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  • Coronavirus : les pays pauvres refusent 100 millions de doses de vaccin quasi périmées En Décembre
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_coronavirus-les-pays-pauvres-refusent-100-millions-de-doses-de-vaccin-qu

    Les pays pauvres ont refusé le mois dernier de recevoir quelque cent millions de doses de vaccin contre le Covid car leur date de péremption était proche, ont indiqué les Nations unies jeudi.

    L’Organisation mondiale de la santé a accusé à de multiples reprises les pays riches de s’être accaparés des vaccins et de ne donner aux pays pauvres que des vaccins à courte durée de conservation. Une « honte morale », pour l’OMS.

    Fin décembre, le Nigeria a ainsi incinéré plus d’un million de doses de vaccin AstraZeneca données il y a quelques mois par des pays développés mais dont la date de péremption était proche et qui avaient expiré.

    Selon le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), qui joue un rôle majeur dans le mécanisme international Covax en tant que principal partenaire logistique pour la distribution des vaccins dans les pays défavorisés, ces derniers refusent désormais de recevoir des doses dont la date de péremption est trop proche.

    En décembre, « plus de cent millions de doses ont été refusées », a déclaré la directrice de la Division des approvisionnements de l’Unicef, Etleva Kadilli, devant la Commission du développement du Parlement européen.

    « La majorité des refus avait pour motif la date de péremption », a-t-elle dit.

    Elle a expliqué que ces pays avaient besoin de doses qui puissent être conservées assez longtemps afin de pouvoir mieux planifier les campagnes de vaccination et de pouvoir vacciner « les populations qui vivent dans des zones difficiles à atteindre et dans des contextes fragiles ».

    La responsable a également expliqué qu’environ un tiers des doses procurées grâce à Covax était des dons de pays européens.

    • Coronavirus en #Belgique : la plupart des contaminations concernent le secteur de l’aviation, selon un rapport
      https://www.rtbf.be/info/economie/detail_coronavirus-en-belgique-la-plupart-des-contaminations-concernent-le-sect

      La plupart des infections au coronavirus ont été enregistrées dans le secteur de l’aviation au cours des deux dernières semaines. Cela ressort d’un rapport bihebdomadaire de la KU Leuven, qui compare les infections dans les différents secteurs de la société. L’aviation se démarque en outre très largement des autres secteurs.

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      Les chiffres sont examinés sur base de l’incidence sur quatorze jours du nombre d’infections pour 100.000 personnes.

      Le secteur de l’aviation a une incidence de 5860 cas, contre une incidence de 2933 cas dans l’ensemble de la population active. En termes relatifs, il y a donc environ deux fois plus d’infections que dans l’ensemble de la population active. La population active elle-même a également une incidence presque deux fois plus élevée que la population générale (1574).

      L’Horeca a également connu une forte augmentation au cours des deux dernières semaines, atteignant une incidence de 3142. Des hausses ont également été enregistrées dans d’autres secteurs des loisirs.
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    • #Suisse : Les doses de rappel en chute libre avec la vague Omicron RTS
      https://www.rts.ch/info/suisse/12783867-les-doses-de-rappel-en-chute-libre-avec-la-vague-omicron.html

      En pleine vague Omicron, des milliers personnes renoncent à leur troisième dose de vaccin. Dans toute la Suisse romande, les prises de rendez-vous chutent. Il s’agit de personnes testées positives ou en quarantaine, mais pas uniquement.

      Actuellement à Genève, chaque jour plus de 200 personnes inscrites ne viennent pas à leur rendez-vous de vaccination. Dans le canton de Vaud, le nombre quotidien de prises de rendez-vous est passé de plus de 6000 avant Noël à moitié moins ces derniers jours.

      Dans le canton du Jura, la chute est similaire. « Depuis le début de cette semaine, on a vu une chute dans les inscriptions. Nous avons 2700 places disponibles sur 5000 à disposition », explique dans La Matinale Jacques Gerber, ministre jurassien de la Santé.

      Avec la progression galopante du virus, de nombreuses personnes renoncent à faire la dose de rappel car elles ont été testées positives ou sont en quarantaine.
      Virulence moindre d’Omicron

      Néanmoins, pour Jacques Gerber, la virulence d’Omicron, qui semble être moindre, joue aussi un rôle : « On a l’impression qu’il vaut mieux attraper Omicron plutôt que de se faire booster avec une troisième dose. On a également eu des pré-annonces que le vaccin serait adapté en fonction de certains variants, notamment Omicron, donc ça peut aussi freiner d’aller pour la 3ème dose. »

      Beaucoup de ces rendez-vous ne sont pas annulés à l’avance, ce qui pose un défi de plus aux autorités sanitaires qui ont renforcé leur dispositif de vaccination. Elles continuent néanmoins de marteler leur message : la 3ème dose - même si elle se montre moins efficace pour empêcher les transmissions - permet d’éviter les formes les plus graves de la maladie.

  • L’inflation en zone euro confirmée à 3,4% en septembre (Eurostat)
    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_l-inflation-en-zone-euro-confirmee-a-3-4-en-septembre-eurostat?id=108638

    Eurostat a confirmé mercredi ses estimations flash pour le mois de septembre : le taux d’inflation annuel est passé de 3% en août à 3,4% dans la zone euro. Cela signifie que la moyenne des prix est 3,4% plus élevée en septembre 2021 qu’à la même période l’an dernier. C’est sans surprise l’énergie qui pousse l’inflation, avec une hausse des prix de 17,4%.

    Les autres produits et denrées à la plus forte inflation sont le tabac (3,4%) et les aliments non-transformés (2,6%).

    Les taux d’inflation les plus élevés ont été rapportés en Lituanie et en Estonie (6,4%), tandis que les plus faibles l’ont été au Portugal (1,3%) et à Malte (0,7%). En Belgique, l’inflation était de 3,8% en septembre ; elle était de 3,6% pour la moyenne de l’UE.

    #économie #inflation #ue #crise #inégalités #finance #pauvreté #dette #capitalisme #salaires #austérité

  • Pourquoi les prix de l’essence et du diesel battent-ils des records historiques… et pas le pétrole ? Arnaud Ruyssen - RTBF
    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_pourquoi-les-prix-de-l-essence-et-du-diesel-battent-ils-des-records-hist

    C’est un constat surprenant, si vous regardez les prix du pétrole brut en octobre 2018, ils sont légèrement plus haut qu’aujourd’hui. Pourtant les prix à la pompe de l’essence et du diesel sont eux nettement plus élevés qu’en 2018. Déclic a voulu comprendre.

    Regardons les chiffres en détail. En octobre 2018, le pétrole Brent était à 86 $ le baril, très légèrement plus haut qu’aujourd’hui. En revanche, la différence sur le litre de diesel et d’essence est, elle, nettement plus élevée. 12 centimes de plus pour le diesel et pratiquement 20 centimes en plus pour l’essence.

