• Nous avons pu apprendre dans notre torchon local du 20 juin, qu’une opération de police avait eu lieu sur la place Sainte-Anne à Rennes, dans le but de réprimer et punir des SDF, présentés comme tous alcooliques et saouls.
    https://expansive.info/Ouest-France-et-SDF-Une-guerre-sans-fin-1644

    Ouest-France justifie cette opération par le témoignages de commercants de la place :
    "pour ce commerçant, c’est le soulagement : « Ce matin encore, un de ces SDF m’a menacé de mort parce que je ne veux plus qu’ils fassent la manche à la table de mes clients. Ils sont très régulièrement ivres et agressifs. Ils m’énervent ces gens qui prennent leur défense. Eux ne sont pas obligés de travailler à côté d’eux. »"

    Même réaction pour cet autre commerçant : "« On en a tous marre. On a des clients qui ne veulent plus venir à cause d’eux. Ils sont ivres du matin au soir, leurs chiens font leurs besoins par terre. Sans parler des menaces régulières. »"

    Ces témoignages sont anonymes, on peut donc douter de leur véracité, quand on connait la fougue qu’exerce O-F quand il s’agit de tirer sur cette population défavorisée ( l’effet du bouc-émissaire, toujours ...)

    On peut se demander - si on laisse le bénéfice du doute sur leur véracité - la provenance de ces commentaires haineux.

    Serait-ce le carré rennais, déjà à la maneuvre dès 2016 pour faire interdire les manifestations dans l’hyper-centre de Rennes ?

    Dans tout les cas, Ouest-France lui même - qui n’est pas qu’un journal mais une véritable régie publicitaire via ses société PRECOM et Additi - travaille depuis toujours afin de "nettoyer" et d’embourgeoiser le centre de Rennes. En effet, ayant largement fait la part belle pour la promotion du centre des congrès de la place Saint-Anne, dès son état de projet, aux dernières conférences, on peut se demander si cela n’est tout simplement pas une histoire de gros sous. O-F ne désirerait-il pas faire place nette à Sainte-Anne dans le seul but de "valoriser" le centre des congrès ? Et ainsi pouvoir arracher par là-même des contrats de communication d’évènementiels, tels ces 200 000 € proposés par la ville de Rennes pour faire la publicité de l’ exposition "Debout" ? [1]
    Pour mémoire, O-F a, dès l’inauguration du centre des congrès, touché directement 80 000 € afin de sortir un "hors-série" faisant la promotion du couvent des Jacobins [2].

    Ces histoires d’argent sont opaques, mais on se doute bien que le zèle répété [3] de Ouest-France à décrédibiliser les plus faibles n’est pas sans recherche d’intérêts.

    place Sainte-Anne : tenue correcte exigée

    C’est un lieu qui concentre par son histoire et sa situation des représentations et des symboliques fortes, un lieu de passage, d’échanges, de fête et depuis des décennies le haut lieu étudiant, lieu de transgression virtuel ou réel de l’autorité. Lieu qui concentre alors des populations en marge : fêtards, SDF, ou dealers. Et paradoxalement lieu vitrine de la Ville de Rennes. L’enjeu principal pour les autorités et pour l’ensemble des acteurs de ce quartier est avant tout la maîtrise et le modelage de cette symbolique si forte, caisse de résonance de la manière de concevoir le « vivre ensemble » dans la cité. Outre l’appareil répressif ponctuel illustré par les charges de CRS ( Lire par ailleurs ), d’autres mesures ont été mises en place par les autorités (municipalité ou préfecture) pour limiter la consommation d’alcool, les rassemblements festifs et les éventuels débordements qui leur sont liés. Toutes accompagnent une transformation à plus ou moins long terme des usages et de la fréquentation du quartier.

    http://archives.tondeuse.eu.org/article.php3?id_article=200
    http://archives.tondeuse.eu.org/rubrique.php3?id_rubrique=39

    pour tous les punks à chien :
    https://www.youtube.com/watch?v=IkMKrI_gGz0


    Los Carayos - L’eau de feu
    #Ouest-Torchon #Rennes

    • Le Dernier Trocson - Parabellum

      https://www.youtube.com/watch?v=U_ZbnFBMmMM

      Au bout d’la nuit quand les bons bourgeois sont au plume
      Les vieux buveurs, les affreux, les hiboux
      S’en vont à l’heure claquer leurs dernières thunes
      Dans un boui-boui, un repaire de grigous
      Rond, c’est rond, que tous les poch’trons
      Vont se finir au dernier trocson
      Là c’est entre eux à écluser sec la bibine
      Pour faire la nique aux toubibs de mes deux
      Qu’ils se retapent la vie à grands coups de chopines
      Et lèvent la patte en l’honneur des véreux
      C’est à Nanterre qu’un jour s’achèvera cette histoire
      Et ils feront le mur en loucedé pour s’offrir
      Un dernier verre et puis pisseront sur le mouroir
      A la santé de tous les ivrognes à venir

