d’organes (par exemple, l’ONU) ont peur de s’opposer aux Saoudiens parce qu’ils ont besoin de leur argent ou parce qu’ils sont eux-mêmes impliqués dans le conflit et / ou en profitent (par exemple, les Etats-Unis et l’Angleterre). Alors, l’ONU exprime ses « inquiétudes » et le Royaume-Uni son désir de « trouver une solution politique », tout en se remplissant les poches du prix du sang des Yéménites. Et, même si les citoyens soient souvent inconscients des crimes de leurs gouvernements, beaucoup connaissent le hashtag #Yemen et pourtant ne font rien.

    Le Yémen est-il devenu un spectacle sportif ? Depuis deux ans et demi, les corps émaciés des enfants yéménites ou leurs cadavres envahissent nos écrans. Certains versent des larmes, d’autres font un don, d’autres encore accusent les responsables politiques, mais la plupart des gens préfèrent regarder ailleurs. Est-ce de l’impuissance ou de l’indifférence ? Je ne sais pas. Sommes-nous « loin des yeux, loin du cœur » ? Je ne sais pas. Quelqu’un m’a dit, une fois, que les enfants yéménites n’étaient pas assez « photogéniques » pour susciter de l’empathie. Est-ce du racisme, de la discrimination ? Je ne sais pas. Ou bien, les portefeuilles yéménites ne sont pas assez bien remplis pour acheter ou exiger l’attention, la condamnation et l’action du reste du monde ? Je ne sais pas non plus.

    Ce que je sais, c’est que le monde nous regarde. Il regarde nos enfants mourir de maladies guérissables comme le choléra parce qu’ils n’ont pas accès à de l’eau potable. Il regarde nos enfants mourir de faim au milieu d’immenses richesses mondiales parce que leurs parents n’ont pas les moyens d’acheter le peu de nourriture encore disponible. Il regarde nos concitoyens, enfants, femmes et hommes, se faire tuer par les raids aériens des Saoudiens soutenus par les États-Unis, sur leurs maisons, leurs écoles et leurs hôpitaux. Lorsque les gens sont invités à interpeller les élus (ne serait-ce qu’en signant une pétition comme : Save Yemen), très peu le font. Et lorsque nous demandons seulement que nos articles soient diffusés plus largement, on nous envoie promener (on m’a répondu qu’il n’y a que quelques dizaines de personnes qui s’intéressaient au Yémen).

    Moi et les autres Yéménites, nous pensons bien sûr à nos familles, mais nous nous préoccupons aussi des millions de personnes qui manquent des choses les plus élémentaires : la sécurité, un toit, de la nourriture et de l’eau. Je me sens totalement et complètement impuissante. Je me bats pour faire diffuser des articles parlant des enfants yéménites qui meurent sans que personne ne vienne à leur secours. Je pleure, au plus profond de mon âme, pour une nation qui souffre en silence et dont le combat donne un exemple de ce qui signifie vraiment la foi et la résistance. Je pleure les enfants dont les petits corps ont abandonné le combat de la survie pendant les quelques minutes que vous avez passées à lire ce twit. Et je prie pour le Yémen.

    Shireen Al-Adeimi

    Moon of Alabama

    Articles antérieurs de Moon of Alabama sur le Yémen :

    Ce sont les appétits et les fantasmes de puissances étrangères qui tuent les petits yéménites- 09 févr.

    « Déchirés par la guerre » – Massacres US en Syrie, Somalie et Yémen- 17 mars

    Les Américains invoquent de prétendues"attaques" sur leurs navires pour justifier la poursuite de la guerre au Yémen- 27 mars

    "Si vous prenez l’est de la Syrie, je prendrai le port yéménite" - 29 avril

    Les forces yéménites déclenchent une vague de chaleur en Arabie Saoudite- 24 juillet

    Source » » http://www.moonofalabama.org/2017/08/-shireen-al-adeimi-has-the-war-in...
    URL de cet article 32191 
    https://www.legrandsoir.info/la-guerre-au-yemen-un-spectacle-sportif.html