    Ce ne sont pas les taxes qui sont en cause…
    Ce n’est donc pas la matière brute qui est la cause de cette hausse, mais alors quoi ? La tentation est grande d’incriminer les taxes qui représentent une part importante du prix du carburant. Voyons la décomposition pour le diesel : pour un litre, 63 centimes payent le carburant lui même, 19 centimes rémunèrent la distribution, le reste (52%) ce sont les 60 centimes d’accises et 30 centimes de TVA + une petite cotisation pour alimenter les réserves stratégiques.

    Mais ce n’est pas sur ce front-là qu’il faut chercher les raisons de la hausse. Les accises n’ont pas été augmentées depuis fin 2018 et la TVA est un pourcentage (21%) des autres composantes du prix. Elle accentue donc l’ampleur de la hausse mais n’en est pas la cause.

    C’est le raffinage qui coute très cher en ce moment
    Le coupable de cette hausse particulièrement forte des prix à la pompe se trouve, en fait, à Rotterdam, sur le marché du « Platts »… le pétrole raffiné utilisé en Europe occidentale. Ce pétrole transformé a une cotation spécifique, déconnectée du pétrole brut et, en ce moment, il flambe encore plus que la matière première. 

    La reprise de la demande mondiale post-covid est particulièrement forte au niveau des carburants et «  il y a une sorte de goulot d’étranglement au niveau des capacités de raffinage  » explique Olivier Neiyrinck, directeur technique de la fédération des distributeurs de carburants (BRAFCO). Cela alimente aussi des phénomènes de spéculation qui tirent encore les prix à la hausse.

    Voilà donc pourquoi les prix des carburant sont encore davantage sous tension que les prix du pétrole brut. La plupart des analystes tablent sur une stabilisation entre offre et demande dans le courant du mois de Novembre, qui devrait contribuer à stabiliser les prix.

    #pétrole #énergie #sables_bitumineux #gaz #économie #russie #extractivisme #etats-unis #arabie_saoudite #finance #spéculation #finance #capitalisme #économie #spéculation_financière #europe #agriculture #multinationales #décrypter

  • Grève à l’enseigne Lidl : plus de 100 supermarchés fermés en Belgique Anne François, Belga
    https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2021/10/13/greve-a-l_enseigne-lidl-plus-de-100-supermarches-fermes-en-bel

    Plus de 100 supermarchés Lidl sur les 300 que compte l’enseigne en Belgique sont fermés ce mercredi en raison de la grève des employés contre la charge de travail trop élevée. On y retrouve 60 filiales en Flandre et plus de 40 en Wallonie et à Bruxelles, ont indiqué les syndicats ACV Puls et BBTK, et la direction. Deux centres de distribution - à Genk (Limbourg) et Gullegem (Flandre occidentale) - sur cinq sont aussi touchés par les actions. Le syndicat socialiste menace de maintenir bloqué celui de Genk tant qu’un accord n’aura pas été trouvé avec la direction de Lidl.

    C’est un avertissement à la direction. Plus d’un tiers des magasins sont fermés et si la direction ne revient pas autour de la table des négociations, l’action pourrait se prolonger ces prochains jours", déclarait ce mercredi Koen De Punder, délégué ACV Puls.

    La direction de Lidl déplore la grève, affirmant avoir émis « une proposition constructive ». Les syndicats se plaignent depuis plusieurs mois de la charge de travail au sein du distributeur. Une grève dans les magasins avait pu être évitée in extremis en juin, alors qu’une grève avait touché les dépôts en avril.

    En début de semaine, une réunion de conciliation entre direction et syndicats n’a pas donné de résultat. Le syndicat socialiste flamand BBTK menace de maintenir bloqué le centre de distribution de l’enseigne Lidl à Genk jusqu’à ce qu’un accord soit conclu entre la direction et les syndicats.

    « A moins qu’un accord soit trouvé, le piquet restera présent les prochains jours », prévient Mary-Anne Smeets, du BBTK Limbourg. Les grévistes ne laissent sortir les chauffeurs de camions du centre de distribution qu’à condition que les camions soient vides. Jusqu’ici, les choses se passent globalement bien et les chauffeurs se montrent compréhensifs, selon la responsable syndicale. Le mouvement de grève concerne 16 magasins Lidl en province de Limbourg.

    #Belgique #esclavage #Gréve #Syndicats Une majorité de #Femmes travaillent chez #lidl #travail #grande_distribution #capitalisme #exploitation #management #alimentation

  • Les mineurs de bitcoin produisent autant de déchets électroniques que les Pays-Bas, selon une étude
    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_les-mineurs-de-bitcoin-produisent-autant-de-dechets-electroniques-que-le

    L’industrie des mineurs de bitcoin, qui permet la validation des transactions et la création de la cryptomonnaie, a produit 30.700 tonnes de déchets électroniques sur un an en mai, soit autant qu’un pays comme les Pays-Bas, estime une étude.

     » Le cycle de vie des machines (utilisées par les mineurs) est de 1,3 an, c’est extrêmement court par rapport à n’importe quoi d’autre, y compris les iPhones" dont le rythme de remplacement est régulièrement critiqué, explique l’un de ses auteurs, Alex de Vries.

    Pour faire fonctionner le réseau décentralisé du bitcoin, des processeurs valident des transactions et prouvent leur participation à l’exercice en cherchant à deviner le résultat d’équations complexes.

    Ils reçoivent en échange de nouveaux bitcoins, un processus appelé "minage", qui incite les participants à utiliser des microprocesseurs ultra-spécialisés et toujours plus puissants, les machines plus anciennes devenant rapidement obsolètes.

    Utilisation intensive de l’électricité
    Et plus les prix grimpent, plus ce cycle s’accélère : "Au plus haut des prix début 2021, (les déchets émis) pourraient atteindre 64.400 tonnes, ce qui montre la dynamique en place si les prix du bitcoin montent encore", selon l’étude publiée dans le journal scientifique Elsevier, par Alex de Vries, économiste employé de la banque centrale néerlandaise, et Christian Stoll, chercheur au MIT.

    Cela ne représente toutefois qu’une fraction de la production mondiale de déchets numériques (53,6 millions de tonnes en 2020, selon le rapport annuel du moniteur mondial des "e-déchets").

    L’activité des mineurs de bitcoin avait déjà été critiquée pour son utilisation intensive d’électricité.

    Le Cambridge bitcoin electricity consumption index (CBECI) estime que la consommation annuelle du bitcoin pourrait atteindre 98 TWh (térawatt-heure), soit 0,4% de la production électrique mondiale, ou un peu plus que la consommation des Philippines.

    Les avis divergent
    Pour les amateurs de la cryptomonnaie, cette énergie dépensée assure la sécurité du réseau.

    Mais elle inquiète également certains adeptes, de plus en plus nombreux alors que le prix du bitcoin a grimpé de plus de 330% sur un an - la première cryptomonnaie s’échangeait pour 47.410,09 dollars vendredi.

     #bitcoin #blockchain #monnaie #économie #numérique #finance #cryptomonnaie #crypto-monnaie #internet #bitcoins #banque #innovation_disruptive #déchets #pollution #environnement #écologie #plastique #pollutions_ #it_has_begun #eau

  • Macédoine du Nord : les ouvrières textiles veulent en découdre pour les « sans droits »
    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_macedoine-du-nord-les-ouvrieres-textiles-veulent-en-decoudre-pour-les-sa

    Une machine à coudre et un poing levé, une super héroïne prête à en découdre contre les mauvais patrons : les affiches qui décorent le bureau de Kristina Ampeva, ex-ouvrière textile de Macédoine du Nord, témoignent de son combat pour défendre les droits des femmes au travail.