  • Was der Kaupert nicht weiß - Wohlrabedamm
    https://berlin.kauperts.de/Strassen/Wohlrabedamm-13629-Berlin


    Der Kaupertsche Eintrag zum Übelkrähenpfad , auch bekannt als Wohlrabedamm, ist verdammt dünn.

    Über die Lage der Hausnummern gibt es keine Auskunft. Mit dem Kaupert als Taxifahrers Liebling ist es vorbei.

    Allgemeines zu Wohlrabedamm
    Postleitzahl: 13629
    Ortsteil: Siemensstadt
    ÖPNV: Zone B Bus 123, 139 — U‑Bahn 7 Rohrdamm, Siemensdamm
    Straßenverlauf: im Siemens-Technopark, von Rohrdamm und Motardstraße bis Siemensdamm
    Falk‑Stadtplan: Planquadrat J 9-10

    Für den Kaupertverlag hat der Wohlrabedamm keine Geschichte. Schade eigentlich, denn die Berliner Familie Wohlrabe muß man nicht mögen, ganz unwichtig für das Berliner Gesellschafts- und Kulturleben war und ist sie jedoch nicht.

    Geschichte von Wohlrabedamm
    ???
    Ehemaliger Bezirk Spandau
    Name seit ???

    Immerhin kommt der Verlag seiner traditionellen Bestimmung nach und liefert alle Amtsstubeninfos zu Straße.

    Örtliche Zuständigkeiten für Wohlrabedamm
    Arbeitsagentur: Spandau
    Jobcenter: Spandau
    Amtsgericht: Spandau
    Grundbuchamt Spandau
    Familiengericht: Tempelhof-Kreuzberg
    Finanzamt: Spandau
    Polizeiabschnitt: A 21
    Verwaltungsbezirk: Spandau

    Wer mehr erfahren will, muß heute reichlich Zeit aufwenden. Der Kaupert als Standardquelle zum schnellen Nachschlagen ist aus dem Spiel und wir müssen demnächst uns unsere eigene Wikipedia-Schnittstelle basteln. Heute noch gehen wir zu Fuß und zitieren aus dem Eintrag zu Siemensstädter Straßen.

    Liste der Straßen und Plätze in Berlin-Siemensstadt – Wikipedia
    https://de.wikipedia.org/wiki/Liste_der_Stra%C3%9Fen_und_Pl%C3%A4tze_in_Berlin-Siemensstadt

    Wohlrabedamm

    930 Jürgen Wohlrabe (1936–1995), Berliner CDU-Politiker und Filmproduzent 24. Apr. 2012 Der Wohlrabedamm verläuft L-förmig zwischen Rohr- und Siemensdamm mit den Grundstücken 4–34 (fortlaufend) in Hufeisennummerierung. Die Straße wurde zwischen 2010 und 2012 neu erbaut und erschließt den Thelen Technopark, der auf ehemaligem Siemens-Werksgelände liegt. Die Straße führt durch den Thelen Technopark und wurde 2012 für den Verkehr freigegeben, wodurch es möglich wurde, dass sich auf dem vorher verschlossenen Gelände der Siemens-Werke Unternehmen der Kommunikationstechnik niedergelassen haben. Am Siemens Stichkanal entlang führt ein Fußweg bis zur Spree und es gibt zwei Fußgängerdurchgänge zum Wernerwerkdamm.