  • «أمراء آل سعود المخطوفون»… وثائقي بريطاني عن ملاحقة الرياض للمعارضة داخل العائلة المالكة - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/08/-6.html

    بي سي) هذا الأسبوع النقاب عن «أمراء آل سعود المخطوفين» وهم ثلاثة اختفوا بدون أثر في الفترة ما بين أيلول (سبتمبر) 2015 وشباط (فبراير) 2016. ويقف وراء اختطافهم برنامج سري للدولة، يهدف لاختطاف وملاحقة المعارضين للعرش حتى ولو كانوا من أبناء العائلة الحاكمة. والأمراء الثلاثة الذين يلاحق الفيلم قصتهم هم الأمير سلطان بن تركي بن عبد العزيز والأمير تركي بن بندر والأمير سعود بن سيف الناصر، وجمع معد التحقيق رضا الماوي شهادات من أصدقاء الأمراء، وأفراد في العائلة المالكة بالإضافة لأفراد في الحاشية الذين شهدوا عملية الاختطاف عيانا، إلا أن السلطة السعودية حاولت إسكاتها.
    وما يربط الثلاثة هي أن عملية اختطافهم تمت من خلال حرف مسار الرحلة الجوية وتحويلها إلى الرياض؛ حيث كان في استقبالهم، على الأقل في حالة سلطان بن تركي سيارات عسكرية وجنود وعناصر شرطة قامت بنقل الأمير إلى مكان مجهول، ولم يعرف عن مصيره أو الأميرين الآخرين.

    إفطار عائلي

    وبدأت قصة سلطان بن تركي في 12 حزيران (يونيو) 2003 عندما أخذته سيارة إلى قصر واقع في ضواحي مدينة جنيف السويسرية يعود لعمه الراحل الملك فهد بن عبدالعزيز؛ حيث دعاه نجل الملك الأمير عبد العزيز لتناول الإفطار معه. وعندما طلب عبد العزيز من سلطان العودة إلى الرياض لمعالجة مشكلة انتقاده للقيادة السعودية رفض العودة. وهو ما دعا عبد العزيز للاستئذان لإجراء مكالمة هاتفية، وتبعه الشخص الآخر الذي كان في الغرفة وهو وزير الشؤون الدينية الشيخ صالح الشيخ. وبعد ذلك دخل الغرفة عدد من الرجال المقنعين الذين أوسعوا سلطان ضرباً، وحقنوه بإبرة أفقدته الوعي، ونقلوه على جناح السرعة إلى مدرج مطار جنيف؛ حيث كانت تنتظر مروحية لنقل المرضى «ميديفاك». 
    وجرى كل هذا في الوقت الذي كان مدير طاقمه إدي فيريريا ينتظر عودته من لقاء الإفطار. ووصف أحداث اليوم قائلاً: «لم نستطع الوصول إلى الفريق المكلف بالأمن، وكان هذا الإنذار الأول، وحاولنا الاتصال مع الأمير ولم يكن هناك رد أو جواب». ولم يعرف الطاقم عن مصير الأمير إلا بعد وصول سفير المملكة في سويسرا ليخبره والحاشية التي ترافق الأمير والمقيمة في فندق «إنترناشونال» أن عليها الخروج منه لأن الأمير سلطان أصبح الآن في الرياض. والسؤال ماذا فعل الأمير كي يتم حقنه بالدواء ويختطف بطريقة عنيفة؟ الأمر متعلق كما يكشف الفيلم بنشاطاته في أوروبا التي وصل إليها للعلاج وبدأ بتقديم لقاءات صحافية انتقد فيها الحكومة السعودية، وسجل بلاده في مجال حقوق الإنسان، واشتكى من استشراء الفساد بين أفراد العائلة والمسؤولين الحكوميين ودعا للإصلاح.
    وبعد اختطافه تنقل الأمير سلطان بين السجن والإقامة الجبرية؛ حيث تدهورت صحته. وفي عام 2010 سمحت له العائلة بالسفر لتلقي العلاج في ماساسوشيتس ببوسطن بالولايات المتحدة. واستغل مكانه الآمن هناك وتقدم بدعوى قضائية للمحاكم السويسرية ضد الأمير عبد العزيز بن فهد والشيخ صالح الشيخ متهما الاثنين بترتيب عملية اختطافه في عام 2003. وحصل محاميه الأمريكي كلايد بيرغسترسر على تقرير طبي عن حالته من مستشفى الملك فيصل التخصصي في الرياض؛ حيث نقل الأمير سلطان في 13 حزيران (يونيو) 2003. وطابق التقرير الطبي رواية الأمير من ناحية وضع أنبوب في فمه لمساعدته على التنفس. وتعتبر الدعوى القضائية سابقة في تاريخ العائلة المالكة، فلأول مرة يوجه واحد منها تهما لآخر وأمام محكمة غربية. ومع ذلك يقول محاميه الأمريكي بيرغسترسر إن السلطات السويسرية أظهرت اهتماماً قليلاً لمتابعة الدعوى «ولم يتم عمل أي شيء للتحقيق في ما جرى بالمطار». مشيرا إلى أن عملية الاختطاف جرت على التراب السويسري «ويتوقع الواحد أن يكون هناك اهتمام للتحقيق بما حدث».