    Elle a troqué le fil et l’aiguille contre le mégaphone en 2016 après des années « horribles » dans les usines de l’habillement et du cuir du petit pays des Balkans, qui travaillent essentiellement pour les marchés d’Europe occidentale.

    « J’ai rejoint ce combat avec tout mon coeur et toute mon âme pour aider cette main d’oeuvre sans droits », explique à l’AFP la jeune femme dans le local de son ONG à Stip, dans l’est du pays.

    « Glasen tekstilec » (Ouvrier textile qui se fait entendre) défend les salariés individuels tout en militant pour des réformes générales. L’ONG a arraché des succès avec ses campagnes, comme l’application du salaire minimum au secteur qui emploie une écrasante majorité de femmes.

    Ces dernières années, les organisations de défense des femmes se font de plus en plus entendre. Mais la vraie égalité semble encore loin dans une société patriarcale où une part non négligeable de la population pense que le rôle principal des femmes est d’élever les enfants à la maison.

    Sur le marché du travail, les inégalités sont criantes, que ce soit en termes d’accès à l’emploi ou de salaires, déclare Neda Petkovska, chercheuse à l’ONG Reactor. Elle craint que les rares avancées obtenues soient balayées par la crise sanitaire.

    La grande majorité travaillent pour le salaire minimum, moins de 250 euros mensuels quand le salaire moyen est d’environ 460 euros.

    #salaire #textile #habillement #Kristina_Ampeva #Glasen_tekstilec #capitalisme

  • #Relations_Internationales
    Les Nations unies face au conservatisme des grandes puissances, par Bertrand Badie (Le Monde diplomatique, juin 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/06/BADIE/53104

    Le vieux monde de l’ONU - La Vie des idées.
    Nils Andersson, « Le vieux monde de l’ONU », La Vie des idées , 7 septembre 2017. ISSN : 2105-3030.
    http://www.laviedesidees.fr/Le-vieux-monde-de-l-ONU.html

    Dans les coulisses de l’Assemblée générale des Nations unies, par Anne-Cécile Robert & Romuald Sciora (Le Monde diplomatique, septembre 2017)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/09/ROBERT/57832

    Comment réformer les casques bleus ?, par Sandra Szurek (Le Monde diplomatique, janvier 2017)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/01/SZUREK/56983
    #ONU #Organisations_internationales #Relations_Internationales

    À quoi sert un casque bleu ?, par Chloé Maurel (Le Monde diplomatique, mai 2017)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/05/MAUREL/57454

    Même la guerre a ses lois, par Olivier Bailly (Le Monde diplomatique, octobre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/10/BAILLY/53962

    #Organisations_internationales_CPI #Cour_pénale_internationale
    La Cour pénale internationale en accusation, par Francesca Maria Benvenuto (Le Monde diplomatique, novembre 2013)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2013/11/BENVENUTO/49766

    Soupçons sur la Cour pénale internationale, par Francesca Maria Benvenuto (Le Monde diplomatique, avril 2016)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2016/04/BENVENUTO/55185

    L’ordre international piétiné par ses garants, par Anne-Cécile Robert (Le Monde diplomatique, février 2018)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/02/ROBERT/58353

    Ventes d’armes, les affaires reprennent (Le Monde diplomatique, avril 2016) #Conflits_d'intérêts #Histoire_Relations_Internationales
    https://www.monde-diplomatique.fr/2016/04/A/55243
    Armement : deux pas en avant, un pas en arrière (Le Monde diplomatique, avril 2016)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2016/04/A/55235

    #Relations_Internationales_cyberespace
    Penser la cyberpaix, par Camille François (Le Monde diplomatique, avril 2016)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2016/04/FRANCOIS/55211

    "Les conséquences pratiques de ce débat sémantique sont fondamentales pour la démocratie : elles déterminent le cadre juridique applicable, les conséquences et les acteurs impliqués. Dans la « vraie vie » (c’est-à-dire hors ligne), on ne mobilise pas l’armée pour un carreau cassé. Dans le cyberespace, une réaction aussi exagérée est bien plus plausible. En effet, à mesure que les sociétés dépendent de plus en plus étroitement d’Internet, elles doivent adapter leurs lois et leurs mécanismes sociaux pour assurer la paix, la justice et la sécurité, et ce dans un contexte où les complexes militaro-industriels mondiaux développent et imposent des méthodes de contrôle intrusives."

    "Si cette notion de « zone grise » caractérise si souvent la cyberguerre, c’est qu’elle est inhérente à son concept même. Elle apparaît dès les premiers travaux stratégiques sur le déploiement de la puissance de l’Etat dans le cyberespace."

    "Le flou du concept de cyberguerre contribue à sa dangerosité et empêche de replacer les situations qu’il décrit au sein d’un cadre juridique clair. La notion devrait inspirer la méfiance : elle empêche de penser la paix dans le cyberespace, là où nous en aurons besoin demain."

    #Cyberattaque globale : un cas de piratage confirmé en Belgique
    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_cyberattaque-globale-un-cas-de-piratage-confirme-en-belgique?id=9605079
    Cyberattaque mondiale par un ransomware : une ampleur "sans précédent" selon Europol
    https://www.rtbf.be/info/medias/detail_les-etats-unis-mettent-en-garde-contre-une-vague-mondiale-de-cyberattaqu

    Quatre confidences d’un ancien espion - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2016/09/04/quatre-confidences-d-un-ancien-espion_1482774

    #Relations_Internationales_Mers #Mers
    Droits maritimes, un enjeu géopolitique, par Didier Cormorand (Le Monde diplomatique, juin 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/06/CORMORAND/55727

    #Relations_Internationales_Soft_Power
    « Diplomatie publique » de la guerre froide à l’invasion de l’Irak, par Maxime Audinet (Le Monde diplomatique, avril 2017)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/04/AUDINET/57380

    BHL, lu et approuvé par la CIA - Bibliobs - L’Obs
    http://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20170428.OBS8716/bhl-lu-et-approuve-par-la-cia.html

    « le Congrès reposait sur l’idée que la défaite culturelle du marxisme passerait par la création d’une nouvelle gauche plutôt que par un soutien à la droite »

    nb : tout parallèle avec le #PS serait hors de propos.