    Jürgen Wohlrabe
    https://de.wikipedia.org/wiki/J%C3%BCrgen_Wohlrabe

    Von 1963 bis 1967 gehörte er der Bezirksverordnetenversammlung von Berlin-Charlottenburg an und wurde anschließend ins Abgeordnetenhaus von Berlin gewählt, bevor er ab 1969 für zehn Jahre die Berliner CDU im Deutschen Bundestag vertrat. In dieser Zeit galt Wohlrabe, der auch Vorsitzender der Jungen Union in Berlin war, als einer der profiliertesten Gegenspieler der Studentenbewegung um Rudi Dutschke. Einer breiteren Öffentlichkeit wurde er jedoch vor allem durch seine Auseinandersetzung mit Herbert Wehner bekannt, der ihn 1970 in einer Bundestagsdebatte als Übelkrähe und vier Jahre später sogar als Schwein titulierte.
    ...
    Neben seiner politischen Karriere war Jürgen Wohlrabe auch als Filmkaufmann und -produzent erfolgreich. 1978 übernahm er den von seinem Onkel Karl Friedrich Wohlrabe fortgeführten und von seinem Großvater Willy Wohlrabe gegründeten familiären Jugendfilm-Verleih und entwickelte diesen zu einem kommerziell erfolgreichen Unternehmen,
    ...

    Jugendfilm-Verleih GmbH - Lexikon der Filmbegriffe
    http://filmlexikon.uni-kiel.de/index.php?action=lexikon&tag=det&id=8144

    Der Jugendfilm-Verleih wurde 1934 als Verleihfirma für Märchen‑ und Kinderfilme in Berlin gegründet. Die Firma konnte die Nazizeit überstehen und erhielt 1952 einen Preis der Filmfestspiele Venedig für die beste nationale Auswahl an Filmen für Jugendliche. 1961 übernahm Karl Friedrich Wohlrabe die Firmenleitung; das Programm wurde auf internationale Produktionen ausgeweitet. 1969 begann die ökonomische Erfolgsphase der Firma, als sie die Rechte an der belgischen Comic-Reihe Les Schtroumpfs (Die Schlümpfe) des Zeichners Peyo (d.i. Pierre Culliford; verfilmt 1975: La flûte à six schtroumpfs) sowie der Lucky-Luke Figur (verfilmt ab 1971) und den ersten Asterix-Filmen erwarb. Allein die ersten drei Asterix-Filme (1967: Asterix der Gallier; 1968: Asterix und Kleopatra; 1976: Asterix erobert Rom) erreichten in der BRD mehr als 20 Millionen Zuschauer. Zur Überraschung wurde auch Luis Buñuels Cet obscur objet du désir im Jahr 1978 zum Erfolgsfilm. 1979 übernahm Jürgen Wohlrabe die Firmenleitung. Filme wie Dressed to Kill (1981), Once upon a Time in America (1984) oder True Lies (1994) machten Jugendfilm zu einer der wichtigsten Verleihfirmen der BRD. Nach dem Tod Jürgen Wohlrabes (1996) übernahm vorübergehend dessen Sohn Marc zusammen mit seiner Mutter die Geschäfte des Verleihs, der mit dem Verkauf der Gesellschafteranteile (sowie der Jugendfilm‑Tochter Extrafilm Produktion GmbH) an die Kinowelt Medien AG am 1.10.1999 die Firma mit den Rechten an über 600 Spielfilmen einschließlich diverser Zeichentrickfilme die Firmengeschichte ausklingen ließ. Die Marke „Jugendfilm“ wurde von Kinowelt seit Oktober 2000 als Verleihlabel sämtlicher Repertoirefilme der Kinowelt-Bibliothek weiter geführt.

    Literatur: Wohlrabe, Jürgen (Hrsg.): 60 Jahre Jugendfilm, 1934‑1994. Berlin: Nicolai 1994.

    Soweit so freundlich. In der Tat ist der Wohlrabens Wohlstand viel Schund und Anpassungsfähigkeit geschuldet. Der Name Jugendfilm klingt edel und gut, wie auch der Preis vom Mussolini-Filmfest im postfaschistischen Venedig nur Gutes suggeriert. Typisch für pädagogische Werk der Jugendfilmer ist dabei der billige Spaghetti-Western. Waren es alte Verbindungen oder schon das viele Wohlrabengeld für Italoquatsch, die 1952 Venedig zur Auszeichnung die beste nationale Auswahl an Filmen für Jugendliche bewegten? Vielleicht finden wir einen alten Verleihkatalog, der Auskunft dazu gibt, was damals die beste Wahl für Jugendliche war.