    اختطاف ثان

    في كانون الثاني (يناير) 2016 كان سلطان يقيم في فندق باريسي راق وخطط لزيارة والده الأمير المعروف تركي بن عبد العزيز الذي يعتبر من النقاد البارزين للحكومة، ويقيم منذ وقت طويل في مصر. وعرض القنصل السعودي على الأمير سلطان وحاشيته المكونة من 18 شخصاً بمن فيهم طبيب وممرضة وحراس شخصيون من أوروبا والولايات المتحدة استخدام طائرة خاصة. وقبل العرض رغم ما حدث له في عام 2003. وكشف اثنان من حاشيته ما جرى عندما اكتشفوا أن الطائرة هبطت في مطار الرياض بدلاً من القاهرة؛ حيث وجدوا أنها محاطة بالسيارات العسكرية والجنود المدججين بالسلاح، واكتشفوا أن طاقم الخدمة فيها كانوا مسلحين أخفوا أسلحتهم وقاموا بجر الأمير الذي أخذ يصرخ ويقاوم عملية اختطافه. وطلب من حاشيته الاتصال بسفارة الولايات المتحدة. وقال أحد أفراد الحاشية: «عندما هبطنا على المدرج كانت أمامنا طائرة ضخمة مكتوب عليها المملكة العربية السعودية». وعندما بدأت الطائرة رحلتها من باريس كان مسار الرحلة يشير إلى أنها متجهة للقاهرة إلا ان المونتيور الذي يحدد مسارها أطفئ بعد ساعتين ونصف الساعة من إقلاعها. وكان الأمير سلطان نائما في مقصورته بالطائرة وعندما نظر من النافذة ظهر القلق عليه، واكتشف مع البقية أن الطائرة ستهبط في الرياض. وبدأ الأمير بالطرق على قمرة القيادة طالبا المساعدة في الوقت الذي طلب فيه طاقم الضيافة من حاشيته البقاء في مقاعدهم. وفيما نقل الأمير وطاقمه الطبي لفيلا خاصة وانتظر الباقون في الطائرة طويلا قبل نقلهم إلى فندق في الرياض؛ حيث تمت مصادرة هواتفهم النقالة وجوازات سفرهم وظلوا فيه لمدة ثلاثة أيام غير قادرين على الخروج منه.
    وبعد ذلك سمح لهم بالسفر للجهة التي يختارونها. وقبل ترحيلهم قابل ضابط سعودي كل واحد من الحاشية واعتذر له على ما حدث وقال لهم: «كنتم في المكان الخطأ والوقت الخطأ ونعتذر عن الضيق الذي حدث لكم». وتعرف أفراد الحاشية على الضابط، وأنه كان من أفراد طاقم الطائرة؛ حيث طلب منهم التوقيع على ورقة مكتوبة باللغة العربية قبل أن ينقلوا للمطار ويستكملوا الإجراءات الأمنية. ولم تعد لهم جوازات سفرهم إلا قبل إقلاعها بدقائق. وبالنسبة للهواتف النقالة فقد سلمت لهم بعد حذف كل الصور والأدلة باستثناء صورة فاتت الأمن السعودي. وعلق أحد أفراد الحاشية على اعتذار الضابط السعودي: «لم يكن الأمر إزعاجاً بل اختطافاً، فقد اعتقلت غصبا عني في بلد لم أختر الذهاب إليه». ولم يسمع عن سلطان بن تركي منذ ذلك الوقت.

