• Le Test The Rock : une astuce pour les hommes qui ne veulent pas être accusés d’harcèlement sexuel – Vous n’êtes pas ici
    https://abompard.wordpress.com/2017/10/20/le-test-the-rock-une-astuce-pour-les-hommes-qui-ne-veulent-pas-e

    Êtes vous un homme qui a des doutes sur la façon de traiter les femmes avec qui vous travaillez ? Avez-vous l’impression que si vous ne pouvez pas tout dire ou faire, alors vous ne pouvez rien dire ou faire ? Fini le stress ! Avec cette astuce de vie, vous allez en un rien de temps commencer à traiter les femmes comme des personnes.

    De Harvey Weinstein à à peu près tout Uber, il semble que chaque jour un homme riche et puissant tombe à cause d’accusations de harcèlement ou d’agression sexuelle. Et aujourd’hui, le New York Times rapporte que les hommes ont de plus en plus peur d’encadrer des femmes :

    « Un grand frisson a traversé la Silicon Valley à la suite de ces histoires, les gens sont hyper-attentifs et ont peur de mal se comporter, donc je pense qu’ils mettent en place toutes sortes de mesures, » a dit un investisseur qui s’est exprimé anonymement pour la même raison.

    Certains évitent les réunions en tête-à-tête avec des femmes entrepreneures, de potentielles recrues, et celles qui demandent un rendez-vous informel ou de réseautage. »

    Bien que la gestion des relations professionnelles puisse souvent nécessiter cette terrifiante chose appelée « du travail », il y a un espoir. Vous voyez, en suivant cette simple et unique règle, vous aussi pourrez interagir avec les femmes en tant que personnes.

    C’est aussi simple que ça : traitez toutes les femmes comme vous traiteriez Dwayne « The Rock » Johnson.

    Je sais, ça peut sembler étrange, mais croyez-moi, c’est un exercice de visualisation qui fera des merveilles dans vos interactions avec les femmes sur le lieu de travail. Quand une femme vient vous voir, remplacez-la simplement dans votre esprit par The Rock. Et ensuite, agissez en conséquence.

    Toujours perplexe ? Faisons quelques essais.

    • @stephane je suis d’accord avec ce que dit ta compagne dans l’idéal. Dans le concret ce message s’adresse a des agresseurs sexuels et à leurs complices. C’est à dire des personne qui refuse aux femmes leur humanité en les utilisant comme des objets. Croire que ces personnes vont écouté ce que disent les femmes est illusoire. Mais sur le principe je suis d’accord avec ta compagne et en plus prendre un homme pour incarné l’idée de force ca me saoul.
      Dans les situations d’agressions que j’ai vecu face aux hommes c’est ma violence qui m’a sauvé jamais ma capacité de dialogue. Les hommes n’aiment pas les femmes fortes, ils choisissent des compagnes plus jeunes, plus petites, plus pauvres, plus faible, plus vulnerables.... Et souvent ils haïssent toute femme qui aura la moindre autorité sur eux, à commencé par leurs mères et leurs grand mères qu’ils accusent de faire régner le matriarcat dans leurs familles.

    • ah mais c’est hyper bien ce livre. Très précieux, clair, et pratique. Marrant de remarquer aussi que l’autodéfense féministe est la seule qui envisage la violence dans tous ses aspects, quand l’autodéfense « masculiniste » (ou disons celle des clubs de sport) se contente de l’aspect baston de la chose.

    • Je note une notion qui va me servir « victime active »

      Tous les obstacles que je viens de présenter concourent à faire de nous des « victimes passives » face à une agression. La victime passive a tendance à se croire responsable de ce qui s’est passé et ne peut donc plus prendre l’initiative, ici et maintenant, pour se dégager : elle est déjà paralysée par la culpabilité d’avoir « provoqué » l’agression. Un des enjeux fondamentaux de l’autodéfense mentale est d’apprendre à ne plus se comporter en victime passive. En situation d’agression, il faut au contraire devenir une « victime active ». Une victime active prend la responsabilité de ce qui va se passer dans l’instant. Elle n’a pas choisi d’être agressée, mais, si elle l’est, elle s’en occupe. Voici des pistes pour développer en vous la « victime active ».

    • perso, j’ai noté

      L’#INTERVENTION_PARADOXALE

      Le principe de cette stratégie au nom compliqué est simple : toutes les situations d’interaction humaine, y compris les agressions, se fondent sur le sens que les acteurs/trices mettent dans leurs actions. Si quelqu’un fait ou dit quelque chose, c’est qu’il veut dire quelque chose par là. Pour ce qui est de la communication, la formule du linguiste et psychiatre Paul Watzlawick est bien connue : il est
      impossible de ne pas communiquer. Cela s’applique à toute interaction, pas seulement à la communication. Selon ce principe, il est donc strictement impossible de « ne rien faire » quand vous êtes agressée. Même si vous ne bougez pas, cela envoie quand même un message à l’agresseur, par exemple que vous êtes paralysée de panique, et cela
      peut l’encourager à continuer. Même en ne faisant « rien », votre attitude a quand même un impact sur l’interaction.