    Fasthand
    https://en.wikipedia.org/wiki/Fasthand

    Fasthand (Italian: Mi chiamavano “Requiescat”... ma avevano sbagliato, Spanish: Mano rápida, also known as Fasthand is Still My Name and Fast Gun Is Still My Name) is a 1973 Italian-Spanish Spaghetti Western film directed by Frank Bronston and starring Alan Steel, William Berger and Frank Braña.
    Distributed by France-Inter Cinéma (1975, France)
    Jugendfilm-Verleih (1974, West Germany)

    Viel Spaß beim Ansehen - heute gibt es ihn noch auf Youtube. EIne Zeitreise 45 Jahre in die Vergangenheit.

    https://www.youtube.com/watch?v=WvLNFI4_GOY

    Kommentar zum Film

    Gotta love those 30 shot 6 shooters.

    Blut muß fließen, und zwar knüppeldick. Italo-Western erzählen mehr von Faschismus, Widerstand, Gewalt und Sex in Italien, Deutschland und Spanien als vom Wilden Westen . Komisch, dass keiner der Produzenten aus den Kreigsverbrecher-Ländern davon etwas gemerkt hat. Und so floß das Geld aus Wohlrabes zuerst im gut Nazireich gefüllten Taschen ins Spanien des Massenmörders Franco, wo italienische Künstler mit Hilfe von billigen B-Promis und Komparsen von Mafia, Krieg und Freiheitskampf erzählten.

    Synopsis
    Shortly after the end of United States civil war, Captain Jeff Madison, an Union Official, leads a group of soldiers in the search for a group of Confederate soldiers who have gone rogue and are conducting a guerrilla war in the South. The rebel group, lead by the infamous Machedo, splits in two, and while one faction ambushes Madison and his party the other one captures one of the Union’s forts and decimate the soldiers and commanding officer. Shortly after the rebels capture Madison, the only survivor of the previous ambush, when he gets to the fort. Machedo and his men torture and shoot Madison in his right hand, rendering it useless for holding a gun, and leave him to die. Madison survives by pure chance when a group of Indians appear by the location.

    During the next two years the group of rebels and former soldiers carry a series of raids undisturbed, while at the same time Madison has been preparing to exact justice on them. When Machedo and his men steal the freshly arrived gold of a town, Madison sees the perfect opportunity to manipulate the situation in his favour, bringing Machedo and his group to a trap. The former Captain risks everything carrying out his plan but, contrary to the expectations of Machedo, Madison still has a secret card on his sleeve, one that makes him a true “fasthand”.

    Die Zeit der Spaghettis ist lange vorbei, aber mit Immaterialgütern wird heute mehr Geschäft gemacht als je zuvor.

    Marc Wohlrabe
    https://de.wikipedia.org/wiki/Marc_Wohlrabe

    Von 1992 bis 1995 absolvierte er beim Axel-Springer-Verlag eine Ausbildung zum Verlagskaufmann. 1994 gründete er mit drei Partnern in Berlin den Zeitbank Verlag, mit dem er bis 2003 das auf die Techno- und Clubszene ausgerichtete, monatliche Stadtmagazin FLYER herausgab.
    ...
    Parallel arbeitete er beim Familienunternehmen Jugendfilm-Filmverleih, das 1934 von dem Lehrer und Pädagogen Willy Wohlrabe gegründet worden war. Nach dem Tod seines Vaters Jürgen Wohlrabe übernahm er 1995 das Familienunternehmen in der vierten Generation. 1999 zog er sich aus dem Filmverleihgeschäft zurück.

    Im Jahr 1995 gründete er sein Beratungsunternehmen Steinland Consult.

    Marc Wohlrabe ist Mit-Initiator ... der Clubcommission, ... im erweiterten Vorstand mit den Schwerpunkten Politik und Stadtentwicklung.

    2016 war er Mitinitiator der Konferenz Stadt nach Acht.

    Berliner Söhne (IV): „Wir Wohlrabes sind wie eine Glühbirne“ - SPIEGEL ONLINE
    http://www.spiegel.de/kultur/gesellschaft/berliner-soehne-iv-wir-wohlrabes-sind-wie-eine-gluehbirne-a-99609.html

    Berührungsängste mit den konservativen Parteifreunden seines Vaters hat Marc Wohlrabe nicht. Er gehörte zu dem Team, das die Idee hatte, Diepgen in dem Werbespot „Diepgen rennt“ wie Lola durch die Hauptstadt flitzen zu lassen.