     

    قصة الأمير الثاني

    أما الأمير تركي بن بندر، فقد كان ضابط شرطة بارزاً كلف بحماية العائلة المالكة نفسها. وبسبب خلاف عائلي يتعلق بالميراث وجد نفسه سجينا؛ حيث سافر إلى باريس بعد الإفراج عنه وبدأ عام 2012 بوضع أشرطة فيديو على اليوتيوب داعياً للإصلاح في السعودية. وحاولت السلطات الرد بنفس الطريقة التي ردت فيها على نقد الأمير سلطان بن تركي. وعملت على إقناعه بالعودة. وعندما اتصل به نائب وزير الداخلية أحمد السالم داعياً له للعودة قام بتسجيل المكالمة ووضعها على اليوتيوب. وقال السالم: «الجميع ينتظر عودتك، الله يحفظك». فرد تركي قائلا: « تنتظرون عودتي، وماذا عن الرسائل التي أرسلها عناصرك لي؟ «يا ابن العاهرة سنجرك مثل سلطان بن تركي». وطمأن السالم الأمير وقال: «لن يلمسوك، أنا أخوك». فقال تركي: «لا إنها منك» «وزارة الداخلية أرسلتها». وظل الأمير ينشر أشرطة الفيديو حتى اختفى في تموز (يوليو) 2015 . وينقل الماوي عن صديقه المدون وائل الخلاف أنه كان يتحدث معه كل شهر أو اثنين. ولكنه «اختفى لمدة أربعة اشهر وأصبحت متشككا حتى سمعت من ضابط بارز في المملكة أن تركي بن بندر معهم، لقد أخذوه واختطفوه» . وكانت صحيفة «الصباح « المغربية قد نشرت خبرًا عن اعتقاله في مدينة سلا؛ حيث كان يحضر للعودة إلى فرنسا إلا أن السلطات المغربية سلمته للسعودية بناء على طلب الأخيرة. وتظل ظروف اختفاء بندر غامضة إلا آنه عبر عن مخاوفه من تعرضه للاختطاف أو الاغتيال لصديقه وائل الذي حصل على هدية منه عبارة عن كتاب ألفه «أعرف أنهم سيحاولون اختطافي أو اغتيالي، وأعرف كيف انتهكوا حقوقي وحقوق الشعب السعودي».

    الأمير الثالث

    في الوقت نفسه الذي اختفى فيه الأمير تركي اختفى أمير ثالث هو سعود بن سيف الناصر، وهو أمير ثانوي يحب الملاهي والفنادق الفارهة في أوروبا. إلا أنه في
    عام 2014 بدأ بكتابة تغريدات ناقدة للعائلة السعودية، ودعا لمحاكمة المسؤولين السعوديين الذين أسهموا في إطاحة الرئيس المصري المنتخب محمد مرسي عام 2013. وذهب أبعد من هذا حيث دعم في أيلول (سبتمبر) رسالتين كتبهما أمير سعودي دعا فيها للإطاحة بالملك سلمان. ففي تغريدة له جاء فيها «أدعو الأمة لتحويل محتويات هاتين الرسالتين إلى ضغط شعبي». ويعتقد أن الأمير سعود تعرض لعملية خداع؛ حيث اتصلت به شركة روسية – إيطالية عارضة عليه الدخول في شراكة معها. وعندما ركب الطائرة اعتقد أنه مسافر إلى روما ليجد نفسه مثل البقية في الرياض. وهذا ما يعتقد الأمير خالد بن الفرحان، الذي فر إلى ألمانيا عام 2013. ويقول: «ظهر أن المخابرات السعودية فبركت كل العملية» مشيرا إلى أن مصير الأمير سعود مثل الأمير سلطان بن تركي وهو السجن تحت الأرض. ولم يبق من أفراد العائلة السعودية المالكة الناقدين لها إلا الفرحان، وهو مقتنع أنه سيكون عرضة لعملية اختطاف مثل ما حصل للبقية.