      En fait, l’interaction humaine ne fonctionne que parce que tous les acteurs impliqués cherchent constamment et inconsciemment un sens à ce que l’autre fait ou dit. Si une personne refuse de produire du sens, l’interaction ne peut plus avancer. L’autre personne va chercher un
      sens qui n’existe pas, et cela la bloque et la déstabilise. Tout cela sonne bien abstrait et bien théorique, mais voici une application très pratique de ce principe, une histoire qui circule depuis un bon moment dans le monde de l’autodéfense : une femme pratiquant un art martial
      s’entraînait depuis longtemps pour obtenir une ceinture plus élevée.

      Une partie de l’examen consistait à se défendre contre des agresseurs armés d’un couteau. Elle s’entraînait régulièrement avec le même
      homme. Un soir, alors qu’elle rentrait chez elle après l’entraînement, elle se voit confrontée à un agresseur muni d’un couteau. Or, contrairement à son partenaire d’entraînement, l’agresseur est gaucher. Sans réfléchir, elle lui dit : « Mais… Tu as le couteau dans la mauvaise main ! » Cela confond l’agresseur à tel point qu’il ne sait plus quoi faire et s’enfuit. Dans cet exemple, la femme a utilisé
      la stratégie de l’intervention paradoxale sans s’en apercevoir car, pour elle, sa réaction avait du sens (elle savait qu’elle ne savait se défendre que contre des droitiers). Mais l’agresseur ne sachant pas cela, s’est mis à chercher le sens de cette phrase énigmatique, en vain, et il a été bloqué dans son élan agressif.

      En général, un agresseur a une certaine idée préconçue de la façon dont va se dérouler la situation d’agression. Si la victime ne se comporte pas comme prévu, l’agresseur n’a pas de plan B tout prêt et doit d’abord réfléchir pour pouvoir s’adapter à la nouvelle situation.
      C’est ce que l’on appelle l’effet de surprise. L’intervention
      paradoxale renforce cet effet de surprise car le comportement de la victime est non seulement inattendu, mais de plus n’a aucun sens !
      Imaginez-vous un agresseur qui se casse la tête pour comprendre ce qui lui arrive… Un agresseur occupé à réfléchir est un agresseur inoffensif. Vous verrez dans le chapitre sur la défense verbale, p.159, comment tirer consciemment avantage de cette stratégie.

      La version en ligne du bouquin :
      https://infokiosques.net/spip.php?article643

    • 7 raisons pour lesquelles tant d’hommes ne comprennent pas le #consentement sexuel

      Je vous propose aujourd’hui la traduction d’un article écrit par David Wong le 3 novembre 2016 sur Cracked.com. L’article original est ici. Il détaille des mécanismes qui incitent les hommes à ne pas prendre en compte le consentement des femmes en matière de sexualité (ce qu’on appelle la #culture_du_viol). Je le trouve clair et bien illustré par des exemples de culture populaire très connus.

      https://abompard.wordpress.com/2017/02/13/7-raisons-pour-lesquelles-tant-dhommes-ne-comprennent-pas-le-con

  • 7 raisons pour lesquelles tant d’hommes ne comprennent pas le consentement sexuel – Vous n’êtes pas ici
    https://abompard.wordpress.com/2017/02/13/7-raisons-pour-lesquelles-tant-dhommes-ne-comprennent-pas-le-con

    La phrase suivante est vraie quel que soit le moment où vous la lirez : « Un homme célèbre a récemment été accusé de faire des choses sexuelles à une (ou plusieurs) femme(s) sans leur consentement. » Lors de l’écriture de ces lignes, c’était le scandale du « tripotage » par un politicien, mais la prochaine fois ce seront des photos de bite non désirées qu’un homme de pouvoir aura envoyées à une stagiaire, ou la diffusion de photos volées d’une actrice, ou la mise en cause d’un athlète célèbre par une femme dont les accusations seront restées lettre morte auprès de la police. D’ailleurs, je parie qu’il n’y a pas une seule femme lisant ces lignes qui n’a pas été victime de ce genre d’agissements.

    Et bien, il y a une chose que vous devez savoir : depuis ma naissance, on m’apprend que c’est exactement ce comportement que les femmes désirent.

    Nous continuons à enseigner cela aux garçons, tous les jours.

    #culture_du_viol