    « L’OMS : dans les griffes des lobbyistes ? » : un documentaire troublant diffusé sur Arte
    https://mrmondialisation.org/loms-dans-les-griffes-des-lobbyistes
    #Conflits_d'intérêts #Documentaires #Organisations_internationales_OMS #Santé #Sciences #Multinationales

    Les réfugiés, une bonne affaire, par Nicolas Autheman (Le Monde diplomatique, mai 2017)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/05/AUTHEMAN/57444
    #Organisations_internationales_HCR #Multinationales #ONG

    « En 2016, Ikea n’était pas seulement fournisseur de tentes, mais aussi premier donateur privé du HCR, à hauteur de 32 millions d’euros »

    « comment réagir lorsque des parlementaires européens révèlent, comme cela s’est produit en février 2016, qu’Ikea est impliqué dans un vaste scandale d’évasion fiscale, échappant à l’impôt dans des États qui financent le HCR (La Tribune, 13 février 2016) ? L’agence de l’ONU n’en a jamais entendu parler... »

    « se pose la question du modèle économique et des forces politiques auxquels se soumet aujourd’hui l’agence chargée du sort de millions de personnes déplacées à travers le monde. »

    Les #Cryptomonnaies : une révolution pour la coopération internationale ? - Equal Times María Crespo
    https://www.equaltimes.org/les-cryptomonnaies-une-revolution?lang=en
    #Monnaie #Alternatives

    "« La chaîne de blocs est mondiale et ne connaît pas de frontières physiques ; ce qui la rend très attrayante pour la coopération et le progrès à travers le monde. Ce phénomène commence déjà à se produire, » déclare William Mougayar"

    "Ceci se révèle particulièrement intéressant dans le domaine de la coopération internationale, étant donné qu’elle génère également un enregistrement pour chaque transaction. En d’autres termes, il existe une véritable traçabilité de chaque opération"

  • 9,15 euros/heure : Uber dévoile le revenu de ses chauffeurs français
    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_9-15-euros-heure-uber-devoile-le-revenu-de-ses-chauffeurs-francais?id=10

    27 janvier 2019 à - En difficulté après une récente décision de justice qui pourrait bousculer en profondeur son modèle économique et une fronde de certains conducteurs VTC, la plateforme américaine Uber dévoile des chiffres inédits sur les revenus de ses chauffeurs français.

    Combien gagne un conducteur Uber ? Telle est la question à laquelle le premier opérateur VTC (voiture de transport avec chauffeur) en France (environ 28.000 conducteurs) a décidé de répondre grâce à des données internes que l’AFP a pu consulter dimanche.

    « Cela marque une forte volonté de transparence, une nouvelle phase de maturité dans la relation aux chauffeurs et une contribution au débat public sur le travail des indépendants », insiste Uber.

    Salaire net après commissions, frais, TVA, cotisations...
    Premier constat, basé « sur des données réelles » tirées de l’application, le chiffre d’affaires médian horaire s’élève à 24,81 euros. Ce n’est évidemment pas la somme qui va dans la poche du chauffeur. Son revenu horaire net après versement de la commission due à la plateforme (25%), frais de service, TVA et cotisations sociales, s’affiche à 9,15 euros.

    Soit un revenu net mensuel de 1.617 euros, selon Uber. Ce revenu est calculé sur l’hypothèse de 45,3 heures de connexion hebdomadaire à l’application, ce qui est, souligne Uber, le « temps de travail des non-salariés ».

    A titre de comparaison, l’entreprise rappelle que le revenu médian des non-salariés dans le transport est de 1.430 euros mensuel et de 1.110 euros pour le « transport public particulier », selon l’Insee. Évidemment, tous les chauffeurs ne se connectent pas 45 heures sur Uber, pouvant utiliser d’autres plateformes.

    Au travers d’une enquête de Kantar TNS auprès de 1600 chauffeurs en octobre 2018, Uber tente également d’éclairer le profil de ses chauffeurs, dont certains ont manifesté en janvier pour réclamer des changements de réglementation.

    Ainsi, au volant par exemple d’une Peugeot 508 - véhicule le plus utilisé sur Uber -, on retrouvera un conducteur âgé en moyenne de 39 ans et qui sera un peu plus d’une fois sur trois (37%) titulaire d’un bac +2 et plus.

    Selon l’étude, 89% d’entre eux choisissent Uber pour l’"indépendance" offerte, 81% pour être leur « propre patron ».

    Le 10 janvier, la cour d’appel de Paris a estimé qu’un plaignant était lié à Uber par un « contrat de travail », ouvrant la voie à une requalification en masse, une décision qui fait l’objet d’un pourvoi en cassation.

    #Uber #Belgien #Frankreich #Gehalt #Lohn

  • #Belgique : plus de 70% des internautes ont refusé d’accepter ces cookies analytiques
    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_les-sites-belges-sevres-des-donnees-des-cookies-analytiques?id=10671202

    Le secteur du digital et publicitaire de même que la Feweb qui représente les entreprises du web belge ont entamé une consultation avec l’Autorité de la Protection des Données pour tenter de trouver une solution au consentement des utilisateurs qui est requis depuis un an pour récolter des « cookies analytiques », rapporte L’Echo mardi.

    Différence entre cookies analytiques et cookies publicitaires
    Les cookies analytiques ne sont pas les cookies publicitaires habituels qui servent notamment au reciblage des internautes. Ce sont des cookies qui servent à savoir, par exemple, combien de personnes ont visité une page internet, sur quelles zones ils ont cliqué ou encore combien de temps un internaute est resté sur tel ou tel site. Des données anonymes et peu sensibles, mais qui sont essentielles pour les éditeurs de sites belges.

    « Depuis l’instauration du consentement explicite, plus de 70% des internautes ont refusé d’accepter ces cookies analytiques », expliquent Patrick Marck et Olivier De Doncker, à la tête de la Feweb. . . . . . .

    #cookies #publicité #profiling #facebook #google #surveillance #firefox #cnil #marketing #tracking #cookie #algorithme #bigdata #web #vie_privée #données #privacy #consentement #internet

  • Victoire d’Apple qui ne doit pas rembourser 13 milliards d’avantages fiscaux à l’Irlande
    _ Apple n’a finalement dû payer que 1% d’impôts irlandais sur ses bénéfices européens en 2003. Et en 2014, ce taux a encore diminué jusqu’à 0,005%
    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_ue-contre-apple-la-justice-se-prononce-sur-les-13-milliards-d-avantages-

    C’est une victoire importante pour le géant du numérique Apple et pour le gouvernement irlandais. La justice européenne a annulé la décision de la Commission exigeant le remboursement à l’Irlande de 13 milliards d’euros d’avantages fiscaux.

    Selon le Tribunal de la Cour de justice de l’Union européenne, la Commission n’est pas parvenue à démontrer « l’existence d’un avantage économique sélectif » _ accordé par l’Etat irlandais à Apple. Cette décision constitue un cuisant revers pour la Commission européenne et sa vice-présidente Margrethe Vestager dans sa volonté de combattre la concurrence fiscale entre Etats qui profite aux multinationales. La Commission peut encore introduire un appel.

    L’Irlande et Apple se réjouissent
    Le gouvernement irlandais et Apple se sont immédiatement félicités de la décision des juges de Luxembourg. « Nous saluons le jugement de la Cour européenne » , a souligné le ministère irlandais des Finances dans un communiqué. Il répète qu’il « n’y a jamais eu de traitement spécial » pour Apple, taxé selon les règles en vigueur dans le pays.
    Selon Apple, « cette affaire ne portait pas sur le montant des impôts que nous payons, mais sur l’endroit où nous devons les payer. Nous sommes fiers d’être le plus grand contribuable au monde, car nous connaissons le rôle important que joue le versement d’impôts dans la société » , a déclaré le groupe à la pomme.