    ضد المعارضة

    وكتب هيو مايلز في صحيفة «الغارديان» أن عملية الاختطاف هي جزء من برنامج تديره الحكومة ضد المعارضين لها. وذكر الكاتب أن صحيفته كانت أول من نشر في آذار (مارس) 2016 تفاصيل عن اختطافهم. وكتب مايلز في حينه أن الأمير تركي بن بندر قدم للجوء السياسي في فرنسا عام 2009 وظهر في آذار (مارس) 2011 في مقابلة مع الإعلام الإيراني. وبدأ بنشر سلسلة من أفلام الفيديو التي وعد بتحويلها لكتاب. ودعا مثل البقية إلى الإصلاح عبر الطرق السلمية. وكان آخر أفلامه التي نشرها في تموز (يوليو) 2015 عندما سافر في رحلة عمل للمغرب؛ حيث اختفى هناك. ونقل مايلز عن عضو في المعارضة السعودية قوله إن «بعضهم أعطى الأمير انطباعا أن المغرب مكان آمن. ولهذا ذهب إلى هناك للقيام ببعض الأعمال واعتقلته السلطات وسلمته للسعودية». وكان الأمير سعود بن سيف الناصر قد دعا بالإضافة لدعمه الضغط على الملك عزل ولي العهد السابق ونائبه ولي العهد الحالي. ويشير مايلز إلى ان العائلة المالكة واجهت مشكلة في كيفية التعامل مع أعضاء العائلة الساخطين. ففي عام 1975 قام أحد أفراد العائلة الساخطين باغتيال الملك فيصل بن عبدالعزيز. يذكر أنه لا السعودية ولا المغرب ردت على مطالب مايلز أو معد الفيلم الوثائقي للبي بي سي الرد على ما ورد من قضايا فيه.

    هل يمنح العراق محمد بن سلمان مخرجاً لمواجهة مشاكله أم أنه سيواصل تهوره؟

    ويأتي الفيلم في وقت تواجه فيه السعودية أزمة مع جارتها الصغيرة قطر التي خطت لنفسها مساراً مستقلاً في السياسة الخارجية. وتواجه الرياض تحدياً للنفوذ الإيراني في كل من سوريا والعراق واليمن. وفي هذه تخوض حرباً مميتة أدت لانتشار مرض الكوليرا الذي أصاب أكثر من نصف مليون شخص. ودمرت الحرب التي مضى عليها أكثر من عامين البنى التحتية بدون أن يتحقق فيها النصر. كما شهدت المملكة تغيراً في سلم القيادة بعدما قرر الملك سلمان عزل ابن أخيه الأمير محمد بن نايف الذي ذكرت تقارير صحافية أنه تحت الإقامة الجبرية. ويحتاج ولي العهد الجديد إثبات نضجه، وأن لديه التجربة لمواجهة التحديات المتعددة في الداخل والخارج.

    مرحلة غير مستقرة

    وفي مقال نشره موقع «بروجيكيت سيندكيت» كتب جون أندروز المحرر والمراسل السابق في مجلة «إيكونومست» أشار فيه لمآلات الأزمة القطرية التي ستنتهي في النهاية. والسؤال إن كانت ستحل حسبما يريد بن سلمان الذي يعد الشخص الذي حرض عليها وخطط لها. وتحدث في هذا السياق عن حل متطرف ولكنه غير محتمل يكمن في تغيير للنظام الحاكم في قطر، واستبدال الشيخ تميم بن حمد بشخص مذعن من العائلة الحاكمة هناك، أي إخضاع الدولة للإرادة السعودية.
    أما السيناريو المتوقع حدوثه فهو موافقة قطر على طرد عدد قليل من قادة الإخوان وحماس، والأخذ بطريقة خفية على قناة الجزيرة التي يطالب التحالف الرباعي بإغلاقها. ولو حصل الاتفاق فسيقدم الوسطاء الكويتيون والعمانيون أنفسهم كصناع سلام وسيظهر محمد بن سلمان كرجل دولة قادر على التدخل ورأب الصدع العربي. إلا أن الأزمة الحالية لن تكون الأخيرة، فالتالية ستحدث قريباً طالما استمر ولي العهد السعودي بسياساته المتشددة، واستمرت قطر بالتصرف أكبر من حجمها في قضايا المنطقة.