    Probleme gab es mit dem Familienunternehmen „Jugendfilmverleih“. Zwar hatte sich die Verleihfirma Kassenknüller wie „Harry und Sally“ und „9 1/2 Wochen“ gesichert und besaß seit 1988 sogar die Weltrechte an den gallischen Comic-Helden Asterix und Obelix - dennoch war das Erbe schwierig. Nach dem Tod seines Vaters hat der Filius mit seiner Mutter Irmgard den Berliner Filmverleih zunächst weitergeführt, doch der Rückzug ließ nicht lange auf sich warten. „Die Filmbranche ist ein hart umkämpfter Markt. ’Jugendfilm’ war noch ein mittelständisches Familienunternehmen. Da hätten wir nur aus dritter Reihe mitschießen können. Ich war damals 23 Jahre alt - mit Bernd Eichinger konkurrieren zu wollen, wäre vermessen gewesen“, erzählt Marc Wohlrabe.

    #Berlin #Spandau #Siemensstadt #Wohlrabedamm #Kaupert #Film #Geschichte #Western #Faschismus #CDU #Spaghetti-Western

  • La destruction de sites liés à l’Islam précoce (et le danger pour l’Israël)
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Destruction_de_sites_li%C3%A9s_%C3%A0_l%27Islam_pr%C3%A9coce


    La Forteresse d’Ajyad de l’Empire ottoman et la colline sur laquelle elle reposait, la Mosquée sacrée et la Kaaba en 1905

    Je ne me rendais pas compte de la dimension de l’hypocrisie des médias de l’Ouest à propos des déstructions de sites classés en Syrie. On ne nous parle pas des vrais ennemis de la mémoire culturelle et historique de l’humanité parce qu’ils sont les meilleurs alliés de nos gouvernements et élites.


    La Kaaba, Abraj Al Bait Towers et la Grande Mosquée en 2010

    La destruction de sites liés à l’Islam précoce est un processus toujours en cours essentiellement dans la région du Hedjaz en Arabie saoudite occidentale, en particulier dans les villes saintes de La Mecque et Médine. Il s’agit principalement de la démolition de mosquées anciennes, de cimetières, de maisons et autres sites associés au Prophète musulman Mahomet et d’autres personnalités historiques de l’Islam naissant. En Arabie saoudite, beaucoup de ces démolitions sont justifiées par l’extension continue de la Mosquée sacrée à La Mecque, et de la Mosquée du Prophète à Médine, et de leurs annexes toujours plus vastes pour accueillir les pèlerins du Hajj, dont le nombre croît avec les années.
    ...
    En 1994, le mufti Abd al-Aziz ibn Baz, plus haute autorité religieuse du régime wahhabite, lance une fatwa stipulant qu’« il n’est pas permis de glorifier les bâtiments et les sites historiques. De telles actions mènent au polythéisme.
    ...
    L’État saoudien aurait ainsi, en 2014, détruit 98% de son patrimoine historique et religieux depuis 19853.


    Tombeau de Fatima, à La Mecque, après sa destruction.

    Je suis impressionnée par la puissance des forces autodestructrices de l’Islam wahhabite et il me semble que le régime saoudien connaîtra sa fin à cause de son extrémisme et de son caractère minoritaire une fois que ses soutiens occidentaux l’auront abandonné.

    La monarchie saoudienne n’aura plus de raison d’être ici-bas et sera également dépourvu de justificatif culturel visible témoignant de sa liaison avec l’au-dela. Privé de toute force économique et spirituelle le régime en place ne saura plus faire face aux pressions extérieures comme intérieures. On ne peux pas savoir d’avance à quel monent cela aura lieu mais la politique conflictuelle occidentale pousse le développement historique dans ce sens.

    N.B. on peut estimer que suite au développement des crises en Arabie et au Levant dans le chaos général l’état hébreux partagera le destin du Royaume d’Arabie saoudite . En conséquence un engagement pour le peuple palestinien et pour la paix entre les peuples de la région est la meilleure facon d’agir pour la préservation de l’état et de la société qu’on appelle actuellement l’Israël.
    La dialectique de l’histoire nous fait un clin d’oeuil ironique quand on découvre que la plus grande menace pour l’Israël est la politique de ses meilleurs amis officiels.

    P.S. L’utilisation de majuscules pour plusieurs termes religieux normalement écrit en minuscules exprime la position religieuse de l’auteur de Wikipedia.

    L’utilisation du terme Levant se fait suivant l’ Ordonnance du Roi concernant les consulats, la résidence, le commerce et la navigation des sujets du Roi dans les Échelles du Levant et de Barbarie du 1er janvier 1781


    Source : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8626004m

    Arabie saoudite
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Arabie_Saoudite

    Dynastie saoudienne
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Dynastie_saoudienne

    #culture #politique #religion #wahhabisme #islam