    Un taux de 0,005% sur les bénéfices
    L’affaire remonte au 30 août 2016 : alors Commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager décide de frapper un grand coup. Selon l’enquête de la Commission, Apple a rapatrié en Irlande entre 2003 et 2014 l’ensemble des revenus engrangés en Europe (ainsi qu’en Afrique, au Moyen-Orient et en Inde) car l’entreprise y bénéficiait d’un traitement fiscal favorable, grâce à un accord passé avec les autorités de Dublin. Le groupe a ainsi échappé à la quasi-totalité des impôts dont il aurait dû s’acquitter sur cette période, soit environ 13 milliards d’euros, selon les calculs de la Commission.

    Margrethe Vestager dénonçait alors sans ménagement https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/ip_16_2923 ces arrangements douteux entre le gouvernement irlandais et le géant technologique : « L’enquête de la Commission a conclu que l’Irlande avait accordé des avantages fiscaux illégaux à Apple, ce qui a permis à cette dernière de payer nettement moins d’impôts que les autres sociétés pendant de nombreuses années.  » La Commission a établi qu’Apple n’a finalement dû payer que 1% d’impôts irlandais sur ses bénéfices européens en 2003. Et en 2014, ce taux a encore diminué jusqu’à 0,005%, autrement dit, Apple ne paie pratiquement plus d’impôts sur ses bénéfices en Europe.

    Pour arriver à ce résultat, l’Irlande a détourné la possibilité de conclure des rulings, des arrangements fiscaux avec une société. La Commission relevait que " pratiquement tous les bénéfices de vente enregistrés par les deux sociétés étaient affectés en interne à un « siège ». L’appréciation de la Commission a montré que ces « sièges » n’existaient que sur le papier et n’auraient pas pu générer de tels bénéfices.  " Ce traitement fiscal préférentiel créé un avantage accordé à Apple envers ses concurrents. Cet avantage constitue une « aide d’Etat » illégale, puisqu’elle se fait aux dépens d’autres entreprises soumises à des conditions moins favorables.

    L’Irlande : eldorado des multinationales
    Pour Dublin néanmoins, il n’y avait rien d’illégal. Connue pour ses positions « pro-business », l’Irlande a attiré sur l’île de nombreuses multinationales, pourvoyeuses d’emplois, grâce à une fiscalité avantageuse. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’Irlande, comme Apple, a fait appel de la décision. « La Commission a outrepassé ses pouvoirs et violé la souveraineté » irlandaise concernant l’impôt sur les sociétés, avait affirmé Dublin. Quant au patron d’Apple, Tim Cook, il avait qualifié l’affaire de « foutaise politique ».

    L’arrêt pris aujourd’hui est susceptible d’appel. La vice-présidente de la Commission a déclaré qu’elle allait « étudier avec attention le jugement et réfléchir aux prochaines étapes » , sans toutefois dire si la Commission allait faire appel de cet arrêt. Généralement, lorsque les affaires font l’objet d’un pourvoi devant la Cour, la décision définitive intervient environ 16 mois après. Donc dans le cas d’Apple, au cours de l’année 2021. « La Commission européenne maintient son objectif de voir toutes les entreprises payer leur juste part d’impôts » , a ajouté Mme Vestager.

    Pour la Danoise Margrethe Vestager, bête noire des Gafa et surnommée la « tax lady » par le président américain Donald Trump, précisément à cause du cas d’Apple, cette décision vient cependant affaiblir sa politique menée contre une série de multinationales ayant bénéficié d’un traitement fiscal jugé trop favorable.

    La taxe sur le numérique toujours en suspend
    Dans deux affaires similaires, les juges européens avaient tranché dans des sens différents. Ils avaient déjà réfuté les arguments de la Commission européenne concernant la chaîne américaine de cafés Starbucks, sommée de rembourser jusqu’à 30 millions d’euros d’arriérés d’impôts aux Pays-Bas. En revanche, dans le cas de Fiat, ils avaient donné raison à Bruxelles, qui exigeait du groupe italien le versement au Luxembourg d’une somme identique pour avantages fiscaux indus.

    #apple en #Irlande , #paradis_fiscal légal vis à vis de l’#UE #union_européenne Margrethe_Vestager #impôts #fraude_fiscal #multinationnales #gafa

    • Coronavirus : l’inquiétude monte chez les fabricants asiatiques de produits de mode
      https://fr.fashionnetwork.com/news/Coronavirus-l-inquietude-monte-chez-les-fabricants-asiatiques-de-

      Les moyens de subsistance de millions de travailleurs asiatiques de l’habillement sont actuellement menacés par les annulations de commandes des grandes marques de mode , ce qui inquiète à la fois les syndicats, les chercheurs et les militants locaux, qui craignent que la pandémie n’ait des effets délétères sur ce secteur régulièrement pointé du doigt pour ses violations du droit du travail.

      Magasins fermés, chute des ventes : de nombreuses enseignes occidentales annulent leurs commandes ou demandent des remises à leurs fournisseurs asiatiques, notamment au Cambodge ou au Bangladesh. Résultat, de nombreux employés du secteur ont été licenciés, ou ont dû accepter de travailler sans salaire. 

      Selon plusieurs observateurs de l’industrie de la mode, 60 millions de travailleurs pourraient avoir du mal à surmonter la crise, à moins que davantage de marques ne prennent leurs responsabilités. Des poids lourds comme Adidas, H&M et le propriétaire de Zara, Inditex ont promis de payer intégralement toutes leurs commandes, qu’elles soient livrées ou encore en production, selon le Consortium pour les droits des travailleurs (WRC), qui a mené une étude sur 27 des plus importants détaillants de mode mondiaux.

Toutefois, le groupe de surveillance américain a constaté qu’environ la moitié d’entre eux n’avaient pris aucun engagement de ce type pour honorer leurs contrats. Plusieurs détaillants, dont Asos, C&A, Edinburgh Woollen Mill, Gap et Primark, ont déclaré à la Thomson Reuters Foundation qu’ils avaient été contraints de suspendre ou d’annuler certaines commandes, tout en assurant maintenir le contact avec leurs fournisseurs afin d’atténuer l’impact économique de ces annulations.

      Côté fabricants, autre son de cloche. À les entendre, ceux-ci ne font pas le poids face à leurs interlocuteurs occidentaux, ce qui pourrait entraîner des pertes d’emplois. « On n’a jamais pu vraiment négocier avec les acheteurs », indique ainsi un important fournisseur de vêtements du sud de l’Inde, qui préfère garder l’anonymat pour protéger son entreprise.


      Face au tollé général provoqué par ces annulations, plusieurs marques ont accepté de rétablir certaines commandes — pas toutes —, tandis que d’autres ont exigé des remises, des délais de paiement ou se sont contentées de laisser leurs fournisseurs dans l’incertitude, rapporte Penelope Kyritsis, directrice adjointe au WRC. « Ne pas s’engager à honorer l’intégralité de ses commandes, c’est adopter une conduite irresponsable envers ses fournisseurs », tranche-t-elle.