    خوف

    ومع أنه لا يمكن اعتبار النكسة السعودية – القطرية اعتبارها في مصطلحات علم السياسة «مصيدة ثيوسدايز»؛ حيث تقوم الدولة المهينة بالرد على قوة صاعدة تحاول منافستها لأن جوهر المسألة يكمن في خوف السعودية من إيران. فبحساب الأرقام تظل السعودية أكبر عددا من ناحية السكان، 32 مليون نسمة ثلثهم من العمالة الوافدة مقارنة مع قطر التي يعيش فيها 2.6 مليون نسمة 90% منهم أجانب. وفي مسألة الخوف يرى الكاتب أن السعودية لديها المبرر للخوف من التهديد الإيراني، خاصة أن آية الله الخميني تعهد بعد الثورة الإسلامية عام 1979 بتصدير الثورة إلى العالم الإسلامي. وبعد جيل على الثورة نجحت طهران ببناء قواعد نفوذ لها في اليمن وسوريا والعراق واليمن. واستفادت من الأزمة القطرية؛ حيث نقلت المواد الغذائية، وفتحت أجواءها للطيران القطري. ويرى أندروز أن الأمير بن سلمان أخطأ على ما يبدو في قراءة الواقع السياسي والاقتصادي. وكونه الابن المفضل لوالده الملك سلمان فقد مضغ أكثر مما يمكن بلعه. مشيراً للحرب الكارثية في اليمن والفشل في سوريا؛ حيث لم يحقق الدعم السعودي و»القطري أيضًا» للمعارضة نتائج لتغيير النظام هناك. ولعل أهم التحديات التي يواجهها ولي العهد الجديد نابعة من الداخل ومواجهة تداعيات انخفاض أسعار النفط، ومطالب السكان المتزايدة بالوظائف والحريات. ومن هنا جاءت رؤية 2030 التي تعترف بضرورة التغيير وعدم قدرة البلاد على ممارسة نمط الحياة السابق الذي اعتمدت فيه على موارد النفط لشراء ولاء المواطنين ودفع خطر الأعداء. ويجب على الأمير إثبات قدرته على مواجهة التحديات الداخلية والخارجية. وقد يجد عونا من مصدر غير متوقع وهو العراق.
    ويتحدث الكاتب هنا عن زيارة مقتدى الصدر إلى السعودية نهاية الشهر الماضي والوفود الرسمية المتبادلة بين البلدين. ويشير الحراك الدبلوماسي إلى محاولات لبناء علاقة تجر المنفعة على الطرفين. فوجود علاقة قوية مع السعودية تحرر القادة العراقيين من تأثير إيران، وتفتح لهم مجال الاستفادة من النفوذ السعودي على العشائر السنية، وتأمين مشاركة الرياض في إعادة إعمار الموصل بعد هزيمة تنظيم الدولة فيها. وبالنسبة للسعودية فإن هزيمة الجهاديين تعني تراجع التهديد الذي يمثلونه على المملكة.
    كما أن علاقة قوية مع بغداد تساعد على تهدئة المنطقة الشرقية في المملكة التي يعيش فيها الشيعة. وفي النهاية فإن ما سيحدد نجاح محمد بن سلمان هي الحرب في اليمن التي لا يبدو أن نهايتها في الأفق. ولا الأزمة القطرية التي دخلت فيها كل من إيران وتركيا وفيما إن كانت الدوحة ستستجيب لمطالب إغلاق الجزيرة. ولن يتحقق أي من هذا في القريب العاجل وما يحتاجه الأمير هو التعلم على الحد من تهوره ومن المثل العربي الذي يقول «الصبر مفتاح الفرج».

    http://www.alquds.co.uk