      Il y a quelque temps, le WRC estimait que les annulations de commandes représentaient un manque à gagner de plus de 24 milliards de dollars (près de 22 milliards d’euros) pour les fournisseurs ; ce chiffre est probablement redescendu après les revirements de certaines marques. Mais selon la Fédération internationale de l’industrie textile, les commandes ont baissé de près d’un tiers dans le secteur de l’habillement. « La pandémie de Covid-19, à l’instar de la catastrophe du Rana Plaza, révèle comment les chaînes d’approvisionnement profitent aux entreprises au détriment des fournisseurs et, par conséquent, des travailleurs », conclut Penelope Kyritsis.

La catastrophe du Rana Plaza, du nom de cet immeuble au Bangladesh dont l’effondrement avait tué 1135 travailleurs de l’habillement en 2013, avait déclenché plusieurs initiatives pour améliorer les conditions et les droits du travail à l’échelle mondiale — les experts sont cependant divisés sur le rythme et la portée de ces réformes. Certains observateurs de l’industrie estiment que l’attention suscitée par la crise sanitaire pourrait donner un nouveau souffle à la mobilisation, quand d’autres craignent que la pandémie n’érode les avancées récentes sur le terrain.

      Des réputations en danger
      Les revenus du secteur de l’habillement, qui s’élèvent à 2500 milliards de dollars, pourraient chuter de 30 % en 2020, selon un récent rapport du cabinet de conseil en gestion McKinsey, qui prévient que les entreprises de mode pourraient être les plus touchées par la crise qui s’annonce.

Les marques de vêtements, les syndicats et les organisations patronales ont annoncé la semaine dernière la création d’un groupe de travail, convoqué par les Nations Unies, afin d’aider les fabricants à payer leurs salariés et à survivre à la crise, tout en garantissant l’accès des travailleurs aux soins de santé et à la protection sociale. Toutefois, selon le WRC, certains des détaillants qui soutiennent l’initiative n’ont pas atteint son objectif — garantir que toutes les commandes, livrées ou en cours de production, soient payées dans les temps.

"Visiblement, certaines marques préfèrent soigner leur image publique plutôt que d’honorer leurs contrats", ironise Fiona Gooch, conseillère politique principale au sein du groupe de défense Traidcraft Exchange. « Les détaillants se servent du Covid-19 pour mettre en danger leurs fournisseurs et exiger des remises... certains se comportent comme des voyous », tranche-t-elle, à quelques jours de la Fête du Travail. « Ces mauvais comportements pourraient nuire à leur réputation, après la crise ».

En revanche, les entreprises qui font preuve d’équité et de transparence sur les droits des travailleurs pendant cette période troublée pourraient attirer de nouveaux investisseurs, prédisent plusieurs experts en placement de fonds. Ce mois-ci, un groupe de 286 investisseurs pesant plus de 8200 milliards de dollars d’actifs a exhorté les entreprises à protéger autant que possible leurs relations avec leurs fournisseurs, et à garantir les droits des travailleurs dans leurs chaînes d’approvisionnement.


      Des remises et des annulations 
Selon deux fournisseurs bangladais, qui s’expriment sous couvert d’anonymat, certains détaillants — notamment la société britannique Edinburgh Woollen Mill (EWM) — ont exigé des rabais allant jusqu’à 70 %, un chiffre qui ferait perdre de l’argent aux fabricants sur ces commandes.

Selon un propriétaire d’usine indien, EWM aurait exigé une remise de 50 %, en précisant que le paiement restant ne serait versé qu’après la vente de 70 % des marchandises en question. « EWM adopte un comportement opportuniste, abusif et contraire à l’éthique », déplore-t-il, ajoutant que la plupart de ses autres acheteurs occidentaux ont « agi raisonnablement » dans le cadre des négociations engagées autour de leurs commandes.

Un porte-parole du groupe EWM — qui contrôle également des marques comme Jane Norman et Peacocks — assure que des négociations sont en cours avec ses fournisseurs pour trouver une solution « qui leur convienne ». « Ce n’est pas ce que nous souhaiterions faire en temps normal, mais les circonstances actuelles sont telles que cela devient nécessaire », plaide-t-il.

De nombreuses marques ont fait valoir des clauses de force majeure dans leurs contrats, invoquant des circonstances extraordinaires et imprévues pour annuler leurs commandes. Mais selon plusieurs experts juridiques, il faut encore déterminer si la pandémie peut justifier le recours à cette clause, déclenchée habituellement par les guerres ou les catastrophes naturelles.

Pour l’Organisation internationale des employeurs (OIE), le plus grand réseau de défense du secteur privé au monde, de manière générale, les marques ont agi de manière responsable dans le cadre des négociations avec leurs fournisseurs. « Toutes les marques et tous les acheteurs sont sous pression... des arrangements flexibles ont été mis en place et fonctionnent déjà, dans une certaine mesure au moins », assure le secrétaire général de l’OIE, Roberto Suárez Santos. « La situation est difficile pour tout le monde ».


      Vers un recul des droits des travailleurs ?
      Selon un rapport publié cette semaine par le cabinet de conseil en gestion des risques Verisk Maplecroft, les travailleurs du secteur de l’habillement récemment licenciés pourraient se tourner vers des emplois précaires, où ils risqueraient d’être victimes de travail forcé, voire d’imposer le même traitement à leurs enfants pour remédier à la perte de leurs revenus.

Dans des pays comme la Birmanie, certaines usines ont licencié des ouvriers syndiqués en invoquant une baisse des commandes, tout en conservant des employés non syndiqués, selon des militants qui craignent que la pandémie ne provoque également une érosion des droits, qui pourrait passer inaperçue dans la tourmente actuelle. « Nous devons veiller à ce que les droits et les conditions de travail des ouvriers ne soient pas remis en cause par la crise », martèle Aruna Kashyap, avocate principale de la division consacrée aux droits des femmes de Human Rights Watch, qui exige également que la santé des travailleurs soit prise en compte.

Alors que la plupart des usines fonctionnent toujours au Cambodge et que des centaines d’entre elles ont rouvert au Bangladesh cette semaine, plusieurs défenseurs des droits des travailleurs se disent inquiets face à la faible application des mesures de distanciation physique et d’hygiène. Au Cambodge, par exemple, des petites mains s’inquiètent pour leur santé au travail, mais rappellent qu’elles ont des familles à nourrir. Au Bangladesh, une source du ministère du Travail reconnaît que les quelque 500 usines qui ont repris leurs activités ne sont pas en mesure de faire respecter les mesures de distanciation physique par leurs salariés.

Garantir la sécurité des employés sur leur lieu de travail, c’est justement l’un des objectifs du groupe de travail soutenu par l’ONU, qui exhorte par ailleurs les donateurs, les institutions financières et les gouvernements à accélérer l’accès au crédit, aux allocations de chômage et aux compléments de revenus. Pour ces militants, il est nécessaire que les régimes d’aide et de sécurité sociale des pays producteurs de vêtements soient en partie financés par les marques elles-mêmes, et que la réglementation des pays occidentaux contraigne les entreprises à éradiquer les pratiques commerciales déloyales, l’exploitation et l’esclavage moderne.

Mais pour Jenny Holdcroft, du syndicat IndustriALL qui regroupe 50 millions de membres dans le monde entier, la lumière jetée sur les difficultés des travailleurs du secteur et la réaction inégale des marques face à la crise pourrait s’avérer insuffisante pour transformer en profondeur les chaînes d’approvisionnement. « Si l’on examine toute l’histoire de l’industrie de l’habillement, il est peu probable qu’un véritable changement arrive suite à la crise », prophétise ainsi la secrétaire générale adjointe de l’organisation.

"Les dynamiques et les rapports de pouvoir à l’oeuvre dans le secteur permettent aux marques de s’en tirer malgré leurs comportements autocentrés. Il faut que nous placions la barre plus haut pour l’ensemble de l’industrie de l’habillement... tout en empêchant les entreprises les moins éthiques de continuer leurs activités".



      La Thomson Reuters Foundation entretient un partenariat avec la Laudes Foundation, elle-même affiliée à l’enseigne C&A.

      #mode #esclavage #travail #économie #Inde #Birmanie #Cambodge #Banglades

    • La richissime famille Benetton cède les autoroutes italiennes
      https://fr.businessam.be/la-richissime-famille-benetton-cede-les-autoroutes-italiennes

      Le groupe Atlantia, contrôlé par la dynastie commerciale Benetton, transfère la gestion des autoroutes italiennes à l’État. Cet accord fait suite à la tragédie de l’effondrement du pont Morandi, à Gênes, il y a deux ans.
      La société d’autoroutes Aspi (Autostrade per l’Italia) est transférée à un véhicule d’investissement du gouvernement italien, la Cassa Depositi e Prestiti (CDP).
      Aspi exploitait jusqu’ici plus de 3.000 kilomètres d’autoroutes en tant que société de péage. Elle était également le gestionnaire du pont de Gênes, qui s’est effondré en août 2018. Une catastrophe qui a coûté la vie à 43 personnes. Les Benetton ont pointé du doigt à de multiples reprises. Les enquêtes préliminaires ont en effet révélé de graves lacunes en matière de maintenance. Des critiques envers sa famille qui n’ont pas été au goût du patriarche, Luciano Benetton.
      . . . . . . .
      #Benetton #Italie #pont_morandi #gênes #ponte_morandi #catastrophe d’une #privatisation #pont #infrastructures #effondrement #autostrade #autoroutes #benetton

  • Coronavirus en Belgique : un bracelet intelligent pour respecter la distanciation sociale
    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_coronavirus-en-belgique-un-bracelet-intelligent-pour-respecter-la-distan

    Un bracelet intelligent, émettant notamment un signal lorsque son porteur ne respecte pas la distance sociale, va être testé dans le port d’Anvers. L’outil technologique, développé en partenariat avec Rombit, doit permettre de freiner les contaminations au Covid-19 sur le lieu de travail. Permet aussi de faire le tracking Le bracelet Romware Covid Radius s’inspire d’un outil similaire déjà testé dans le port anversois depuis l’année passée et qui permet aux ouvriers de détecter les situations à (...)

    #travail #surveillance #santé #géolocalisation #Rombit #COVID-19 #bracelet

    ##santé

  • Les #patrons du #BEL20 ont déjà gagné autant qu’un Belge sur toute une année
    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_les-patrons-du-bel20-ont-deja-gagne-autant-qu-un-belge-sur-toute-une-ann

    C’est le « #CEO_Jackpot_Day » aujourd’hui, selon le syndicat chrétien CNE. C’est le jour de l’année où le #salaire_médian d’un patron d’une des 20 plus grosses entreprises cotées en bourse en Belgique (AB Inbev, Colruyt, Proximus, Solvay,…) équivaut au salaire médian d’une année d’un travailleur belge (calculé sur base de chiffres de 2018). « Cette année, ça tombe le 10 janvier calcule Clarisse Van Tichelen permanente au service d’étude de la CNE. Ça veut dire qu’un CEO du BEL20, en 2018, avait une rémunération de 1,85 million, c’est 42 fois plus que le salaire médian en Belgique. Autrement dit, en 6,22 jours de travail le CEO gagne autant que le salarié médian ».

    C’était le 10 janvier, j’ai oublié de le signaler et il parait qu’en Belgique les grands patrons sont pas super bien payés par rapport à la France #toussa ;-)
    Là on est déjà à 2,5 fois plus.

  • Les Européens veulent imposer un véto à #la_Libra, la monnaie numérique de Facebook
    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_les-europeens-veulent-imposer-un-veto-a-la-libra-la-monnaie-numerique-de

    L’#association_Libra avait été officiellement lancée lundi par 21 membres fondateurs à Genève dont PayU, les groupes de télécommunications Vodafone et Iliad, les plateformes Uber et Spotify, des acteurs de la blockchain comme Anchorage ou Coinbase, des fonds de capital risque comme Andreessen Horowitz ou des organisations à but non lucratif comme Kiva.

    Pour autant, le projet a été récemment affaibli par la défection de Paypal, Visa, Mastercard ou eBay.

    A noter : le subtil positionnement médiatique du projet via un petit nom bien sympathique...

  • La #4G saturée en Belgique ? « Depuis 2 ans, la consommation de données mobiles a quasiment doublé »
    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_la-4g-saturee-en-belgique-depuis-2-ans-la-consommation-de-donnees-mobile

    #5G_lobbying

    Depuis pas mal de temps on parle de la 5G, on nous y « prépare » et comme à chaque évolution de solides campagnes de lobbying « pro » sont en cours et on discerne par moment quelques échos des « contre » aussi. D’où ce tag...

  • Facebook écope d’une amende historique de 5 milliards de dollars et repense son fonctionnement
    https://www.numerama.com/politique/535888-facebook-ecope-dune-amende-historique-de-5-milliards-de-dollars-et-

    Aux États-Unis, les autorités annoncent une amende de 5 milliards de dollars contre Facebook. Le réseau social a décidé de ne pas la contester. En parallèle, une surveillance accrue des activités du site va être mise en place. Facebook a finalement eu raison de mettre beaucoup d’argent de côté, en prévision de l’amende record que concoctait la Commission fédérale du commerce (FTC) à la suite de l’affaire Cambridge Analytica. Ce mercredi 24 juillet, le réseau social annonce avoir conclu un accord (...)

    #CambridgeAnalytica #Facebook #manipulation #élections #BigData #publicité #bénéfices #profiling #électeurs (...)

    ##publicité ##FTC
    //c2.lestechnophiles.com/www.numerama.com/content/uploads/2018/04/mark-zuckerberg.jpg

  • L’entreprise Asco paralysée par une cyberattaque, les activités mondiales à l’arrêt - Belga - 11 Juin 2019 - RTBF
    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_l-entreprise-asco-paralysee-par-une-cyberattaque-les-activites-mondiales

    La production de l’équipementier aéronautique Asco est à l’arrêt jusqu’à mercredi soir en raison d’un problème informatique consécutif à un piratage subi vendredi. Sur le site de Zaventem, plus de 1000 travailleurs se retrouvent ainsi en chômage technique tandis que les activités des autres sites du groupe, notamment aux Etats-Unis, au Canada et en Allemagne, sont également à l’arrêt, a-t-on appris mardi de source syndicale.

    Pendant les deux jours de chômage technique, les travailleurs belges toucheront des indemnités de chômage. « Quand les problèmes techniques seront résolus, nous voulons regarder avec la direction si elle ne peut pas octroyer un supplémentent pour compenser la perte de revenus des travailleurs », indique Jan Baetens, du syndicat chrétien ACV-CSC Metea.

    De son côté, l’entreprise a assuré avoir informé toutes les autorités compétentes de cette cyberattaque et fait appel à des experts externes pour résoudre le problème. « Nous travaillons actuellement d’arrache-pied », affirme Vicky Welvaert, directrice des ressources humaines, qui ne souhaite pas préciser si la situation est maintenant sous contrôle ou quand l’activité sera redémarrée.

     #sécurité_informatique #piratage_informatique #cyberguerre #piratage de grande ampleur #Belgique

  • Vous prenez la Tesla, vous la plongez dans l’eau entre 3 jours et une semaine ! #MDR

    Une voiture électrique Tesla prend feu alors qu’elle était en train de charger à Anvers - Belga - 2 Juin 2019
    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_une-voiture-electrique-tesla-prend-feu-a-anvers-alors-qu-elle-etait-en-t

    Une voiture électrique de la marque Tesla est partie en fumée dans la nuit de samedi à dimanche alors qu’elle était reliée à une station de recharge à Anvers. Celle-ci a d’ailleurs également pris feu, ont indiqué les pompiers.


    Illustration Turbo.fr

    Un problème technique au véhicule pourrait expliquer cet incendie, qu’ont pu rapidement circonscrire les pompiers. Pour éviter que la voiture ne reprenne feu, elle a été immergée dans un conteneur rempli d’eau. « Il faut beaucoup de temps pour refroidir correctement la batterie d’une telle voiture électrique. L’expérience de nos corps de pompiers et d’autres nous apprend qu’immerger complètement le véhicule dans l’eau est le moyen le plus efficace », expliquent les hommes du feu anversois.

    La procédure en vigueur prévoit que la voiture reste durant 24 heures dans le conteneur rempli d’eau. Le véhicule en sera ensuite sorti et les pompiers utiliseront une caméra thermique pour voir si la batterie est complètement refroidie. Si ce n’est pas le cas, il retournera dans l’eau. _ « Lors de précédents incendies, il a parfois fallu entre trois jours et une semaine pour que la batterie soit complètement refroidie  », _ a-t-on jouté de même source.

    #tesla #piege_à_cons #elon_musk #baudruche #batteries #électricité #Actualités_High-Tech #High_Tech #voiture_électrique #incendie

  • « Game over » : des activistes envahissent l’Apple Store de Bruxelles pour dénoncer l’évasion fiscale RTBF - 26 Janvier 2019
    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_game-over-des-activistes-envahissent-l-apple-store-de-bruxelles-pour-den

    Une centaine de citoyens ont envahi l’Apple Store de Bruxelles (avenue de la Toison d’Or) ce samedi 26 janvier vers midi pour rappeler à la multinationale de payer correctement ses impôts en Belgique.

    L’action était menée dans la cadre de la campagne « TAM TAM #Art23 » réclamant plus de justice fiscale, quelques jours après le dépôt par la députée fédérale cdH Vanessa Matz d’ une proposition de loi afin de taxer à hauteur de 3% le chiffre d’affaires des géants de l’internet aussi appelés GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple, etc…).

    Tandis que des « Pac-man » attrapaient des « euros » symbolisés par des ballons, d’autres participants à l’action signifiaient à Apple que le jeu était terminé ("GAME OVER"). 

    Le collectif veut dénoncer que selon selon eux, Apple a fait perdre entre 2002 et 2016 plus de 14 milliards d’euros aux États européens grâce à un mécanisme lui permettant de payer un minimum d’impôts : la multinationale ne paie ses impôts qu’en Irlande, où elle bénéficie d’un taux de 4,5 %.

    « Si Apple payait ses impôts selon le taux normal de 33,99 %, pour ses activités exercées en Belgique, elle devrait payer au Trésor belge près de 500 millions d’euros pour s’acquitter de ses arriérés depuis 2002 ! À titre d’exemple, on pourrait payer avec cette somme le salaire de 10.000 infirmier(ère)s pendant un an. Une taxation juste permettrait de contribuer au refinancement des services publics » , affirme Camille, membre du collectif. 

    Le collectif rappelle que les revendications pour plus de justice fiscale sont au cœur de l’action de nombreuses ONG’s et autres mouvements sociaux, comme celui des gilets jaunes. Il est selon lui « grand temps d’agir afin de rétablir l’équité devant l’impôt ».

    #apple #fraude_fiscale #évasion_fiscale #paradis_fiscaux de l’#UE #union_européenne #économie #finance #surveillance #iphone #mac #smartphone #gafa

  • A Davos, des jets et des hélicoptères privés par centaines Belga - 22 Janvier 2019 - RTBF
    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_a-davos-jets-et-helicopteres-prives-par-centaines?id=10125174

    Le changement climatique a beau s’être imposé dans le débat au Forum économique mondial de Davos depuis plusieurs années, c’est pourtant bien souvent en jet privé que viennent en discuter grands patrons ou responsables politiques du monde entier.

    500 vols en jets privés sont attendus cette semaine dans les aéroports avoisinant la station des Alpes suisses, d’ordinaire paisible, selon un communiqué de la société d’affrètement Air Charter Service (ACS). Ce n’est pas un record : en 2015, 1700 vols en jet privés avaient été recensés dans le ciel suisse.

    1500, c’est tout de même 200 de plus que l’an dernier, un paradoxe alors que le changement climatique a été placé au premier rang des risques pour l’économie mondiale par les participants au Forum, selon un sondage dévoilé la semaine dernière par les organisateurs.

    Une fois arrivés dans des aéroports tels que Zurich, à deux heures de train de Davos, les passagers de ces vols privés poursuivent souvent leur voyage en hélicoptère, pour gagner du temps.

    Plus que pour le Super Bowl ou la Champions’ League
    Au final, la demande pour les jets privés pendant la semaine de Davos dépasse de loin celle enregistrée lors d’autres événements, tels que le Super Bowl aux Etats-Unis ou la finale de la ligue des Champions de foot, relève Andy Christie, responsable d’ACS.

    « Nous avons même reçu des réservations en provenance de Hong Kong, d’Inde ou des Etats-Unis. Aucun autre événement n’a une telle portée internationale » , a-t-il ajouté, selon le communiqué.

    Et la tendance est aux jets les plus gros et les plus coûteux possibles.

    Les organisateurs du Forum de Davos assurent compenser ces émissions par des initiatives en faveur de l’environnement et ont partiellement remboursé cette année les trajets en train. Avec un succès mitigé, semble-t-il.

    #davos #changement_climatique #jet_privé #hélicoptère #pollution #environnement #Inégalités #multinationales #globalisation_4.0 #World_Economic_Forum #WEF